Aller au contenu

Pelerin Dumont

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    2 968
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    18

Tout ce qui a été posté par Pelerin Dumont

  1. Il va falloir cesser ces facéties, monsieur @Raffarin2012, sooner rather than later.
  2. un petit air d'OSS 117 mais caricaturé
  3. Beau match du FC Nantes, qui a joué sa chance jusqu'au bout et n'a rien lâcher.
  4. Mouais bof, mes amis avaient pu improviser des exposés d'une heure sur leur sujet de prédilection, et je serais peut être en mesure de durer 1h sur un sujet que je maîtrise bien.
  5. Édouard II a t-il empêché Édouard III et Édouard IV? Henri III a-t-il prévenu la gloire d'Henri V? Ce n'est pas comme Jean (ou Richard dans une certaine mesure) qui est unilatéralement négatif, là tu as un exemple positif pour nuancer toute idée de malédiction
  6. Au vrai Charles II fut un bon roi apprécié de son peuple non? En tout cas il a plutôt bonne réputation (il est surnommé le merry monarch), enfin je crois. Plus généralement Charles est un prénom plus prestigieux que Georges. Edit : Charles III le Gros fut détrôné, cela n'a pas empêché les suivants d'êtres des monarques accomplis (bon sauf Charles VI) . Dans le même genre, le prince Phillipe (fils de Louis VI) est mort renversé par un cochon, souillure inqualifiable mais la dynastie capetienne s'en est relevée (et d'autres rois purent prendre le nom de Phillipe)
  7. Pelerin Dumont

    Nécrologies

    La reine Elizabeth II
  8. Ah tu as trouvé ton bouquin sur la rhétorique finalement ? Sinon l'article amalgame "valeurs traditionnelles" et "droite" , ce qui est tout simplement faux (en France les conservateurs peuvent être de gauche cf les "acquis sociaux") . Il oppose aussi libéralisme et conservatisme...reprenant ainsi la définition américaine des liberals. Sinon les commentaires sont plutôt rigolos (bien que pas très vivrensemble et inclusifs) : Tiens tiens tiens, quand les parents doivent garantir le bien-être de leurs enfants, ils deviennent tout d'un coup bien plus pragmatiques et conscients des réalités qui dérangent
  9. Sinon la prétendue "ultralibérale" et "ideologue du marché libre et sauvage" Liz Truss annonce un plafonnement des prix (pratique pour éviter les pénuries) : https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/08/liz-truss-annonce-un-gel-des-prix-de-l-energie-au-royaume-uni_6140721_3210.html
  10. Pensez vous que la reine va mourir? https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/08/le-royaume-uni-suspendu-a-l-etat-de-sante-de-la-reine-elizabeth-ii_6140726_3210.html
  11. Vous savez qui a la faculté de relancer la ligue (l'administrateur) ? Sinon je veux bien en monter une nouvelle
  12. L'étude des génomes de 6 juifs Ashkenazes médiévaux a montré l'existence de 4 allèles récessifs associés à des maladies génétiques , ce qui témoignerait d'un effet fondateur antérieur au XII ème siècle, donc beaucoup plus tôt que les hypothèses antérieures l'envisageaient . Il y avait aussi des roux/rousses parmi les juifs enterrés, ce qui pourrait expliquer pourquoi ils furent massacrés lors des pogroms de 1190. https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(22)01355-0?
