Aller au contenu

Asthenik

Habitué
  • Compteur de contenus

    1 610
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Asthenik

  1. il y a une fonction sociale à la pulsion qui fait qu'on va spécifiquement faire ce qu'une personne veut nous interdire de faire sous la menace. C'est une pulsion très forte chez les jeunes enfants, mais qui va survivre chez certains adultes. Heureusement que tout le monde n'a pas cette pulsion, heureusement que certains l'ont. La menace active le combat ou la soumission. L'un conserve une société à un certain état, l'autre permet la liberté. Un équilibre social nécessaire entre un chaos instable et l'asservissement au plus menaçant. Personne n'est contraint à la transgression, mais il faut protéger le principe du questionnement des limites sans lequel la brutalité phagocytera peu à peu la liberté.
  2. Que voudrais-tu savoir que la consultation de Wikipedia ne t'apprend pas ? Tu veux juste un avis ? L'éveil a tellement de "genre" (langage, visuel, odorat, relationel, musical, etc.) que c'est difficile de répondre en fait... Un autre fil serait probablement plus approprié. Par exemple : http://www.liberaux.org/index.php/topic/51170-les-enfants/
  3. Mon garçon a pas encore 3 ans donc ça me semble inutile pour l'instant, et surtout il me semble qu'il faut y aller crescendo dans la prise de conscience de la malfaisance à laquelle on peut être confronté. Par contre, son cousin de bientôt 5 ans, en moyenne section de maternelle, on lui a fait faire une minute de silence à l'école... De quoi sérieusement troubler de si jeunes enfants si les parents n'avaient préparer le terrain... Ma belle sœur avait pris le parti de ne pas lui en parler, donc le petit a découvert ça de manière brutale pour son âge.
  4. Je ne connais pas la météo dans l'Aisne (la campagne est toujours plus génératrice de brouillard), mais j'ai entendu toute la journée des hélicos qui allaient et venaient direction de Levallois, j'imagine vers l'antiterrorisme qui y a son siège.
  5. Si ça t'intéresse, je peux te proposer la lecture du journal de guerre de mon grand père, écrit en partie pendant et en partie après la guerre. À partir de mai 40, ça devient intéressant. Enfin ça l'est quand c'est ton grand père qui cause, je ne sais pas si ce sera ton cas (il y a des Me bf109 au programme !). http://issuu.com/sylvainlp/docs/journal_de_guerre
  6. Mon grand-père était pilote de chasse en 40, et il m'a souvent raconté son effroi quand il a vu ses amis - français - tirer sur les fridolins qui sautaient en parachute de leur avion en perdition. Il se souvenait aussi par ailleurs qu'au cours d'un combat aérien, lui et son assaillant avaient pris tant d'altitude que la mitraillette de l'avion de mon grand père s'est enrayée à cause du froid : l'allemand s'est alors arrangé pour se mettre à côté de lui, l'a salué et est parti.
  7. Ce qui n'est pas faux cependant, c'est que si l'état investit des sommes considérablement plus importantes que le "marché" ne le ferait spontanément, alors il n'est pas impossible que le service "publique" soit meilleur de le privé. Regarde la NASA par rapport à SpaceX
  8. Gio > Pourquoi les innombrables exemples de fonctionnement du marché ne seraient-ils pas des illustrations réalistes du fonctionnement du marché de l'instruction et de la garde des enfants ? On est quand même loin de l'utopie. Je pense que ce sont bien les libéraux qui sont les plus conscients de l'impossibilité de prévoir le marché, de se substituer à lui intellectuellement. On a cependant des siècles d'observation de la grande force qui anime le marché : la recherche du profit et ses effets surprenant sur l'inventivité humaine. Maintenant, il est certain qu'on trouvera des gens dont l'instruction ne gagnerait rien d'une privatisation, tout comme la privatisation de l'habitat n'exclut pas la possibilité qu'il y ait des SDF.
  9. Sacrée coïncidence : je lance une playlist sur Spotify, je travaille pendant une heure, je regarde un coup l'actu, je vois que Cocker est mort, la chanson qui passe au même instant est "With a little help from my friends". Yup.
