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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Je ne l'ai jamais fait mais si je devais repasser mon BAC ES je reprendrais bien le texte de Durkheim, il est intéressant. (Je ne vois pas trop l'intérêt des autres questions). Mais le commentaire c'est faussement plus simple que la dissert.
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Corrigé.
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Le président de la Ve le plus liberticide
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
L'imaginer, c'est la première condition pour le rendre possible. Le futur est souvent (toujours ?) plus riche que notre imagination. En 1789, combien de Français pensaient que la monarchie allait bientôt disparaître ? Combien de gens pariaient sur la disparition à court terme de l'Union soviétique en 1987/1988 ? En 1923, Hitler était un guignol hystérique au fond d'une prison, inconnu du grand public. Qui l'aurait vu chef d'Etat dix ans plus tard ? Quel sorte de doux rêveur était Gandhi pour croire, vers 1920, qu'il verrait une Inde indépendante de son vivant ? Et de Gaulle le 18 juin, qui croyait que la France n'était pas finie ? Et Jeanne d'Arc, sortie de nulle part, qui imaginait pouvoir reprendre Orléans ? -
1): Il est visiblement de droite, mais ce n'est pas incompatible avec une position "mince". D'après ce que je comprends, le libéral-conservateur "mince" va critiquer les libéraux "épais" de gauche en arguant du fait qu'ils introduisent dans la défense du libéralisme des éléments superflus (donc le clivage est avant tout thin / thick. Le fait qu'il soit de droite n'est pas essentiel). Alors que le libéral-conservateur "épais" criquerait cette même position en faisant valoir que le libéralisme ne peut en effet être défendu qu'en intégrant des présupposés plus larges, mais que ces présupposés ne peuvent être de gauche (là, les deux positions sont "épaisses", mais il y a dissensus sur le contenu à mettre dans le "thick"). 2): Ben justement, le point important c'est que le contenu du l' "extensivité" (paye tes traductions) est indéterminé. Il peut être "progressiste", "conservateur" (par exemple catholique), ou encore autre chose (par exemple objectiviste. Ou Lockéen. Ou nietzschéen n'importe quelle philosophie à prétention systémique). Et même en en étant prog ou de droite, il peut y avoir des sous-nuances à l'intérieur d'une forme de libéralisme "épais" ! 3): C'est peut-être une incompréhension due à la brièveté de la présentation de l'argument, mais oui, on dirait qu'on est sur de la liberté façon socdem et plus sur une position "épaisse". Je pense que pour clarifier le débat, il est important de souligner que les libertariens "minces" ne sont pas de faux libertariens. Défendre le DN et le principe de non-agression est une condition suffisante pour être libéral / libertarien. Seulement, le débat entre thin et thick n'est pas un débat sur qui est un déviationnisme petit-bourgeois faux libertarien. Le débat a selon moins un sens si on se demande quelle est la meilleure sorte de libéralisme ? Que faut-il faire pour le défendre au mieux ? Je vais donner quelques arguments pour justifier la position "épaisse" (sans m'aventurer pour le moment sur son contenu). Comme le dit Zwolinski, nous sommes libéraux / libertariens pour une raison. Le libéralisme est une doctrine politique cohérente, mais il n'est pas auto-fondé, moralement et philosophiquement. Dire que respecter le principe de non-agression est bien présuppose qu'il existe quelque chose de plus général qui s'appelle le Bien. Sinon, on peut toujours objecter au DN et au principe de non-agression en demandant à celui qui défend ces choses s'il les sort de son chapeau, pourquoi ce serait plus moral que le contraire, etc. Ensuite, à partir du moment où l'on reconnaît que la position "mince" est arbitraire (non-fondée), et que nous défendons le libéralisme en conséquence d'autres choses, on peut admettre l'idée que toutes les raisons ne se valent pas. Par exemple, si quelqu'un disait: "je suis libéral parce que ça me permet de discuter sur Liborg et que la communauté est cool", on ne pourrait pas nier qu'il soit libéral, mais le fondement de son engagement politique nous paraîtrait