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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. J'ai survolé la discussion suivant leur décision. Pourquoi ces cinq-là et pas les autres? Pourquoi pas les nécrophiles? Pourquoi pas ceux qui aiment regarder les enfants morts? Ou brûlés? Pourquoi pas celui sur les femmes tuées ou violées? Pourquoi pas tous ceux prônant la haine de l'homme, de l'homosexuel, du noir etc? On doit aussi avoir des subreddit nazis qui traînent. Ou pro-EI. Ou se réjouissant du 11 septembre, ou haïssant les musulmans, ou les juifs, ou que sais-je. Si le but c'est d'éviter ce qui peut offenser afin d'obtenir des revenus publicitaires, ces cinq-là ne sont qu'un début. S'ils s'arrêtent là, les critères de choix vont me laisser perplexe.
  2. J'ai fini de lire "la civilisation de l'Occident médiéval" de J. LE GOFF. Je lis actuellement "Histoire des carolingiens" de M-C. ISAÏA. Il me reste à lire "le monde mythologique russe" de L. GRUEL-APERT et "Zoroastre, le prophète de l'Iran" de J. VARENNE. Qui aime l'histoire/les mythologies ici? Je veux bien des conseils de lecture.
  3. Ce forum est plein d'intellectuels et de philosophes. Le débat sur le néo-thomisme m'a dépassé au bout de 3 messages. Je dois avoir une armature intellectuelle en carton. Ou préférer les choses concrètes. J'aurais dû devenir plombier.
  4. Bah oui, c'est une décision de merde. Leur avantage comparatif, c'était pas le design ou l'ergonomie du bordel, c'était la totale liberté de ton. Un peu comme pour /4chan. Changer la politique de modération pour s'aligner, semble-t-il, sur les SJW, c'est n'avoir rien compris. Est-ce pour améliorer le trafic? Ils sont déjà dans le top mondial. En vérité, cette décision me paraît incompréhensible.
  5. +1. Ce n'est pas une atteinte à la liberté d'expression. C'est une décision managériale contestable. Les mécontents devraient s'organiser pour créer un redditbis.
  6. Parce qu'aucune solution n'est satisfaisante. Une loi sur le sujet? Pas satisfaisant. A moins de considérer qu'il relève du rôle de l'Etat de déterminer qui doit vivre et qui doit mourir. Un simple rappel de l'autonomie de la volonté, qui doit prévaloir (c'est-à-dire les directives anticipées)? Pas satisfaisant. Annoncer à un dîner de famille une "volonté", ou sur le coin de l'oreiller, est-ce de nature à décider du sort d'un homme? De même, s'il a été prévoyant et qu'il a prévu un écrit, cet écrit sera-t-il pertinent en permanence? Une décision prise par écrit quand on a 50 ans est-elle toujours valable quand on en a 90? Si on a changé d'avis entre temps, mais qu'on ne l'a dit qu'à sa femme ou à un ami, le témoignage de cette personne va-t-elle prévaloir sur l'écrit? C'est inextricable. De la casuistique, de l'enculage de mouche, une usine à gaz. Sauf que là, ça concerne la vie ou la mort d'une personne. J'ajoute qu'il y aura nécessairement des cas où la personne n'a pas décidé (par exemple, un gars de 20 ans qui a un accident de moto). La décision souveraine du médecin? Ou d'un collège de médecins? Ou de la famille? Là encore, pas satisfaisant. Au-delà des aspects moraux et philosophiques, juridiquement, peut-on considérer qu'autrui peut disposer de la vie d'une personne? J'en doute. Même en opportunité, cela me paraît douteux. Pour la famille, par exemple, si Mamie Bettencourt venait à devenir un légume, la décision de ses héritiers enfants correspondra-t-elle nécessairement à une décision optimale pour Mamie Bettencourt? Je me permets d'en douter. Au-delà de ces aspects glauques, mais réels, la famille n'est pas forcément d'accord. Alors, qui gagne? La femme ou les parents? Les frères? Les enfants? Tu départages par un vote?...Sachant qu'un compromis sur le sujet me paraît plutôt compliqué... En bref, le droit n'est pas armé parce qu'il n'y a aucun principe opérationnel, à ma connaissance, permettant de trancher ces questions-là.
