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Tout ce qui a été posté par Flashy
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Police, dérive, excès de zèle & toute-puissance étatique
Flashy a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société
L'anus est un ensemble dans lequel on peut faire entrer un triangle ABC car rectangle en A, si j'ai bien suivi les explications. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Flashy a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
On devrait supprimer le droit de propriété, vu l'utilisation scandaleuse que certains en font. -
Cela marche aussi avec le journalisme, des échos que j'en ai. Après, je ne sais pas, ce sont là mes observations. J'ai pas fait d'études sur le sujet. A mon avis, l'affaire Weinstein, ça correspond aussi à cette dynamique-là. Des milieux qui sélectionnent certains profils ; profils qui n'ont pas (ou plus) de surmoi (que ce soit de base, ou à la suite de l'inflation de l'égo, ou du stress permanent et du manque de sommeil...) et qui ignorent les limites. C'est moins rigolo que de taper sur l'ensemble des hommes, mais je pense que mon hypothèse est plus proche de la vérité.
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Les deux. Dans le petit monde des avocats, les associés des cabinets les plus prestigieux sont, dans une proportion surprenante au regard de la population générale, des tarés. Cela est lié à un mécanisme très simple, qui n'a pas nécessairement de rapport avec la psychopathie : les gens qui choisissent ce métier ont parfois de gros egos ; ce métier demande beaucoup, beaucoup, beaucoup de sacrifices. La pression est forte. Le stress important. La concurrence peut être rude. Par sélection, ceux qui survivent et grimpent sont ceux qui (i) sont prêts aux sacrifices, savent résister à la pression, gèrent le stress et éliminent la concurrence, (ii) ceux qui s'adaptent pour apprendre à faire tout ça. Une fois en position d'associé, tu as encore plus de pression et de stress, mais plus forcément de limites. L'égo enfle et se déchaîne. C'est pas toujours beau à voir. Lors d'une master class, une associée très importante d'un gros cabinet (Clifford Chance, me semble-t-il) expliquait que pour arriver au top, il fallait être névrosé. Tous les secteurs soumis aux mêmes contraintes vont sélectionner ces profils-là.
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Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Flashy a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Bah non, ils sont pas finis. J'ai, certes, du mal à savoir ce que je dois mettre ou pas dedans, comment organiser l'article... Mais c'est surtout la crainte de faire plus mauvais que les autres. J'ai 28 articles commencés dans mes brouillons, pas sûr que ce soit le syndrome de la page blanche Mmmm...Je ne sais pas si c'est ça. C'est complètement ça. J'ai peur de faire de la merde. Mais, d'un autre côté, je me mets des deadline rigoureuses, qui ont pour effet pervers de me faire rusher l'article au dernier moment, et à ne même pas avoir le temps de me relire. Du coup, je fais comment? @Citronne a une vidéo en stock sur les tailles de b00bs et les animaux. Cela me donne envie d'en faire un article. Plus accès au p0rn, je suppose. Mais j'ai une copine, donc, bon, déjà, hein, voilà quoi. Je vais lire ça, merci ! Pas sûr que ce soit une solution. Pour le blog, il ne peut pas y avoir de panique existentielle : il n'y a ni sanction en cas de non-production, ni réussite (sauf quelques compliments, qui me motivent). Il n'y a que le risque de faire de la merde. Je préfère les tâches ménagères au blog... Journal d'un Curieux ! Il y a un lien dans ma signature. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Flashy a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Le personnel judiciaire n'a pas été assez formé pour reconnaître un viol. (Quid du trafic d'influence, par contre, dans la seconde affaire?...) -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Flashy a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Comment tu crois que j'ai tenu 9 mois? Mais je veux bien une méthode qui n'implique pas de me mettre dans la mouise ! -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Flashy a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Je n'arrive pas à me motiver pour mon blog, c'est affreux. Pourtant, j'ai plein de sujets en cours de rédaction, mais je n'arrive pas à les finir... Quelqu'un a un remède miracle contre la procrastination? -
Ah mais ça fait pas un pli vu ses déclarations pendant l'audience (non mais sérieusement, entre le proxénétisme et le trafic de coke, le gars n'a aucune inhibition...) et son incapacité à devenir mature, responsable ou à avoir le moindre contrôle de ce qu'il dit ou fait...
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École & éducation : Le temps des secrets
Flashy a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
En cinquième, t'es un semi-débile à qui on apprend à ne pas manger ses crottes de nez. Tu deviens un être humain doué de facultés de raisonnement à partir de tes études supérieures. Et encore. De la L3. Et pas pour tous. -
Au-delà de Verhaeghe, que je ne lis pas (je me suis déjà fendu de deux articles sur CP pour répondre à des bêtises qu'il a pu dire, à mon sens, en droit social -sur la liberté religieuse, pour être exact-), je considère qu'on peut légitimement penser que Jawad est un danger ambulant : pas parce qu'il est musulman (il ne pratique même pas, d'ailleurs), mais parce que c'est une bonne grosse racaille. Cela étant posé, on est tous d'accord pour dire qu'être une grosse racaille ne devrait pas conduire à être condamné pour des faits de terrorisme sans preuve. Causer mansuétude, culture de l'excuse, faiblesse ou mollesse (on croirait entendre Raptor Dissident quand on écoute nos gens de la droite "républicaine"), c'est se planter. Je ne vois pas de scandale judiciaire.
