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Asthenik

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Tout ce qui a été posté par Asthenik

  1. Il y aura certainement des GPA de convenance, mais je ne pense pas que beaucoup de femmes ayant vraiment le choix préféreront ne pas porter leur enfant, avant tout sentimentalement et mais aussi ne serait-ce que pour des questions de coûts. On pourra toujours monter en épingle les possibles cas où aucun problème médical n'explique le recours à la GPA, mais c'est vraiment l'arbre qui cache la forêt. Il faut aller faire un tour dans un centre de PMA...
  2. Si j'essaie de faire l'expérience de pensée dans laquelle je serais le fils génétique de mes parents mais né du ventre d'une autre femme (à cause par exemple d'une malformation de l'utérus de ma mère), je ne serais pas beaucoup plus troublé que d'apprendre que ce n'est pas ma mère qui m'a allaité mais une nourrice. Ça ne me ferait vraiment pas grand chose, à vrai dire le sentiment qui dominerait en moi serait de l'empathie pour mes parents en considérant les épreuves qu'ils ont dû traverser pour devenir parents. Si j'apprenais que je n'étais pas le fils génétiquement de l'un ou de mes deux parents, et que ma mère n'a pas accouché de moi, je me sentirais à peu près comme adopté par mes (ou un de mes) parents, et je serais plus troublé certainement, pas au point de cependant préférer ne jamais avoir existé. Dans ce second cas, je n'aurais pas un sentiment très différents de celui d'apprendre que je serais né d'une FIV avec don (double ou simple) de gamètes. Je ne vois pas vraiment la différence avec une FIV tant je n'investis personnellement pas spécialement le processus gestationnel en lui-même. C'est juste une étape où nous sommes branché à un système d'alimentation qui nous mène jusqu'à un stade de développement qui permet notre survie in aero. C'est une expérience incroyable et magique en tant que parents, mais en tant qu'enfant je ne vois pas. Une remarque, il y aujourd'hui pas mal de personnes qui ont des malformations de leur utérus. Je sais qu'il suffit de leur dire de ne pas faire d'enfants, de ne pas essayer, de renoncer, mais si on a une connaissance minimale des sentiments humains on comprend vite que c'est tout à fait irréaliste. Résultats, ce sont des milliers de fausses couches, de bébés prématurés pour certains très affectés, que la GPA peut permettre d'éviter.
  3. Ça me semble évident, j'apportais juste un élément explicatif à ce que tu disais. La cellule familiale elle-même est en feedback avec une structure économique, la structure du groupe, des contraintes technologiques ou médicales, etc.
  4. C'est aussi lié à la structure des groupes humains de l'époque. Dans une petite tribu où chacun est déjà plus ou moins cousins, il semble assez naturel que les enfants aient quelque chose de collectifs.
  5. Personnellement, je place bien au dessus le lien génétique par rapport au lien gestationnel, et par pragmatisme au sommet, le lien qu'un enfant a avec la personne qui veut prendre soin de lui. D'ailleurs, nous les hommes faisons une sorte de GPA depuis toujours, sans trop de soucis il me semble (puisque nous sommes parents d'un enfant que nous ne portons pas). Le lien gestationnel doit probablement laisser une empreinte importante mais par exemple, le lien nourricier aussi (il y a moins de nourrices de nos jours mais cela a été une pratique millénaire) ou même simplement le lien du quotidien qu'un enfant peut avoir avec sa nounou. Je ne serais d'ailleurs pas surpris que bien des nounous aient un lien d'affection réciproque plus puissant que la plupart des mères porteuses avec l'enfant dont elles s'occupent.
  6. C'est un peu comme le bruit. Un brouhaha général est fatiguant mais beaucoup moins irritant que 2 personnes qui parleraient ensemble très forts, ou pire une personne parlant fort au téléphone. En devenant minoritaires, les fumeurs deviennent paradoxalement plus gênants.
