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Romy

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Tout ce qui a été posté par Romy

  1. Romy

    Aujourd'hui, en France

    La fête et la deconne, en moderation, dans les écoles c'est parfois encouragé par la direction dans la mesure où ça crée un esprit appartenance et est vu comme du réseautage, ce qui pour moi est l'avantage principal d'une école par rapport à la fac. Ce n'est pas en cours dans des amphi qu'on crée des liens avec les autres.
  2. Romy

    Aujourd'hui, en France

    Un groupe féministe revendique l'incendie de la gendarmerie de Meylan «Dans un long texte dont la mise en ligne a été révélée par le Dauphiné Libéré , ces femmes affirment «lutter contre le sexisme» et «contre le genre» et expliquent leur action par une «envie de revanche». «Nous ne voulons pas rester dans la position de victimes dans laquelle la société voudrait nous placer en nous reconnaissant comme meufs», déclarent-elles avant de détailler la façon dont elles disent avoir procédé.» Mais ça n'a aucun sens Ces idiotes ont de la chance que les dégâts ne soient que matériels. L'inculture de la prochaine génération de gauchistes devient préoccupante.
  3. Il y avait eu madmoiZelle aussi. Que les milieux qui se targuent d'être éclairés, et de pourfendre inégalités et discriminations abritent aussi des pourris, ce n'est guère étonnant. Je ne crois pas qu'il y en ait par nature plus qu'ailleurs, juste autant.
  4. Chocolat noir et farine de coco?
  5. Romy

    Aujourd'hui, en France

    Avec un peu de chance Bernard Arnault sera tiré aus sort.
  6. @RinceventÇa me rappelle quand même Jean-François Kahn et ses délicieux commentaires sur l'affaire DSK. Si ce type de sorties médiatiques qui donnent l'impression de minorer le viol et les agressions sexuelles s'accumulent, il n'est guère étonnant que beaucoup en déduisent qu'il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark. Certains, ou plutôt certaines, y voient la culture patriarcale en action, je vois plutôt un petit milieu qui se protège et pour qui le viol et toutes les bassesses humaines sont le fait de Dédé le plombier électeur FN et certainement pas d'un cinéaste qu'ils admirent par exemple. Les gens éclairés (de gôche), les gens comme eux ne peuvent pas être des violeurs. Le vent est en train de tourner et je comprends parfaitement que de nombreuses victimes aient pu se taire pendant si longtemps, pensant, à tort ou à raison, qu'on ne les prendraient pas au sérieux. J'espère un peu naïvement que s'il doit ressortir quelque chose de positif de cette histoire c'est que les victimes d'hommes puissants hésitent moins à porter plainte et puissent le faire immédiatement, le caractère récent des faits augmentant la probabilité de voir un violeur condamné. Avec Weinstein, c'est un travail de journalisme qui aura permis que des femmes puissent porter plainte en faisant en sorte que les violeurs potentiels ne soient plus soutenus par leur milieu. La contrepartie c'est la mise au pilori médiatique, la dénonciation du patriarcat, un discours martelé qui veut nous faire croire qu'il y a un continuum entre le rustre qui zyeute un décolleté et le violeur, l'émergence du concept de «violence sexiste» (j'aimerais bien qu'on m'explique ce que c'est), etc. J'ai très peur de la contre-réaction à tout ça et que les victimes qui prennent sur elles pour parler et porter plainte (et dans l'affaire Weinstein il y en a, si les faits sont avérés, pour qui la catégorisation de viol ne fait aucun doute) soient décrédibilisées par ces pseudo militantes féministes qui expliqueront que c'est la faute de notre société patriarcale qui fabrique en série des violeurs.
  7. C'est peut-être de la maladresse et/ou une savante reformulation du journaliste, mais la construction de sa phrase donne l'impression de mettre sur le même plan la tartufferie de Ramadan et sa violence supposée envers les femmes («Ça oui»). Peu importe au final, il y a eu dépôt de plaintes dans cette affaire et c'est là l'essentiel.
  8. "Qu'il avait beaucoup de maîtresses, qu'il consultait des sites, que des filles étaient amenées à l'hôtel à la fin de ses conférences, qu'il en invitait à se déshabiller, que certaines résistaient et qu'il pouvait devenir violent et agressif, ça oui. Mais je n'ai jamais entendu parler de viols. J'en suis abasourdi."
  9. Et donc salaires qui seraient trop bas = manque à gagner pour l'État. Heureusement qu'on a des piqûres de rappel, sinon on pourrait presque en venir à croire que nos vies nous appartiennent. Vivement demain matin que j'aille cravacher pour nourrir le Léviathan.
  10. C'est mieux ainsi J'aimerais bien le rencontrer un jour ce «spectre politique» pour savoir enfin ce que veut dire être à sa gauche ou être à sa droite On dirait vraiment une dissertation d'étudiants de première année en sciences politiques.
  11. Si on ne veut pas invectiver sur Twitter, il est bon à savoir que tous les journalistes du Monde ont une adresse mail composée du nom de famille suivi de @lemonde.fr
  12. «Pari gagné: il y a quinze jours, le WMF annonçait que le Potager du Roi figurait sur sa «liste 2018» avec 24 autres lieux remarquables, victimes pour la plupart de guerres ou de cataclysmes naturels comme le souk d'Alep en Syrie.» C'est d'un pathétique... Cet argent aurait pu aller à un autre site ayant subi des dommages moins 'évitables'. Interview en entier du responsable: http://enlargeyourparis.blogs.liberation.fr/2017/09/17/potager-du-roi-heritage-du-passe-tourne-vers-lavenir/ «Selon moi, et bien que ça puisse choquer certaines personnes, la préservation du patrimoine n’est pas une priorité ici. Je suis historien donc bien sûr c’est très important pour moi. Mais si la transmission de ce patrimoine signifie préserver des techniques destructrices alors je m’y oppose. Cela vaut pour toute notre société, et c’est en cela que le potager me semble être un laboratoire intéressant, reflétant l’évolution de notre rapport à la nature. On s’amuse à observer l’effet de surprise chez les visiteurs qui s’attendent à découvrir un jardin à la française bien ordonné.» Ce qui me fait rire c'est l'absolue assurance de pouvoir révolutionner l'agriculture et sauver le monde depuis son petit lopin de terre versaillais, quand bien même cela aurait fonctionné. Qu'il teste donc sa vision en essayant de faire tourner une vraie exploitation avec bénéfices et pertes pour sa pomme (bio)!
  13. Rue 89 est quand même devenue en quelques années le Biba du gauchisme. Je me souviens encore de l'époque où ça avait la prétention de faire du journalisme. J'ai un petit plaisir malsain à lire ce qu'ils peuvent nous pondre au quotidien. Quant aux «lesbiennes politiques», je leur souhaite bien du courage si elles pensent vraiment que les relations conflictuelles et les jeux de pouvoir dans un couple sont l'apanage de l'hétérosexualité.
  14. Romy