  7. Je pense que vous avez tous raison (je fais mon tiède). La sonde gastrique, en y réfléchissant un peu, est bien un acte médical dans le sens où sa pose comme son retrait nécessite l'intervention du personnel médical. Il est vrai également que cet acte médical maintient en vie la personne, et que sans lui, une personne incapable de déglutir ne peut vivre. Toutefois, il y a quelque chose d'insatisfaisant intellectuellement dans ce constat. En effet, ce qui distinguerait l'acharnement thérapeutique du maintien en vie serait la faculté de déglutir. Faire de cette faculté le critère pour distinguer le maintien en vie de la mort par déshydratation, c'est assez difficile à appréhender, je trouve. D'où ma conclusion : le droit n'est pas conçu pour ce genre de situations. C'est un domaine touchant fondamentalement à l'intime, à l'humain. Voir des juges, des cerfas, des circulaires détailler les conditions, le régime, les exceptions, les autorisations, les contentieux et modalités procédurales afférentes à la vie ou à la mort d'un patient X ou Y, cela me glace. Voir une bataille judiciaire au-dessus du corps inanimé de cet homme, c'est désolant. Au-delà du droit, je ne sais pas si le libéralisme est conceptuellement armé pour ce genre de situation. La volonté, c'est une chose, mais comment faire, concrètement? (Cf les questions sur l'écrit/le témoignage). Et comment faire s'il n'a manifesté aucune volonté? Être juge me paraît pire qu'être législateur, sur un tel dossier. Un législateur peut s'abstenir (ce qui me paraît raisonnable). Un juge ne le peut pas sous peine de déni de justice.
  8. Je suis d'accord avec toi, Tremendo, mais même ce principe -fort simple- est difficile à mettre en oeuvre. Ma volonté exprimée sur l'oreiller ou à un repas de famille est-elle suffisante? Combien de témoins faut-il? Faut-il un écrit? Combien de temps sera-t-il valable? Si on a un écrit datant d'il y a cinq ans, et des témoignages datant d'il y a deux ans, qu'est-ce qui prévaut? Le droit me paraît plutôt désarmé...
  9. Mickael Schumacher doit-il être affamé? Il ne peut plus se nourrir tout seul. L'important, pour savoir si quelqu'un doit être maintenu en vie, est-il la faculté de déglutir? Cela me paraît contestable. Le point important, comme le souligne Condorcet, c'est ici la volonté du malade -que ce soit d'un point de vue libéral ou non-. Pour être encore plus précis, le point central tient aux preuves recevables pour démontrer la volonté du malade. Un ou deux témoignages suffisent-ils? Qu'a-t-il accepté, précisément? Je suis content de ne pas être juge.
  10. L'opinion dissidente me paraît plutôt convaincante. Pour rappel, dans l'extrait en introduction de ce topic, l'opinion pose la question "ou est-ce parce qu'il n'a plus d'utilité ou d'importance pour la société, et qu'en réalité il n'est plus une personne mais seulement une "vie biologique"? Or, à lire certains éditorialistes, on peut trancher : http://www.lepoint.fr/societe/vincent-lambert-des-images-revoltantes-ou-bouleversantes-11-06-2015-1935386_23.php Au fond, j'ai l'impression que le fait qu'il n'ait plus véritablement conscience de soi et des autres justifierait, pour certains, la mort. J'ai également l'impression que le point de vue des parents est dévalorisé du fait de leurs convictions religieuses. Il y a quelque chose qui me met fondamentalement mal à l'aise dans cette affaire : elle n'entre pas dans les cadres théoriques. Il ne s'agit pas d'euthanasie -ce n'est pas un malade incurable en fin de vie soumis à une souffrance impossible à soulager-, ce n'est pas du suicide assisté -sa volonté n'est pas claire-, ce n'est pas un arrêt de soin ou d'acharnement thérapeutique -nourrir un malade n'entre pas dans ce cadre, à mon sens, en effet, décider de l'inverse, c'est décider que nourrir tout paralysé constitue un acharnement thérapeutique inhumain...-. Outre l'aspect théorique, je relève que la presse est orientée pour la mort de Vincent Lambert, jugeant ridicule et déraisonnable le souhait des parents, sans jamais véritablement justifier pourquoi. Tout au plus voit-on une référence à leur religion. La charité est-elle méprisable car fondé sur l'émotion, le sentiment, la croyance? Il semblerait. Je relève surtout une forme de suffisance. J'ai l'impression qu'on cherche à déterminer in abstracto ce qu'est la vie, quelle vie vaut la peine d'être vécue et quelle vie n'est plus que simulacre d'existence. Quelqu'un qui ne peut plus bouger, qui ne peut plus parler, qui a un état de conscience altéré ou réduit mérite-t-il de vivre? C'est terrible d'être péremptoire sur une telle question.
