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Un article de Wired au sujet de Monero : il semble que certaines failles aient été identifiées autour de l'anonymat des transactions. https://www.wired.com/story/monero-privacy/

Merci, je l'avais déjà croisé une fois, puis il m'était sorti de l'esprit ! Effectivement, j'ai bien conscience que le côté "interaction" limite grandement le champ des possibles... Bon, ben faute de grives... on va regarder plus en détail du côté des MOOC... D'ailleurs, ça me fait penser qu'il pourrait être intéressant d'avoir un espace dans lequel chacun pourrait lister les MOOC intéressants qu'il a croisé, peut-être que d'autres pourraient être intéressés. Pas trouvé sur le forum, si ça existe déjà (ça aurait plus sa place dans un wiki d'ailleurs...)

Bonjour à tous, Je mets ce post ici ne sachant pas trop où le mettre d'autre, si quelqu'un a une idée... Je cherche vainement depuis un moment à trouver des formations, non certifiantes ni diplômantes, qui traitent de tout un tas de sujets, par exemple : Le droit naturel, la common law, le droit américain... Comprendre la situation au moyen orient Initiation à l'éthique, introduction à Aristote, Schopenhauer... ... finalement plus ou moins n'importe quel sujet en fait, ma recherche n'est pas spécialisée. Je me positionne en tant qu'adulte intéressé par divers sujets qui aimerait pouvoir se former un peu sans forcément être dans une trajectoire universitaire : mon objectif est de mieux connaître/comprendre le monde qui m'entoure. L'enjeu serait d'une part de recevoir un enseignement fiable et construit, et d'autre part quelque chose de plus interactif qu'un MOOC (j'ai jamais réussi à en suivre un entièrement, je ne trouve pas ça très stimulant...) et en présentiel idéalement. Je lis pas mal de manière autonome, mais l'idée serait d'obtenir un cadre général sur ces différents sujets, et d'avoir un interlocuteur pour échanger avec lui sur les interrogations qui peuvent se poser. Par exemple, au sujet du Moyen-Orient, je n'ai pas envie de lire n pavés sur le sujet qui présentent n opinions divergentes pour me faire une idée (pas le temps, ni l'envie, je ne veux pas devenir un spécialiste de la question) : j'aimerais obtenir d'un expert une vue le moins biaisée possible, qui me permette de comprendre la situation, et de me diriger vers les ouvrages spécialisés si je veux approfondir ça. Pour résumer mon besoin : participer à des sessions de formation qui proposent un tour d'horizon complet d'une question, d'un niveau universitaire, et qui permette d'interagir avec l'expert en question pour discuter ou préciser certains points. Avez-vous des idées de structures qui sauraient répondre à ce type de besoins ? L'offre de formation continue en France me semble quelque peu limitée... N.B. : L'autre problème, c'est aussi de trouver des interlocuteurs pas trop embringués dans le milieu universitaire politiquement orienté... Merci d'avance pour vos idées ! FRL

Hello ! Si quelqu'un passe par là, j'ai voulu créer un nouveau thread sur "Sciences et technologies" pour discuter de ça : https://www.wired.com/story/should-data-scientists-adhere-to-a-hippocratic-oath/ mais j'ai pas pu, alors que j'ai pu en créer un dans Crypto & co. Sans doute une sombre histoire de nombre de posts préalables, j'imagine. L'idée d'un genre de serment d'Hippocrate pour les data scientists me paraît pas forcément pertinente, mais ça ouvre sur une discussion plus générale sur le fait que l'usage des technologies autour du big data permet d'ores et déjà d'individualiser pas mal de choses, et, comme toute technologie, on peut en faire bon ou mauvais usage. Bref, l'article a éveillé mon intérêt, j'ai pas forcément de position sur la question (si ce n'est qu'en l'état, j'ai du mal à voir, au delà du voeu pieu, l'applicabilité du biniou), mais le sujet me semble intéressant et j'aurais bien aimé en discuter avec toute personne également intéressée A+ FRL

Hi there, Un podcast intéressant sur le sujet de la blockchain : http://www.bbc.co.uk/programmes/p05xchrv. Ca n'est pas très pointu, mais ça reste néanmoins un bon support de vulgarisation. FRL

Sans dec' ! si ton post s'adresse à moi, navré, j'ai rien compris :-/ Si c'est pour te présenter, un fil autonome sera peut-être plus adéquat, mais, comme tu dis, pour le moment, tu restes incompris... un petit conseil : phrases simples, et une idée par phrase, ça aide à structurer le discours.