  13. Mon compte rendu du Parti Libéral, son programme et son avenir d'Edouard Laboulaye : Intro Après des années de chape de plomb suite au coup d'État de décembre 1851, un nouvel espoir semble se dessiner pour les défenseurs de la liberté : en 1860 le traité de libre échange Cobden-Chevalier avec l’Angleterre consacre les idées de Bastiat, mais plus encore en 1863, avec la loi libéralisant la création des SARL, auparavant approuvée par décret impérial, et par les succès électoraux de l’opposition libérale à PAris (31 mai et 1er juin). Une union de libéraux expérimentés : Wolowski, Batbie et Laboulaye, qui entretinrent la flamme de la liberté au plus fort de la tyrannie du second empire, et de jeunes républicains comme Ferry, Gambetta ou Floquet font chuter le gouvernement de Persigny. C’est dans ce contexte de renouveau démocratique/de campagne électorale que Laboulaye, professeur au collège de France (chaire de législation comparée), germaniste (il publie aussi en 1863 l’Etat et ses limites inspiré du travail éponyme d’Humboldt) mais aussi américaniste (travaux sur la constitution américaine et histoire politique des US) il s’inspire de Tocqueville pour rédiger le programme du parti libéral. Il ne s’agit pas de lister des mesures positives mais de dresser les contraintes négatives qui entravent la souveraineté individuelle. Rendre aux individus leurs droits fondamentaux, leur pouvoir de décision injustement confisqué, “laissez faire, laissez passer" voilà le programme synthétisé par le triptyque : liberté individuelle, sociale et municipale. Trois formes de libertés, que Laboulaye nomment “droits naturels”, qui découlent directement de l’exercice de nos facultés. Laboulaye commence par distinguer deux formes de démocraties celle des césars (plébiscite, l'homme providentiel) et celle individualiste, qui ne cherche pas à diriger les hommes mais à appliquer l’esprit du franc-jeu : laissez les individus trouver leur propres solutions. Il distingue également deux aspects de la liberté, tous deux nécessaires mais bridés par les lois: -celles qui subsistent par elles mêmes, qui donnent un sens/un contenu aux secondes -celles qui garantissent les premières, les libertés politiques qui sans les premières lassent le peuple I) Libertés individuelles La liberté individuelle est la première des libertés, il s’agit de la propriété de son corps et de ses biens. Pour la protéger, la police doit être l’auxiliaire de la justice, qui seule décide de ses interventions (hors flagrant délit), et non un pouvoir indépendant et irresponsable(comme le syndicat alliance). Les procédures extraordinaires et la raison d’état, héritage de la monarchie des Valois, ne sont que des paravents de l’arbitraire légal, des "grands mots qui n'ont pour objet que de cacher la violation du droit commun" . A rebours, Laboulaye réclame la liberté sous caution , comme aux US, et la disparition de la prison préventive, au nom de la présomption d’innocence (héritage de Saint Louis). Concernant les libertés économiques, Laboulaye critique les multiples barrières et autorisations qui briment l’activité, au nom du prétendu mythe de l'État stratège, vision héritée du colbertisme, qui prétend que le peuple manque de lumière et doit donc se faire encadrer par un tuteur infaillible (l’état). En effet, la sagesse de l’administration est toujours inférieure à l’intérêt particulier pour guider les actions humaines, de plus les membres de l'administration sont issus de ce peuple fou, deviennent-ils magiquement sages en devenant fonctionnaires? Il cite quelques exemples illustrant son propos : les États gérant l’approvisionnement connaissent généralement la famine, l’inscription maritime handicape la marine française vis à vis de la Royal Navy, la vente de charges monopolistiques comme les agents de change, commissaire-priseur, avoué ou les monopoles de l’eau, du gaz, des transports sont autant de privilèges illégitimes qui brisent toute efficacité et innovation (de tels emplois peuvent tout à fait être ouvert à la concurrence avec un grand profit), de plus les monopoles sur les librairies, l’imprimerie et les journaux assèchent toute vie intellectuelle. Selon lui, ces attaques contre la propriété, notamment les impôts sur les successions, les importants droits de mutation et les impôts lourds, découlent d’un part du poids de l’état, héritage de la monarchie de Louis XIV et des conceptions égalitaristes d’une partie des révolutionnaires (Mirabeau, Babeuf, Hébert…) , issues des théories d’un Mably ou d’un Rousseau, selon lesquelles la propriété est contre nature, et l'hérédité un privilège social. Or la propriété n’est que le fruit du travail d’un créateur