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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Le féminisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
C'est variable selon les pays (et les époques): http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/24/01016-20171124ARTFIG00305-viol-agression-sexuelle-harcelement-quelles-lois-a-l-etranger.php Pour le coup je trouve que la France réprime assez bien (sur le papier, dans les faits les peines sont sans doute trop faibles), même si je pense que la perpétuité devrait être obligatoire pour les récidivistes. -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Moui. Rappelle-moi comment a fini la guerre de sécession U.S ? "Il nous semble plus conforme à la théorie fédéraliste de parler de la souveraineté de l'État fédéral et de l'autonomie des États fédérés. En effet, ce qui fait qu'un état est fédéral, c'est avant tout le partage des compétences entre un gouvernement central et les gouvernements régionaux. Il s'agit là de la pierre angulaire de tout fédéralisme. Ce partage peut être fait de différentes façons et comprendre plusieurs espèces de compétences. Cependant, la règle de base de ce partage est à l'effet que ce qui est d'intérêt national doit relever de la compétence de l'autorité centrale et ce qui est d'intérêt local doit appartenir aux gouvernements régionaux. Bien que cette règle puisse poser évidemment des difficultés d'application qui, somme toute, font partie du compromis fédéral, elle fait néanmoins ressortir essentiellement une certaine hiérarchie des pouvoirs. Or toute hiérarchie implique les notions de supériorité et d'infériorité et, par conséquent, celle de prépondérance. Ainsi, en cas de conflit entre l'intérêt national et un ou des intérêts régionaux, l'intérêt national a prépondérance et s'impose aux intérêts régionaux." (cf: https://www.erudit.org/fr/revues/cd1/1979-v20-n1-2-cd3741/042315ar.pdf ). -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
C'est surtout une horreur conceptuelle vu que la souveraineté est un concept qui se rattache à l'Etat, et désigne une réalité qui ne se découpe pas en morceaux (à la différence du pouvoir, qu'on peut découper à l'infini, partager, délocaliser, déterritorialiser, opposer à lui-même -toutes sortes de choses qui se s'appliquent pas à la souveraineté). Il y a bien l'usage métaphorique de "peuple souverain" mais ça ne change pas le fait que le peuple est alors souverain à travers son Etat. Il ne peut pas y avoir deux souverains en même temps et par suite "souveraineté de soi" est un non-concept. -
institution judiciaire et libéralisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Zagor dans Philosophie, éthique et histoire
Le greater good c'est comme la nature: on peut lui faire dire ce qu'on veut. Bon, le concept de nature pose quand même moins de problèmes. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Je soupçonne que c'était déjà le cas dans le passé, ça me semble quasiment intrinsèque à la notion même de "conseiller spécial". Si on veut sortir de cette histoire au fond assez insignifiante par le haut, il faudrait lancer un débat sur les pouvoirs du présidents et sur les avantages et prébendes qu'il contrôle. Par exemple ces logements à Paris dont l'attribution semble relever du bon plaisir du Roi... -
institution judiciaire et libéralisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Zagor dans Philosophie, éthique et histoire
Y a Adam Smith qui a écrit sur la législation, je sais pas si ça compte. Après le libéralisme de Smith se discute ^^. Ernest Martineau était juge mais ce n'est pas un auteur reconnu. -
Qu'est-ce qu'un député LREM à l'assemblée ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Neuron dans Politique, droit et questions de société
Écrire à son député*. Mais chaque semaine de nouvelles idées débiles émergent, ça me gêne pour tourner la lettre que je voudrais envoyer. *Oui, ce type qui va changer en ton nom la constitution alors que personne n'a jamais parlé de ça pendant la campagne législative. Merci la procédure du Congrès. -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Bon bah du coup je réponds ici au message d' @Extremo: https://forum.liberaux.org/index.php?/topic/49140-le-propriétarisme-cest-le-mal/&page=6&tab=comments#comment-1657820 Le livre semble intéressant mais la présentation de la position des " rights-based libertarians" me semble inexacte, au moins concernant les objectivistes, vu qu'ils soutiennent que: 1): les droits ont une validité contextuelle et non absolue (ce qui semble aller jusqu'au point où, entre la mort par inanition et le vol de nourriture, le vol n'est plus immoral. De même ils accepteraient sans doute le vol d'une arme pour éliminer un terroriste. Ce qui me paraît intuitivement erroné. Mais peut-être que mon inclinaison à concevoir les droits comme absolus ne vient que d'un souci excessif de simplification). 2): Ils soutiennent qu'une bonne action à de bonnes conséquences (mais pas que les conséquences sont ce à quoi on reconnaît une bonne action), donc on ne peut pas dire que les conséquences n'importent "pas vraiment", elles font quand même partie de ce qui caractérise la moralité d'une action. -
Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
Ah ah ah, un éco-communiste qui accuse le capitalisme d'être un frein au développement technologique... On aura décidément tout vu ! -
Le propriétarisme, c'est le mal ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Astynoos dans Philosophie, éthique et histoire
Bien sûr qu'il y a une différence. Mais une différence qui justifie que l'un soit interdit et pas l'autre ? Je ne vois pas pourquoi. En général les collectivistes expliquent que si on légalise les pauvres vont se vendre aux riches, or le même raisonnement devrait mener à interdire le travail des enfants et finalement plein de formes de travail par lesquelles les pauvres essayent d'améliorer leur situation (ou font n'importe quoi de leurs corps, mais dans tous les cas ce n'est pas le rôle de l'Etat de les en empêcher). -
Le propriétarisme, c'est le mal ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Astynoos dans Philosophie, éthique et histoire
La liberté n'a pas être fondée sur le propriétarisme. Ne pas traiter les êtres humains comme des choses peut s'appuyer sur ce fait suffisant que les humains ne sont pas des choses. Ensuite, comme je le disais un jour à @Extremo, il ne faut pas renverser la charge de la preuve. Ce n'est pas à nous, libéraux, d'expliquer comment on peut vendre l'un de ses organes sans être "propriétaire de soi". C'est au collectiviste qu'il faut demander au nom de quoi une telle vente devrait être empêchée par la force (alors que le don ne choque en général pas le même collectiviste). -
Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
J'ai infiniment plus de considération pour les prostitués que pour les parasites qui veulent diffuser leur propagande grâce à l'argent des autres. -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Si tu dis que ça n'est jamais légitime, tu dois admettre de laisser les individus irresponsables (enfants et autres cas cités) se blesser ou se tuer. Ou alors tu penses qu'il ne faut pas s'abstenir d'intervenir, mais alors il faut admettre que certains actes violents sont légitimes -et même que certains actes où l'on prend l'initiative de la violence sont légitimes. Ce qui est mon avis. Mais c'est une conception morale qui contredit le principe de non-agression, du moins dans sa formulation orthodoxe. D'où mon avis que ce principe doit être redéfinit (ou alors qu'il faut une axiomatique à plus d'un principe pour légitimer les exceptions -mais cette solution théorique à l'inconvénient de ne plus permettre de tire que toute le libéralisme se déduit d'un principe moral initial). -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
1): Sauver / protéger quelqu'un contre sa volonté est en effet violent. Ou alors c'est la définition de violence qui souffre d'un défaut. Mais je ne le crois pas: si on ôte de la notion de violence l'usage de la force pour contraindre, on ne peut plus définir la séquestration et d'autres choses similaires comme de la violence. Ce qui serait absurde. 2): Ce que je n'ai pas fait, j'ai fait remarquer que l'éducation impliquait de la violence, pas qu'éducation et violence étaient des synonymes. -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Oui, on peut être utilitariste par exemple. Ex: https://www.wikiberal.org/wiki/David_Friedman -
La fin du moment libertarien aux US?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Fagotto dans Europe et international
La droite est aussi contente que la gauche de penser qu'il n'existe que la droite et la gauche. Et celui qui n'est pas avec moi est forcément de l'autre bord. -
Vu le développement actuel de l'écologisme et de l'éthique animale & cie, il était à prévoir que le courant s'hybride avec l'anti-capitalisme (bon, ça n'apparaît pas dans cette vidéo là en particulier):
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Prétendue neutralité serait d'ailleurs plus exact que fausse neutralité (laquelle sous-entendrait qu'il pourrait en exister une vraie. Or, indépendamment des jugements de valeurs qui ne sont évitables qu'au prix de beaucoup de sel et de style et de toute normativité -ce qu'on ne demande certes pas à la science-, le simple fait de sélectionner et hiérarchiser de purs "faits" trahit implictement un parti pris. A proprement parler la neutralité n'existe pas*. Ce qui n'est pas grave car on peut à la fois avoir un parti et dire la vérité). * "On ne peut juger de la Littérature sans une certaine idée préalable de l'Homme et de l'Histoire, du Bien, du Mal, de la Société, etc. [...] Aussi, la liberté du critique, ce n'est pas de refuser le parti (impossible!), c'est de l'afficher ou non." -Roland Barthes, Mythologies, Editions du Seuil, 2010 (1957 pour la première édition), 272 pages, p.159.
