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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. Si tu parles de moi, j'attire ton attention sur le détail qu'il aurait touché 52.000 € à l'occasion de l'affaire impliquant son frère. Cela suffit à se garder d'en faire un ange parti à l'anus déchiré trop tôt. Laisser la justice faire son taf implique de ne pas avoir de préjugés sur Théo, mais pas non plus sur les policiers.
  2. Parce que j'aime débattre. Les procédures écrites et les matières avec peu ou pas de contentieux me font horreur. Le seul aspect cool du droit, c'est le contentieux, le conflit, là où les drames se nouent, où les volontés s'affrontent, les arguments volent et font mouche (ou pas). Faire des montages juridiques à la con, des audits de merde, des actes, du conseil... Je préfère tout plaquer et improviser une nouvelle vie que m'infliger ça à nouveau. Droit du travail, t'as beaucoup de contentieux, c'est une procédure orale (comme le pénal, et pas comme le civil classique), et y a de la thune. J'aurais pu faire du commercial de base, mais y a moins de contentieux. Ou du familial. Mais c'est relou, et je trouve les conflits professionnels plus sains et propres que les conflits familiaux (tout comme, dans le pénal, je préfère un gars qui est arrêté pour s'être touché la nouille en matant des vidéos de nourrisson violés à des trucs intra-familiaux moins "graves" mais compliqués et glauques...).
  3. Je suis jaloux, en fait. Personne ne me soutient dans mon vice d'être parti en RH. C'est fou. Sinon, je songe à me reconvertir. Mais je suis, là encore, pragmatique. Inutile de regretter les autres choix que j'aurais pu faire si j'avais été mieux informé à l'époque. J'aurais voulu être un artiste, je n'en suis pas un, ainsi va la vie (même si, ma foi, j'aime varier mes loisirs et que j'ai retrouvé la curiosité de mon enfance). Y a un peu de ça
  4. J'aurais fait procureur, commissaire ou politicien si c'était le pouvoir sur autrui qui m'intéressait. Mon amour du débat a été le principal moteur de mon choix. Et mon amour de l'argent m'a orienté (ou éloigné du pénal, à tout le moins).
  5. L'avocat est auxiliaire de justice. En réalité, dans son rôle, il est censé participer à la manifestation de la vérité : il éprouve les faits, les questionne, il est le grain de sel, le poil à gratter, celui qui oblige à être rigoureux. Il est, aussi, celui qui, parfois, doit dire ce qui ne veut pas être entendu. C'est cela, je pense, le côté noble de l'avocat. Baisser les bras, baisser la tête, se taire (ou pire, trop parler), ce sont là des fautes professionnelles. L'interview à BFM, en plus de violer la loi et la déontologie, c'est une faute caractérisée. Ce n'est ni la famille de la victime, ni l'opinion publique, ni la décence qui jugent. La décence et l'opinion publique sont parfaitement indifférentes quand il s'agit de Justice. Les faits, seuls, comptent vraiment : et il faut les agiter, même si ça dérange (surtout, même, si ça dérange). La mauvaise défense, c'est la défense qui ne correspond pas aux faits : si la femme victime était, en réalité, la cible d'un mari abusif, ou que la relation de couple n'était pas viciée par la moindre anicroche notable, la contextualisation échoue et on tombe alors dans le stratagème méprisable car mensonger. Les clients sont des salauds. C'est ça, le point de départ sain. Ils mentent à leur avocat, car ils se mentent souvent à eux-mêmes : l'énormité de ce qu'ils ont fait n'est pas admissible. Il faut garder la face. C'est le boulot, c'est normal, c'est ça, être avocat pénaliste. Je pense pouvoir te trouver n'importe quel avocat pénaliste (ce que je ne suis pas) : ils manifesteront de l'incompréhension face à ce qu'a dit l'avocat, j'en suis persuadé. Peut-être qu'ils étaient tous les deux méga-chiants. Ou aucun des deux. Une dynamique mortifère n'a pas besoin d'avoir un responsable exclusif, voire, parfois, de responsable tout court. A voir ce que l'enquête nous dira sur ces allégations. T'as accès au dossier pénal qu'en GAV. Avant, t'es pas une partie à la procédure (procédure qui est secrète). Il a dû tomber de haut. Cela n'excuse rien. Les bavardages, c'est dans le cabinet, pas devant les caméras.
  6. De? Bien sûr qu'on fait des choix de vie. Des choix éclairés? Je ne sais pas. Mais des choix, assurément. J'apprécie d'ailleurs l'idée qu'il est préférable d'avoir des remords que des regrets. Il y a de ça, oui. Le côté administratif me tue. Cette longue suite de procédures, d'obligations, de délais... J'aurais, effectivement, voulu être un artiste. Un comédien. Ou un auteur. Mais, par pitié, pas un acteur... J'ajoute, si tu connais le Palmashow : ça m'est déjà arrivé, une fois, de dire en plaidoirie "mais vous le jetez dans la fosse aux lions !!"
