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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Ce qui justifierait de ne pas appeler ça un courant mais un mouvement sui generis.
  2. Factuellement ou moralement parlant ? Moralement, la limite à la légitimité des décisions démocratiques (ou politiques) réside dans le respect de la justice. Le souverain doit se limiter à décider des choses justes.
  3. La démocratie peut légitimement décider sur tout, mais pas légitimement décider n'importe quoi.
  4. Non. C'est une décision qui viole les droits individuels de l'immigré et empêche des échanges potentiels entre l'immigré et la société actuelle. Personne ne mérite d'être expulsé sans raisons, juste parce qu'il se trouve sur le territoire national. Entrer sur le territoire national ne viole pas le DN puisque ce n'est pas une propriété privée. Et le seul fait d'y résider ne viole les droits de personne. La propriété publique n'est pas une propriété collective dont on pourrait expulser les étrangers en votant des quotas*. *Ce que des propriétés privés pourraient légitimement décider.
  5. 1): Le donc est un non sequitur. L'afflux d'immigrés dans le système actuel n'accroît pas la spoliation du contribuable (dont les immigrés ne sont pas responsables), elle fait qu'à niveau de spoliation égale, l'éducation disponible pour une partie de la population se détériore. Sauf que le coupable est encore l'Etat qui empêche une vrai liberté éducative et sabote le niveau éducatif dans le public (logique comptable, X % d'une génération au Bac, etc.). 2): Ce sont des mesures liberticides, l'immigré n'a pas a payé pour entrer dans le pays, l'espace public n'a pas être payant. Il pourrait avoir à payer dans un monde anarcap hypothétique où il n'y aurait que des espaces privés. Les municipalités ne sont pas plus légitimes que l'Etat central pour dépenser l'argent du contribuable en expulsion de clandestins.
  6. ça signifie être l'héritier d'une culture et d'une histoire et également être le détenteur de droits et de devoirs distincts de ceux des étrangers (exemple: les étrangers n'ont pas le droit de vote). (ça signifie aussi un statut spécifique en régime d'Etat-providence, mais celui-ci n'a rien d'éternel ni de bon). Je ne pense pas du tout que la liberté de circuler entre les pays soit une menace pour l'identité nationale. Il y a même des pays dont l'identité nationale était au moins au départ d'être un pays d'émigrés (les USA par exemple).
  7. On dit souvent que les phénomènes culturels qui surviennent aux U.S.A nous arrivent avec X ans de retard. Digression généralisante: on peut se demander si les phénomènes qui affectent le cœur de l'économie-monde* (capitaliste) ne finissent pas nécessairement par affecter avec retard les autres régions jusqu'aux périphéries. *Ce que sont les USA et en particulier New York suivant Fernand Braudel.
  8. Je ne nie pas que l'usage mainstream du terme soit probablement celui de gens de droite bas du front qui trouvent là un moyen facile de réunir tous leurs adversaires dans le même sac, suivant le manichéisme familier qui nous fait croire que tout ce qu'on combat politiquement est forcément fortement lié. Mais la science ou la réflexion sérieuse peuvent faire un usage plus rigoureux du terme. Il y a bien une réalité politique que le terme veut désigner: la sympathie inconséquente / acritique d'une partie la gauche révolutionnaire / marxisante envers l'islam en temps qu'élément subversif / indigérable par le capitalisme / manipulable car faiblement intégré à la société, etc. (A noter qu'ils ne faut pas confondre les islamo-gauchistes avec les islamistes de gauche).
  9. Le concept est nettement mieux défini et utile que "droitards". On en parlait ici:
  10. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/07/06/01016-20180706ARTFIG00405-farouk-ben-abbes-figure-de-l-islam-radical-condamne-a-4-ans-de-prison-ferme.php
  11. Et encore une pour @Rübezahl (le prochain gauchiste fan de Nietzsche que je croise aura une méchante dissonance cognitive): « Génie et Etat idéal en contradiction. – Les socialistes désirent établir le bien-être pour le plus grand nombre possible. Si la patrie durable de ce bien-être, l’Etat parfait, était réellement atteinte, le bien-être détruirait le terrain d’où naissent la grande intelligence et généralement l’individualité puissante : je veux dire la puissante énergie. L’humanité serait trop inerte, une fois cet Etat réalisé, pour pouvoir produire encore le génie. Ne faudrait-il donc pas souhaiter que la vie conserve sa violence, et que forces et énergies sauvages soient sans cesse de nouveau incitées à naître ? […] Le sage doit s’opposer à ces souhaits extravagants de la bonté inintelligente parce qu’il s’agit pour lui de la persistance de son type et de la production finale de l’intelligence supérieure ; du moins, il n’aura pas le désir de voir se fonder l’ « Etat parfait », étant donné que des individus inertes seuls y auront place. […] L’Etat est une habile organisation pour la protection des individus les uns contre les autres : si on exagère son ennoblissement, il arrivera enfin que l’individu sera affaibli par lui, voire dissous –qu’ainsi le but original de l’Etat sera anéanti de la façon la plus radicale. » -Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain, trad. Angèle Kremer-Marietti, Librairie Générale Française, 1995 (1878 pour la première édition allemande), 768 pages, §235, p.200-201. (Et après on vient se demander si Nietzsche était pré-totalitaire...).
