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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. C'est une réponse amusante au propos d'Hayek's plosive, je trouve.
  2. Juger en fonction de l'émetteur et non du contenu n'est pas, franchement, ce que j'appelle une avancée... La chaîne de suspicion est une chose très destructrice ; être dans l'incapacité de dire qui dit vrai ou faux également. Chacun s'affiliera à sa "tribu informationnelle" et rejettera les fake news du camp d'en face.
  3. Tu as déjà réparé un frigo?
  4. Voilà. Quand je disais qu'être mis au coin ou enfermer dans sa chambre est une séquestration et une violence à peu près aussi intolérable qu'une fessée. Les suédois sont cohérents, au moins. Chacun récoltera ce qu'il aura semé. Il y a une forme de justice poétique.
  5. Ne veut-il pas dire qu'une partie de l'ensemble est mal placée pour juger de l'ensemble? Comment avoir un regard extérieur sur l'humanité quand on est humain soi-même. C'est bien ça, l'idée?
  6. Mais si, c'est clair. Les actions de préférence (on les appelle comme ça depuis 2004, de mémoire), ça veut juste dire qu'on va déroger aux principes généraux selon lesquels les bénéfices & pertes se répartissent à proportion du nombre d'actions que t'as + droit de vote proportionnel à ton nombre d'actions. En gros, si t'as 50% des actions, normalement tu as 50% des bénéfices et 50% des droits de vote. Mais voilà, la boîte peut vouloir des thunes supplémentaires sans bouleverser la répartition des pouvoirs : dans ce cas, elle va émettre des actions avec des droits renforcés aux dividendes (dividende renforcé, ou priorité aux dividendes (tu passes avant les autres, quoi)), mais sans droit de vote. Un type qui aura ces actions-là, aura droit au double de sa part (par exemple) niveau dividendes mais ne pourra pas voter aux AG. Bref, c'est pas très compliqué. Les uns veulent de l'argent, d'autres veulent réaliser des projets (en gardant la main dessus). Toute la complexité technique embrouille cela, mais la réalité des affaires reste bien celle-là. Bah dans un cas c'est une créance, dans l'autre un droit aux bénéf'. Tu restes tenu de ta créance même si t'as plus de thunes. Si tu fais pas de bénéf', bah le gars avec ses actions spéciale pognon aura droit au double de rien. Ce n'est pas la même situation. Les actions de préférence peuvent aussi, me semble-t-il, être converties en actions ordinaires, ou faire l'objets de conditions de durée etc. C'est pratique pour les investissements.
  7. Juridiquement et politiquement, tu as deux "pôles" en matière de sociétés : l'argent et le pouvoir. L'action te donne droit à ta part dans les bénéfices -ou les pertes...- (=pôle argent) + un droit de regard/décision lors des AG (=pôle pouvoir). Tu as des actions "spéciales" qui vont mettre l'accent sur la thune (droits particuliers aux dividences) ou sur la politique/le pouvoir (vote renforcé, information prioritaire...). Quand tu as compris ça, la plupart des mécanismes en droit des aff' devient limpide. Par exemple, un investisseur veut entrer dans le capital d'une boîte. Les fondateurs ont besoin de thunes. Mais l'investisseur veut éviter qu'on fasse n'imp' avec son argent. Les fondateurs veulent garder la main sur leur projet. Là, tu comprends que le point de blocage ne sera pas l'argent mais le pouvoir. Le mécanisme à monter va donc devoir permettre à l'investisseur de récupérer ses billes + avoir un droit de regard voire d'intervention/de blocage, tout en laissant aux fondateurs la gestion de la boîte.
  8. Chaque secteur d'activité est différent. Dans les secteurs d'activités à cas sociaux, si tu dois alléger la masse salariale, ce n'est pas très compliqué : il suffit de piocher dans tes cas sociaux, qui volent, trafiquent, s'insultent, se tapent etc. Tu contrôles leur travail et leur fait des remarques, et tu en as qui vont s'enflammer et insulter. Ou alors, ils arrêtent de venir parce que le travail devient trop dur. Bref, rien de compliqué. Dans les secteurs d'activités sans cas sociaux, ou à proportion plus faible, tu n'as pas vraiment de motif : le licenciement économique est relou, l'insuffisance professionnelle très casse-gueule. Ajoute à cela que dans des secteurs comme la banque, les RH sont (je trouve) incroyablement frileux, atteints de réunionnites aïgues etc. Dans ces conditions, la moindre difficulté devient insurmontable.
