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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Par être considérée tu sous-entends / euphémises* le fait que ladite personne n'aura pas les mêmes droits que les autres citoyens. On ne peut effectivement pas être libéral et soutenir que certains devraient plus libres que d'autres. *Comme si c'était un inoffensif jugement de valeur privé et non une discrimination légale. Ensuite, je te met au défi de définir ce qu'assurer une chance veut dire.
  2. 1): This. 2): Qui tiendra le moule ?, comme disait Bastiat.
  3. Je doute de ton libéralisme si tu identifies la société et l'Etat...
  4. Tu veux dire que tu es pour une école publique ?
  5. Ben oui, remettons le suffrage censitaire, comme ça les prolos seront se sentiront à nouveau opprimés par les bourgeois et on aura une guerre civile bien sale tous les trente ans, façon XIXème siècle. "Personne n'a jamais tiré de leçons de l'histoire", comme disait Hegel.
  6. Tiens, bonne question ça.
  7. Si tant est qu'une telle chose existe. Bienvenue
  8. Je signale le moquage de visage car ils te demandent (sur les billets) de te pointer avec un délai d'avance pour un contrôle des bagages de facto inexistant.
  9. https://www.contrepoints.org/2018/07/11/320046-constitution-les-dangers-dune-revision-complaisante
  10. Et si un terroriste sort une arme automatique dans un wagon en marche, tu fuis où ? Puis on a le droit de critiquer, c'est une entreprise contrôlée par la SNCF après tout. C'est pas comme-ci on était dans un système concurrentiel où les "paranos" pouvaient acheter une meilleure sécurité. (Bon après ça m'a pas empêché de dormir sur mes deux oreilles. Mais ça reste contestable).
  11. Je reviens d'une semaine en Allemagne, j'ai pris le Thalys dans les deux sens. Aucun contrôle des bagages (voire des entrées et sorties des gens). Faudra pas se plaindre au prochain attentat. Il n'y avait pas non plus de contrôle des billets au retour dans la partie allemande. Un type audacieux peut donc se balader sans payer ni trop de problèmes.
  12. On peut prendre des paris. Si l'élection avait lieu dans un mois, Macron serait élu sans problème. Après, il reste valable qu'en politique, une semaine c'est l'éternité.
  13. Se présenter. Se déclarer candidat. Ou au moins: Faire acte de candidature.
  14. Je ne pense pas que ça soit indispensable. La gauche radicale a toute les chances de retomber si Mélenchon n'est plus candidat, et la droite risque de se diviser, une candidature alternative à Wauquiez est envisageable. Macron peut encore se faire réélire grâce à la nullité des autres.
  15. Pas sûr du tout. Macron peut se représenter sans rencontrer d'opposants au centre, je pense. Alors qu'Hollande risquait Macron voire un dissident du PS en plus.
  16. 1): ça dépendra de l'identité du "résistant" et des motifs avancés. Je ne vois pas bien l'intérêt de la question. 2): Il y a déjà un fil sur l'éthique si tu veux parler de la justice. J'intervenais simplement pour contester que l'ouverture des frontières vide de sens les identités nationales.
  17. On n'est toujours pas sur une critique libérale de l'Ednat, mais il y a ici et là des choses à prendre: http://www.sauv.net/muglioni.htm Exemple: "Jacques Muglioni ose écrire ce que chacun d’entre nous sait pertinemment, à savoir que le taux de réussite au baccalauréat est administrativement décidé avant même que l’examen ait lieu. Le baccalauréat, en cela, ressemble à la taille royale. Cet impôt de l’Ancien Régime était un impôt par répartition dont le pouvoir royal définissait a priori le montant global laissant le soin à son administration d’en affermer la perception et à aux fermiers de répartir la somme à prélever entre les différent foyers assujettis. Le baccalauréat est devenu au fil des années un diplôme par répartition, d’essence purement statistique, octroyé sans égard pour le mérite de celui à qui on le décerne. L’important est désormais d’être dans la " fourchette " et de se gargariser avec l’hypothétique " performance globale " du système."
  18. Personne n'a jamais nié que des gens avaient peur de l'immigration, et guère davantage que ses peurs doivent recevoir une réponse libérale.
  19. Chacun des citoyens. Le droit de résistance est individuel, comme le pensait Locke. L'Église romaine et quelques philosophes n'admettent qu'un droit de résistance collectif, sans jamais expliquer pourquoi l'individu n'aurait pas le droit de résister.
  20. La démocratie ne repose pas sur des principes transcendants / sacrés / indiscutables / attribués à une puissance méta-sociale, comme c'est le cas (par définition) d'un régime autoritaire (à ne pas confondre avec la tyrannie, ou régime sans autre légitimation que la force pure). Par exemple, il n'y a pas de "lois du royaume" ou "divines" intangibles dans une démocratie. Une démocratie sait que les lois qui la régissent, elle se les aient donné elle-mêmes. Il n'y a pas de garantie "supérieure" pour légitimer les lois (ce qui signifie que les citoyens d'une démocratie savent ou devraient savoir que leurs choix collectifs ne sont pas infaillibles). Il n'y a pas non plus de limites définitives donnés a priori. Le corollaire est que la vérité ne résidant pas dans la révélation, ou la tradition, ou la sagesse supposée des coutumes hérités (toutes choses susceptibles d'être utilisé pour légitimer le droit et la politique), elle doit être cherchée, découverte. L'élément commun entre démocratie et philosophie est l'absence de clôture a prori, le principe d'autonomie (cf la pensée de Castoriadis). La démocratie peut se donner des limites à elle-même (par exemple une Constitution), mais elle ne peut pas décider que certains sujets seront a priori indiscutables, impossibles à modifier, légalement opposable à la volonté du peuple -sauf à renier son principe fondamental. Les "clauses d'éternité" sont par exemple des éléments anti-démocratiques: https://www.setal.net/L-IMPERTINENCE-D-UNE-CLAUSE-D-ETERNITE_a43881.html Ceci ne pose aucune contradiction avec le jusnaturalisme. Reconnaître que la démocratie est le régime où l'on peut décider sur tout ne veut pas dire qu'une majorité politique puisse décider de ce qu'est la vérité ou le bien. Cela signifie simplement que personne ne peut lui imposer un autre choix politique. Le vote ne décide pas de la vérité* mais de ce que la collectivité décide de faire (en sachant qu'elle peut se tromper). *Une pensée monarchiste peut difficilement admettre un écart entre le bien et le commandement politique. Cf Les Deux corps du Roi de Kantorowicz.
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