Merci pour le tuyau, je vais regarder ça ! Ca semble prometteur en tout cas d'un point de vue fonctionnel. Merci pour ces différents exemples, je vais regarder cela. Avez-vous déjà, ou savez-vous si ces solutions ont déjà été qualifiées techniquement ? Ca semble tenir debout ? Effectivement, la question du modèle économique reste posée, comment financer cela sans reconstituer un SPOF ? Merci, je vais regarder cela sur IPFS, je n'ai pas encore creusé du tout la question du modèle économique qui pourrait soutenir cela. Oui, cela pourrait être une application de ce type de solution. Reste la question de la propriété intellectuelle, mais je sais qu'il y a déjà eu des débats sur ce sujet par ailleurs sur le forum, je ne vais pas le rouvrir ici

"Sur les falaises de marbre" est un de mes livres favoris, "Eumeswil" et "Héliopolis", dans le même genre, valent également le détour. Votre remarque sur "l'ailleurs" est pertinente, et me rappelle un peu l'une des nouvelles de Robert Heinlein dans "l'Histoire du Futur", qui s'intitule "La Réserve", qui m'a toujours laissé un sentiment de confusion et de gêne : un "inadapté" social se voit le choix de partir en rééducation, ou d'être exilé dans une réserve, en quelque sorte sans foi ni loi. Le problème, (et écrire cette phrase me fait mettre le doigt sur la gêne que je mentionnais juste avant), c'est qu'il s'agit d'un choix de dupe : soit la rééducation, soit l'anarchie complète, mais jamais le respect de ses droits naturels. Effectivement, il ne semble plus exister "d'ailleurs", que l'on entend d'ailleurs libre de société. Le projet SeaSteading m'a toujours posé un problème, dans le mesure où ça me semble être, en quelque sorte l'abdication suprême : accepter une ghettoïsation de la liberté, n'est-ce pas déjà y renoncer partout ailleurs dans le monde ? Dans la posture de Jünger, "l'ailleurs" s'entend à l'intérieur de soi, où l'individu (l'anarque en l'occurence), se plie autant que faire se peut à la société, reste libre en lui-même, conscient de pouvoir en sortir, pour "recourir aux forêts". L'ataraxia pourrait être une manière "d'ailleurs", mais ça nécessite un sacré travail sur soi. Ceci dit, dans notre monde, le soi reste peut-être le dernier Lieu, celui où l'on peut librement agir, pour peu qu'on s'en donne personnellement les moyens. Merci pour la référence, je vais regarder ça. Paléo sans le dire, si je puis me permettre : je déteste me raccrocher à une quelconque étiquette, je l'adapte à ma sauce en quelque sorte. Très peu de carbs, surtout des protéines et des graisses en gros (découvert sur le fil ad-hoc du forum d'ailleurs, et ça m'a fait un bien fou. Je suis migraineux depuis des années, je pense que ça a contribué à réduire la fréquence de mes crises).

Je me rends compte que je n'ai pas été suffisamment précis, l'interrogation date de cet après-midi, pas encore eu le temps de creuser en détail les besoins. En premier abord, je dirai que des disques en RAID 1 ne répondent pas à ce que j'envisageais. De ce que j'en connais, le stockage est redondé, mais il reste centralisé : un opérateur ou un groupe d'opérateurs conservent la main dessus. Pour le torrent, j'ai peu utilisé ce protocole, mais je garde en mémoire le fait que ça ne soit pas trivial à utiliser (il faut un client dédié je crois, et on doit devenir noeud du réseau pour s'en servir il me semble). Dans mon esprit, l'enjeu était de rendre le document disponible aussi simplement que via un partage par un lien, et qu'il ne soit plus possible à un opérateur ou un groupe d'opérateur d'en reprendre le contrôle. D'où mon analogie avec une blockchain, ou l'information n'est plus contrôlée au niveau d'un point unique (pour ce que j'en ai compris du moins). En somme, je pensais à un genre de cloud, mais complètement décentralisé dans le stockage, de manière à ce que ça ne soit pas censurable. Est-ce que les solutions ci-dessus peuvent correspondre (je suis loin d'en maîtriser tous les aspects techniques) ? Oui, malheureusement, Jünger n'est plus beaucoup édité en français. J'ai réussi à le trouver en occasion, mais à force de veille sur Abebooks et bouquinistes...

