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Tout ce qui a été posté par Cortalus
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Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Cortalus a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Oui, White Jazz peut déconcerter. C'est le seul Ellroy que je n'ai lu qu'une fois. Il est revenu à son style habituel avec American Tabloid, donc ce bouquin reste un peu à part. -
Je rajouterai quand même un 5. 5. Célibat recommandé. C'est la problématique que Taleb appelle "la peau des autres dans votre jeu".
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Comprendre et vaincre l'anticapitalisme
Cortalus a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Pas si paradoxal que ça... J'ai l'impression que beaucoup arrivent au libéralisme après s'être débarrassé de leurs idoles. Et Nietzsche est d'une grande aide en la matière ! Alors bien sûr il est anti-libéral, mais c'est par réflexe aristocratique, parce qu'il voit dans la culture démocratique un nivellement délétère. Et il n'a pas spécialement tort quand il pointe l'envie et le ressentiment comme les grandes plaies des sociétés modernes. Mais pour en revenir au capitalisme, il y a à mon avis dans la figure de l'entrepreneur une manifestation de la volonté de puissance qui en fait une forme tout à fait acceptable du surhomme. Je ne sais pas si Ayn Rand s'est exprimée sur le sujet, mais j'ai l'impression qu'elle est passée par Nietzsche elle aussi. -
Comprendre et vaincre l'anticapitalisme
Cortalus a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Je suis plutôt du même avis. Ma réponse spontanée à la question du sondage serait : le nihilisme, au sens de Nietzsche. C'est-à-dire la négation du réel en gros, et la focalisation sur un "autre monde", que cela soit le paradis des cathos ou les lendemains qui chantent des marxistes. Parmi les options proposées, j'ai choisi l'envie, car cela me semble le pendant psychologique du nihilisme, dans lequel la confrontation entre ma vie et celle fantasmée des autres se substitue à celle entre le monde tel qu'il est et l'autre monde idéalisé. Cela peut sembler curieux, mais c'est pour cela que j'ai toujours pensé qu'il y avait des passerelles insoupçonné entre le libéralisme et la sagesse du type amor fati. -
Topic d'autocongratulation des mâles cis blancs
Cortalus a répondu à un sujet de Silence dans La Taverne
On peut être cis mâle blanc et quand même gagner des points au jeu de l'intersectionnalité : gay, bi, handicapé, neuro-différent, en surpoids... Bref, ce topic n'est pas encore assez exclusif. -
Les débats de classification peuvent parfois être intéressants entre spécialistes sur liborg (et encore), mais quand il s'agit de produire une image et un slogan, bref de faire de l'action politique, c'est totalement à côté de la plaque. Je rappelle qu'on vit dans un environnement médiatique où tout ce qui est à droit de Hamon est considéré comme ultra-libéral. Alors critiquer le mème de Nigel parce que le positionnement de Thatcher entre conservatisme et libéral-conservatisme est sujet à polémique, ça me fait penser à une disputatio au sujet du sexe des anges à Constantinople en 1453. C'est une image destinée à circuler sur les réseaux sociaux, pas un article peer-reviewed !
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Thés : Too good for ordinary people ?
Cortalus a répondu à un sujet de Adrian dans Sports et loisirs
En général je me fournis au Palais des thés. Je préfère les thés chinois non aromatisés, avec un petit faible pour les semi-fermentés. Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk -
C'est en quelque sorte une longue postface contenant principalement : des réflexions de l'auteur sur l'accueil médiatique de son premier livre (pour les lecteurs de Causeur, certains passages seront déjà connus) ; des développements complémentaires à La langue des médias, qui s'appuient sur des exemples tirés d'une actualité plus récente (comme la campagne présidentielle 2017). Je ne pense pas que tu apprennes grand'chose de plus, mais c'est toujours aussi plaisant et bien écrit. Personnellement, j'adore.
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Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Cortalus a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
C'est pas un moment de gêne, c'est un état de grâce ! Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une si parfaite anecdote de drague étudiante... -
Science-fiction, prix Hugo & chiots tristes
Cortalus a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Lectures et culture
La sainte trinité de la SF ! Je recommande chaudement Ilium et Olympos de Dan Simmons. Comme toujours avec cet auteur, c'est particulièrement croustillant quand on connaît ses classiques (ici, ce sont Homère et La tempête de Shakespeare qui sont à l'honneur). Chez Vance, je conseille Le cycle de Tschaï. Dans les incontournables, il y a aussi Neuromancien de Gibson. -
À un moment, dans Cent ans de solitude, il pleut tellement que les poissons nagent au milieu des arbres. Ce bouquin n'a rien à voir avec le naturalisme français. On est plutôt dans le réalisme magique.
