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Tout ce qui a été posté par Vilfredo
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Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Vilfredo a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Oui c'est un peu ce que je voulais dire avec "socialement impraticable". J'vois pas le problème. -
Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Comme le dit @Mégille c'est "un riche qui a merdé" contrairement aux autres -
Tiens quand on vote on voit qu'il y a beaucoup de libéraux sur ce forum.
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Merci cluster17
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Vous êtes proche des deux Clusters suivants "Les Libéraux" et "Les Centristes" Tiens finalement je suis conservateur seulement dans ma tête. Si je lis bien le graphique je suis identitaire (mais juste un tout petit peu), modéré et pro-entreprenariat.
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Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Vilfredo a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Je n'ai rien à redire à l'heuristique. Je fais seulement remarquer que pour la personne, le pronom qu'on emploie pour la désigner n'a pas rien à voir avec sa dysphorie et qu'il est donc logique de demander l'usage d'un autre pronom (et l'usage des pronoms est omniprésent dans toutes les relations sociales). Ça serait plutôt la position inverse ("Je me considère comme une femme, donc appelez-moi 'lui'.") qui serait incohérente. Le fait que les conséquences logiques d'une théorie (ou d'une "idéologie") soient socialement impraticables (ou aillent contre une heuristique millénaire, si tu veux) est plutôt un argument contre la théorie (ou "idéologie"). C'est d'ailleurs ce que certains marxistes dénoncent comme une forme d'individualisme et c'est le débat qu'on avait eu sur la pertinence du terme de "cultural marxism" pour désigner les gender studies. -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Vilfredo a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Ben le problème c'est que l'"idéologie" n'est pas hors-sujet. Elle est si importante qu'elle a des conséquences dans toute la vie du sujet. Sinon ça serait pas une idéologie, seulement une opinion personnelle. -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Vilfredo a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Il existe des pronoms masculins et féminins. Si quelqu'un se considère comme une femme, elle veut qu'on emploie des pronoms féminins pour lui référer. Ça n'a rien d'absurde. Ça pose d'autres problèmes, mais pas celui de l'absurdité ou du "ça n'a rien à voir". Ça a tout à voir, et à la limite c'est peut-être dans le fait que ça tout à voir que se situe le premier problème, à savoir que les conséquences logiques du changement de genre soient impossibles à réaliser dans un contexte social. -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Vilfredo a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Tu n'utilises pas de pronoms quand tu parles à tes collègues? -
Ca se vérifie aussi sur les chaînes YouTube. 20% des vidéos font 80% des vues de la chaîne
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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Dernier truc sur Squid Game avant que je finisse Edit j'ai fini et LA FIN EST POURRIE -
Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
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The Master in his own words
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C pour ca que la vi c dur
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Il y a donc des gens qui portent leur masque à table -
Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Je viens de finir l’épisode des billes de Squid Game je vais pas m’en remettre tout de suite -
Ben je la ressortirais en tout cas: “Je ne fais pas la gueule, j’ai juste d’autres centres d’interêt que toi”
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Oui, et cet argument est un énorme déclencheur de dissonance cognitive pour la gauche. "Leurs conditions de travail sont horribles, donc il faut qu'ils continuent de faire ce travail. -- Ils ne pourraient pas faire autre chose? -- Ah non, ils sont pas assez intellectuels!"
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Cette scène est un tel chef d’œuvre Ca me rappelle aussi à quel point j’adore la voix de Norton
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Dans le cas des caissières je crois qu’on peut tous s’accorder a dire que de fait ce travail est pénible
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Je ne sais pas si c'est ce que tu veux dire mais dans la brasserie où j'ai mes habitudes, un serveur me dit toujours "profitez bien". Bon, profiter d'un plat est un peu curieux mais pourquoi pas. Sauf que quand je pars, il me dit aussi: "bonne soirée, profitez bien". Non seulement je pense qu'il insiste parce qu'il pense que je pourrais ne pas en "profiter" mais en plus il y a sous-entendue l'idée qu'après ça va se gâter. Le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste. Mais je n'aime pas ce terme, ça donne le sentiment que le temps presse. "Bon courage" a le même genre de sous-entendu, sauf que ça peut partir d'une intention gentille et que c'est typiquement ce que les gens disent quand, en fait, ils sentent qu'ils doivent dire quelque chose mais ne savent pas quoi.
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Merci, je ne sais pas s'il faut en déduire que je dois être un peu dépressif pour l'avoir fait Youpi
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C'est là que je me dis qu'il nous manque une grande synthèse de la neurobiologie et de la phénoménologie, parce que ce que tu décris comme "la réalité" dans la dernière phrase, c'est vraiment ce que Heidegger appelle un "monde" (j'aimerais mettre un lien mais c'est systématiquement de la salade de mots, donc par défaut il y a ce bouquin, ou MH direct bien sûr; pour reprendre l'explication du bouquin, le "monde" de l'élève qui entre en salle de classe est un rapport aux objets qui sont dans la salle différent de celui du prof, et ça les amène à voir la salle de classe différemment; le monde, c'est un réseau de relations pour une personne (Heidegger dit pas ça mais en gros)). C'est le premier truc de la phénoménologie qu'on ne perçoit pas des objets mais des relations entre les objets, donc des significations. Les objets en tant que tels, on les imagine à moitié, sinon à 90%. Il y a eu après Kant (qui, pour ce qui nous intéresse, est celui qui a expliqué qu'on ne voyait pas les choses en soi justement) un gros débat en philo allemande pour savoir quel rôle exactement il fallait assigner à l'imagination dans l'expérience, Heidegger étant d'avis que le rôle était central, Cassirer non. Le deuxième truc bien sûr, c'est comment on se rend compte qu'on a un corps. Et effectivement il y a l'idée que c'est en agissant parce qu'il y a une rétroaction (l'exemple de la parole est le meilleur: je produis un son, j'entends ce son, et ces moments sont complètement disjoints jusqu'au moment où je me rends compte que je peux moduler le son que je produis (que je réidentifie: c'est un objet), càd causer ma perception (ce pouvoir causal fait de moi un sujet); certains disent que l'homme est "eccentrique", au sens de: n'avoir pas de centre, parce qu'il est à la fois positionné en lui (il a un corps) et hors de lui (il perçoit son corps de l'extérieur); Helmuth Plessner a cette idée que je trouve très belle que cette fracture entre les deux est expérimentée dans le rire).