fantaisiste et arbitraire -et par suite peu susceptible de remporter l'adhésion d'autrui. Une fois qu'on a dit ça, il me semble qu'il y a deux types de positions "épaisses" (lesquelles sont elles-mêmes susceptibles d'avoir un contenu "conservateur", "progressiste" ou autre): -la position que l'on pourrait qualifier de "très épaisse" (ou de philosophique) consiste à dire: il n'y a qu'une seule doctrine philosophique / religieuse qui décrive adéquatement la réalité, et seule l'adhésion à cette doctrine (par exemple le thomisme) rend cohérente et solide la défense du libéralisme / libertarianisme, qui n'est que la conclusion d'une longue suite de raisonnements philosophiques*. Ne peut admettre ces présupposés revient à se rendre incapable de réfuter les collectivistes et/ou leur laisser le champ libre, faute d' "obstacles intellectuels" en amont des réflexions proprement politiques. Et, suivant la doctrine retenue, on aboutira à la conclusion qu'il faut aimer Jésus pour faire respecter le DN, ou bien que nier que A = A ouvre la voie aux hausses d'impôts (j'ironise un brin mais c'est l'idée, et l'idée que nos idées devraient être intégrées, hiérarchisées, pour être cohérentes, est une idée sérieuse). *C'est typiquement ce que défend l'objectivisme. -la position que l'on peut nommer "modérément épaisse" (ou "culturelle") est moins totalisante que l'autre. Elle ne va pas jusqu'à faire découler le libéralisme d'une doctrine bien arrêtée. Néanmoins, elle affirme que le libéralisme n'est pas séparable de certaines préconditions culturelles, de certaines mœurs, etc. Il existe donc, à côté d'un Etat ou d'une société libérale idéal, une "culture libérale" déjà existante qu'il faut défendre, faute de quoi le libéralisme lui-même finira par mourir d’asphyxie. C'est en quelque sorte du gramscisme: l'hégémonie politique présuppose l'hégémonie culturelle. Ainsi, certaines phénomènes culturels, ou certaines pratiques, même si elles ne violent pas les droits individuels, tendance à faire évoluer la société vers l'intolérance, la ruine du sentiment de responsabilité, le collectivisme, etc, etc. Le libéral conséquent doit donc, contrairement à ce qu'énonce la position "mince", mener une lutte culturelle pour maintenir les conditions que présuppose le libéralisme. Par exemple: un libéral-conservateur "modérément épais [ou extensif si on veut une traduction un peu plus jargonnante]" pourra dire, comme on l'a vu plus haut, que les libéraux devraient combattre l'hédonisme et le libertinage, faute de quoi ils seraient inconséquents.
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Le président de la Ve le plus liberticide
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Tu es trop pessimiste. -
Le président de la Ve le plus liberticide
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Même lorsqu'un parti ne gagne pas, sa puissance oblige le gouvernement à infléchir sa ligne, ne serais-ce que pour atténuer son opposition et capter les électeurs "flottants". Le Parti communiste a réalisé une partie non négligeable de son programme depuis 1945 sans jamais avoir la majorité. -
Les Républicains
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
L'isolement galactique de Wauquiez rend plus que probable une candidature de "droite modérée" dissidente en 2022. Certains évoquent le nom de Xavier Bertrand. -
Je rebondis sur cette affirmation de @Lancelot "Toutes les étapes avant l'implication de l'état, comme certains ne manquent pas de le souligner religieusement, ne sont pas du domaine d'une critique libérale. Mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas porter de jugement dessus. Parce que quand on parle d'ordre spontané on ne parle pas simplement du fait qu'un phénomène a émergé mais également de la compétition et de la pérennité au long terme de ce phénomène. Donc non l'évolutionnisme n'est pas une posture de neutralité par rapport à ce qui arrive, c'est au contraire une posture qui insiste sur l'importance de l'ensemble du processus, y compris la compétition, pour que les bonnes théories survivent et les mauvaises disparaissent. Ça implique de combattre les tendances que l'on trouve mauvaises et de défendre celles que l'on trouve bonnes." Pour introduire les questions suivantes: Le libéralisme