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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. Seems legit https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28838353/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29463477/ https://www.nature.com/articles/s41598-021-95421-9 Évidemment les chiffres sont minuscules mais ils concentrent une attention immense et de fait augmentent beaucoup même si c’est une petite échelle c’est aussi révélateur d’autres dysfonctionnements sociaux
  2. Et ceux qui s’attachent Et qui s’empoisonnent
  3. Ben oui sauf que de fait une fois que les gens se sentent femme c’est difficile de leur demander de demander à se faire appeler “il”. Le problème est plutôt: comment des hommes en viennent-ils à se croire des femmes? Et je sais que le phénomène a existé dans le passé, on va ressortir le cas de Herculine Barbin, mais aujourd’hui c’est beaucoup plus répandu (au point que le traitement hormonal devient un sujet de société). Mon point est que dans l’etat ou en est la société en gros la séparation vie privée vie publique n’a plus de sens, et que c’est la perte de ce sens qui engendre des personnalités bordéliques à qui ça n’a pas de sens (même logiquement) de demander de faire cette différence (puisque ton genre ne fait pas partie de ta vie privée, vu qu’il est marqué dans les pronoms). C’est pour ça que je disais: plus les subjectivités débridées s’expriment librement, moins la discussion est possible
  4. Je ne suis pas sûr que ce soit un argument hayekien. Appeler les gens pr tel pronom n’est pas une pratique sociale distincte suffisamment pour être l’objet d’une sélection pour son contenu rationnel, faut pas exagérer (surtout qu’entre les langues ça doit varier pas mal). Par ailleurs il y a un peu deux libéralismes: un libéralisme individualiste qui protège l’individu à la fois de l’Etat et du despotisme de la masse ou de la société (Mill bien sûr) et un libéralisme anti individualiste plus conservateur qui s’appuie sur les traditions comme rempart contre l’Etat, et qui a mon avis finit par engendrer sa critique chez les communautariens (qui ont pour cible évidemment le premier libéralisme, sauf que eux ne sont pas tous conservateurs). Pour ce que j’en ai lu je ne trouve aucune des deux réponses libérales très pertinente. Ce que je vois c’est plus les subjectivités débridées s’expriment, plus le contact entre elles est impossible, précisément parce qu’il n’y a plus de mur social ou institutionnel qui les bride et leur permet de circonscrire leur “moi” entre personne privée et publique. C’est pour ça en partie que j’écrivais que la question du genre, du point de vue du dysphorique, a tout à voir avec sa vie professionnelle, parce que cette personne est l’exemple type de l’individu qui n’a pas été correctement wired entre citoyen/personne privée/personne professionnelle. Vous pouvez y voir toutes les analyses non libérales que vous voulez, plusieurs correspondent partiellement à ce phénomène (inflation du moi à la Jung, dégénérescence des institutions à la Gehlen, disparition des “seuils” à la Derrida), en tout cas je crois que c’est avant tout un problème de confusion vie privée vie publique. Je me faisais l’autre jour la réflexion que jamais sans doute les gens n’ont autant écrit que aujourd’hui (entre les textos les sms les mails les traitements de texte les commentaires etc) et non seulement la plupart est un flux informe mais surtout la plupart est à propos d’eux! Ce sont des sujets qui se forment sans aucune négativité. Je vais pas faire l’éloge straussien de la persécution pour rehausser la qualité de la littérature ou de la discussion dans la cité mais y a bien un problème là sur lequel le libéralisme me paraît un peu à côté de la plaque. Évidemment on pourrait aussi donner une analyse de ca en disant que la subversion des normes sociales est maintenant encouragée par la société, que la rébellion est encadrée et intégrée à la norme (les “rebellocrates” de Muray). C’est très concordant avec le reste de ce que je dis je crois, parce qu’évidemment il n’y a que la bonne subversion qui est encouragée, mais c’est le signe d’une société devenue complètement liquide, sans pole négatif (je n’ose dire sans ennemi) puisque la rebellitude est intégrée au fonctionnement normal.
  5. Vous êtes les seuls. Cela dit c'est rigolo. Ça me fait penser à ce jeu que Christopher Hitchens et Martin Amis pratiquaient qui consiste à prendre les titres des classiques de la littérature anglaise et remplacer "love" par "hysterical sex". The Hysterical Sex Song of J Alfred Prufrock, Enduring Hysterical Sex, From Russia With Hysterical Sex et si on inclut Ovide, The Art of Hysterical Sex. Ça marche très bien avec les chansons (Hysterical Sex Comes Quickly, I Want Hysterical Sex, Are You Ready For Hysterical Sex, Tunnel of Hysterical Sex, I'd Do Anything For Hysterical Sex). Ensuite on peut aussi remplacer "heart" par "dick", "love" par "fuck" et "man" par "cunt", histoire de couvrir plus de titres. Je fais ça quand je m'ennuie dans le bus par exemple.
  6. Oui c'est un peu ce que je voulais dire avec "socialement impraticable". J'vois pas le problème.
  7. Comme le dit @Mégille c'est "un riche qui a merdé" contrairement aux autres
  8. Vilfredo

