Rincevent

Bonjour Olga, ta signature est trop voyante. Beaucoup trop voyante.

Donc, en deux mots, un bobo, c'est un type qui gagne du fric tout en conservant un habitus de gauche.

Avec beaucoup de chance, hein. Les affinités avec tel ou tel type de raisonnement (ou plutôt, de sophismes ou de bricolages heuristiques) dépend pas mal du caractère. En l'occurrence, il s'agit d'une aversion assez poussée envers le flou. En quelque sorte, l'axiomatisme est presque hard-codé chez certains.

Plutôt, parce qu'il n'aime pas les hiérarchies (il pense à l'ECAR), et qu'on lui dise quoi penser. En revanche, il est très attiré par les philosophies orientales et par les nouvelles spiritualités et leur syncrétisme.

Quelqu'un peut comparer les tarifs des licences qu'ont dû payer les opérateurs ?

Non. C'est fait exprès.

De mon côté, je serais beaucoup plus mêlé. Je serais sans doute très optimiste pour le long terme, mais infiniment pessimiste à court-moyen terme.

C'est vrai que c'est pas terrible, le gouda. En revanche, le Leerdammer…

Harald t'envoie des trucs ? Suis jaloux.

Une école qui se glorifie de ne pas avoir terminé la formation de ses propres piou-pious, c'est généralement une école qui ne sert pas à grand chose. Comme Polytechnique, par exemple. (Non, pas taper, pas tapeeeeeer !)

Jamais entendu parler. Faudrait voir le corps professoral. Tu as le choix avec quoi ?

Achète un casque Bose hors de prix à réduction active de bruit ambiant. Non seulement tu n'entendras plus tes frères, mais en plus tu n'auras plus d'argent pour acheter de nouveaux livres : le problème de la lecture est ainsi doublement résolu. Question subsidiaire : ils ont quels âges, et écoutent quel genre de musique ?

Trois déménagements valent un incendie, notent à ce sujet nos amis britanniques.

Ou que les enfants grandissent parce qu'on les nourrit.

Non seulement c'est inique, mais en plus ça s'appuie sur de la mauvaise science.

Si, mais en augmentant les dépenses.

Mais à quel prix…

T'es pas le seul, loin de là.

Chic, ça faisait longtemps.

Il s'agissait de réaliser des progrés sociaux pour les trrravailleurs, des avancées historiques vers la lumière, voyons. Pour le passage vers le keynésianisme, Giscard avait déjà procédé à une telle relance, mais, et c'est ce qui importe, il avait fini par revenir à plus de raison budgétaire. Pour la gauchisation de la droite, je la date d'un certain hiver 95, quand un camionneur a certainement roulé sur ce qu'il restait de couilles à la droite. C'était catastrophique par rapport aux standards de l'époque. Mais bon, vu le relâchement actuel des critères de jugement en beaucoup de domaines…

Tu parlais aussi des réformes de gauche vis-à-vis de leurs consoeurs de droite. Je t'en citais quelques unes de gauche qui forment un merdier dont on n'est toujours pas sortis. Quant à la dette, elle était contenue aux alentours de 20 % du PB sous Giscard, et ce sont les socialistes qui ont commencé à la faire croître. Quant au déficit public, les deux dernières années de Giscard ont eu un déficit public proche de zéro (de l'ordre de 0,1-0,2 % du PIB, si tu veux tout savoir), et les socialistes l'ont fait brusquement passer entre 2 et 3 % du PIB.

Wikipédia peut le faire. Passage aux 39 heures et ajout de la cinquième semaine de congés payés, nationalisations (loi du 13 février 1982), création de l'ISF, passage de l'âge de la retraite à 60 ans, forte augmentation du nombre de fonctionnaires, et puis des ministres communistes aux Transports, à la Santé et à la Fonction Publique. Et encore, je n'ai passé qu'une minute à chercher tout ça.

1981-1983, anyone ?

Bienvenue Iliya ! Ne te laisse pas intimider par les anti-néocons, il y a d'autres liberventionnistes (terme que je préfère) en ces lieux.

Toi, il va falloir un jour que tu me racontes ton adolescence houleuse.