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SCBastiat

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Tout ce qui a été posté par SCBastiat

  1. Non, je dis que c'est ce qui se passera naturellement dans une France libérale ou libertarienne. Je ne veux déporter personne moi... Immigrés ou pas, le système actuel encourage presque le chômage par rapport à l'entreprise (c'est tellement dur de bosser à son compte aujourd'hui en France) et à certains jobs ingrats. Si tu supprimes ça, tu donnes les moyens de travailler à ceux qui le veulent, et tu donnes aux moins motivés des raisons de partir ou de ne pas venir.
  2. http://www.cdc.gov/violenceprevention/pdf/nisvs_sofindings.pdf Cette source officielle montre l'inverse. Notamment aux pages 10 et 18, tu trouveras des tableaux intéressants qui montrent que les femmes lesbiennes en couples subissent plus de violences que les femmes hétéros. Avec ça je crois que tu peux faire taire à tout jamais une féministe qui te parle du patriarcat pour expliquer les violences conjugales.
  3. Oui, avec les couples lesbiens...
  4. Pas de soucis avec les latinos ? Après je ne parlais pas de processus d'immigration en soi mais du multiculturalisme en général. Les noirs américains revendiquent pas mal une culture black, une identité propre, et sont assez communautaires. Je dis juste que plus un pays est un mélange d'ethnies, de religions, de cultures, plus la cohésion est difficile et le risque de tensions fort. C'est pas pour ça que je dis qu'il ne faut pas d'étrangers ou de mélange, qu'on s'entende bien. Seulement que c'est un problème complexe, à l'image de la nature humaine. Et qu'il ne faut pas le nier, à mon sens. Et une différence de religion rend tout ça encore plus compliqué à gérer (musulmans / chrétiens ensemble c'est plus chaud que WASP / latinos dans l'ensemble, parce qu'ils sont chrétiens, malgré le contentieux historique protestants / cathos). Pour l'économie, je suis en accord avec tout ce que vous dites, et je crois aussi que sur le long terme les choses ont tendance à se stabiliser si on laisse faire. Mais dans les faits, à court terme, si tu fais venir 100000 types qui acceptent de bosser pour 3 sous, là tout de suite tu crées du chômage et une baisse des salaires. Néanmoins je pense que le problème principal avec l'immigration aujourd'hui (et pas seulement hein), c'est les aides sociales et l'assistanat. Trop de gens viennent pour finalement se retrouver au chômage aux frais du contribuable (je ne dis pas que c'est leur faute et qu'ils "viennent tous pour les allocs", c'est évidemment plus complexe). Si tu supprimes ça, tu fais déjà du tri et tu gardes ceux qui viennent pour bosser dur et entreprendre.
  5. Second point : on retrouve chez les maris violents une vision genrée où ils ont une position dominante sur leurs épouses. Concrètement leur pouvoir s'exprime de plusieurs façons... Donc tu penses vraiment que la violence masculine au sein du couple est dû à une question de "genre". Ok. Maintenant tout ça n'explique pas pourquoi les femmes sont également violentes envers leurs conjoints, dans des proportions clairement non négligeables (certaines études disent qu'elles le sont un peu plus que les hommes, d'autres un peu moins, mais il n'y a pas un écart énorme dans tous les cas, si on parle de violence générale et non de gravité j'entends). Tu ne penses pas que ces violences de couple sont personnelles et dépassent, dans la grande majorité des cas, le problème du "genre" ? Par ailleurs, je ne sais pas si tu l'as vu, mais je serais vraiment intéressé par ton avis sur l'argumentation que j'ai faite au sujet de la légitimation de la violence féminine (j'ai fait un petit pavé avec pas mal d'exemples, me semble-t-il). Si je raisonne un peu comme toi, je pourrais dire que la violence des femmes envers les hommes en couple s'explique en partie par cette idée qu'une femme a le droit de frapper un mec sans être inquiétée alors que l'inverse est proprement inacceptable pour la société (au point que certains n'osent même pas répliquer en légitime défense, car ils savent qu'ils auraient de grandes chances d'être considérés comme coupables).
  6. Mais j'ai l'impression qu'on dit la même chose en fait, non ? Les divorces dits "par consentement mutuel" sur le papier sont presque toujours demandés à la base par une personne aux dépends de l'autre (la femme dans presque 80% des cas). Ca remplace le divorce pour faute qui n'existe plus, à part dans les cas de violences avérées ou autres exceptions. On semble être d'accord pour dire que c'est une mascarade...