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Oui ou alors c'est une façon de devenir fou aussi. Mais c'est ça qui m'intéresse beaucoup en psychologie justement c'est les gens qui depuis l'anti-psychiatrie se sont dit: où est la différence entre quelqu'un de vraiment très triste, Roquentin dans La Nausée (ou n'importe quel personnage ou philosophe existentialiste) et un dépressif? Alors avec les anti-psychiatres (des gens comme RD Laing) ça part un peu en sucette parce qu'ils vont aller expliquer que les malades mentaux ne sont pas vraiment malades, qu'ils voient juste la réalité différemment. Inutile de préciser que ça n'a pas vraiment aidé les malades ce genre de discours, plutôt l'inverse, mais faut aussi voir qu'à l'époque les HP c'était Vol au-dessus d'un nid de coucous. Récemment j'ai vu un bouquin avec un titre magnifique sur ce sujet précisément (The Loss of Sadness de Allan V Horwitz and Jerome C. Wakefield). Une réponse possible, mais peu satisfaisante, c'est à quel point tu es en contact avec la réalité, mais c'est très difficile à mesurer ça. Et puis un trop grand contact avec la réalité, les gens qui regardent tous les jours le nb de morts, qui se passionnent pour les victimes d'agressions effroyables: tout ça aussi c'est un symptôme de dépression, et quand je regarde (rarement, Dieu merci) BFM ou les chaînes d'info en continu, c'est trivial et évident que la méthode d'information est calquée sur l'obsession post-traumatique (que l'événement le justifie ou pas bien sûr). Je crois pas qu'on analyse bien la fiction (que ce soit Nabokov ou Second Life) en termes de distance avec la réalité, surtout si c'est pour faire de cette distance une mesure morale ou psychologique d'à quel point tu es une personne bonne/malade. Je pense que c'est plus quelque chose qui a à voir avec le fait de constituer une personne; les dépressifs ne sont pas une personne, ils sont quinze personnes à la fois, ils sont la première pulsion qui leur passe par la tête. Si le terme était pas galvaudé je dirais bien que cette unité est une sorte d'"authenticité", donc un concept assez différent de la véracité ou de la probité ou de l'honnêteté (qui ont une connotation morale). Mais même ça peut devenir moralement douteux si cette unité devient trop rigide, si on commence à jouer un personnage, ce qui est aussi une manière qu'a la fiction de déteindre sur nous. Je pense à ce que dit Borges sur Hamlet, où vous savez qu'il y a cette pièce dans la pièce, et où les personnages de la pièce de Shakespeare deviennent momentanément les spectateurs d'une pièce dans la pièce qui prédit (fameusement) le dénouement de l'intrigue. Les personnages devenant momentanément des spectateurs, on se demande soudain, angoissés (c'est baroque) si nous ne devenons pas inversement des personnages. Si nous refusons cette hypothèse esthétique, cette perspective au nom de "la vie" différente de l’art, par exemple parce que, si c’était un film, elle ne serait pas montée, et si c’était un roman, elle ne serait pas corrigée, ne nous comportons-nous pas précisément en personnages, ceux qui refusent de "croire" à la fiction dans la fiction? Avec les jeux vidéos les gens se sont rendus compte que la fiction c'était dangereux parce que ça rendait le monde pourri en comparaison, et avec ça on a vu ressortir une batterie d'arguments débiles (la "vraie" fiction ça nous rend bons, civils et moraux). Mais ce n'est pas le problème de la fiction, ou alors c'est que la fiction ne sauvra pas la morale, ni la morale la fiction. Si vous pensez que c'est un problème tant pis pour vous. Après je pense qu'il y a une différence entre Second Life et un roman parce que la lecture maintient une distance, demande un effort, sollicite un tempérament critique (ah ce narrateur se fout de ma gueule, tiens ce personnage est une vraie salope, je déteste le style de ce mec etc pour ça Nabokov est l'exemple parfait), alors que le jeu vidéo pas du tout et le plaisir est immédiat. Bref d'un côté c'est vrai que (1) la dépression c'est une perturbation de la perception de la réalité, (2) de l'autre c'est pas sûr que la réalité soit supportable, surtout pour quelqu'un de dépressif (oui c'est un cercle vicieux mais du fait de (1), le dépressif et toi ne vivez pas dans le même monde). Tout ça me rappelle un passage dans un roman de Huxley (Point Counter Point, lu cet été, vraiment bon) Ah ça faisait longtemps que j'avais pas écrit un petit wall of text avouez ça vous avait manqué