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Johnathan R. Razorback

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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Les tribunaux sont engorgés par le manque de personnels et l'inflation législative. Moralité: les militants "no-borders" et autres associations d'aides aux immigrés qui ne cherchent pas à faire légaliser les drogues ou à réduire le nombre de lois en général, sont inconséquents.
  2. Non. Du moins, je ne connais personne qui ait considéré le libre-arbitre comme autre chose qu'une spécificité de l'Homme. (Je ne vois pas pourquoi ce serait plus une munition qu'un déterminisme universel. Et quelque soit la solution retenue, je suis convaincu qu'on peut objecter sans grande difficulté à l'anti-spécisme truc).
  3. Des méthodes qui rappellent celles appliquées dans les colonies... Arendt, au tome 2 des Origines du Totalitarisme, décrit les sociétés coloniales comme l'exemple de sociétés livrées à des bureaucraties étrangères. Aucun recours, aucune explication.
  4. Personne n'a dit le contraire*. Néanmoins l'existence des frontières ni détermine ni leur degré d'ouverture, ni le type de contrôle. On peut donc légitimement contester ces derniers aspects. * « Contrairement à la loi morale, ouverte sur l’humanité, la loi politique est toujours particulière de par sa nature conventionnelle. Il n’y a pas de conventions sur l’universel. Traverser une frontière, c’est le plus souvent être dépaysé (au sens plein du terme), parce qu’on entre dans une sorte d’autre monde avec d’autres institutions, d’autres coutumes, d’autres modes de vie, un autre esprit. La frontière exclut le reste. C’est elle qui donne un sens à l’acte de guerre, c’est elle qui définit l’étranger, c’est elle aussi qui détermine les situations qui désorientent l’être humain et le troublent parfois jusqu’au plus profond de lui-même : celle de l’exilé, du banni, du proscrit, du réfugié, de l’expulsé, de l’émigré, du déporté, etc. » -Julien Freund, L’Essence du politique, Dalloz, 2004 (1965 pour la première édition), 867 pages, p.39.
  5. Chose débile (qui en des temps de non-abondance aurait entraîné des émeutes urbaines).
  6. On peut être partisan et engagé sans faire violence aux faits. Bien sûr ça suppose qu'il existe des faits et pas seulement des interprétations ou des jugements de valeurs, ce que notre postmodernité trouve pénible et tendanciellement intolérable.
  7. Certains ont justement pointés les limites du livre de Braudel, parce que dire que la France est diverse, c'est bien, mais ça ne dit pas ce qu'elle est.
  8. J'ai personnellement peu de goût pour les arguments fatalistes et autre "c'est-le-sens-de-l'histoire-résigne-toi". Du genre: "La mondialisation, c’est fondamentalement cela. Toute tentative d’enrayer ce processus est vaine." Ne serais-ce que parce qu'ils sont faux. On peut tout à fait enrayer les flux de personnes ou de marchandises. On peut avoir la politique migratoire de la Hongrie ou la politique économique de la Chine. On peut même être plus radical et choisir la voie vénézuélienne, cubaine, nord-coréenne. Les peuples sont libres. Il n'y a pas plus de sens de l'histoire libre-échangiste que de sens de l'histoire communiste. Il n'y a pas de fatalité. Il n'y a jamais qu'une seule politique possible. (J'ai dis possible, pas souhaitable). En plus d'être faux, ce type de propos ("à l'heure de la mondialisation inéluctable, nous ne pouvons faire que X") est fondamentalement non-motivant. On subit des processus, on ne les détermine pas. On se résigne à la dynamique du capitalisme, sans avoir des raisons positives de préférer ce système à d'autres. Inutile de dire que ça ne parlera donc qu'à ceux qui sont déjà convaincus. Je ne vois pas d'autre argument dans ce texte qui viserait à persuader de ne pas préférer "la sécurité dans la servitude à la liberté dans l’incertitude". (D'une manière générale je trouve que Patrick Aulnas raconte un peu trop de platitudes creuses).
  9. Attirer l'attention. Les très bons jours, un politicien vient promettre qu'on va nationaliser le site au nom de l'intérêt général.