  9. Moi j'ai pas de méthode américaine dans ma boîte. J'ai dû virer 300 personnes l'année dernière On a rigolé avec les collègues quand on a causé du DRH "aux 1000 licenciements" en 22 ans !
  10. Les plans de rattrapage sont utiles pour licencier pour insuffisance professionnelle. Tu mets en place des formations renforcées, des objectifs exigeants mais pas irréalistes, avec des points mensuels voire hebdomadaires. Ainsi, tu bétonnes le dossier.
  11. Bah oui. Pas de contentieux sur l'exécution du contrat de travail + pas de débat sur le consentement à la rupture. Et oui, n'oublions pas le bénéfice de l'assurance-chômage. Entre un licenciement monté et être poussé à la démission, le plus "humain" (=le plus avantageux pour le salarié=), c'est le licenciement.
  12. Le "forced ranking" a un effet vicieux sur le long terme, le DRH a raison pour le coup. C'est "pratique" ponctuellement, sur un "one-shot". A long terme, quand t'as dégagé les planqués, bah...tu vas licencier des gens au niveau. Le référentiel n'est pas objectif mais dépend des performances des autres. C'est malsain à la longue.
  13. Le "forced ranking", c'est un truc qui vient des US. Jamais vu de mon côté. Mais probable que ça existe et que ce soit répandu, oui.
  14. Référence. Bien vu.
  15. N'hésite pas. J'ai l'offre premium, pas l'offre de base, mais je pense que les menus restent les mêmes.
  16. Sur la forme pure, faudra fignoler ton blog, que ce soit le thème, l'organisation (distinguer la page d'accueil du reste, prévoir plusieurs catégories si tu comptes écrire sur plusieurs sujets), et dans l'article lui-même il faudra distinguer les titres avec les balises prévues à cet effet. Ajoute des tags, aussi. Pense aussi à mettre la balise <!--more--> (ou le petit logo prévu à cet effet, si tu écris via l'éditeur de texte), cela permet de distinguer l'accueil pour tes différents articles du contenu de tes articles (là, tu n'en as qu'un, mais si tu veux vraiment te mettre au blog et produire plusieurs articles, les distinguer sera pratique et plus agréable pour le visiteur). Tu es sur wordpress.com, tu peux gérer les widgets pour améliorer l'esthétique & renvoyer, sur la colonne latérale, à des liens divers et variés. Si tu écris plusieurs articles, n'oublie pas les renvois internes de l'un à l'autre, pour améliorer ton référencement (car être lu, c'est bien). Voili voilou.
  17. 10 stagiaires? Cet abus Je sais que c'est coutumier dans l'audiovisuel, mais ça reste hallucinant. Je note l'existence de ce podcast, j'essaie de maximiser mon temps d'étude (je lis difficilement en marchant, surtout des ouvrages impliquant de la concentration) ; les podcasts sont une solution intéressante.
  18. Comme j'aime à le dire, la seule chose qui manque à mes projets les plus ambitieux, c'est quelques milliards d'euros.
  19. La Liste de Schindler, c'est raciste, sexiste et homophobe, je trouve. C'est classiste, aussi : les sauveurs et principaux protagonistes font partie des CSP+ ! C'est antisémite, enfin : un juif comptable, un jeune juif qui triche et fait preuve de ruse, un autre qui fait de la contrebande et du négoce ! Scandaleux !
  20. Le combo dont il parle, à savoir perte de qualitatif et augmentation des plaintes clients à la suite d'un "dégraissage" fait en dépit du bon sens, j'en ai vu. Tu peux avoir une perte de savoir-faire, en te séparant de certains éléments : tôt ou tard, ça se paie. Possible qu'il parle d'expérience, et généralise à l'ensemble des licenciements économiques.