  7. Oui, on est d'accord. Je ne suis pas contre le divorce et je ne veux même pas tenir un discours moral de type "bouhhh c'est mal de ne pas tenir ses engagements". Ca peut arriver. Je dis juste que si par exemple ton contrat dit que tu dois fidélité, ben si tu trompes t'assumes, t'en en faute, point. Et le divorce doit être à ta charge. S'il n'y a pas de faute, et que l'un demande le divorce sans pouvoir reprocher concrètement quelque chose à l'autre, alors là c'est lui qui doit assumer. J'estime que celui qui ne maîtrise rien, qui subit le divorce ou qui est en faute doit être protégé. Il n'a pas à payer encore quoi que ce soit alors qu'il est déjà victime.
  8. L'exemple des US est très intéressant. D'un côté, je te rejoins complètement sur la politique d'assimilation et sur le fait que le patriotisme des enfants d'immigrés américains est incomparable avec ce qu'on voit en France. D'un autre côté, paradoxalement, il y a quand même de grosses tensions ethniques là bas. Bref, comme dit jubal c'est compliqué. Concernant l'aspect économique, vous avez raison, l'immigration produit aussi des emplois (ce qui ne l'empêche pas de pouvoir créer du chômage au moins à court terme). Mais quel est votre avis au sujet de la pression sur les salaires ?
  9. Je parlais de la garde de l'enfant en général... Pour le reste, le test de paternité sur initiative privée est interdit en France. Si tu es marié et que ta femme fait un enfant avec un autre, tu es considéré comme le père et tu ne peux pas te dégager de tes responsabilités. Enfin, il me semble, après peut-être qu'une subtilité m'échappe. Mais ça reste un détail. Même sans ça c'est un scandale. Si ta femme ne respecte pas ses engagements et décide de divorcer alors que tu n'as rien à te reprocher, le minimum devrait être que tu n'aies rien à payer, jamais.
  10. Ah, intéressant ça, je ne savais pas. Merci pour l'info miss liberty ! Je parlerais surtout de grosse arnaque pour l'homme aujourd'hui. Ce qui me pose problème dans le mariage actuel, c'est que tu ne maîtrises absolument plus rien, surtout depuis la fin du divorce pour faute. Prenons un cas extrême : t'es irréprochable, tu respectes tes engagements, puis ta femme te trompe, te fait un enfant dans le dos, donc tu divorces. Qu'est ce qui t'arrive ? Tu raques, et tu es obligé d'entretenir financièrement la femme et le gosse à vie, même s'il n'est pas de toi. Si tu as le malheur de gagner ta vie mieux qu'elle, tu casques encore plus. Et si tu veux avoir la garde du gamin, ben t'as une chance sur cent de l'obtenir, parce que t'es un mec. En gros, tu perds ton fric et ton gosse, en plus de ta dignité. De son côté, qu'est ce qui se passe ? Aucun préjudice, rien. Alors qu'à la base elle l'unique fautive du divorce. Elle te nique du début à la fin et t'as rien à dire, et le fait qu'elle n'ait pas respecté ses engagements n'est jamais pris en compte. J'estime qu'un contrat doit encourager la responsabilité, et punir l'irresponsabilité. Sinon le contrat n'a aucun sens, et c'est le cas aujourd'hui. Bref, que ce soit pour le mariage ou l'enfantement, je trouve que ça pue d'être un mec. Objectivement, on n'a quasiment aucun droit et on nous demande sans cesse d'être "responsables", alors qu'il est permis à la gent féminine de ne pas l'être. On se demande pourquoi c'est la femme qui divorce dans l'écrasante majorité des cas !
  11. Légalisation des contrats privés, car l'Etat n'a pas à imposer les règles du mariage (et du divorce), qui ne concernent que les couples. Pour ma part, je ne me marierai pas avec les règles imposées actuellement, qui ne me conviennent pas du tout. C'est scandaleux qu'on ne puisse pas y échapper, et que même le mariage religieux symbolique soit interdit sans être passé devant seigneur Etat.
  12. Tu as tellement raison. Le chômage cause des drames insoupçonnés. Rien que dans mon entourage, j'ai pas mal d'exemples de familles brisées à cause du chômage prolongé de l'homme. Des cas de dépression aussi. Notre culture de valorisation du chômage est un drame non seulement économique mais aussi social.