  10. Des remarques intéressantes qui donnent envie de lire le livre: http://www.laviedesidees.fr/De-parfaits-liberaux.html "Ce sont bien nos convictions éthiques qui nous fournissent des raisons consistantes d’adopter les principes centraux de la philosophie libérale. En d’autres termes, les principes du libéralisme doivent être justifiés et ils ne peuvent l’être qu’en recherchant leur fondement dans une théorie morale. Dans les termes de Ronald Dworkin, on distinguera intérêts critiques et intérêts volitionnels. Selon le bien-être volitif, le bien-être d’un individu est amélioré lorsqu’il atteint ce qu’il veut alors que selon le bien-être critique, il l’est lorsqu’il atteint ce qu’il devrait vouloir, c’est-à-dire lorsqu’il atteint des buts dont la non-réalisation rendrait objectivement sa vie moins bonne. Les exemples fournis par Dworkin permettent de mieux saisir la portée de cette distinction. Si nous avons de l’intérêt pour la voile, la pratiquer permet d’atteindre le bien-être : ainsi cette activité est une bonne chose parce que nous la désirons, mais notre vie n’aurait pas été moins réussie si nous avions préféré la marche en montagne. En revanche, si nous désirons entretenir de bonnes relations avec nos proches, c’est parce que nous sommes convaincus que notre vie serait moins bonne si nous ne le désirions pas. Alors que, dans le premier cas, les choses sont bonnes parce que nous les désirons, dans le second nous les désirons parce qu’elles sont bonnes."
  11. J'imagine qu'ils s'imaginent que ça fait proche du peuple / des vrais gens / accessible / jeune-cool. J'ai comme un doute sur l'efficacité de cette image niveau autorité.
  12. Macron a souvent de bons discours ou au moins des discours qui ressemblent à quelque chose. Le problème est que ces actions contredisent souvent ces belles paroles.
  13. Je propose la suite du bouquin de Hollande: Un président ne devrait pas être vu en train de faire ça. Y a des images qui font mal et là ça pourrait être l'équivalent de l'histoire du scooter. Ou peut-être que l'opinion sera tellement blasée qu'elle n'en aura plus rien à f...
  14. Oui, même impression. Le style sublime le propos.
  15. J'hésite à inclure Murray à mon programme (irréaliste) de livres à lire. Il a écrit quoi de pas trop long ?
  16. @Nigel a encore récupéré l'élite de Youtube dans ses commentaires: "Personne ne remet en cause la liberté d'expression aux États-Unis et certainement pas les universitaires "gauchistes"." -Djudju x. Voilà qui va réjouir @Lancelot. "Aux États-Unis, personne ne remet non plus sérieusement en cause le capitalisme et le libre-échangisme." Ben oui, d'ailleurs ils n'ont pas élu Trump, c'est une fausse nouvelle... Et last but not least: "[Nietzsche] n'est pas du tout incompatible avec le libéralisme.". Le mec étale son inculture crasse.
  17. C'est le but: ridiculiser la politique. Dans le même domaine du festivisme, on a (entre autres) les interventions "humoristiques" avant, pendant et après les interviews d'hommes politiques. Le ridicule écarte en douceur, par écœurement, le citoyen normalement constitué, de la vie politique et électorale. Ce qui laisse -la nature ayant horreur du vide- avantageusement la place aux groupes de pression. Et aussi aux "populismes" outranciers, car à vulgarité, vulgarité et demi. Le Camp du Bien devrait se méfier.
  18. Apparemment Godwin pensait lui aussi qu'il n'y a pas d'action moralement indifférente: « La moralité n’est rien d’autre que le système qui nous enseigne à contribuer, en toute occasion, à l’usage de notre pouvoir en vue du bonheur et du bien-être de toute existence intelligente et sensible. Mais il n’y a, dans nos vies, aucune action qui n’affecte ce bonheur en quelque façon. » -William Godwin, Enquête sur la justice politique, II, 5, p. 192.
  19. On a aussi Keroas qui continue de faire du conservatisme catholique qui tâche, avec le libéralisme comme ennemi numéro 1 et le socialisme "qu'il ne faut pas diaboliser": https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/liberalisme-retour-sur-une-philosophie-utilitariste-490477.html Il ne faut tellement pas diaboliser le communisme qu'il se réfère à Clouscard et Michéa dans un autre texte.
  20. Sais pas. Faudrait remonter la suite des tweets.
  21. Vous reprendrez bien un peu de la variante de droite d'ATTAC ?
  22. Je sais pas trop où mettre ça mais où vont donc ces 218 millions dépensés en "promotion de la démocratie en Europe" ? :
  23. J'ai mis ça dans articles à faire buzzer mais ça aurait bien ça place ici: https://www.contrepoints.org/2018/06/22/318719-pourquoi-est-il-si-difficile-detre-libre C'est le genre d'articles qui parle à @Rübezahl tiens
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