  21. Personne ne pense que c'est fun. Le point, c'est de savoir si une boîte doit aller mal pour licencier. J'ai tendance à penser que non. Tu as une multitude de raisons pouvant conduire à envisager un licenciement ; certaines, pourtant légitimes (à mon sens) ne rentrent pas dans les "cases". Dans ce cas-là, soit tu renonces, soit tu fonces. Je ne suis pas choqué que certains foncent. Quant à ton licenciement, il semblerait qu'il s'agisse d'un licenciement économique. Le code du travail précise quels critères doivent être pris en compte pour déterminer "l'ordre des licenciements" (je prends la version à jour) : La loi prévoit expressément que les jeunes et les célibataires sont désavantagés. C'est comme ça. Tu as un gars qui n'est pas un foudre de guerre. Il n'est pas franchement incompétent, mais bon, hein...c'est pas tip-top. Soit tu laisses la situation pourrir, soit tu négocies. Dans le cadre de la négociation, tu as le package "faux licenciement + transac", avec de la thune pour sécuriser le tout. Le gars part avec un beau chèque. La boîte s'est débarrassée d'un boulet. Tout le monde est content (ou, à tout le moins, pas trop mécontent). Il peut s'agir de sauvegarder la compétitivité. Cela avantage les actionnaires, puisque cela peut permettre (si c'est fait à bon escient et intelligemment) de pérenniser l'avenir de la boîte. Oui, les licenciements boursiers, c'est interdit depuis belle lurette. Et le licenciement économique, c'est la Rolls Royce du licenciement. Tu as des cas où les entreprises, faute d'investir, d'innover, de s'adapter, vont chercher leur salut dans des schémas non tenables à terme (moins de personnel faisant plus de choses, sans formation adéquate). Tu as des cas, nombreux également, où il est nécessaire de réorganiser l'entreprise en abandonnant les activités non rentables ou vouées à crever. C'est terrible pour ceux qui sont affectés à ces périmètres-là. Mais c'est un mal nécessaire.
  22. Dans le monde réel, il n'est pas rare de monter des procédures de "licenciement" avec les salariés concernés. Tu reproches un fait fautif qui n'existe pas, avec une procédure antidatée, et tu fais une transaction pour réparer le "préjudice". T'as aussi des secteurs d'activité compliqués. Par exemple, ton client te dit qu'untel a volé un truc. T'as aucune preuve (client pas forcément coopératif) ; le gars est interdit de site ; tu peux difficilement le foutre sur un autre chantier similaire (il arrive que les clients se connaissent, se parlent). Donc tu vires, sans preuves. Et tu serres les fesses pour qu'il n'aille pas aux prud'hommes. C'est loin d'être propre, mais on est loin de la sauvagerie, je trouve.
  23. Oui. Ou inaptitude. En ce qui me concerne. Pour notre DRH aux 1000 licenciements, faut bien voir qu'il suffit, dans ta carrière, d'avoir eu à gérer la fermeture d'un ou plusieurs sites industriels pour faire exploser ton "compteur".
  24. Je vais avoir une semaine hardcore au boulot (mes péripéties à Montpellier n'y sont pas étrangères). Je vais voir ce que je peux faire, mais je ne suis pas super bon en service commandé... Par contre, si, par malheur, je finis tôt jeudi et que je finis devant cette émission de merde, la colère me fournira probablement une puissante motivation pour moucher les conneries qui ne manqueront pas d'être dites. Entre nous, 1000 licenciements en 22 ans, ça fait du 4800 jours travaillés (218 jours par an, grosso merdo) . Soit un licenciement toutes les semaines à peu près. Franchement, ça va, hein : quand t'as un périmètre avec des milliers de salariés, un licenciement par semaine en moyenne ne relève pas vraiment de la boucherie... J'ai validé quatre licenciements ce matin, par exemple. Pour mettre en perspective.
  25. Je pense qu'il provoque les infortunés de la SNCF !
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