    Flims du moment

    Vu Au revoir là-haut et je suis assez déçue alors que je suis plutôt bonne cliente de Dupontel dont j'apprécie qu'il entre peu dans les cases du cinéma d'auteur à la frâânçaise. Il y a une vraie recherche dans les images mais les plus belles idées et les meilleurs plans sont quasi-tous dans la bande-annonce. Narrativement, il y a trop de choses à raconter et ça nous laisse avec des personnages assez creux et une histoire laborieuse. A mon regret, l'aspect «vengeons-nous de l'Etat en l'arnaquant» est à peine esquissé. A défaut de souffle, ça a de la gueule et j'ai du mal à trouver un équivalent dans le cinema français, hormis Jeunet, qui ose faire ce type de films. Si Dupontel n'avait pas la carte, je me demande bien comment cela aurait été accueilli.
  15. http://mobile.lemonde.fr/europe/article/2017/10/24/autriche-le-conservateur-sebastian-kurz-appelle-l-extreme-droite-a-des-negociations_5205164_3214.html? Bon, je connais très mal l'Autriche. Ça va donner quoi tout ça? Beaucoup de bruit pour rien?
  16. A chaque fois que tu finis un livre ou un gros morceau, prends le temps immédiatement après de résumer la thèse/arguments/... en trois idées clés (à adapter mais pas vraiment plus). C'est ça que tu retiendras, ta façon de réfléchir sur ce que tu viens de lire, et non le «livre». Le faire systématiquement de tête pour s'en imprégner et éventuellement l'écrire dans un second temps. Même logique pour les romans.
  17. Agence dans la communication (oui je sais, je n'ai que ce que je mérite). C'est une petite boite de moins de 15 salariés, donc pas de DRH. On est plus sur un bon vieux paternalisme qui a un peu trop regardé les reportages sur les locaux de Google que sur une théorie RH réfléchie. La seconde étape sera de faire des dessins obscènes pour signifier à ma hiérarchie que j'entame ma crise d'ado
  18. Je découvre aujourd'hui à mon boulot la nouvelle déco de la salle de repos / «creativity room», qu'on me présente presque avec un «Alors, heureuse?» goguenard. C'est bariolé, avec des mini-poufs difficilement praticables au dessus d'un mètre soixante, et il y a des crayons de couleurs.... Et non, ce n'est pas la nouvelle garderie de la boîte ou plutôt si, celle des salariés. Le tout assaisonné d'un implicite «Regardez tout ce qu'on fait pour vous, on est vraiment une boite cool, alors maintenant arrêtez de nous enquiquiner avec vos besoins en formation, vos envies d'être un minimum responsabilisés pour autre chose que les emmerdes, et le remplacement de postes vacants depuis des mois, etc.» Alors je sais que ça fait complainte du salarié bien nanti, mais je ne comprends pas ces modes de management infantilisants qui espèrent faire gagner chez le salarié loyauté et implication en lui agitant des babioles devant les yeux. Quand on traite ses salariés comme des enfants, ils se comportent comme tels. Hasard des choses, il y a eu une demission aujourd'hui. Ça m'a bien fait rigoler que la direction ne comprenne pas le rapport (puis j'ai pu faire des petits dessins dans la salle de jeu au lieu de ronchonner )
  19. Effectivement. Je verrais plus un intérêt pour relier des villes d'Île-de-France à Paris et entre elles. Sans même parler de viabilité du modèle économique (y a un côté gogo-gadget ), il est pathétique que la lourdeur administrative les aient empêché de mener à bien une phase de test alors qu'il y avait une «volonté politique» comme on dit.
  20. http://www.numerama.com/tech/299969-les-seabubbles-abandonnent-la-seine-pour-aller-voler-en-suisse.html Même quand c'est écolo, que ça vole sur l'eau (et que c'est subventionné), ça ne veut pas de la France. Bon, le contribuable suisse va mettre la main à la poche mais on voit là que la lourdeur administrative fait capoter les projets voulus par la mairie. C'est peut-être pas plus mal diront certains vu que je doute que cela puisse être rentable sans subvention publique.
  21. C'est loin d'être idiot de proposer la formation en parallèle vu qu'en conduisant on s'expose et on expose les autres à des accidents. Mais l'intégrer à un examen qui évalue notre aptitude à conduire (prudemment), bof