  7. En quoi est-ce inexact? Ils ne sont pas victimes de la même chose, ni au même degré, mais si tu veux occulter ce qu'a pu penser ou ressentir l'accusé, tu occultes la quête nécessaire de la vérité. Oui, une relation peut être toxique. Même si elle ne l'est pas, le couple peut être malheureux, avec des conflits, parfois violents. Cela n'excuse pas le geste (le divorce existe, hum), mais cela le contextualise. C'est le boulot de l'avocat d'apporter du contexte. Là où l'avocat a été choquant, en réalité, c'est quand il n'a pas défendu son client mais l'a enfoncé devant BFM. Je préfère être un psychopathe sadique attaché à la manifestation de la vérité qu'un idiot heureux attaché à son confort moral.
  8. Merci. J'ajoute que j'aimais bien Phoenix Wright.
  9. C'est exactement ça
  10. Pour l'argent et l'impression futile d'avoir réussi. Je suis terre-à-terre, je veux des signes ostensibles de réussite. Je laisse les rêves bohémiens à ceux qui en ont les moyens. J'aime aussi l'idée d'avoir raison. Et de plier en huit mes contradicteurs. J'aime le conflit. J'aime quand ça pleure, quand ça crie et que je réplique sèchement à un déballage médiocre d'émotions. Balancer leur médiocrité au visage des imbéciles heureux et des moutons bêlants qui, la bave aux lèvres, exigent la Justice en foulant aux pieds tout ce qui la constitue : ils sont plein de préjugés, sourds, aveugles, sûrs d'avoir raison. Apporter la contradiction est une volupté, surtout lorsqu'on finit par être entendu -pour le plus grand dépit du contradicteur-.
  11. Les prostituées paient des impôts. Le changement de régime juridique n'a pas modifié leur situation fiscale, car l'exigibilité de l'impôt n'est pas liée au caractère licite de l'activité qui constitue la source des revenus. La jurisprudence est constante sur ce point. Cependant, depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle loi, les professionnelles peuvent déclarer que la prostitution est leur principale source de revenus et peuvent se faire inscrire au registre des professions indépendantes. C'est connu que l'impôt ne dépend pas du caractère licite de l'activité. C'est même logique : sans ce principe, cela signifierait que violer la loi et se torcher avec serait fiscalement plus avantageux qu'être respectueux du droit et des lois de son pays. La justice veut que tout le monde se fasse enculer pareil.
  12. Je trouve indélicat de discuter des choix de vie des uns et des autres. Personne ne m'a demandé pourquoi diable j'avais fait du droit, alors que c'est la mort de l'âme et de l'imagination, me condamnant à être un gratte-papier piégé dans une machine bureaucratique inhumaine. Tu me diras, avocat, ce n'est pas prostituée. J'ai envie de répliquer : ça se discute.
  13. Au stade de l'enquête, c'est prématuré de l'exclure. Quand tu fais un diagnostic, tu pars sur des hypothèses de départ, et tu les élimines au fur et à mesure. L'hypothèse qu'une personne disposant d'une kippa soit passée à tabac, sans être volé et sans raisons évidentes le soit en raison de ladite kippa ne paraît pas absurde : elle mérite investigation, en retenant la possible circonstance aggravante, à charge pour le ministère public de trouver des éléments confirmant (ou infirmant) son hypothèse de travail. Après, c'est aux politiques et journalistes de ne pas s'enflammer en confondant le fait d'enquêter sur telle ou telle hypothèse et culpabilité.
  14. Flashy

    Jeux vidéo

    Ouais, tout comme c'est disruptif de tuer le marché de l'occasion en transformant le jeu vidéo en licence à louer, et non plus en achat dont on peut disposer. Super.
  15. J'étais pareil que toi, Stuart. J'ai eu beaucoup de mal à quitter le monde du jeu de rôle en ligne, où j'apportais beaucoup de plaisir à des miséreux sexuels. La tentation est toujours forte d'y revenir.
  16. Je trouve ridicule d'avoir recours à la prostitution alors que tu peux avoir un abonnement à WoW qui peut remplacer avantageusement ta vie sexuelle.
  17. Ils impriment aussi du tissu cardiaque grâce à une feuille d'épinard (du moins, ce qui permet la circulation de la sève dans la feuille d'épinard).
  18. C'est déjà interdit en France, au titre des crimes contre l'humanité...C'est dans le code pénal. Les vrais jumeaux ne sont pas une menace et sont de vrais individus. Je ne pense pas que ce soit là le bât blesse. Mon souci n'est pas dans l'existence d'une copie génétique, mais dans la façon dont la chose sera utilisée. Il est certain que des dictateurs mégalomaniaques vont se cloner, et les éduqueront dans la vénération de leur Créateur. Du moins, certains en rêveront sans doute. C'est peu ragoûtant, et je réprouve une telle idée. Quant au clonage humain "classique", sans mégalomanie ou quoi, je n'en vois pas l'intérêt : la technique classique est plus abordable, plaisante & classique ; si difficulté à avoir des enfants, on a une tonne de technique médicale faisant le job... Le seul cas que je vois, ce serait pour des féministes hardcore voulant éliminer les hommes du processus de reproduction en se clonant. Ou des mères voulant un enfant extraordinaire et achetant du matériel génétique de génies/athlètes... Mais à part ça, franchement...