  11. @ Loi : Je dis simplement que ce sont des situations complexes. C'est leur enfant, peu importe son âge. L'avoir dans cet état, c'est compliqué à gérer, personne n'ira le nier. Je ne suis pas là pour exiger d'imposer une charge à des gens qui n'en voudraient pas. Toutefois, là, en l'espèce, on a des parents qui veulent s'en occuper... Pour ma part, et pour être très direct, je me fiche de savoir quelle serait la "meilleure" solution. A mon sens, elle n'existe pas. Même si elle existait, qui la déterminerait? Est-ce à l'Etat de refuser à des gens de s'occuper de leur enfant parce que ce ne serait pas la meilleure solution? L'Etat peut-il vraiment prescrire la mort si telle ou telle conditions sont réunies? Le droit m'effraie sur ce sujet-ci. Réglementer la mort, ça me paraît...aberrant. Pour me sortir de ces questionnements vertigineux, j'invoque le concept de non-droit (ça vient de Carbonnier, il me semble) : on est en plein dedans.
  12. On m'aurait menti? Tout serait gratuit? Je me suis bien fait entuber.
  13. Le légume en question est leur enfant. Celui là même où, je l'espère pour eux, ils ont fait le choix de procréer et ont engagé leur responsabilité au cours de ce processus. Que l'enfant en question se mange un bus à 3, à 6, à 12, à 18, à 25 ou à 40 ans est indifférent. A moins, bien sûr, de considérer qu'il y a un âge limite : pour un adulte, il serait intolérable de le laisser dans un état végétatif, mais pour un enfant de 3 ou 6 ans, ce serait OK.
  14. J'ai peur de dire une connerie mais il me semble qu'il n'y a pas de souffrance physique. Pour sa souffrance psychique, j'en ai aucune idée...c'est une partie du débat : a-t-il conscience des autres? De lui-même?
  15. Du coup, les salariés trop payés vont en taule? En tant que patron, j'augmenterais en priorité les casse-couilles du coup
  16. Les vieux sont mortels et vont mourir. Oui, j'aime les infos fracassantes. Si tu dois vraiment avoir une stratégie d'implantation politique, je miserais plus sur les jeunes (de 15 à 40 ans) que sur les plus de 50/60 ans. Dans 30 ans, les jeunes seront encore là ; c'est moins probable pour les vieux.
  17. On a déjà une obligation alimentaire dans le Code civil, et un certain nombre de règles relatives au devoir des parents vis-à-vis de leurs enfants. Le cas de Vincent Lambert me semble complexe. En effet, de ce que j'en ai lu, il n'est pas branché : il peut respirer tout seul, sa vie ne dépend pas de machines pour faire circuler son sang, respirer etc. Il est "simplement" dans l'incapacité de bouger et a des séquelles cérébrales graves. Cela me met mal à l'aise. En effet, on nous vend souvent l'euthanasie comme solution à des maladies incurables conduisant nécessairement à la mort. Mais là, son état n'est pas mortel : ce qui va le tuer, c'est bien la décision de ne pas s'occuper de lui. Son cas pose quelques questions : Faut-il tuer celles et ceux dans l'incapacité de se nourrir et de boire seul? Est-il humain de tuer quelqu'un en le laissant mourir de faim et de soif? La mort vaut-elle mieux que la paralysie? L'inconscience est-elle si atroce alors que, justement, on n'a plus conscience de soi? La volonté de mourir à un instant X doit-elle prévaloir? Si oui, pour combien de temps?