Bonjour, Je lisais cet après-midi "Traité du Rebelle" d'Ernst Jünger (une lecture que je vous recommande), et un passage m'a fait m'interroger sur l'existence de technologies de stockage décentralisé. Le passage était celui-ci : En particulier, je tiens à ma bibliothèque, et aux livres au sens large, et je me demandais, s'il existait des technologies qui permettraient par exemple de sauvegarder de manière décentralisée des bibliothèques comme Catallaxia ou les publications de l'Institut Coppet, sur un support qui deviendrait de facto hors d'atteinte (un peu comme une blockchain). J'ai vu quelques projets sur le net sur le sujet, mais ça me dépasse largement techniquement parlant (Filecoin, SIACoin par exemple)... Est-ce que quelqu'un a déjà creusé le sujet ? Dans mon boulot, j'ai coutume de dire qu'on a toute l'histoire pour nous montrer que la centralisation ne fonctionne pas, mais j'ai pas grand chose à proposer d'autre, j'aimerais bien pouvoir pousser ce genre de technos si besoin. Merci pour votre aide ! FRL

Merci ! C'est un réel plaisir que de lire cela cet extrait. J'ai retrouvé la source, ça va aller dans ma pile à lire. Mon parti actuellement est proche de celui proposé par Rand dans la Grève : je suis curieux de tout un tas de choses, je recherche, je pense, mais je ne partage que peu, qu'avec les quelques uns avec qui je peux le faire. A mon grand regret, ils sont peu nombreux dans mon entourage. Ca se rapproche un peu de ce que propose Laborit dans cet extrait, mis à part l'espèce de solitude qu'il y a autour dans ma situation. De mon point de vue, cet appétit de découverte et de connaissance, c'est pour partie ce qui fait l'homme (son esprit), et le différencie de l'animal.

Certes, mais j'avoue être fatigué de me battre contre des moulins... J'ai tenté, à bien des reprises, d'essayer d'éveiller les consciences des gens qui m'entourent, mais : bien des gens sont paresseux intellectuellement pour les quelques uns qui pourraient être ouverts, on part de tellement loin... et pour les quelques autres qui pourraient comprendre, faut avoir les nerfs solides pour accepter d'être libre, ou de tenter de l'être... (un excellent papier d'ailleurs à ce sujet, de Buchanan ici, j'ai pensé un moment à le traduire ou en faire une synthèse pour un article sur CP, mais l'élan ma manqué pour le faire). Du coup, je l'avoue bien volontiers, j'ai abandonné. Comme je l'écrivais, le jour où la société tentera de s'intéresser de trop près à moi, j'irai vraisemblablement voir ailleurs. C'est fuir, je vous l'accorde. FRL

Bonjour à tous, Je me suis inscrit sur liborg en 2014, après avoir découvert Contrepoints et le libéralisme au sens large en me renseignant sur le monopole de la sécurité sociale. Je me suis rapidement rendu compte de l'étendue de mes lacunes, j'ai continué de suivre les échanges sans pour autant participer et j'ai profité de ces 3 dernières années pour beaucoup lire sur tout un tas de sujets, et affiner mes réflexions. Me voila de retour, et j'en profite pour passer par la case présentation, ce que je n'avais apparemment pas fait la première fois. Je suis Business Analyst dans la vraie vie, amateur de vins (naturels et bien faits depuis quelques temps), je travaille dans le secteur IT pour le public principalement (ce qui n'est pas sans traumatismes parfois). Ceci dit, la lecture d'Ernst Jünger ou de Stirner m'ont confortés dans une posture de retrait vis à vis de tout cela, d'émigrant intérieur. Je reste en France parce que je ne pense pas que l'herbe soit beaucoup plus verte ailleurs, et il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un beau territoire que je ne quitterai qu'à regrets. Je vis pour moi, Unique (bonjour Stirner !), égoïste rationnel (bonjour Ayn Rand !) et ne me préoccupe donc que de moins en moins de la société. Peut-être que si la société commence à trop s'occuper de moi, cela changera... Par cette position, je ne participerai donc que peu sur le forum aux questions liées à l'actualité, mais plutôt aux sujets qui touchent aux questions de fond. Ma personnalité ENTJ-A fait que j'aime bien pousser les raisonnements (et les gens) jusqu'au bout et les décortiquer (pas physiquement hein !), j'essaie autant que faire se peut de garder une attitude ouverte et bienveillante (gardons espoir, in fine, nous sommes en vie), et de ne pas porter de jugements. J'ai lu Rothbard il y a quelques temps, j'ai trouvé cela très intéressant, même si j'ai un certain nombre d'interrogations pratiques quant à la mise en oeuvre de ses idées, j'espère pouvoir en débattre sereinement avec vous à l'occasion. N.B. : J'ai une préférence pour les anciens SW, ce qui explique pourquoi je vais vous dire : RO. Au plaisir de discuter, parfois peut-être âprement, mais toujours de bonne foi, FRL