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L'idéologie du Monde serait mieux définie comme une forme altantiste-européiste (pléonasme) de social-démocratie, à tendance multiculturaliste et régionaliste (c'est le vrai parti de l'indépendance corse, pour des raisons de gros sous bien comprise), très proche de feu le Parti socialiste, quoi que moins portée sur l'écologisme (voir notamment l'exclusion d'Hervé Kampf). Le tout sous couvert de fausse neutralité d'une arrogance et d'une hypocrisie qui m'ont toujours bien plus dégouté que le journaliste engagé de L'huma ou d'autres, effectivement.
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Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Rousseau est bien le père du collectivisme de gauche, un collectivisme romantique, anti-industriel et égalitariste -comme Jaurès, Engels ou plus proche de nous Sternhell n'ont pas manqué de l'en féliciter. Il ne serait peut-être même pas exagéré d'y voir l'arrière grand-père de l'éco-socialisme contemporain: -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
C'est un axiome dans un approche 'mince" (thin) du libéralisme, vu que toutes les autres propositions politiques libérales découlent de là. Par contre si on s'occupe de ce qui rend la philosophie politique valide, ça cesse d'être un axiome pour devenir un simple principe déduit d'autres choses. Ne pas le faire reviens à ne pas pouvoir répondre à la question "pourquoi ne dois-je pas agresser autrui ?". (Je pense que beaucoup de non-libéraux admettraient le NAP si on le leur explique, mais que les résistances se manifesteront assez vite dès lors qu'il s'agit d'en tirer les conséquences vis-à-vis de l'impôt. Pour des raisons d'endoctrinement et de pression sociale au conformisme tout à fait non-rationnelles). -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Et les enfants sont irresponsables. Pourtant, on ne va pas dire que le NAP ne s'applique pas aux enfants, n'est-ce-pas. Donc, pour quelle(s) raison(s) l'irresponsabilité justifie-t-elle une levée partielle du NAP (ou plutôt une redéfinition car je soutiens qu'il est mal défini). -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
ça se sont des choses factuelles ; je te demande la raison qui justifie le fait qu'il en soit ainsi. Comprendre la relation entre responsabilité et liberté permettrait peut-être de généraliser la légitimité de l'usage de la force aux autres exemples que j'ai cité. -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Le fait que ça ne soit pas "convenable" de le dire ou conforme à la compréhension courante du terme ne change pas le fait que l'éducation implique la violence (cf les définitions). Ce fait choque parce qu'on entend spontanément "une violence sans borne*", mais c'est une interprétation abusive qui en dit plus long sur notre niveau de sensibilité et notre souci des enfants que sur la nature des choses. *et tant qu'à faire sadique et gratuite. -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Pour moi la liberté est un état qui a à voir avec la manière dont les autres te traitent ("je suis libre si mes droits sont respectés"), et non avec ce que tu es ou fait (mais je peux me tromper). Ce n'est pas la même chose que la justice. Pourquoi l'irresponsabilité doit-elle exclure la liberté ? Quid de mon exemple du suicidaire (qui n'est pas irresponsable, lui) ?
