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jabial

Sage
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Tout ce qui a été posté par jabial

  1. Corrigé : Non. Donc son bien n'est plus son bien si quelqu'un d'autre en a besoin. C'est encore plus flagrant que pour le bateau, parce qu'autant un naufragé sur un bateau ça ne change rien, autant un appart, tu ne peux pas le louer deux fois en même temps. Ah oui carrément, même dans la version où je suis chez moi et tout. Je vais plus loin et je parle du cas où la seule place disponible c'est avec moi dans mon pieu pour voir jusqu'où va ton communisme ? Autre exemple rigolo : je suis paysan, il y a tout plein de réfugiés qui meurent de faim, sauf que si je leur file mon grain non seulement je perd 40 années d'accumulation de patrimoine mais en plus l'année prochaine, si je ne trouve pas de solution, je serai moi-même dans une situation catastrophique, et ma famille avec, car je n'aurai plus rien à planter. Objectivement si je ne leur donne pas il y aura 15% de morts, dont principalement des gosses. Si je donne une partie il y aura quand même des morts, je ne suis même pas sûr de pouvoir sauver tout le monde en donnant tout. Ce ne sont pas des situations farfelues, ça existe. Pas en France mais ça existe.
  2. L'orienté objet, mmh. Au hasard, Existe en version Kindle. Tu télécharges le logiciel Kindle et tu lis le livre sur l'ordi. Mieux que le papier selon moi.
  3. Je ne suis pas d'accord avec toi car je ne considère pas que c'est moi qui suis la cause de sa mort. Si moi et ma propriété on n'avait pas été là, il sera mort aussi. Dans tous les pays non socialistes, qui ne paie pas son loyer est expulsable, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente. Ça ne veut pas dire que c'est bien d'expulser quelqu'un par -30, juste qu'un propriétaire a toujours le droit de récupérer son bien. Donc tu es un agent infiltré du DAL. Alerte ! À la garde ! Inutile d'essayer de te rattraper, on sait désormais que tu es un agent infiltré du DAL. Il ne te reste plus qu'à chanter "Союз нерушимый республик свободных" et à commettre un attentat suicide. Universel signifie adaptable à toutes les situations, pas identique dans toutes les situations. Mais là on débat sur la forme et pas sur le fond. Humour à part on va aller plus loin dans la logique de la théorie du bateau. Il fait -30, c'est la nuit, et un type que je connais pas tape à ma porte. Je vois que c'est un SDF. Si je l'empêche de rentrer, je suis répréhensible ? Pour la bonne foi, c'est pas du tout la même chose d'ouvrir à un inconnu l'endroit qu'on habite que de laisser un locataire là où il est, mais je demande quand même, parce que, après tout, il va mourir.
  4. Surprise : la thèse retenue n'est pas toujours la même 1 jour après un crime et après l'enquête.
  5. Curieusement, je serais d'un avis différent pour l'île et le bateau. Une île ne saurait être, à mon sens, une propriété au sens plein et entier du terme, sauf si elle est artificielle. Mais oui, on peut dire que dans le sens que tu donnes à ce terme, je suis un "propriétariste mou". Et si au lieu de la mer il y a un hiver à -30°, et au lieu d'un bateau une maison ? Donc, ça veut dire aussi que je ne peux pas expulser un locataire qui ne paie pas si les conditions climatiques mettent sa vie en danger. C'est bien pour ça que je dis que si on prend "absolu" dans le sens où tu l'emploies, effectivement, il n'y a pas de droit absolu. Néanmoins, si on prend "absolu" dans le sens opposé à "relatif", alors oui, tous les vrais droits sont absolus : ils ne dépendent pas des circonstances.
  6. Tu n'es pas plus libre de pénétrer n'importe où que de plonger un couteau qui est ta propriété dans mon ventre. Le droit de propriété n'autorise pas à tuer un innocent. Dans le sens où tu emploies le mot "absolu", oui.