Bonjour, Je suis tombé sur ça il y a quelques minutes en surfant : http://www.bdgest.com/chronique-6430-BD-L-Ere-de-l-egoisme-Comment-le-neoliberalisme-l-a-emporte.html Ca vaut son pesant de cacahuètes la chronique, quelqu'un a déjà vu ça en rayon ? Bonne lecture, mouarf ! FRL

Hello ! Une petite digression rapide, j'ai vu que vous parliez des Pratchett chez l'Atalante. Avez-vous vu qu'ils arrêtent la maquette actuelle après le tome qui sortira dans quelques semaines ? Tellement dommage je trouve, ils étaient bien beaux ! Et en plus, c'est plus le même format, ça va me dezinguer tout le visuel de la collection ! La nouvelle maquette, ben..., je vous laisse vous faire votre propre opinion -> http://www.elbakin.net/edition/21942-Le-Disque-Monde-redemarre-chez-lAtalante FRL

Ce n'est pas un peu étrange de se voir lésé (dans le cas général), et que la réparation ne soit qu'un "plus" ? Cela me donne un peu l'impression d'un sacrifice pour le bien commun (mouarf, j'aime pas cette expression). En gros, je subis un préjudice, on condamne en premier lieu pour pas que ça se reproduise et que d'autres soient lésés par la suite, et si au passage on peut me dédommager tant mieux, mais c'est pas le point majeur du jugement ?

Votre solution d'exil me fait penser à une nouvelle des "Histoires du Futur" de Robert Heinlein : les Etats-Unis, après diverses péripéties, se trouvent dans la situation d'une société libérale. Les gens font ce qu'ils veulent, mais doivent se conformer aux règles admises par tous. S'ils les transgressent, deux solutions s'ouvrent à eux : - La réadaptation, sous forme de rééducation clinique; - L'exil, derrière une frontière infranchissable, mais avec un retour possible à n'importe quel moment, pour peu que le transgresseur accepte de se soumettre à cette réadaptation. Autant dire tout de suite que derrière la frontière, c'est un peu le far west, et qu'on se fait dessouder au moindre faux pas.

Ouh la, loin de moi l'idée de vous jeter quoi que ce soit à la figure, je ne suis pas assez calé sur le sujet pour me permettre d'asséner quelque chose de manière péremptoire. Donc si je vous suis, on considère finalement que la justice poursuit 2 objectifs : - La réparation du préjudice subi - La prévention de la récidive pour la préservation de la communauté. On peut se dire que pour ce dernier point, il serait légitime d'exercer la plus faible contrainte possible pour atteindre ce but. Y-a-t-il des cas où l'emprisonnement n'est pas suffisant ? La question du financement de l'emprisonnement se pose, mais on peut envisager le travail forcé pour payer les frais de maintenance, de logement et de nourriture. J'imagine mal, comme je l'ai lu plus tôt, que le détenu puisse tirer un profit quelconque de son emprisonnement. Auriez-vous une lecture à me conseiller sur ce sujet en particulier ?

Bonjour, Je suis les échanges sur le forum depuis un moment, celui-ci est particulièrement intéressant. J'ai une remarque, j'essaie, tapez pas trop fort : La justice n'a-t-elle pas pour vocation de faire en sorte que le préjudice subi par la victime soit réparé, et uniquement cela ? Dans le cas d'un meurtre, la victime c'est le mort (ok, c'est trivial dit comme ça). Du coup, ben y a plus personne à "dédommager". La famille, les amis etc sont "annexes" au sujet en quelque sorte. Du coup, la question que je me pose c'est : est-ce que la justice est là pour punir, et "officialiser" une sorte de vengeance ? Concernant la potentielle dissuazion, il semblerait qu'il n'y ait pas vraiment d'effet "peine de mort". D'ailleurs, tant que j'y pense : une recommandation de lecture sur ce sujet, mis à part l'article de wikiberal ? En me relisant, je m'"auto-choque" un peu parce que j'arrive à la conclusion finalement qu'un crime pour lequel il n'y a plus de victime à dédommager, je vois pas bien comment on pourrait légitimement le condamner. On retombe finalement dans un système de loi du plus fort, parce que j'imagine pas que la famille laisse le meurtrier se balader tranquilou.