de richesses, elle ne doit, ni ne coûte donc rien à personne mais contribue à la prospérité de tous. Elle n’appartient qu’à celui qui l’a créé ou ses descendants, puisque c’est pour eux qu’il accomplit sa peine, Remettre en cause la propriété est donc détruire tout incitation à la production, c’est décorréler travail et récompense, les pays riches sont également les pays libres. Deux visions de la propriété s’affrontent : selon la première, la propriété est une invention de la loi, c’est un monopole conféré par l’état à une minorité privilégiée, le capitaliste est honni, le pauvre une victime opprimée que des lois spoliatrices doivent venger, la propriété odieuse. Selon la seconde, c’est une création individuelle qui précède la loi, le travail est encouragé, la propriété un droit sacré reconnu par la législation II) Libertés sociales ou associatives En France, il n’existe nul intermédiaire entre l’individu et l’état (à cause de la centralisation) le second se charge donc de tout ce qui est hors de portée du premier. Contre cela, les libertés sociales, ou associatives ont pour but de décharger l'état de certaines missions dont la portée dépassent les facultés d’un individu; mais l’administration entrave ces initiatives pour deux raisons : trouble à l'ordre public ou prévention contre les charlatans/protéger le consommateur. Laboulaye montre combien ces précautions sont inutiles (la concurrence veille), il faut sortir de ces traditions monarchiques paternalistes qui infantilisent et encadrent les individus. Les obstacles de l’administration entravant toute action, Laboulaye encourage la sortie du despotisme éclairé d’antan au profit d’une république libre et prospère, où priment responsabilité et prise de risques (mais pas l’impunité) nécessaires à l'innovation et la diversité. II.1)La liberté religieuse Laboulaye milite pour la séparation de l’Église et l’État, rendue difficile par le poids des siècles mais qui s’inscrit dans l’esprit de la Réforme et celui de la Révolution d’après lui. Ces deux nouveautés balaient la théorie des deux luminaires d’Innocent III où chacun des deux partenaires agit en harmonie avec l’autre : le prince garantit l’unité de la foi de ses sujets, et en échange l’Église lui garantit l’obéissance de ses ouailles. Depuis l’Alliance du trône et de l'autel sous Constantin, l’état commet nombre de crimes, au nom de la religion, ce qui affaiblit l’autorité et la moralité de celle-ci, Laboulaye tient donc à montrer que cette séparation se ferait au bénéfice de tous : Les prêtres, s'ils ne seront plus rémunérés par l'État, pourront compter sur la charité et la foi renouvelée des fidèles qui pourront donner en leur nom, comme le montre les exemples des catholiques en Angleterre ou aux US. De plus, il accorde une période transitoire de 10 ans, pour s’habituer à cette nouvelle situation. L'Église sera donc riche (Laboulaye lui rend tous ses biens mobiliers et immobiliers mais non ses terres) mais il n’y aura pas à craindre sa puissance ou son influence politique puisque la recherche de privilèges n’existe que dans les pays où état et religion sont mêlés. II.2) Liberté de l'enseignement La liberté de l’enseignement va de pair avec la liberté religieuse puisque le monopole de l’éducation de son époque est le fruit du mariage de l'Église et de l’État qui s’arroge le magistère des esprits et la souveraineté des âmes , afin de modeler les individus à leur convenance : bon chrétien et citoyen obéissant, l’uniformité est recherchée à tout prix. Historiquement, l’Église tient son rôle d’éducateur depuis le Moyen- Âge où elle détenait le monopole de la culture et des sciences, l’État lui fait concurrence à partir de la renaissance (ou des Bourbons?) pour culminer à la sécularisation de l’Université par Napoléon, afin de mieux la contrôler. Or, la liberté d’enseignement vient de ce principe : notre âme, nos pensées nous appartiennent en propre, non à l'État où à l’Église, on ne peut les changer par la contrainte. Le monopole c’est l’uniformité, et l’uniformité c’est la stagnation, la mort de la pensée. Au contraire, la pluralité est la loi de l’intelligence, source de progrès. L'État, ni l'Église n’ont donc le rôle de directeur de conscience, la vérité n'appartient à personne, et personne n'a le droit de forcer la pensée. Laboulaye affirme que l’individu a le droit de choisir sa méthode d'éducation, même si cela va à l’encontre de l’intérêt commun Il rappelle plus loin, qu’on ne réforme pas un monopole, on y met fin, et que le mérite des professeurs et la justesse de leur mission ne légitiment en rien leur monopole. Laboulaye propose donc la mise en place d'une double concurrence de l’enseignement : intérieure et extérieure, sur l'exemple des universités allemandes ou belges (Louvain, Bruxelles). Les différentes facultés (médecine, lettres, sciences) se regroupent en universités et disposent du libre choix en matière de recrutement, offre de formation et des cours, les professeurs seront rémunérés directement par les élèves (pour distinguer les bons pédagogues des mauvais); sur le modèle “honos et proemium, gloire et argent” (Devise de l’université de Gottingen) Laboulaye dénonce le centralisme parisien qui étouffe la vie intellectuelle des provinces et l'aménagement mal conçu du territoire par des bureaucrates déconnectés des besoins réels : A cette initiative par la haut, dispendieuse et inefficace, Laboulaye oppose une initiative individuelle par le bas, en prenant pour exemple la formation professionnelle : tandis que les ministre nomme des commissions pour savoir si cet enseignement doit relever du maire, du département ou de l’État, on ne consulte pas les entrepreneurs ou artisans/patrons, pourtant les plus à même de savoir leur besoin de formation. Enfin, Laboulaye plaide pour une déréglementation de l’enseignement : chacun doit pouvoir être libre d’enseigner ce qu’il sait, sans avoir à demander d'autorisation au préfet ou au ministre, et ses élèves sont les seuls juges de ses mérites. Concrètement, cela passe par la libéralisation des salles de lecture, qui rapprochent rapprocher ouvriers et bourgeois par leur goût d’apprendre,des bibliothèques populaires (pour mettre la culture à portée de tous) et de la presse (pas de timbres fiscaux, pas de censure, cherté de la poste) pour avoir un journal bon marché et aussi complet que possible. Apprécions au passages cette citation sur le fisc ingénieux, qui a bien vieilli : Finissons en avec ce système préventif organisé qu’est l'administration, qui multiplie les gênes administratives sur des craintes infondées. A la maxime castratrice du despotisme éclairé "mieux vaut prévenir que guérir", succède celle du gouvernement libre "ne faites rien n'empêchez rien" ou "ne prévenez pas réprimez" . II.3) Liberté de la charité Laboulaye soutient qu’il faut remettre dans les mains individuelles ce qui est aujourd’hui du ressort de l'État providence. L’impôt nous oblige à être charitable par procuration mais sans mérite. Laissons les citoyens faire des dons en leur nom, déployer énergie et bienfaits et vous verrez que les français n’ont pas ce cœur de pierre que vous leur attribuez. Laboulaye demande à ses adversaires de poser la question aux ouvriers anglais : préfèrent-ils les hospices alimentés par la charité privée ou l'Hôtel-Dieu public ? II.4) Liberté d’association Concernant les associations commerciales et industrielles, Laboulaye se montre sobre car leurs mérites sont évidents aux yeux de tous(). Suivant l’exemple de l’Angleterre, dont la puissance résulte de sa politique de liberté, la libre concurrence éperonne et pousse en avant les individus. Il conclut par la prière d'Ajax (je n'ai pas compris le rapport avec la liberté d'association): III) Liberté politiques/municipales Contre la centralisation, il existe des groupes naturels qui rassemblent des hommes ayant des intérêts et des droits communs, comme la commune, le département? ou la province. Ces communautés devraient donc disposer de compétences propres : police, biens communs, règlements pour gérer la vie locale. Histoire : Au XII et XIII ème siècle la royauté appuie les mouvements communaux contre les grands princes féodaux par l’accord de franchises et d’une relative autonomie (finances, justice, armées), ce qui permet le développement remarquable de villes comme Rouen, Paris, Laon, de Soissons, de Reims, visible notamment par leur héritage architectural (tours, beffrois, cathédrales). Las, au XIV ème siècle, les rois Valois se mettent à jalouser leur autorité et se mettent à rogner les libertés communales, le coup de grâce étant donné par Louis XIV (la liberté des élections était fréquemment violée, communautés contraintes à payer en bloc le montant de la taille…) L'Ancien Régime révoqua arbitrairement les privilèges des provinces, ainsi que leur indépendance administrative à son propre profit et celui d'une minorité d’intendants royaux. L’Assemblée constituante remet les libertés communales au goût du jour (loi du 14/09/1789 d’Henrion de Pansay), du moins en théorie, car en pratique le despotisme des agents nationaux et des comités révolutionnaires confisque tout pouvoir municipal. Comme l’avait remarqué Tocqueville, la Constituante a conservé et renforcé l'administration et la centralisation de l’ancienne monarchie. La passion de l'égalité et la haine des privilèges ont fait confondre