  7. Je suis d'accord avec presque tout, sauf la fin. La propriété, pas plus que les autres droits, n'est soumise au respect des autres droits. L'état de nécessité n'est pas une source de droit, c'est juste une circonstance qui peut justifier de dispenser de peine. Si on commence à dire que les droits sont conditionnés, c'est-à-dire qu'on peut être libre mais seulement si ça ne choque pas, qu'on peut être propriétaire mais seulement si personne n'a faim, etc etc, autant dire dès le départ qu'il n'y a ni liberté ni propriété. Les droits sont absolus. Ce n'est pas parce que je suis propriétaire d'une arme que j'ai le droit de tuer quelqu'un. Je ne peux pas faire ce que je veux avec ma propriété. De même, ma propriété ne saurait être suspendue aux besoins d'autrui. Quant à la violence, elle doit bien sûr être minimale par rapport au besoin : on ne tire pas sur un gamin venu récupérer un ballon dans son jardon, par contre on peut utiliser la force potentiellement létale contre un type qui défonce votre porte en pleine nuit. Les droits sont limités les uns par les autres mais ne peuvent être suspendus dans leur étendue fondamentale. Il n'existe pas de droits-créances.
  8. Mais oui bien sûr… Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu. De fait.
  9. Ce que je n'ai définitivement pas dans bitcoin, c'est que la valeur de mon portefeuille dépend d'enregistrements qu'il y a chez d'autres personnes. Une pièce d'or repose, elle aussi, sur la quantité d'énergie nécessaire pour en fabriquer, mais elle est incomparablement supérieure à ce qu'il faut pour un bitcoin et il n'y a pas de "chaîne de transactions" dont sa valeur dépend : un objet ne peut pas être à deux endroits en même temps, l'Univers le garantit, ce n'est pas nécessaire d'avoir un moyen de le vérifier.
  10. Franchement je ne vois pas ce que le terrorisme a de si complexe. Le terrorisme, c'est s'attaquer volontairement à des non-combattants, qui sont par définition des proies plus faciles. Ça existe depuis la nuit des temps. C'est plutôt l'absence de terrorisme qui est rare, relativement moderne et une avancée des droits de l'homme pas encore franchement acquise.
  11. Disons qu'il y a bien un point où les ghettos n'en étaient pas encore, et que la question de savoir comment et pourquoi le cercle vicieux criminalité-ghettoïsation s'est enclenché ne me semble pas inintéressante. Faudrait voir les courbes, déjà, pour regarder laquelle précède l'autre. Ceci dit je pense que la politique socialiste des HLM n'est pas pour rien dans le regroupement des populations les plus pauvres, les immigrés récents, dans des zones où ils sont finalement devenus majoritaires. Or, cet effet de "majorité locale" est bien évidemment néfaste pour l'intégration : mon propre peuple a fait survivre sa culture partout où il a vécu précisément en restant autant que possible entre soi. Viennent s'y surajouter l'éducation nationale qui introduit le virus gauchiste du tout-m'est-dû et légitime la révolte antisociale tout en suscitant le rejet, la démocratie élective qui pousse les groupes quels qu'ils soient à se manger sur le dos les uns des autres, et les trappes à pauvreté que sont les subventions diverses et variées liées aux obstacles innombrables au petit entrepreneuriat qui seul peut permettre l'ascension sociale d'un groupe isolé du reste de la population. Et ce n'est pas en mettant des HLM à Neuilly qu'on va régler le problème. Ou alors faudrait que le HLM soit réparti dans 30 immeubles qui ne sont pas des HLM, un appart par un appart, sous la forme d'une subvention locative de type APL ; et même ça a un effet pervers terrible en rehaussant les loyers pour tous ceux qui sont juste au dessus du seuil leur permettant d'obtenir ce type d'aides. Quant à la criminalité, je suis désolé de le dire mais il n'existe qu'un seul moyen de la réduire, et c'est une répression efficace et rapide.
  12. Et la liberté de manger des frites tu la définis comment ? La "liberté de circuler" n'est pas un droit fondamental. Elle n'est pas opposable, sans quoi ce serait immanquablement un droit-créance qui ouvrirait la possibilité d'exiger la mise à disposition des moyens d'autrui. Tu as le droit de circuler comme tu as le droit de manger des frites. Tout ce qui ne viole pas un droit fondamental ou un contrat que tu as librement accepté est autorisé ; par conséquent tu peux, en général, circuler et manger des frites. Ça ne veut pas dire que tu peux circuler sur le champ du voisin ou manger ses frites.
  13. C'est curieux tout de même : pour moi tout est clair, et le propriétarisme n'est pas la conception de la propriété comme un droit inaliénable, ce qui me semble une évidence, mais la tentative de tout ramener à la propriété.
  14. Ah, et maintenant les copines de lycée. http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE82N05E20120324 Chais pas moi, si j'avais eu Baroukh Goldstein, le massacreur de Hebron, parmi mes camarades de classe, j'aurais pas vraiment eu envie de lui rendre hommage. Tout ceci rejoint ce que beaucoup d'amis originaires de cités m'ont dit sur la mentalité à la con qui règne sur une grande part de la population : c'est eux contre le reste du monde, peu importe à quel point quelqu'un a mal agi. La Corse, la flotte en moins.