n'a t-il pas des présupposés philosophiques (c'est-à-dire: -version faible: seule l'acception de certaines positions philosophiques sous-jacentes permet -de facto- d'être libéral. -version forte: seule l'adoption de la bonne philosophie permet par conséquence de défendre la liberté de manière cohérente -c'est bien sûr la position objectiviste, que j'ai reprise dans ma signature) ou culturels ? N'y-t-il pas des types de pensées qui, étant en soi faux et mauvais, conduisent d'une manière ou d'une autre, à violer / rejeter les droits naturels (suggestion de théories / idéologies suspectes à cet égard: le polylogisme, ou le holisme méthodologique. Ou encore le racisme / antisémitisme, etc.) ? Ou encore: le libéralisme n'est-il pas le produit d'une certaine culture (en gros occidentale*) ? La préservation au moins partielle de ladite culture n'est-elle pas une condition nécessaire à la survie du libéralisme lui-même** ? Ou encore (synthétiquement): qui est l'homme des Droits de l'Homme ? *Certains objecterons qu'on trouve de la liberté, des constitutions "libres", etc, dans d'autres cultures. Mais d'une manière générale, nous les estimons être des signes de liberté à l'aune d'un étalon, d'une doctrine, née dans la culture occidentale, et non l'inverse. ** Si ce point était avéré, il s'ensuivrait que certaines cultures sont supérieures à d'autres. Ce qui est bien mon avis, mais pas spécialement une affirmation politiquement correcte. Ces questions me semblent difficilement dissociables du débat sur la nécessité (ou pas) d'un libéralisme plus "épais" que la seule opposition à l'interventionnisme étatique. Voici traduit ci-dessus quelque éléments de ce débat. Je reviendrais expliciter ma propre position plus tard: "Ces dernières années, le libertarianisme s'est de plus en plus divisé entre le libertarianisme "mince/léger" [thin] et le libertarianisme "épais" [thick]. Le libertarianisme léger se concentre uniquement sur la réduction de l'étendue de l'action gouvernementale, le respect des droits de propriété et le respect du principe de non-agression (PAN), et est généralement agnostique sur toutes les autres questions. [...] Les libertariens "épais" croient aux mêmes politiques gouvernementales que les libertariens "minces", mais ils insistent aussi pour encourager culturellement tout le monde à adopter une attitude de "vivre de laisser vivre", et pour débarrasser la société des préjugés traditionnels comme le racisme, le sexisme et l'homophobie." "Les libertariens "minces" accusent souvent les libertariens "épais" d'adopter la même position que la "nouvelle gauche" -à l'autoritarisme croisant- sur les questions sociales. Il n'est pas rare d'entendre des libertariens "minces" et conservateurs* accuser des libertariens "épais" d'avoir des sympathies pour le "marxisme culturel"." "Les libertariens "minces" accusent aussi parfois les libertariens "épais" de promouvoir des points de vue sociaux qui conduiront inévitablement à un plus grand interventionnisme gouvernemental. Par exemple, ils disent parfois que les libertariens épais favorisent les attitudes libertines qui causent l'éclatement de la famille et augmentent la consommation de drogues et d'alcool, ce qui finira par entraîner une augmentation des dépenses d'aide sociale et, partant, une augmentation des impôts." -Tara Ella, Moral Libertarian Perspective: The Thin vs Thick Libertarianism Debate (cf: https://medium.com/taraellas-liberal-conversation/moral-libertarian-perspective-the-thin-vs-thick-libertarianism-debate-db907f37bd65 ) "Cette tendance à prétendre que le libertarianisme doit être plus que l'engagement strict à la ligne libertarienne traditionnelle (droits de propriété et principe de non-agression) existe depuis un certain temps. On parle souvent de libertarianisme "épais". Les "extensifs" [je trouve plus élégant de traduire ainsi "thickists"] soutiennent qu'en plus d'argumenter contre la coercition, les libertariens doivent aussi s'engager à respecter d'autres principes qui ne sont pas strictement liés à la coercition. La contre-position est appelée libertarianisme " mince ", c'est-à-dire l'argument selon lequel la seule chose dont les libertariens devraient s'occuper, en tant que libertariens, c'est la violation du PAN. Le