  19. Ah oui, ça j'ai vu. Oui, cela m'a fait sourire : son client est dans un sacré merdier, me suis-je dit. Mais ses propos sur la victime n'ont rien eu de choquant, sans aucune mauvaise foi. Expliquer qu'une relation de couple est toxique, ou à tout le moins que le mari ne s'y sentait pas épanoui, c'est normal dans ce genre d'affaires. Impossible de ne pas faire le parallèle : alors quoi? Il ne faudrait pas faire de "victim-blaming" en expliquant les circonstances de l'acte, en expliquant la nature de la relation, en se justifiant en disant qu'on était à bout? Ou c'est interdit uniquement quand la victime est une femme? Tu ne sautes pas aux conclusions, tu utilises la méthode du rateau : tu prends toutes les hypothèses possibles, et tu les élimines une à une. Bref, tu ratisses large. C'est long, fastidieux, mais cela permet d'éviter les doutes -doutes qui seront exploités, à raison, par un avocat qui pourra aisément soulever qu'on est allé au plus rapide sans explorer telle, telle et telle possibilité-. Visiblement, là, le dossier, ils l'ont ficelé proprement. +1.
  20. Quels sont-ils?
  21. J'avais vu des anciennes consoeurs (n'étant plus avocat) se dire cho-quées par la défense du mari. Je me suis dit qu'il a dû dire quelque chose d'horrible. Bah, apparemment, non. Il a juste donné la version de son client, à savoir qu'il était malheureux en couple, qu'il se sentait écraser par sa femme. Y voir là une justification du "féminicide" (lol), c'est d'un ridicule achevé. Quant au "victim-blaming", notion abrutie en matière pénale, c'est extrêmement dangereux. En réalité, la seule solution acceptable pour nos puritains seraient de porter la robe de bure et de demander l'absolution? Interdiction de dire qu'un couple, ça se passe à deux, et que celui qui craque est bien entendu coupable, mais qu'on ne peut pas éviter d'observer la dynamique du couple !
  22. Le clonage est une technique parfaitement inutile, je trouve. Elle est plus coûteuse que la voie naturelle et permet, à mon sens, des abus certains. Par exemple, cloner des individus décédés, dont les cellules auraient pu être préalablement conservées, me met mal à l'aise. Surtout si c'est fait par un dictateur coréen. Autre point : le clonage a des côtés positifs pour la recherche, ou pourrait permettre de ressusciter des espèces éteintes (ou d'aider à "relancer" des espèces en voie d'extinction, ou encore permettrait aux collectionneurs d'avoir leur exemplaire de telle plante ou animal fort rare sans qu'il soit besoin de les prélever dans la Nature) ; mais je n'aime pas l'idée que des champs & cultures & élevages soient constitués d'animaux plutôt identiques. La diversité génétique, ça a son utilité, que diable.
  23. Ce sont des défaillances éducatives, oui. Je relève simplement que les "agressifs" (à distinguer des mal élevés) sont, de ce que j'en vois, le produit davantage d'une méthode défaillante "à la dure" que du laxisme. Les parents ne sont pas vraiment des adeptes de Dolto, quoi. Bref, le laxisme n'explique pas tout, et le ceinturon n'est pas une méthode miracle. Je ne vois pas la chose comme une échelle graduée, allant du laxisme à la discipline la plus stricte, où l'un impliquerait une mauvaise éducation, l'autre une bonne. Je vois le fait d'élever un mioche comme du jardinage : il faut arroser assez, mais pas trop, il faut virer les mauvaises herbes, parfois couper les branches pouvant nuire au développement harmonieux... J'aime mes comparaisons boiteuses.
  24. Les racailles n'ont pas nécessairement des parents démissionnaires, loin de là. De ce que j'ai pu observer, les coups de ceinturons ne sont pas rares...
  25. Le point de savoir pourquoi cela a foiré est un détail important. Soit l'intervention est justifiée + l'usage de la force est justifiée, quoique le geste en cause ne soit pas réglementaire = on a une faute mineure, aux conséquences disproportionnées ; la responsabilité sera probablement amoindrie. Soit l'intervention est justifiée, mais l'utilisation de la force ne l'est pas (avec une alternative : soit il n'y avait aucune raison de recourir à la force, soit les éventuelles offenses ne justifiaient pas un recours aussi disproportionné à la force) : dans ce cas, on une faute caractérisée, avec ce que cela implique en terme de responsabilité (à mon sens, on reste dans la violence volontaire, pas le viol ou la torture). Soit l'intervention n'est pas justifiée, l'utilisation de la force ne l'est pas non plus (avec toutes les nuances que j'ai pu évoquer précédemment), et là c'est chaud chaud pour les policiers.
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