  22. Dans ma grande naïveté, j'ai toujours trouvé ça simple. Si quelqu'un initie un contact physique non désiré, on est en droit de réagir. Dans les cas de mains baladeuses dans un lieu public, retirer la main un peu violemment et s'offusquer bruyamment suffit souvent à gêner le lourdeau qui croyait pouvoir faire son coup en douce. Dans le cas du tennisman, la journaliste aurait pu lui retirer sèchement son bras et repousser son visage, voire se permettre une petite claque qui a pour but premier d'humilier.
  23. Elle s'en est platement excusée. Je comprends que ce genre de tribune suscite des reactions assez acides. Je ne sais pas si c'est de la maladresse de la part de l'auteur mais son texte n'est pas dénué d'un ton passif-agressif qui suinte le complexe de supériorité vis-à-vis des bimbos («J'ai un doctorat en neurosciences vous savez»). Je trouve qu'il y a quelques points assez valables pour Hollywood ; en jouant le jeu de la séduction on peut se retrouver sur une pente glissante et se voir suggérer que le rôle de sa vie n'attend plus que quelques dezippages de braguettes. Cependant, je suis persuadée que les femmes qui «gardent leur sexualité pour leur vie privée» comme le dit Bialik font aussi face à ce genre de propositions, peut-être moins, mais certains hommes ne verront toujours que la sexualité chez une femme. On peut agir sur la perception qu'a de nous autrui mais en aucun cas totalement l'influer et encore moins en être responsable. Par contre, je ne crois pas qu'on puisse appliquer la logique du crevard libidineux à quelqu'un capable d'agresser ou de violer. C'est un état d'esprit différent, et non un prolongement, d'une envie de baiser qui se passe de morale. Sur un point, je crois que Mayim Bialik évoque, maladroitement, dans son essai quelque chose qui rejoint ce que @Bisounours disait. C'est qu'il existe des attitudes pour faire face aux malotrus et aux harceleurs (les violeurs et agresseurs c'est bien autre chose), que ce soit avoir confiance en soi, confiance en ses aptitudes et non en son physique, avoir du répondant ou ne pas hésiter à afficher bruyamment les comportements de gros degueulasses quand ça arrive. C'est plus facile à dire qu'à faire et certaines personnes n'ont pas ou pas encore cette force de caractère. J'ai toujours eu l'impression que pour beaucoup dire ou affirmer que les victimes peuvent agir et se prémunir d'un risque reviendrait à les blâmer. Au contraire, je trouve ça plus libérateur et ça n'altère en aucun cas la responsabilité individuelle de ceux qui font du mal. Je lisais le témoignage d'une jeune femme qui avait fini par coucher avec son patron car elle n'en pouvait plus de son harcèlement et qu'elle trouvait plus simple de lui donner ce qu'il voulait. Je ne la blâme pas mais ça me fait froid dans le dos qu'on puisse avoir une estime de soi aussi basse et ça fait partie du problème. Un marché du travail plus libre qui nous donnerait plus d'emplois et plus de mobilité permettrait à bon nombre de ne plus supporter ces situations. Bien sûr, ce serait des effets macro pas adaptables à toutes les situations individuelles mais c'est un tel gâchis de voir tant de monde supporter des conditions de travail qui leur bouffent leur santé physique et mentale juste parce qu'ils n'ont pas la possibilité de gagner leur croûte autrement.
  24. «Nous souhaiterions également supprimer 'madame' parce qu'il y a une notion de possession: MA dame» Ce qui n'est evidemment pas le cas avec MON sieur... Ceux qui les insultent leur font grand plaisir en tout cas.
  25. J'ai toujours préféré suivre le schéma «moi-vous-nous», ce qui revient à dire pourquoi je réponds à votre annonce ou vous sollicite (mon parcours et mes attentes), pourquoi vous m'intéressez (j'essaye de personnaliser et d'être spécifique en rapport avec ma situation, l'enchaînement avec le premier paragraphe est d'autant plus fluide ainsi), pourquoi je corresponds au poste et à l'entreprise. C'est peut-être une approche un peu trop auto-centrée mais c'est celle que je trouve la plus logique.
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