libertarianisme "épais" est à l'ordre du jour, à gauche comme à droite. Un article récent publié sur C4SS (Centre for a Stateless Society) illustre le libertarianisme "épais" de gauche qui est endémique chez la jeune génération d'amoureux de la liberté éduquée à l'université. Il s'agit du sujet brûlant du moment : les droits des transgenres. Novak fait un argument alambiqué, mais laissez-moi essayer de le traduire en anglais : Les libertariens plaident en faveur de l'ordre spontané qui découle de la libre association et de l'entreprise. Cet ordre spontané peut aboutir, compte tenu des préjugés actuels, à ce que les gens aient des opinions antitransgenre et fassent preuve de discrimination à leur égard, ce qui restreint leurs libertés. Par conséquent, les libertariens doivent soutenir les droits des transgenres dès maintenant. C'est un argument "épais" parce qu'il ne concerne pas nécessairement la coercition. Lorsqu'une personne a des opinions antitransgenre ou n'autorise pas la présence de toilettes transgenres sur sa propriété, elle ne contraint pas strictement qui que ce soit. Ils ne violent pas la personne ou la propriété de qui que ce soit. En vertu de la théorie libertarienne stricte, le propriétaire de la propriété peut établir toutes les règles qu'il ou elle aime concernant cette propriété, et personne n'a l'obligation de fréquenter la propriété de cette personne si elle n'est pas d'accord avec les règles. Cependant, le côté gauche du mouvement pour la liberté croit que les opinions préjudiciables qui proviennent des valeurs traditionnelles peuvent entraîner et entraînent des restrictions de la liberté des minorités sexuelles [...] et que les libertariens doivent donc être actif au côté de ces minorités." "Les libertariens nouvellement convertis commettent souvent une erreur d'interprétation philosophique qui se prête au ridicule. Ils répondront à la critique d'un comportement non agressif, mais néanmoins mauvais en disant : "Eh bien, ils ne violent pas le PNA [Principe de non-agression], pourquoi faites-vous des commentaires à ce sujet ?" Leur erreur est de supposer que s'engager dans la philosophie libertarienne, c'est se fermer à tout autre jugement moral. Au contraire, il est tout à fait normal, en fait normal, d'avoir d'autres points de vue moraux en conjonction avec le principe de non-agression. Le libertarianisme n'est pas l'indifférence morale. La moralité n'est pas non plus strictement concernée par la question de savoir s'il y a agression ou non. Il serait étrange qu'une personne n'ait aucun sens moral, si ce n'est de penser que l'État est un gang de voleurs. Il n'est pas déraisonnable de penser au-delà du libertarianisme et d'avoir beaucoup d'autres préoccupations morales et sociales. Néanmoins, le libertarianisme mince est nécessaire [...] La philosophie [libertarienne] risque d'être obscurcie et confondue si elle est associée à d'autres préoccupations qui ne concernent pas spécifiquement la réduction de l'agressivité [sic] dans la société. L' "extensivisme" rend dix fois plus difficile la tâche de faire avancer la cause de la liberté." "Les libéraux de gauche pensent que nous devrions approcher les conservateurs et dire : "Non seulement vous avez eu tort au sujet de l'interventionnisme à l'étranger, mais vous devez aussi abandonner vos valeurs traditionnelles et célébrer Caitlin Jenner". Les libertariens de droite pensent que nous devrions approcher le progressiste et dire "Non seulement le socialisme est une idée désastreuse, mais vous êtes un dégénéré et vous avez besoin de Jésus-Christ". D'une façon ou d'une autre, je suis sceptique quant à la pertinence de l'une ou l'autre de ces approches." "Notre meilleure approche de l'évangélisation est de mettre l'accent sur le fait que vous n'avez pas besoin d'adopter une vision culturelle particulière du monde pour soutenir l'idéal libertarien." -James Smith, Make Libertarianism Thin Again, 24 juin 2017 (cf: http://think-liberty.com/2017/06/24/make-libertarianism-thin/ ) "Pour David Gordon (...) le libertarianisme n'est pas une théorie éthique globale. Il n'essaie pas de nous dire à quels idéaux nous devrions aspirer dans notre vie personnelle, et il ne nous dit pas grand-chose sur la façon dont nous devrions interagir