  18. Flashy

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    Oui, je recommande fortement la tactique de l'essaimage de bâtard. Ca te permet un contrôle des naissances, ce qui est vital quand t'es sous la loi du partage salique... L'objectif, quand t'es païen, c'est de te réformer ta religion aussi vite que possible pour passer à une loi de succession moins casse-couille que le partage salique. A ce niveau, les germaniques (ODIN !) sont abusés : en 30 ou 40 ans, tu peux foutre une rouste à un peu tout le monde et avoir les territoires requis ; tu brûles quelques Eglises pour faire augmenter ta piété, tu sacrifies des chrétiens, et le tour est joué. Plus j'y pense, plus je me dis que les vikings étaient de vrais libéraux.
  19. Je vous trollais gentiment. En fait, vous ne devrez le dédommager que des frais et dépenses utiles et nécessaires faites dans votre intérêt (article 1375 du Code civil). Le gros souci en jurisprudence, ça a été de savoir si tu devais aussi indemniser les dommages subis à l'occasion de la gestion d'affaire (c'est le quasi-contrat de mon exemple). Par exemple, le gars vient dépenser des sous pour sauver votre maison d'une inondation/des flammes/que sais-je en votre absence. Il se blesse. Vous lui devez quelque chose? Bref, il est possible d'être débiteur auprès de quelqu'un sans y avoir consenti à aucun moment et sans commettre de fautes. Mais c'est rare, je voulais juste vous taquiner.
  20. Tu as les quasi-contrats aussi. Quelqu'un fait quelque chose volontairement pour toi alors que tu ne lui as rien demandé ; tu te retrouves être son débiteur. Par exemple, tu pars en vacances. Ton toit fuit. Ton voisin intervient et fait réparer ton toit. Tu dois le dédommager. Pourtant, tu n'as jamais acquiescé à un quelconque mandat à un quelconque moment. Bref, des obligations mutuelles peuvent naître implicitement. Edit : on pourrait parler de "quasi-contrat social"?
  21. Cela fait des mois que ça dure. Avant Uber, on avait quelques chauffeurs de VTC qui ont eu le bonheur de rencontrer des taxis, qui ont su manifester de leurs poings leur désapprobation de son activité. Quand je pense que l'indifférence règne sur ce genre de problèmes, alors que dire "Christiane Taubira est un tract ambulant pour le FN" déclenche cris, pleurs, hurlements de désespoir et d'indignation, ça me consterne. Suis-je de la même espèce? Dispose-t-on des mêmes neurones, des mêmes systèmes limbiques, des mêmes organes sensoriels? Je n'arrive même plus à concevoir comment l'hystérie peut régner pour des broutilles, et l'apathie dominer pour des faits objectivement graves.
  22. Après, en doctrine, on trouve des auteurs fustigeant le droit des contrats car les intérêts conciliés par le contrat sont antagonistes. Ils prônent le solidarisme contractuel. Vous pouvez en apprendre plus ici : https://www.courdecassation.fr/publications_26/rapport_annuel_36/rapport_2003_37/deuxieme_partie_tudes_documents_40/tudes_diverses_43/doctrine_devant_6260.html J'avoue avoir un penchant pour l'autonomisme contractuel.
  23. Flashy

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    Bon, après il faut pas attendre un sommet de merveilles. Graphiquement, c'est plutôt moche. C'est pas Total War, clairement. C'est pas The Witcher III non plus (qui est plutôt joli, je dois l'admettre ; ils travaillent bien, les polonais).
  24. Flashy

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    Les extensions valent le coup, je trouve, sauf peut-être une ou deux qui relèvent du cosmétique sympatoche mais dispensable. En cumulé, t'en aurais pour plus de 120 € je pense. D'où les saintes soldes Steam.
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