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Je ne pense pas qu'on aurait pu le poursuivre pour homicide involontaire. Par contre, il a dit au cours du procès, me semble-t-il, qu'il logeait des prostituées. Le proxénétisme n'est pas loin. Louer un logement non déclaré, sans en être propriétaire, en le mettant à disposition pour des trafics illicites ou auprès de prostituées, ça expose à deux ou trois infractions pénales. Pas l'Etat où les gardiens de prison ont laissé un prisonnier mourir de soif. Rien à voir avec la culture de l'excuse... Je ne suis pas convaincu du tout. A mon avis, il a violé une bonne demi-douzaine de lois sur ce coup. Simplement, on lui a collé une mauvaise infraction en voulant le lier au terrorisme -ce qui implique de prouver ledit lien...-.
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Je ne sais pas si "l'intime conviction" s'applique en matière délictuelle. Mais, en matière criminelle, je te cite l'article 353 du code de procédure pénale : Ton intime conviction repose sur des preuves, des indices. Là, on est confronté à un abruti fini (tout dans son parcours atteste de son impulsivité et de sa profonde bêtise...) qui tient un squat miteux où il loge la racaille sans poser de questions. Qu'il ait été au courant qu'il s'agisse bien des terroristes cherchés partout, il y a très peu de choses qui permettent de le démontrer, semble-t-il... Je ne trouve pas la solution choisie très surprenante dans ces conditions. Et je trouve heureux, au fond, qu'un magistrat se repose sur un dossier, et pas sur du viscéral.
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Je n'ai pas du tout suivi ce procès, si ce n'est les pitreries de Jawad. S'il a été relaxé, c'est très clairement parce que le dossier est vide et non par mansuétude. Surtout avec son comportement à l'audience, qui n'invitait guère à l'indulgence.
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Justice et algorithmes : SOS Bonheur?
Flashy a répondu à un sujet de Cortalus dans Politique, droit et questions de société
Cela existe déjà. Cherche "IA Ross". -
Police, dérive, excès de zèle & toute-puissance étatique
Flashy a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société
Les peines encourues surprennent. Je ne connais pas le droit pénal de cet Etat des USA, mais a priori on est davantage sur un meurtre que sur un homicide involontaire ou de la non-assistance à personne en danger... Oublier de réparer l'eau d'un détenu pendant une semaine, c'est une négligence fautive, c'est un homicide involontaire. Lui couper volontairement l'eau et refuser de la rétablir, c'est volontaire, et le faire pendant une semaine, cela dénote (à mon sens) l'intention homicide... Sans compter les circonstances aggravantes... -
Justice et algorithmes : SOS Bonheur?
Flashy a répondu à un sujet de Cortalus dans Politique, droit et questions de société
ça dépend du programme et de qui le programme, surtout. -
Il y a clairement un très gros travail à accomplir sur ce point. Une chose qui m'a toujours choqué, c'est le fait d'aggraver les peines sil'infraction a été commise sur internet. Genre, montrer ta teub à des CP, c'est moins grave si tu le fais en vrai que sur internet. WTF. Quant aux prisons surchargées, il faut bien voir que le problème n'est pas vraiment l'immense sévérité de la justice mais (i) l'existence d'infractions ne nécessitant pas, à mon sens, une réponse pénale du type "prison", réponse qu'on devrait réserver à certains délits et aux crimes et (ii) à la présence massive de bon gros cas sociaux qui font tout pour finir en taule. Une dépénalisation massive, ou à tout le moins une "contraventionnalisation" couplée au rétablissement de la peine de mort et au développement de peines alternatives pour certains délits mineurs, ça ferait le ménage. Ajoutons à cela une refonte complète de l'exécution des peines, notamment JLD et exécution systématique des peines prononcées, y compris en deçà de deux ans. C'est conceptuellement (et en pratique...) dégueulasse de voir que le peuple français prononce une peine qui va immédiatement être aménagée (...contredite?) par un autre juge, et ce dans la foulée. C'est désastreux. Le souci, c'est que le barème va varier d'un tribunal à l'autre, voire parfois d'un magistrat à l'autre. C'est terrible. Mais nécessaire, je le crains : oui, il faut tenir compte des éléments du dossier, de la personnalité du prévenu, du contexte, tu es obligé d'adapter la peine, et les sensibilités vont nécessairement différer... Mouais. J'attends de voir la tronche des algorithmes.