  12. Oui. A condition de définir comme libertarien tout ceux qui veulent un Etat notablement plus réduit que ceux qui existent (vu que la référence au droit naturel ne fait pas l'unanimité comme critère supplémentaire). Ce qui ne veut pas dire grand-chose.
  13. Et ce point me paraît évidemment faux, tellement faux que tu dois avoir une idée plus précise en tête.
  14. Je sais pas si ça répond à ton problème mais niveau référence légitime ça se pose là: https://fr.wikipedia.org/wiki/Longue_durée
  15. Ce qui me semble tout à fait juste.
  16. Et s'ils se font enlever ou tuer ?
  17. 1): Pas le président du Sénat ? pas le premier ministre ? Pas le ministre des Armées ? 2): Wtf ?
  18. Compromis n'est point compromission.
  19. Je vois que le monde est petit. Bienvenue
  20. Oui mais c'est du pouvoir tu vois. Tu jouis d'emmerder autrui. Mutadis mutandis, c'est ce type d'individus qui en temps de révolution dénonce son voisin pour des crimes imaginaires afin de finir à son profit le procès sur à qui appartient l’allée entre leurs deux maisons. Ce genre de conneries.
  21. Celui qui justifiait le sac de Rome par l'impiété de ses habitants ? ... Le procédé n'est d'ailleurs pas isolé, Dawkins cite le cas d'un curé états-unien qui explique une catastrophe naturelle par l'homosexualité... Voir aussi Rousseau et le fameux séisme de Lisbonne de 1755.
  22. 1): [paraphrasant Baccalauréat et Socialisme de Bastiat] "Mais qui tiendra la télécommande de contrôle des robots tueurs ? Qui tiendra la télécommande ?". 2): "Et si tel modèle d'ordinateur favorise plus une société libre, alors les libéraux conséquents devraient le promouvoir !".
  23. Comme je l'ai dis dans le fil sur l'anarcho-capitalisme, si l'Etat est dépassé par une force armée, c'est que cette dernière est en train de le remplacer comme Etat (et en général on assiste à une imbrication des deux groupes) et/ou de faire scission territorialement. Mais bon, ça ne ressemble pas trop à une "condition culturelle" à l'existence d'une société libre. A moins que l'argument soit que les libéraux* devraient non seulement prôner la légalisation des armes mais aussi s'exercer individuellement et collectivement avec. *Tiens, ça me fait penser qu'on peut potentiellement subdiviser la position thick en deux parties: ce qui serait des valeurs / conduites / institutions pro-liberté dans une population en général et le cas particulier de ce que devraient posséder les militants libéraux. Mais ça semble plus une distinction technique que fondamentale.
  24. Le parjure public vaut comme circonstance aggravante. Si Cahuzac avait fait publiquement acte de désobéissance civile, s'il avait utilisé sa position de ministre pour dire publiquement "je refuse de payer l'impôt car l'impôt c'est du vol !", bref, s'il avait été un militant motivé par quelque chose de plus grand que sa petite personne, j'aurais applaudi son courage, que dis-je, son héroïsme (tout en soulignant le côté vain de la chose car le Léviathan ne se laisse pas déstabiliser pour si peu). Et dans une telle situation, crois-moi que l'Etat n'y serait pas allé avec le dos de la cuillère. Alors que là on parle juste d'un politicien corrompu qui a essayé de planquer son pognon par pur opportunisme personnel (lequel pognon aurait probablement servi ultérieurement ses propres ambitions électorales), violer la Loi, menti à l'Assemblée nationale et au Président, tout en étant en même temps le ministre de Hollande qui, comme tu le mentionnes toi-même, à orchestrer des hausses d'impôts qui ont tabassé des millions de citoyens innocents. Magnifique double-standard. Dans des temps moins éclairés, le sort de cet hypocrite se serait réglé avec le goudron et les plumes. Moralité: le libéralisme n'est pas un illégalisme.
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