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Animes, japoniaiseries & confiture de bibaces
Cortalus a répondu à un sujet de Mathieu_D dans Sports et loisirs
Il y a une nouvelle saison de Mob Psycho 100 en ce moment. Je recommande chaudement. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Cortalus a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Pourquoi on discute de ça ? L'état-providence n'est-il pas incompatible avec le libéralisme de toute façon ? -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Cortalus a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Il y a des facteurs d'attirance et des facteurs de rétention de l'immigration. L'état-providence est surtout un facteur de rétention. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Cortalus a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
C'est vulgaire, en effet. Je m'excuse... -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Cortalus a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Si on enlève les obstacles artificiels à la liberté de mouvement des hommes, il faut aussi supprimer les incitations artificielles. La position libérale, c'est l'absence d'intervention de l'état : ni contraintes, ni subventions. Mais l'ordre des réformes a son importance. Faire sauter les frontières sans avoir d'abord supprimé l'état-providence attise la guerre de tous contre tous pour s'approprier le produit du travail des autres, avec un risque de montée aux extrêmes qui compromet la possibilité de futures réformes libérales. En revanche, abolir l'état-providence avant d'éliminer les frontières, ou en même temps, ne présente pas le même risque. Être libéral, libertarien ou anarcap n'empêche pas d'être stratège et réaliste politiquement. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Cortalus a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
C'est déjà le cas pour une part importante de la population ! On appelle ça la "mixité sociale" dans mon secteur d'activité. Et les résultats sont bien évidemment catastrophiques. -
Il se trouve que l’initiateur du projet est membre du parti libertarien, mais c’est une liste qui réunit des libéraux peu importe leur appartenance ou absence d’appartenance partisane. Beaucoup de « sans étiquette ». Je ne vois pas ce qui est choquant. Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk
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Je fais partie du mouvement mais je n’ai pas eu cette chance. On échange surtout par internet. Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk
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Oui c’est tout à fait volontaire. Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk
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La liste ML2D ne s'inscrit pas directement dans la mouvance gilets jaunes. Elle a été lancée par Loïc Rouselle du Parti libertarien, mais n'est pas la liste du Parti libertarien. Il y a eu un appel à candidatures sur Contrepoints. Pour plus d'informations, je vous encourage à consulter le manifeste du ML2D.
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Dans ce cas, ça s'appelle un prêt, ou placement, pas dépôt. On peut vouloir placer, ou on peut vouloir déposer. Pas le même service, pas la même intention, pas le même traitement comptable, etc. Les théoriciens de l'interdiction des réserves fractionnaires disent simplement que si quelqu'un fait un dépôt, la banque ne peut pas disposer de son argent puisqu'il n'y a pas transfert de propriété. Il n'est pas question d'interdire à la banque de faire travailler l'argent qui lui a été confié en prêt. L'enjeu est donc de clarifier la distinction entre le contrat de dépôt et le contrat de prêt. Dans le premier, le déposant devrait rémunérer la banque pour service rendu et il ne devrait pas exister le moindre risque de perte, tandis que dans le second, c'est la banque qui devrait rémunérer son créancier, plus ou moins selon le profil de risque qui a été négocié. Bien sûr, le second contrat est beaucoup plus rémunérateur pour la banque, avec un effet d'échelle puissant qui pousse à l'intégration horizontale (plus une part importante de la population "prête" son argent à une banque donné, plus elle va pouvoir profiter du multiplicateur bancaire). Historiquement, il a été favorisé par l'attribution de privilèges légaux car les états se sont rendus compte qu'ils pouvaient se financer grâce au système. C'est ainsi qu'on est passé du compte de dépôt au "compte courant" qui est en fait un prêt à la banque. Mais demandez à vos proches qui ne sont pas spécialistes en économie ou en droit bancaire si l'argent sur leur compte est leur propriété ou celui de la banque. Inévitablement, ils pensent que c'est leur argent, pas un prêt qu'il ont fait. Quelle que soit la qualification juridique du contrat, on a donc bien simultanément différents agents économiques qui pensent disposer de la même monnaie, et c'est ce quiproquo soigneusement entretenu qui est à l'origine de la distorsion du signal de préférence temporelle.
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Mises, Hayek, Rothbard, Huerta de Soto... sont favorables à l'abolition des réserves fractionnaires. Fekete est plutôt le marginal dans ce débat. En tout cas, l'analyse du cycle que je viens grossièrement de résumer est partagée. C'est sur la pertinence de l'abolition des réserves fractionnaires comme solution au problème qu'il y a un peu débat. Ce ne sont donc pas des dépôts à vue. Bien sûr, on peut librement consentir à un délai de prévenance minimum pour des gros retraits si la contrepartie est la possibilité de retirer en différents sites, rien là que de très normal. Question de logistique. Par contre, quand cela vient de contraintes légales, on rentre dans le domaine de la répression financière et ce n'est pas du tout la même histoire.
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L'ineffable Bruno Le Maire
Cortalus a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Basiquement, c'est ça. Sachant, que la marge (ce qu'il en reste après l'IS) sert à auto-financer l'investissement et pas qu'à se faire plaisir en rémunérant le capital. C'est délétère... -
Pour l'école autrichienne, la création monétaire d'origine bancaire perturbe le signal prix du taux d'intérêt, en créant l'illusion d'une hausse de la demande de biens d'investissement et d'une baisse de la demande de biens de consommation. En effet, le phénomène d'augmentation d'offre de crédit et de baisse des taux d'intérêt devrait normalement résulter d'une augmentation de l'épargne disponible pour financer l'investissement, qui survient habituellement quand les besoins en biens de consommation sont satisfaits. Mais si les dépôts bancaires sont traités comme un placement, on fausse cette mécanique : la même monnaie est considérée d'un côté comme un dépôt immédiatement disponible et de l'autre comme une épargne qui vise la satisfaction de besoins dont l'horizon temporel est plus lointain. Du coup, l'offre de crédit ne traduit plus les préférences temporelles réelles des agents économique. L'abondance monétaire suscite alors une demande supplémentaire en facteurs de production de biens d'investissement, alors que la demande en facteurs de production de biens de consommation n'a en réalité pas faibli. D'où un phénomène inflationniste.