Zehlaie

L'altermoiement, un mix entre alterner et atermoiement, c'est bien l'objectif que ça se repousse les choses le plus possible en faisant l'alternance.

Oui je me suis planté, la sacro-sainte élection du monarque présidentielle n’obéit effectivement pas à la règle. Dans mon souvenir, le chiffre aux présidentielles était plus élevé. Mais pour pinailler, entre les 20% d'abstention et les presque 10% de non-inscrit... ça fait beaucoup et ça passe comme si de rien. Européens, législatives, départementales on tourne entre 40 et 60% d'abstention. C'est exactement ça. Il faut donc obtenir un poids suffisant, non pas pour faire pencher la balance vers l'alternance mais vers le mieux-disant. Je comprends et partage ton avis sur le constat. Néanmoins l'alternance par défaut n'est pas une solution. C'est désespérément tellement ça.

Plus que l'alternance, comme cela a déjà été dit, il faut pousser le moins mauvais candidat à défaut de candidature libérale crédible. Quand celle-ci sera présente, plus elle aura de poids, plus elle sera prise en compte. J'aurai tendance néanmoins à la fois à vouloir laisser gonfler l'abstention pour que cela nuise à la légitimité de nos élus. Mais je dois reconnaitre qu'aujourd'hui avec 50% ou plus du corps électoral (donc pas toute la population) ne s'exprimant à chaque élections, la légitimité devrait déjà avoir disparu. C'est une impasse que seul le fait de diffuser nos idées peut, je pense, résoudre.

Oui tout à fait et c'est là où c'est intéressant qu'elle dise "Cette gauche régressive est représentée par des politiciens, des médias, et même parfois, ce qui me heurte encore plus, par des féministes."

Inna Shevchenko s'en prend à la gauche régressive dont elle dénonce la complaisance à l'égard de l'islamisme. Rien de nouveau sous le soleil concernant le combat contre la religion mais de commencer à renvoyer dos à dos une partie des gauchistes et de l’extrême droite est assez savoureux dans les dissonances cognitives que ça peut provoquer dans les deux camps. Bon, il faut trier pour y trouver son compte mais l'on peut y voir poindre une cohérence dans le propos ; que ce soit à tort ou à raison d'ailleurs.

"Le changement c'est maintenant, cette fois c'est sûr" C'est un peu long pour tenir sur les affiches de campagnes mais sur les tracts c'est bien.

Il est pourtant envisagé comme un candidat anti-système pour Atlantico . Bien que ce qualificatif ne veut rien, l'utilisé pour une personne avec le CV de Sarkozy, c'est fort de café.

C'est lorsque tu argumentes contre un argument non avancé par ton adversaire ou une version très caricaturé de sa position. Tu utilises un homme de paille en lieu et place de l'argument de ton contradicteur.

Compte tenue de l'objectif visé, cela peut aider mais ça n'est effectivement pas digne d'un soutien unanime, je pense, et/ou favorable d'un point de vue libéral, c'est vrai.

Il y aussi le fait qu'IRL, en tout cas pour mes connaissances et famille, les personnes se filtrent (auto-censurent) pas mal et ne révèlent pas tellement le fond de leur pensée ou leur raisonnement. Bon pour certains, c'est juste qu'il n'y a pas de raisonnement. Il y a des exceptions cependant.

Quand on s'estime le camp du bien, du bon, de l'idéal démocratique et progressiste c'est très difficile d'envisager de se remettre en question. Leur but est d'ailleurs de faire changer les autres selon leurs désirs, c'est le concept opposer à leurs convictions que de prendre du recul sur ses propres failles. Remarque, ils vont peut-être se dire qu'il faut être encore plus prog. avec de plus grosses louches d'Etat.

C'est une bonne stratégie pour faire des voix ; face au terrorisme, aux attentats, une part de la population n'attends qu'un grand coup de balai quitte à faire des entorses à l'Etat de Droit dont beaucoup s'en tamponne. Parfois naïvement car "si on a rien à se reprocher... " Même enfermer des innocents plutôt que laisser des potentiels coupables dans la rue ne choque pas certains, surtout s'ils sont bronzés.

Ils feraient mieux d'aller au Mexique avant l'érection du mur ! Ça serait plus logique

L'explication du terme racisé est pas mal. Selon la définition qu'elle en donne, une personne se définissant comme tel ça va mais même elle en qualifiant quelqu'un de racisé, elle fait preuve de racisme non ?!