  10. C'était une remarque un peu téléphonée Ceci étant, je ne pense pas être le seul à avoir cette tendance. Il me semble par exemple que Nassim Nicholas Taleb dans le Cygne noir rapportait que Mandelbrot était un parfait gentilhomme quand il parlait français... et qu'il switchait vers un mode disons plus... direct quand il parlait en "américain". Et je post une connerie pour que l'on m'excuse le hs :
  11. Personnellement, je crois que c'est la vulgarité qui passe mieux en anglais, et surtout venant d'américains. Je suis persuadé que l'esprit "démocratique" américain a cet effet par rapport à l'esprit de classe français. D'ailleurs, je suis beaucoup plus familier en anglais qu'en français.
  12. C'est l'incongru qui provoque les premiers rires. Rien à voir avec de la moquerie. Les bébés sont des machines pratiquement dédiées à l'observation des régularités qui les entourent. Il n'y a évidemment aucun jugement. Je dirais que même à l'âge adulte personne ne se "moque" de Chaplin quand il fait ses pirouettes. C'est la moquerie qui se travestit en se faisant passer pour de l'humour, alors que la pulsion qui l'anime n'est pas la même que celle qui provoque le rire.
  13. C'est peut-être la place des évaluations qui est à revoir dans certains cas. Dans mes souvenirs, elles étaient si fréquentes que ça devenait plus une méthode pour "faire apprendre" que pour réellement contrôler les acquisitions. Je ne dis pas qu'il faudrait les abolir, mais peut-être voir si on en fait pas trop quelque chose de central. À mon époque, on avait, je dirais, un contrôle toutes les 2 semaines dans chaque matière. Là plupart des gens que je connaissais, surtout les filles, se contentait d'ingurgiter le cours la veille au soir pour le vomir le matin et l'oublier l'après midi. C'est pas mal d'énergie gaspillée du point de vue des savoirs, on travaille autre chose sans doute, mais je ne suis pas certain que ce soit très utile dans la vie ou qu'on en sorte vraiment enrichi. Efficace peut-être pour ceux qui arrivent à coller à cette façon de faire. C'est utile ceci dit dans les études supérieures où la capacité de bachotage a son importante. Bref, c'est vraiment un système on va dire. Quoiqu'il en soit, ça me frappe toujours ces débats en sustentation intellectuelle... alors que c'est encore un débat qui devrait être tranché par le marché. Les comparaisons internationales ont vraiment leurs limites, c'est dommage.
  14. Comme outil pédagogique, je crois qu'à l'usage les notes sont une distraction par rapport à ce que devrait être la finalité de l'instruction. J'ai l'impression qu'elles sont vraiment souvent la source d'un bachotage dont au final il ne reste pas grand chose. Comme l'école a aussi pour vocation de préparer aux concours d'entrée pour l'éducation supérieure, j'imagine qu'en se rapprochant de l'âge auquel on passe ces concours, les contrôles notés doivent devenir plus fréquents, mais idéalement assez rares dans l'absolu, dans un esprit "concours blanc". En plus je trouve qu'il y a quelque chose dans les notes, de très bureaucratique, de faussement scientifique. C'est un peu l'industrialisation de l'instruction vue par des fonctionnaires.
  15. On fait tout le temps de petits arbitrages entre liberté et sécurité. On peut se dire à chaque fois qu'on adopte un comportement préventif, que c'est la menace qu'on veut éviter qui a gagné, mais tant que ça reste des comportements émergents, je vois ça comme le feedback normal entre les contraintes de la réalité et notre idéal dans l'absolu. Après on n'est pas obligé non plus de rouler à 0km/h avec sa voiture pour éviter les accidents : on tâtonne collectivement pour trouver le moment où se croisent la courbe du risque qu'on prend et celle du sacrifice qu'on consent pour l'éviter (et l'imprudence commence à parti d'un certain écart favorable au risque par rapport au consensus social). Pour le viol, le problème est ailleurs je crois. Personne n'imagine que la victime d'un cambriolage est consentante, tandis que le viol, sa nature sexuelle fait que c'est un crime symbolique centré sur la question de consentement. Pour reprendre sa vie, la victime semble avoir besoin d'un sentiment absolu d'"innocence" et la simple évocation d'une imprudence fissure le mur très fragilisé de sa propre valeur, de son honneur. On marche sur des œufs, bref, on peut vite être très blessant. Avec ma fille, je pense que j'essaierai d'avoir une approche comportementale plus générale que spécifiquement centrée sur la question du viol.
