Ultimex

J'avoue en avoir douté initialement pourtant, gardant le souvenir d'un auteur pas très marrant. Au final, ça m'a (un peu bizarrement) fait penser Aux copains de J. Romains. La suite Tendre Jeudi vaut le coup sinon ? Merci en tout cas.

On parle d'un pays qui est en situation d'anomie complète depuis plusieurs années, où les principes de base du droit sont violés quotidiennement par son gouvernement et qui s’appauvrit chaque jour de plus en plus. Bref, que l’État vénézuélien devienne du jour au lendemain libéral ou qu'il disparaisse, la situation sociale ne va s’apaiser pour autant, toutes les institutions garantissant une certaine stabilité, une certaine paix au sein du pays ayant disparu.

Pas mal de lectures cet été de mon côté, notamment : - du Borges avec L'Aleph, très bon recueil de nouvelles où l'on retrouve certains des thèmes de prédilection de l'auteur : la mort, les références littéraires parfois saugrenues, les labyrinthes, l'infini, la mort, etc. Et comme d'habitude, l'abondance de références (parfois fantaisistes) donne à l'ensemble un côté un peu grisant, où l'on peut se perdre. - du Aymé avec La Rue sans nom, Le Chemin des écoliers et le recueil de nouvelles Le Vin de Paris (qui inclut La Traversée de Paris). On y trouve tout ce que j'aime chez lui, sa grande finesse psychologique, sa vision à la fois très noire et teintée d'indulgence pour l'humanité et son ironie ; - du Déon avec Les gens de la nuit : solitude, déboires amoureux, alcool et le Paris nocturne de la fin des années 50. Pas mal du tout, très bien même ; - du Nimier avec Les Épées, son premier roman, à la fois préquelle et suite du Hussard bleu. Bien plus caustique et provoquant que ce dernier d'ailleurs ; - du Blondin avec M. Jadis, auto-fiction hilarante dans l'ensemble (même si, dans le fond...), chaque historiette la composant se terminant invariablement au poste ; - du Gracq avec Le Rivage des Syrtes, beau roman qui n'est pas sans rappeler Sur les Falaises de Marbre de Jünger par son style et son histoire, celle d'un conflit latent entre deux pays fictifs. Quelques longueurs ceci-dit, mais qui participent à l'aspect "rêve éveillé" du livre. - du Mann (Thomas) avec sa Montagne magique. Roman un peu étrange, à la fois psychologique, initiatique, parodique, traversé de nombreuses digressions esthétiques, scientifiques, politiques, philosophiques, un miroir de la société de l'avant Première Guerre Mondiale et de ses grands questionnements. L'histoire n'est pas très exitante à première vue, on suit un jeune hambourgeois rendant visite à son cousin coincé dans un sanatorium suisse. Et alors que sa visite ne devait pas dépasser 3 semaines, il restera là-haut 7 ans. Pas mal de longueurs, un rythme temporel bizarre mais indubitablement un beau livre, - du Tolstoï : La mort d'Ivan Ilitch, remuant. Plus léger sinon : - Olivier Maulin, Le bocage à la nage, très drôle. - John Steinbeck, Rue de la sardine, distrayant et attachant.

Et la palme du commentaire le plus classe est décernée à...

Ça il me semble : Je ne sais pas s'il est possible d'en trouver l'équivalent dans d'autres pays par contre. (Pardon aux familles, tout ça).

Sauf que ce n'est pas l'école mais la ville qui impose ce règlement. Edit : je n'avais pas vu que tu avais modifié ton message.

Ein Volk, ein Reich, ein Speise. Faut toujours qu'il y ait un petit chef pour emmerder les autres et ce sur n'importe quel sujet, même (surtout ?) le plus anodin, ça devient vraiment fatigant... "[...] Au nom des valeurs éducatives du repas" : qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme conneries.

Corrigé.

Heureux veinard...

This is what you want, this is what you get. https://www.youtube.com/watch?v=KSyuhF6eNiY

Tout est dit. Cugieran président !

Par "Islam qu'on voit en Occident", tu veux dire celui de la tévé et des journaux ? Je doute qu'il soit très représentatif, un peu comme quand le successeur du Petit Journal sur TF1 réduit les libertariens U.S. à des fumeurs de pétard.

Que... What ??? Que vient faire ma sœur ici ??

Cabaret Voltaire et Big Black ici, dans Top Ringardos ? But what is wrong with you ?

J’avais vu ça.

Le nouveau Camera a l'air cool (pour qui aime le krautrock) :

Larsens lacérant les tympans, guitares barbelés déchiquetant la chair, drones attaquant la cervelle. A la fin ne reste de vous qu'un petit tas de viande inerte et sanguinolent.

You're welcome. Et puis ajoutons qu'ils (les Stranglers) auront ma sympathie éternelle pour avoir ligoté et attaché à une rambarde du premier étage de la Tour Eiffel ce gratte-papier médiocre et prétentieux qu'est Philippe Manoeuvre avant de l'abandonner là.

Non mais tu n'as peut-être pas tort ceci-dit, ma dernière écoute des Sex Pistols remonte à plusieurs années. En punk 'classique', je leur préfère de très loin les Stranglers, Buzzcocks ou Wire. Jamais tenté les Damned par contre.

Ah, c'est vrai que c'est particulièrement primaire les Sex Pistols, c'est d'ailleurs le seul intérêt du groupe, ce côté défoulant. La carrière de Johnny Lydon prendra une tournure plus intéressante par la suite par contre, les 3 premiers albums qu'il sortira avec Public Image Ltd valent le coup. A part ça, si tu aimes les Cramps, le Gun Club pourrait t'intéresser (pas très surf ceci-dit). Et en surf noisy, Man or Astro-man ? est plutôt cool (même si pas très punk et encore moins métal) :

L’autorisation a été accordée par la revue Cosmos+Taxis.

Sur le capital social et son absence, il y a des pistes ici (si Rincevent et Jane Jacobs ont la même définition de ce terme) : http://www.contrepoints.org/2016/08/18/263184-derriere-planification-urbaine-lideologie-rationaliste(Voir la partie : Les critiques de Jane Jacobs contre l’urbanisme rationaliste).