    Quel cluster ?

    Tiens quand on vote on voit qu'il y a beaucoup de libéraux sur ce forum.
  9. Vilfredo

    Quel cluster ?

    Merci cluster17
  10. Vilfredo

    Quel cluster ?

    Vous êtes proche des deux Clusters suivants "Les Libéraux" et "Les Centristes" Tiens finalement je suis conservateur seulement dans ma tête. Si je lis bien le graphique je suis identitaire (mais juste un tout petit peu), modéré et pro-entreprenariat.
  11. Je n'ai rien à redire à l'heuristique. Je fais seulement remarquer que pour la personne, le pronom qu'on emploie pour la désigner n'a pas rien à voir avec sa dysphorie et qu'il est donc logique de demander l'usage d'un autre pronom (et l'usage des pronoms est omniprésent dans toutes les relations sociales). Ça serait plutôt la position inverse ("Je me considère comme une femme, donc appelez-moi 'lui'.") qui serait incohérente. Le fait que les conséquences logiques d'une théorie (ou d'une "idéologie") soient socialement impraticables (ou aillent contre une heuristique millénaire, si tu veux) est plutôt un argument contre la théorie (ou "idéologie"). C'est d'ailleurs ce que certains marxistes dénoncent comme une forme d'individualisme et c'est le débat qu'on avait eu sur la pertinence du terme de "cultural marxism" pour désigner les gender studies.
  12. Ben le problème c'est que l'"idéologie" n'est pas hors-sujet. Elle est si importante qu'elle a des conséquences dans toute la vie du sujet. Sinon ça serait pas une idéologie, seulement une opinion personnelle.
  13. Il existe des pronoms masculins et féminins. Si quelqu'un se considère comme une femme, elle veut qu'on emploie des pronoms féminins pour lui référer. Ça n'a rien d'absurde. Ça pose d'autres problèmes, mais pas celui de l'absurdité ou du "ça n'a rien à voir". Ça a tout à voir, et à la limite c'est peut-être dans le fait que ça tout à voir que se situe le premier problème, à savoir que les conséquences logiques du changement de genre soient impossibles à réaliser dans un contexte social.
  14. Tu n'utilises pas de pronoms quand tu parles à tes collègues?
  15. Ca se vérifie aussi sur les chaînes YouTube. 20% des vidéos font 80% des vues de la chaîne
  16. Dernier truc sur Squid Game avant que je finisse Edit j'ai fini et LA FIN EST POURRIE
  17. The Master in his own words
  18. C pour ca que la vi c dur
  19. Il y a donc des gens qui portent leur masque à table
  20. Je viens de finir l’épisode des billes de Squid Game je vais pas m’en remettre tout de suite
  21. Ben je la ressortirais en tout cas: “Je ne fais pas la gueule, j’ai juste d’autres centres d’interêt que toi”
  22. Oui, et cet argument est un énorme déclencheur de dissonance cognitive pour la gauche. "Leurs conditions de travail sont horribles, donc il faut qu'ils continuent de faire ce travail. -- Ils ne pourraient pas faire autre chose? -- Ah non, ils sont pas assez intellectuels!"
  23. Cette scène est un tel chef d’œuvre Ca me rappelle aussi à quel point j’adore la voix de Norton
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