à ses députés unité et uniformité. La Constitution de l’an III crée les cantons puis le Consulat met fin aux libertés communales; l’Empire les met au pas et les organisent comme des régiments (Sieyès envisageait déjà de désigner les départements et les villes par des numéros) pour mieux les spolier, au nom de l’unité du grand empire : enrôlement de force, dépenses non consenties, rétablissement des octrois. Par malheur, la Restauration couche dans les mêmes draps que Bonaparte, les libertés municipales doivent attendre la charte de 1830 pour revoir le jour, celle-ci promet des institutions communales élues, mis en place par la loi du 21/03/1831 .Mais la constitution de 1852 marque un retour aux traditions impériales : le chef de l'exécutif nomme maire et ses adjoints (garde champêtre, commis aux octrois etc) . Cela pose un problème de représentation car un étranger dirige une cité au nom de sa fidélité à l’empereur, une commune doit pouvoir nommer et contrôler ses propres gouvernants. Laboulaye se fait l’artisan d’une véritable décentralisation, non pas un terme vide lancé en l’air par des politiciens opportunistes mais un transfert de compétences, une réduction des formalités administratives (paperasse), réduire le pouvoir du préfet, institution infantilisante. Il attire aussi l’attention sur les situation spéciales de Paris et Lyon, mises hors du droit commun,et administrée comme des villes conquises (préfet de la Seine , pas de maires élus) depuis l’Empire, au nom d’un vain intérêt général. Le Parisien est ainsi un étranger dans sa propre ville. En quoi consiste les libertés municipales ? Son premier principe, qui remonte aux cités libres médiévales, est le consentement à l’impôt, sans lequel toute propriété est précaire comme le rappelle Locke , les insurgés américains (no taxation without representation) et l’article 39 de la constitution. Secondement, les individus ne s’attachent pas à des chimères abstraites mais des réalités terre à terre qui s’ancrent dans leur vie : leur fidélité pour leur famille, leur commune, leur province. Les institutions pour être soutenues par ces idées morales, doivent donc respecter ces attachements, pour ne pas étouffer leur énergie. En effet, la force du corps entier provient de celles de ses membres, comme le disait Lamennais : Or: Conclusion : L'état constitutionnel doit aspirer à l’épanouissement le plus complet d’un individu en garantissant ses 3 formes de liberté, ce qui passe par une décentralisation, la fin du despotisme éclairé et du régime de surveillance/prévention, faire confiance aux individus en somme. Le despotisme du Second Empire trouve sa source dans l’adoption du droit romain par les légistes des monarques pour consacrer leur pouvoir. L’Etat a donc remplacé les césars, (puis l’Église? cf Lefort), pour devenir une idole devant laquelle l’individu disparaît (cf Minotaure de Jouvenel). Mais cette croyance dans le pouvoir omnipotent fût ébranlée par trois révolution (Glorieuse Révolution, Révolution américaine et française) (Laboulaye ne voit cependant pas que la souveraineté populaire n’est qu’une extension et un renforcement de la souveraineté divine .) L’État ne peut pas tout, l'étendue excessive du pouvoir le rend impotent, La France doit prendre exemple sur l’Angleterre dont la puissance dépend de l’absence d'administration. A force de brider les individus et de renier systématiquement leurs droits, ceux ci n'ont d'autre choix que de se révolter pour les conquérir; liberté et pouvoir s'anéantissent tour à tour, ce qui expliquent la série des révolutions au XIX ème siècle : Laboulaye conclut que ses propositions ne sont guère utopiques mais s'inspirent d'institutions et d'exemples concrets de pays étrangers : États-Unis, Angleterre, Allemagne Belgique. Il liste les différents partis de France et tentent de convaincre chacun que la liberté est leur meilleur choix : légitimiste (liberté locale et enseignement ), clérical (église maîtresse de son domaine), orléaniste (la forme des institutions comptent peu, au fond république libérale =monarchie constitutionnelle) socialisme communisme (les malheurs ouvriers apaisées par la liberté d'association syndicale et l'instruction populaire, cf chartisme) Il se distingue aussi de certains républicains, fétichistes de la Révolution et qui fantasment une assemblée despotique fantasmée. Il oppose pour cela Robespierre et Washington. On pourrait résumer cela pour en faire en article, mais quel angle adopter ? Montrer l'influence de ce programme libéral sur la suite des événements (ce qui a été réalisé ou non?) ou alors en quoi sa description des problèmes et ses propositions demeurent pertinents de nos jours?