  13. Je ne suis pas d'accord avec les arguments de Sigmar, mais je m'interroge quand même sur l'immigration massive, et ça n'a rien à voir avec une quelconque xénophobie. Je précise que je m'interroge, à savoir que je n'ai pas de certitudes sur le sujet, et que je cherche simplement des arguments de votre part pour faire évoluer mon point de vue, donc pas de lynchage s'il vous plaît... Je vois deux éventuels problèmes me turlupinent, en imaginant une France libertarienne sans aucune frontière : un social / économique, et un "identitaire". Le premier, c'est qu'un débarquement particulièrement massif d'immigrés du tiers monde pourrait perturber le marché du travail et la situation économique des gens en tirant les salaires vers le bas, en plus de générer du chômage. Je veux bien qu'on laisse faire les choses de manière générale, mais je pense qu'il existe tout de même certaines limites rationnelles qu'il faut concevoir pour s'assurer le fonctionnement d'une société aussi libérale soit-elle. Le second porte davantage sur la nature humaine. En effet, je pense que l'humanité est assez communautaire par nature. Je ne dis pas que c'est bien, et encore moins que je l'encourage, mais si la xénophobie existe depuis la nuit des temps et de manière universelle, ce n'est pas un hasard. C'est pour ça que j'ai du mal à croire en la prospérité d'un multiculturalisme extrême. Je crois que les gens ont besoin de vivre dans une société avec un cadre culturel dominant, des références communes minimales, des traditions. Si demain des centaines de milliers de Français s'installent à Oulan-Bator ou à Dakar, je pense que ce sera mal accepté : les gens ne se sentiront plus chez eux, ils verront leur culture mise à mal par la nôtre, et cela causera des troubles, des tensions, des incompréhensions. Est-ce viable comme situation ? Peut-on nier l'importance d'une prédominance culturelle, de traditions et de valeurs un minimum partagées dans un pays ? Je ne veux pas dire par là que la France doit rester totalement blanche et chrétienne, hein. Loin de là. C'est très bien qu'il y ait des minorités diverses, des apports culturels divers, des mélanges, des échanges. Mais ne doit-on pas fixer quelques limites ? Voilà les quelques questions que je me pose à ce sujet.
  14. Merci Lancelot, ce topic est magique. Tout provient de trumblrinaction ou tu as d'autres sources ? Le Calvin est fabuleux. Pour les SJW, l'histoire de l'humanité se résume uniquement en deux points : - Oppression des blancs sur les autres - Oppression des hommes sur les femmes (et les homos, trans, genderfluid, etc) Il ne faut pas aller chercher plus loin. Pour un SJW, les blancs sont des méchants qui n'ont fait qu'exploiter les gentils. Alors que les arabes, ils n'ont jamais réduit personne en esclavage, ni fait la moindre guerre, ni coloniser des terres. Les asiatiques (mongols, chinois, japonais) non plus. Tout le monde il est gentil, sauf les méchants blancs.
  15. Par ailleurs, est-ce vraiment gratifiant pour une femme de se dire qu'elle est peut-être sélectionnée uniquement à cause de son sexe ? Même si ce n'est pas le cas, s'il y a une volonté de parité, alors la suspicion sera toujours présente. Si un concours de rap ou hip hop faisait était critiqué par tout le pays pour le fait de ne pas prendre de blanc, et que l'année suivante comme par hasard j'étais pris, je me sentirais mal au fond de moi. C'est hyper malsain.
  16. Donc maintenant, on est obligés de prendre en compte le sexe dans les sélections. S'il s'avère que les meilleurs dans un domaine sont tous des hommes, tant pis, la "parité" c'est plus important que la compétence. On va prendre une femme juste parce qu'elle est une femme, sinon tout le monde ça gueuler, boycotter. C'est extrêmement sexiste comme point de vue. Et c'est surtout d'une connerie abyssale. C'est l'un des grands paradoxes des SJW : ils disent lutter contre le racisme et le sexisme, mais ce qu'ils font, c'est justement vouloir faire de la race et du sexe un critère de sélection, de jugement d'une personne. Ils ramènent tout à ça, exactement comme le font les racistes et les misogynes. Et puis ce qui me fascine, c'est le pouvoir qu'ont les féministes. Il suffise qu'un petit collectif râle pour une connerie, et directement le gouvernement et les médias se mettent au garde à vous, sans aucun esprit critique. À chaque fois. Sans exception.