avec les autres. La seule chose que le libertarianisme a à dire sur nos relations interpersonnelles, c'est qu'il est mal d'agresser les personnes ou leurs biens." "Nous sommes des libertariens pour une raison quelconque. Et les raisons pour lesquelles nous devons endosser le libertarianisme seront souvent des raisons d'endosser d'autres valeurs, projets ou pratiques culturelles [...] Ce que je veux dire, ce n'est pas seulement qu'il y a des choses que les libertariens se trouvent croire ou aimer plus que les autres (science-fiction, peut-être ?), mais qu'il y a des choses que les libertariens devraient croire ou aimer plus que les autres, étant donné leurs engagements fondamentaux." -Matt Zwolinski, Libertarianism: Thick and Thin, 28 décembre 2011 (cf: http://bleedingheartlibertarians.com/2011/12/libertarianism-thick-and-thin/ ) A noter que Walter E. Block and Kenn Williamson partagent la position "mince" de Smith, contre d'autres auteurs (y compris, donc, Zwolinski et Ella): http://www.walterblock.com/wp-content/uploads/2017-libertarianism-thick-or-thin.pdf
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Le président de la Ve le plus liberticide
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Il ne faut faire des compromis que lorsqu'on peut par là réellement influencer le pouvoir ; lorsque l'on est devenu indispensable à un autre groupe politique. A l'heure actuelle, le libéralisme est trop faible pour faire des compromis (pour paraphraser de Gaulle). -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Une profession de foi conservatrice "libérale", sans doute le dernier endroit où on aurait pu craindre une conclusion relativiste: http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/01/09/31001-20170109ARTFIG00180-faut-il-croire-en-dieu-pour-etre-liberal-et-conservateur.php "Cette vision politique ne saurait constituer une «vérité». Elle n'est ni plus, ni moins légitime que d'autres approches, à gauche ou dans d'autres tendances à droite. Toutes ces visions politiques sont défendables et contestables, ce qui n'empêche pas chacun d'avoir sa propre préférence personnelle." C'est d'un triste... -
Le président de la Ve le plus liberticide
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
J'aime bien les aphorismes de Chesterton ; après je ne l'ai guère lu, il n'a pas beaucoup été traduit et la VO est rude. Puis on n'est pas sur du conservatisme "libéral": -
Utip : une manière innovante de rémunérer les créateurs sur Internet ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Action !
1): Qu'est-ce qui faut pas entendre. 2): Si le libéralisme implique de consommer volontairement des pubs, je redeviens marxiste: -
Le président de la Ve le plus liberticide
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
@Bisounours: oui. D'ailleurs, projetons-nous pour l'exercice de pensée dans un futur dystopique où l'écriture inclusive sera devenue habituelle. Que nous dirons les (conservateurs) évolutionnistes ? Que ce trait culturel a été acquis depuis longtemps, fait partie de notre tradition ; qu'il condense l'expérience de nombreuses générations, qu'il serait imprudent et présomptueux de vouloir le modifier ou le rejeter. Pendant ce temps, les progressistes expliqueront que tout retour en arrière serait réactionnaire et qu'il faut au contraire aller plus loin. Moralité: "Le monde s'est divisé entre Conservateurs et Progressistes. L'affaire des Progressistes est de continuer à commettre des erreurs. L'affaire des Conservateurs est d'éviter que les erreurs ne soient corrigées." -Gilbert Keith Chesterton. -
Le président de la Ve le plus liberticide
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Un truc peut-être spontané et pourri. Ce nouveau phénomène ne fait que confirmer que l'évolution spontanée n'est un critérium (suffisant) de la morale. -
Mais attention, on ne peut pas comparer les deux régimes, quand même hein. Et puis le communisme c'est la paix. #Finlande. Et même avant: "Trotsky lui-même a justifié la conquête de la Géorgie par l'armée rouge en disant que l'intérêt économique de la Russie exigeait une « coordination de la production mondiale », en d'autres termes, la possession des sources pétrolifères du Caucase." -Henri de Man, Au-delà du Marxisme (1926).