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Les conventions juridiques actuelles découlent du constat qu'un terrain, ça ne se détruit pas et ça ne s'approprie pas instantanément (à noter qu'une res nullius, c'est un objet sans maître mais appropriable : quand tu pêches, tu deviens propriétaire du poisson du seul fait de l'avoir pêché ; mais, même en virant l'Etat de l'équation, tu ne peux que constater qu'un poisson et un terrain, cela n'a pas les mêmes caractéristiques, notamment quant à la possibilité de s'en saisir ou de le détruire). Du coup, la question a pu se poser : quand tu as une res nullius, un bout de terrain sans propriétaire, au bout de combien de temps tu peux être considéré comme propriétaire? En France, c'est 30 ans. Mais la question, elle se pose forcément, Etat ou pas. A noter qu'il faut distinguer la res nullius de la terra nullius : la seconde est ultra-cool puisque c'est un bout de territoire ne relevant d'aucun Etat. Tu peux donc y créer ton propre Etat. Cool.
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La propriété foncière peut être acquise par transmission ou par prescription acquisitive. Même à supposer que tu puisses détruire la propriété de ton lopin de terre, il "suffirait" de l'occuper une trentaine d'années (dans les conditions de la prescription acquisitive) pour pouvoir en acquérir la propriété.
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Voilà. Merci. Et, encore une fois, rien à voir avec une culture du viol, le patriarcat ou que sais-je. On est dans la faute professionnelle, la gestion médiocre, le je-m'en-foutisme. Ce dont la justice a besoin, ce n'est pas d'infractions pénales plus lourdes, ni de formation (idéologique, bien entendu). C'est (i) de virer les infractions inutiles pour traiter convenablement les infractions essentielles, (ii) revoir l'exécution des peines et (iii) avoir un management efficient (c'est-à-dire assurant une bonne administration de la justice). La correctionnalisation, c'est une pratique qui interpelle : je comprends le choix du procureur de préférer la certitude d'une infraction du type "attouchement sur mineur" à l'incertitude des assises (cela se justifie, en opportunité). Il n'en reste pas moins que ça interpelle quelque peu. Ton post me donne envie de devenir magistrat.
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D'où ma conclusion sur l'équilibre à trouver. Pour ma part, je comprend l'envie de survivre à travers son oeuvre, ou à tout le moins d'être assez attaché à ce qu'on a fait pour espérer que cela nous survivra. D'où la fiducie ou les trusts.
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Je peux comprendre qu'un bien puisse être un projet sur lequel on a passé du temps, de l'énergie. Un projet qu'on aime, qui peut nous définir. On peut se projeter dedans. Et survivre au travers. Je peux comprendre qu'on ne veuille pas qu'un hôtel, qu'un restaurant, qu'une exploitation soit "dénaturée" après sa mort. Bien sûr, un équilibre doit être trouvé entre les dernières volontés du défunt et la liberté des vivants.
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Personne n'est contre un accueil adéquat des victimes. Je conteste simplement qu'on puisse penser que cela aura un quelconque effet pour prévenir ou endiguer les "violences sexistes (sic) et sexuelles". Parler des secondes pour justifier une telle mesure est grotesque, je persiste et signe. Cela relève des fondamentaux de la fonction. A mes yeux, les 3/4 des cas rapportés relèvent de la faute professionnelle pure et simple, pas d'un problème de formation. C'est une distinction importante puisque dans un cas la faute est individuelle, dans l'autre c'est un problème organisationnel. A noter qu'à mon sens, la faute ne concerne pas que le policier crétin mais aussi celles et ceux chargés de gérer le personnel : pourquoi foutre des boulets incompétents à la réception des plaintes? Pourquoi, après constat de dysfonctionnements, les y laisser? S'exciter comme un goret sur le vécu d'une victime, ou refuser de prendre une plainte, ou faire des commentaires non professionnels, ce sont des fautes. Mais c'est déjà ce qu'il se passe, ce que tu décris dans ton second exemple... On assiste à une généralisation excessive et débile pour imposer une obligation de formation. Obligation qui l'intéresse au premier chef, la grognasse, puisqu'elle y a des intérêts matériels et que cela permet d'accroître son pouvoir de nuisance politique et idéologique. Le problème des viols n'est en rien structurel. Je répète : le problème des viols n'est pas structurel. Tu peux former 15.000 heures chaque agent, chaque magistrat, chaque médecin, cela ne changera rien à la réalité des femmes victimes de viols : elles n'oseront toujours pas porter plainte parce que le responsable sera un proche (la plupart du temps) -proche qu'elle ne voudra pas détruite malgré les saloperies infligées, ou dont elle aura peur, ou parce qu'elle veut oublier, ou hésite, ou... - + mécanismes psychologiques du type culpabilisation, comme si cela était de sa faute. Sur ce dernier point, bien que ce mécanisme psychologique existe bel et bien, on ne peut pas permettre de brandir son existence pour interdire -comme je le vois de plus en plus souvent dans les invocations médiatiques diverses- de faire du "victim blaming". Ou alors, on interdit l'exercice des droits de la défense, en autorisant uniquement le port de la robe de bure du condamné d'avance qui doit chercher l'absolution.
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Les policiers et gendarmes aussi ont des formations, hein... Mais c'est dingue, former un gros con ne changera rien au fait qu'on a affaire à un gros con. J'imagine que, pour lutter contre les violences domestiques, y aura qu'à créer un brevet contre les violences domestiques à valider pour pouvoir se marier. Facile. Pourquoi personne n'y a pensé?