  15. Ah oui, ça, des gens qui ont été effectivement dans des camps pour terroristes doit pas y en avoir des masses. La question c'est combien le feraient si au lieu de devoir chercher, on leur proposait clés en main. Surtout entre 15 et 17 ans. Il y a plus de dérangés qu'on ne le croit. Et si on compte les sectes inoffensives ont doit bien arriver à 15% de la population. Exemple typique
  16. Tiens, regardez un peu, pour une secte qui ne compterait que 30 membres : http://www.leparisien.fr/faits-divers/incident-lors-de-l-hommage-a-une-victime-de-mohamed-merah-a-rouen-24-03-2012-1921977.php Hallucinant. Et ça c'est que les islamistes, vous avez pas vu les scientologues.
  17. + 1000 Bon, aujourd'hui je suis trop souvent d'accord avec le SCM, faut qu'on reparle d'Israël.
  18. Je ne suis pas du tout d'accord sur le fait que le nombre de djihadistes potentiels soit en France d'une trentaine de personnes. Ou alors ça veut dire que les musulmans sont beaucoup, beaucoup, beaucoup plus évolués que tout le reste de l'humanité. WTF, regardez comment beaucoup d'européens se sont comportés pendant l'occupation nazie. Des gens qui, si on leur en donne l'occasion, tueront ou feront tuer leur voisin qu'ils aiment pas, il y en a des millions.
  19. Au temps. Grrr. Foutaises. Il n'y a aucune discussion rationnelle possible si on exclut qu'une définition puisse être plus valable qu'une autre. On peut défendre l'existence des dragons ou le solipsisme avec ce type d'arguties. Ce qui prouve que Démocrite ne connaissait pas la méca q. C'est une illustration de ton incompréhension totale de ce qu'est la propriété. La propriété n'a absolument rien à voir avec la possession. Elle lui est totalement orthogonale. On peut être possesseur et propriétaire, possesseur et pas propriétaire, pas possesseur et propriétaire, ou ni propriétaire ni possesseur. La propriété est un droit, pas une état de fait.
  20. Le propose de renommer ce fil "le fil du conflit jabial/SCM", de le rendre "hors modération" et de vendre des tickets.
  21. Un champ aussi, ça s'abîme si on marche dessus. Quand on veut aller d'un point à un autre on utilise les routes. L'avantage de la propriété c'est qu'elle délimite les droits de chacun de façon claire et incontestable : il n'y a pas de doute sur ce qui est permis et ce qui est interdit. Or, une des clés de la tyrannie, individuelle ou collective est d'entretenir le doute afin, d'une part, de maintenir les sujets dans la peur, et d'autre part, d'avoir la faculté de faire embastiller qui il plaît au prince ou à l'oligarchie au pouvoir.
  22. Ah pour toi ne pas accepter un intrus chez soi c'est déjà du propriétarisme ? Wow. Tu sais quand même que les lits et les draps ne poussent pas sur les arbres et que ça nécessite du travail humain ?
  23. Ils le sont. Tous les persécutés ne sont pas gentils.
  24. Parce que tu as un faux dilemme, c'est-à-dire une situation où tu limites artificiellement tes options à 2, en l'occurrence, soit l'appareil justifie la sécu, soit la sécu justifie pas d'appareil. Or les deux propositions sont fausses. Heureusement que cet appareil existe, et pourvu qu'il ne soit pas remboursé par la sécu qui, proche d'une assurance à l'origine, est devenue fortement redistributrice c'est-à-dire pillarde. Ceci dit, si vraiment la sécu devait servir à quelque chose, et ben précisément, elle devrait servir à payer les frais très élevés des cas très lourds, et pas à rembourser 20 euros de généraliste et 60 de médocs par an. Même si on voulait garder un système socialiste et redistributeur, ce serait sacrément mieux si la sécu avait une franchise de 10% des revenus annuels de l'assujetti. Une assurance ça sert à se prémunir contre les accidents, pas à faire tourner une cavalerie permanente entre paiements de cotisations et remboursements, avec bien sûr la friction administrative entre les deux.
  25. C'est marrant, moi quand on arrête un communiste ou un islamiste pour crime de pensée j'arrive pas à être content. Qu'on choppe un tueur avec une loi détournée je dis pas, mais là on parle vraiment de délits politiques.
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