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Such a surprise. C'est quand même le premier des principes de propagande de guerre: https://www.investigaction.net/fr/Principes-elementaires-de/ Toujours avoir un casus belli (ayant l'air) honorable. Nous ne voulons pas la guerre ; les circonstances nous ont forcés la main. ô cruelle nécessité qui nous impose de devoir tirer l'épée ! (je paraphrase de mémoire Guillaume II après que le IIème Reich soit entré en guerre contre la France). (Histoire de gagner mon point godwin du jour: Hitler a légitimé l'invasion de la Pologne par la nécessité de protéger la minorité allemande des persécutions. Ce cas et nombre d'autres devraient éveiller la méfiance devant les "objectifs humanitaires" des gouvernements).
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Liberté d'expression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nirvana dans Philosophie, éthique et histoire
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/sebastien-le-fol-la-loi-fake-news-va-enchanter-les-populistes-16-06-2018-2227665_1913.php https://fr.sputniknews.com/international/201806151036818521-senateur-russe-loi-fake-news/ -
Le président de la Ve le plus liberticide
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Pour le coup ce qui compte c'est le résultat (vu que la question n'est pas "quel est le meilleur président français ?"). "Les vrais amis de la liberté ont toujours été rares, et l'on ne doit ses triomphes qu'à des minorités qui l'ont emporté en se donnant des alliés dont les objectifs différaient souvent des leurs." -Lord Acton, Histoire de la liberté dans l'Antiquité, Conférence prononcée devant les membres du Bridgnorth Institute, 26 février 1877. -
Encore un beau scandale en perspective. Apparemment l'Afghanistan, la Lybie, la Syrie et l'Irak n'ont pas suffi. L'Etat n'a pas assez du contribuable français pour se divertir, il faut qu'il aille se mêler de choses qui ne le regardent pas à l'autre bout du monde.
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Les articles que vous voulez faire buzzer
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Un pays entier vivant à crédit... jusqu'à quand ? https://www.contrepoints.org/2018/06/16/318277-macron-les-reformes-et-le-declin-de-notre-industrie -
Je soupçonne qu'Onfray n'a même pas remarqué le caractère "libéral" de la pétition et qu'il l'a signé en se disant: "je vais encore améliorer mon image de socialiste libertaire anarcho-proudhonien gérant de fac alternative autogérée financée par l'Etat. Mort aux jacobino-marxistes qui n'ont rien compris au vrai socialisme fraternel des petites gens".
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Le président de la Ve le plus liberticide
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Que ces personnes soient antipathiques n'impliquent pas qu'on puisse les emprisonner ou les expulser arbitrairement, ou se dispenser de critiquer ceux qui soutiennent de restreindre les libertés publiques. "Le racisme est une doctrine pernicieuse, irrationnelle et moralement méprisable ; mais les doctrines ne peuvent être interdites ou prescrites par la loi. Tout comme nous devons protéger la liberté de parole d’un communiste, même si ses doctrines sont pernicieuses, nous devons protéger le droit d’un raciste d’utiliser et de disposer de sa propre propriété." -Ayn Rand, Le Racisme, The Objectivist Newsletter, septembre 1963. Nous sommes des gens civilisés. C'est notre fidélité à la tolérance et à la justice qui nous fera triompher du fanatisme religieux et la barbarie. L'Occident enterrera Daesh comme il a enterré l'URSS. -
ça prouve (si besoin était) l'incohérence idéologique d'Onfray: on ne peut pas être anarchiste, déclarer "le libéralisme, voilà l'ennemi", et venir ensuite défendre le "droit bourgeois/étatique". Néanmoins il met pour une fois sa popularité (totalement imméritée) au service de la bonne cause. La pétition est pas mal mais si les auteurs étaient un peu plus courageux ou conséquents, ils seraient obligés d'admettre que la notion d'intérêt général est aussi dangereuse que celle de bien commun. Par contre mention spéciale à Laetitia Strauch-Bonart, qui défend pour le coup un conservatisme "libéral" qui pourrait basculer du côté libéral-conservateur de la force (pour rebondir sur ce dont parlait @Ultimex ). Bruckner est très bien, une fois de plus. Il faudra que je le lise dans le texte un de ces quatre.