  14. ça ressemblait à quoi l'entretien d'embauche/de motivation/technique? Ta recruteuse t'a fait passer un test de personnalité sexuelle? Elle t'a demandé où tu te voyais dans 5 ans (mort)? A t-elle posé des questions du type "si tu étais un mode de sacrifice lequel serais tu?", "si tu devais avoir un descendant héroïque avec un animal lequel choisirais-tu?" Elle t'a fait subir des épreuves sordides et scabreuses pour accomplir une parodie des mythes antiques ?
  15. Toi aussi tu vas balader des chiens à l'extérieur ?
  16. Tout ce que je comprends c'est qu'une nouvelle place de tribun sera bientôt libre
  17. Alain Krakovitch qui promet un service sûr et rapide...de la part de la SNCF ? En voilà une bonne blague 🤡. Et j'ai plus l'impression que ce soit les journalistes de twitter qui s'offusquent (car ils se sont donné le rôle de grands prédicateurs de Gaïa), même si jouer sur la corde haine des riches est finement jouée de leur part (d'ailleurs que viennent-ils faire à une conférence d'avant match si ce n'est pour ne pas parler de foot?).
  18. Il y a surtout beaucoup plus de variance dans la richesse médiane des hommes célibataires avec enfants :
  19. Je relance d'un cliché éculé et d'une posture morale : https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/05/au-chili-la-nouvelle-constitution-massivement-rejetee-par-referendum-selon-les-resultats-partiels_6140197_3210.html Si les braves chiliens ne veulent pas de notre bel État Providence et de ses fameux droits sociaux, c'est qu'on les a trompé ! Il y a forcément un complot ultralibéral fascisant ou réaction turbo-capitaliste-sauvage? On n'oublie pas de mentionner les totems du moment, la sanctuarisation du droit à l'avortement qui est bien évidemment l'alpha et l'oméga de cette constitution, dont il n'est point besoin de s'étendre outre mesure sur le reste du contenu. Curieuse vision de la démocratie par les journalistes du Monde, le rôle d'un référendum se réduirait à avaliser les clameurs de la rue (enfin celles de la capitale, dont les manifestants urbains et conscientisés pensent comme bien comme il faut), sans doute un nouveau "couac" causé par ces odieux provinciaux, vestiges d'un autre temps, en marge du progrès des villes.
  20. Pelerin Dumont

    Tweets rigolos

  21. @Marlenusm'a donné le code de la ligue mais je ne peux pas encore la rejoindre, juste l'observer pour le moment
  22. vu le salaire median on a quand même quelque doute sur la pérennité du foyer avec seulement 7000$ par an (ou alors c'est à mi-temps?)
  23. Tu veux te lancer dans la carrière d'acteur ? Platon serait contre l'imitation et ces ombres projetées qui ne sont que le reflet appauvri de la réalité et dupent les spectateurs de la caverne pourtant non?
×
×
  • Créer...