  17. On parlait bien du service obligatoire... Dans l'histoire, les hommes ont eu des droits que les femmes n'avaient pas, mais également des contraires que les femmes n'ont jamais connu. Or le féminisme c'est un peu "on veut tous les droits des hommes, mais pas leurs contraintes". Ce qui n'empêche que pris spécifiquement, certains de ses combats étaient parfaitement légitimes !
  18. Oui, c'est clair. Je voulais dire que les régimes les plus meurtriers du 20ème siècle étaient tous communistes, sauf le national-socialisme (qui reste quand même en haut du classement de l'horreur même s'il est largement dépassé par Mao et Staline, voire Pol Pot il est vrai).
  19. D'ailleurs, ça luttait pour le droit de vote, mais jamais pour la conscription... enfin j'dis ça, j'dis rien...
  20. Ce n'est pourtant pas un hasard si ce sont les régimes communistes (à l'exception du national-socialisme qui ont été les plus meurtriers au cours du siècle dernier). Vouloir faire "disparaître les classes" et niveler les inégalités différences par la force, en privant les gens de liberté, ne peut mener qu'à des massacres. Et cela dit, ces gens dont tu parles renient peut-être Staline, mais pas le Ché, Lénine, etc. J'ai même parlé à des jeunes cocos qui défendaient Mao. Et ça passe sans problème dans notre société. Par contre quelqu'un qui dit que Mussolini n'était pas si terrible, c'est limite s'il ne va pas en prison. Pourtant, au nombre de morts, y a pas match. Mao-Musso c'est Real Madrid - Trélissac à ce niveau là.
  21. Pour en arriver à ceux des transsexuels, des "genderfluid", des "non binaires", des "pangender"...
  22. Je pense quand même que les cocos ont influencé la rhétorique de la gauche française depuis quelques décennies. J'avais d'ailleurs lu un truc là dessus, mais je ne retrouve plus. Plus concrètement, j'entends rarement une personne de droite ou d'extrême-droite hurler à la peste communiste à chaque fois que quelqu'un ose émettre une opinion vaguement gauchiste. Par contre, dans l'autre sens, c'est systématique : quand tu n'es pas d'accord avec eux tu es soit "fasciste", soit "réactionnaire", soit "bourgeois / capitaliste à la solde des méchants patrons". C'est un vocable qui s'est généralisé à l'époque de l'URSS et des mouvements communistes internationaux qu'elle a influencés. Bien sûr, ils n'ont pas inventé l'insulte politique, mais la systématisation de ces termes leur est partiellement imputable. Et quelque part les SJW me semblent être les héritiers des trotskystes et des staliniens dans la méthode d'argumentation. Cela dit l'influence du communisme sur la France à cette époque se traduit de manière plus générale que cette question de vocabulaire et de rhétorique. C'est tout de même hallucinant que cette idéologie bénéficie encore d'autant de complaisance, de bienveillance et de tolérance aujourd'hui, alors qu'elle est de loin la plus meurtrière du 20ème siècle.
  23. Reconnais que l'invention de ce terme est un coup de génie. Un mec te contredit avec des arguments et tu ne sais pas quoi répondre ? Allez hop, mainsplaining, fin du débat, j'ai gagné. C'est quand même pratique. Mais cette méthode n'est pas propre au féminisme, loin de là. Ce sont les cocos qui ont inventé le fait de traiter tous leurs contradicteurs de fascistes pour les discréditer, ce que fait encore la gauche de nos jours.
  24. Je déteste crepegeorgette, mais respect pour cet article qui me surprend positivement en terme de cohérence. Effectivement, tous les féministes, dans leur logique, devraient dénoncer l'indulgence relative envers la violence féminine, qui au fond peut être vue comme de la misogynie (femme = être irresponsable, éternelle mineure). Certains le font, mais c'est rare, surtout chez les mainstream. J'ai même lu l'autre jour un article d'une féministe qui réclame qu'on ferme les prisons pour femmes ! L'article le plus misogyne que j'ai jamais lu étant celui des "féministes radicales" qui considèrent que toute pénétration (ou fellation) est un viol. Comme si la femme consentante était par définition irresponsable de ses actes... Atika, oui tu as raison. Mais naïf que je suis, je me dis qu'en disant "s'il y a des quotas en politique ou dans les grandes entreprises, il en faut aussi chez les maçons, les éboueurs, etc", le gauchiste va peut-être se rendre compte du caractère ridicule de son postulat de base, et comprendre que c'est irréalisable en plus d'être dément.
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