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Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Je suis dans L'Histoire des idées de Marc Angenot. Je me régale. Très clair. Des choses intéressantes à chaque pages. "L'Histoire des traductions et des délais de traduction est un sous-secteur qui serait souvent utile pour l'historien des idées, mais elle n'est guère pratiquée. Arthur Lovejoy, pour commencer par lui, n'est pas traduit en français, ainsi que je l'ai signalé plus haut. Hannah Arendt, en dépit de sa rapide notoriété internationale, a été traduite partiellement (les trois volumes chez trois éditeurs différents) et tardivement en français: The Origins of Totalitarianism paraît à New-York chez Harcourt Brace Jovanovitch en 1951 ; le volume III, Le Système totalitaire, ne sort que vingt et un ans plus tard au Seuil en 1972. Jacques Julliard qui fut le promoteur obstiné de la traduction de ce tome III a raconté les difficultés rencontrées pour la publication de ce volume qui, intolérablement, prétendait décrire le "totalitarisme" soviétique. [...] Autre exemple de délai énorme qu'on peut croire également dû à une censure idéologique plus ou moins délibérée, pour la traduction du livre d'une immense érudition de Karl Löwith, Weltgeschichte und Heilsgeschehen qui développe la thèse, certes provocatrice quand elle fut énoncée vers 1950, que "la foi communiste [est] un pseudomorphe du messianisme judéo-chrétien" et que le matérialisme historique "est une histoire sacrée formulée dans la langue de l'économie politique". Les Français se mettent ainsi souvent à lire une œuvre étrangère quand le reste du monde occidental a eu un demi-siècle pour l'assimiler et a fini par passer à autre chose. [...] En français, Histoire et salut. Les présupposés théologiques de la philosophie de l'histoire, ne paraît chez Gallimard qu'en 2002. Cela fait tout de même cinquante-trois ans bien sonnés de délai. Toujours dans notre secteur: Eric Veogelin. Die politische Religionen. Vienne, 1938. Les Religions politiques. Paris, Cerf, 1994. Cinquante six-ans cette fois !" -Marc Angenot, L'Histoire des idées. Problématiques, objets, concepts, méthodes, enjeux, débats, Presse Universitaires de Liège, coll. Situations, 2014, 392 pages, p.46. -
Le féminisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
Chaque groupe particulier peut avoir des raisons spécifiques de devenir libéral (ou être plus sensible à tel ou tel aspect, plus aisément convaincu par telle ou telle raison). Mais à côté de ça l'indépendance, l'appel à l'individualisation, est une valeur en soi, universelle. Plus difficile à susciter parce que dans un cas on s'appuie sur ce que les gens sont ; dans l'autre, sur ce qu'ils pourraient devenir. Mais ça me semble légitime et noble de pousser chaque être humain à s'individualiser. C'est-à-dire: pense des pensées qui sont le résultat de ton activité, pas des pensées héritées où ce sont en réalité la tradition / famille / société / habitudes qui "pensent" à travers toi. Vis une vie qui t'est personnelle, plutôt que la vie que d'autres ont voulu pour toi* (fussent-ils incapables de t'imposer leurs préférences par la force). *Aspiration qu'on retrouve jusque dans une part du socialisme démocratique et de la social-démocratie (même si leurs moyens sont erronés et illégitimes): « J’ai le désir, et je sens le besoin, pour vivre, d’une autre société que celle qui m’entoure. […] Je me heurte à une foule de choses inadmissibles, je dis qu’elles ne sont pas fatales et qu’elles relèvent de l’organisation de la société. […] Je n’accepte pas que mon sort soit décidé, jour après jour, par des gens dont les projets me sont hostiles ou simplement inconnus, et pour qui nous ne sommes, moi et tous les autres, que des chiffres dans un plan ou des pions sur un échiquier.[…] Je désire qu’autrui soit libre car ma liberté commence là où commence la liberté de l’autre. […] Ce que je veux […] c’est faire ma vie. Savoir que cet horizon n’est pas le seul possible ne l’empêche pas d’être le nôtre. » -Cornelius Castoriadis, L’Institution imaginaire de la société, 1975.