Je me souviens de ce gendarme mais j'étais persuadé qu'il était décédé dans l'exercice de ses fonctions. J'ai vu le match Brésil - Maroc à Nantes et l'ambiance dans la ville, autour et dans le stade était très bon enfant dans mon souvenir, plusieurs supporters Brésiliens et Marocains prenant des photos ensemble, des chants joyeux dans le tramway bondé.

Merci. C'est un peu ce que j'ai (mal) voulu dire en évoquant un tribunal référent se basant sur un Droit existant.

Je m'auto-quote d'il y a presque 1 an : J'ai quand même regardé les 5 saisons, c'est de la SF, je fais un effort. Ça se laisse regarder sans pour autant laisser un souvenir impérissable. L'évolution du personnage de John Pope aurait pu être plus intéressante, même si c'est un poil moins manichéen que ça n'aurait pu l'être. Je dirais que si tu n'as pas peur de la "bouse émotive" et que tu aimes bien la SF, ça se tente. Maintenant sans gout particulier pour la SF, il ne faut pas s’infliger ça. Et comme beaucoup de série, on y gagne en gardant la VO.

Désolé pour la question de débutant, je ne suis pas juriste. Mais dans ce contexte, lorsque l'on dit qu'il existera toujours un Droit du travail, est-ce que c'est identique à dire qu'il y aura toujours un Code du travail ? Le besoin de règle de droit a-t-il forcément disparu si deux parties contractent librement ? Mais on me répondra que leur accord aura prévu un tribunal référent en cas de litige et que donc ce dernier se base sur un Droit (du travail donc) existant. J'ai bon ?

Hmmm pas si sûr que ça soit forcément un problème de santé mentale, il est peut-être juste "limité", ça me fait penser à cet où André Dussolier joue un directeur d'asile

J'ai entendu ça de Coluche mais je ne sais plus si c'était la formulation exacte, en tout cas c'était l'idée.

Je ne connais pas Dalton Trumbo. J'ai été voir The Nice Guys par défaut comme c’était le seul film (non francophone) en VO sans rien n'en attendre et ne sachant pas du tout ce que j'allais voir. J'ai apprécié l'ambiance Seventies, la bande son, le côté décalé mais je reconnais qu'il faut être bon client du genre pour apprécier. Je ne sais pas si l'amateur de thriller "pur" accrochera mais j'ai passé un bon moment pour ma part.

Des actions basées sur les futures gains d'un individu, ici un sportif, joueur NFL : Vernon Davis La valorisation des parts : Graphe Bon c'est un mec qui a fait ça alors qu'il était déjà au sommet de carrière, sur un jeune à fort potentiel doit y avoir des variations gigantestes.

Je me suis mal exprimé. Le rapprochement que je fais concerne l’hypothétique sur-réaction de la force publique en possible damage control si les raisons du suicide avaient été toutes autres et/ou pour prévenir qu'un tel "mode d'expression" ne puisse arriver et avec les mêmes conséquences que le Printemps arabe. Je ne rapproche pas les deux suicides bien entendu.

D'un côté, nous avons le suicide d'une jeune fille qui a eu des troubles psychologiques, de plus un viol est évoqué, et dont les déclarations me font penser à un état de dépression, elle se suicide, point. D'un autre côté, la mise en scène peut interpeller et choquer. Est-ce que l'on a une manifestation narcissique ou quelque chose de ce registre ici ? Probablement oui. Néanmoins, la promptitude des réactions de la presse et de celle du procureur de la République (à moins que ça ne concerne chaque suicide mais je ne crois pas) montrent bien la différence et ce que pourrait entraîner un suicide ainsi médiatisé pour d'autres raisons. Je fais ici le rapprochement avec le suicide par immolation de Mohamed Bouazizi ayant contribué à servir de déclencheur au Printemps arabe. Dans le contexte actuel, je pense que les "autorités" guettent le moindre signe de cette nature.

C'est bien le cas. Cognac est en Charente. La Charente sans "S" à la fin quand il s'agit du département. Et avec un "S" pour la désormais ex-région Poitou-Charentes. C'était le point tatillon d'un Picto-Charentais né en Charente, ayant étudié dans la Vienne, vivant dans les Deux-Sèvres et passant plusieurs fois ses vacances en Charente-Maritime. Au cœur de la franchouille !