  16. Je me souviens d'un contrôle quand même, mais c'était mon grand père qui était contrôlé en bagnole. Le spectacle le plus désopilant qui soit : Robocop qui s'approche, un rictus au coin de la bouche, inspectant la voiture comme si c'était celle d'un Mesrine en cabale, mon grand père qui sort sa carte d'officier d'état-major, amiral, le gendarme qui change en un instant d'attitude, et on se retrouve face à un petit gars mielleux et au garde à vous, qui se confond en excuse... Un souvenir assez grisant en fait.
  17. C'est loin d'être désagréable ceci dit Je suis devenu monsieur "vous pouvez nous prendre en photo ?"
  18. Je suppose que les plus à plaindre en matière de contrôles, ce sont les gens à peau un peu mate seuls et qui ont l'air inoffensif. Sinon je suis blanc et je n'ai jamais été contrôlé. Les policiers me disent bonjour amicalement, jamais senti la moindre agressivité. Je crois que j'ai un peu une tête de flic. Comme maintenant quand je me balade, c'est généralement avec une poussette, je pense que je suis définitivement sorti des radars. Aux USA, c'est particulier quand même. Ils sont extrêmement nerveux et menaçant dès qu'on peut représenter éventuellement une menace infime. Ils ont des rapports très codifiés avec les flics. Je me souviens, alors que je passais un sas de sécurité, d'un type et pas un rookie, une main sur sa matraque, vraiment prêt au combat dans son attitude, parce qu'après m'être déchaussé et avoir enlevé ma ceinture, j'avais comme un con oublié ma serviette qui contenait des papiers importants de l'autre côté du sas. J'ai dû énvahir son espace personnel, je ne sais pas. En fait il faut mentalement tracer un cercle de 10m autour d'un flic et tout ce qui est dedans est considéré par eux comme dangereux.
  19. C'est à dire qu'on n'a pas besoin d'une vidéo de Hollande pour savoir que le principe des emplois subventionnés est une idiotie économique bourrée d'aléa moral et de mauvaise affectation des ressources. Ce sont les emplois aidés qui sont emblématiques de la pensée socialiste, et pas du tout le fait de dire que si une instance de décision ne supporte pas le coût d'une décision, ce coût ne peut constituer un frein à cette décision. C'est élémentaire, ça ne peut pas être faux, il ne peut pas répondre autre chose, c'est la mécanique économique recherchée dans le principe même d'emploi subventionné, et ça n'est pas du tout la même chose que de dire, comme on veut le faire dire à Hollande, que le coût de quelque chose n'existerait plus du fait que c'est l'état qui le prend en charge.
  20. Le week-end, le taux baisse sans aucun doute. 50%, tu as dû tomber sur un nid de retraités en vadrouille...
  21. Mon baromètre pifométrique estime à 95% les conducteurs à Paris qui utilisent réglementairement leurs feus clignotants, vous avez une perception très sélective.
  22. Ils se suivent en général...
  23. Tout ce que tu veux. La question ici est qu'en l’occurrence, contrairement à ce que l'on laisse entendre, Hollande ne dit pas qu'il y a de l'argent qui pousse dans les nuages et pleut quand on danse la lambada. Il dit juste que si les collectivités territoriales ne signent pas plus de contrats trucmuche, ça n'est vraisemblablement pas à cause de leur coût puisque c'est l'état qui l'assume.
  24. C'est certain qu'il devrait être spécialement précautionneux, mais ça va si vite dans un discussion de dire quelque chose qui peut être tourné à ton préjudice. J'ai en l'occurence du mal à être plus critique à l'égard de Hollande qu'à l'égard de ceux qui déforment sciemment la réalité. Il y a suffisamment de matière pour éviter des raisons imaginaires de critiquer Hollande et son mandat.
  25. ... mais ça n'a rien à voir avec ce que raconte Hollande. Il répond à quelqu'un qui lui dit que les collectivités territoriales seraient réticentes à signer des contrats machinchose en raison de leur coût, ce qui ne peut pas être le cas puisqu'elles n'en supportent pas le coût.
×
×
  • Créer...