  7. Le volume que prend une personne dans un espace public peut être perçu comme un manque de respect vis à vis des autres quand il y a une disproportionnalité. Quand tout le monde fumait, l'odeur du tabac était une atmosphère désindividualisée, mais maintenant que relativement peu de gens fument, on identifie une personne dont l'espace personnel semble s'étendre sans gêne jusqu'à l'air que chacun respire, et cet air nous poursuit ensuite. Je crois que c'est la raison pour laquelle le fait que le tabagisme régresse n'a pas pour conséquence la réduction de la pression sociale. Ça n'est pas du jusqu’au boutisme, c'est l'éviction d'un comportement socialement binaire (majoritaire ou exclu). Aussi, je ne sais pas si les fumeurs ont conscience de la gêne que peut être la fumée pour des gens qui ne fument pas. Vous ne vous souvenez pas de votre première cigarette ? Je ne sais pas si c'est fréquent, mais par exemple ma femme est systématiquement malade après avoir inhalé un peu fumée. Elle ne doit pas être la seule dans une société post-tabac où il n'y a pas eu d'accoutumance.
  8. C'est juste le // fire the result! qui m'a fait sourire
  9. //Début de mon post Trop de commentaires tue les commentaires Fadior //Fin de mon post
  10. Oui, c'est peut-être déjà en cours, mais faire des examens en particulier sur son utérus (hystéroscopie) est une bonne idée. Des malformations de l’utérus peuvent exister et certaines peuvent être corrigées. Il ne faut pas accepter les explications psychologisantes. C'est terrible de perdre des bébés, d'attendre le sien, on ne voit plus que des bébés dans la rue. Bon courage à elle.
  11. Moui, ni Levallois, ni Boulogne ne sont désagréables à vivre du tout, ni ne se distinguent par la mauvaise humeur de leurs résidents... S'il y a un lien entre qualité de vie et densité, c'est plutôt via l'urbanisme et la sociologie. Je pense par exemple aux tailles d'immeubles qui vont créer des conditions conviviales ou non, à densité globale égale selon l'urbanisme autour. La densité a des effets positifs sur le dynamisme commercial, les opportunités de sociabilisation, etc. Un autre aspect qui importe, c'est la question des flux. Un lieu où beaucoup de gens se croisent sans y habiter va mécaniquement souffrir d'un moindre investissement en termes de convivialité. Les gens de passage à Paris ou qui passent beaucoup de temps dans les transports collectifs peuvent avoir une perception de Paris affectée par leur mode de vie et les conditions dans lesquelles ils sont à Paris.
  12. Le fond de l'agressivité à l'égard des parisiens, c'est que Paris est une ville de provinciaux, à toute époque, qui agacent probablement par leur côté parvenu. Un peu comme dans Goupi Mains Rouges qui est vendeur de cravates dans un grand magasin et se fait passer pour un homme d'affaire quand il revient au patelin où il joue les importants. La taille de Paris fait qu'il y a une focalisation sur elle, et on en arrive à ce folklore du parisien qui ceci ou cela. Se moquer de Paris, on le fait depuis Rabelais, même si en réalité, Paris est vraiment loin d'être homogène. Faut un peu sortir de soi de temps en temps... On peut très bien aussi observer un peu et s'amuser des façons d'être locale. Faut pas s'offusquer de tout. Ça donne une impression d'aigreur et de manque de confiance en soi. Sur les serveurs, c'est dommage de passer à côté de ce théâtre.
  13. C'est le joueur qui distribue le jeu d'attaque, c'est celui qu'on voit le plus sur le terrain, qui touche systématiquement le ballon, et surtout qui est protégé par ses 5 linemen. En général, c'est un gars qui a des qualités de leadership, qui est grand et athlétique tout en étant "normal". Bref, c'est assez naturellement un joueur populaire. Sinon, sur le côté "feel good" des américains. Je crois que c'est vraiment un trait qui les aide à créer les conditions d'une société de confiance où il y a de la bienveillance entre les gens. Il y a chez eux l'idée que quelque soit sa bassesse intérieure, on devient meilleur en agissant mieux, c'est l'idée qu'on peut s'améliorer et que ça commence par les apparences. Je ne sais si ça marche vraiment profondément, mais ça génère une ambiance différente à celle d'une société où on évite l'hypocrisie qu'il peut y avoir entre sa personnalité publique et la personne que l'on est réellement. On est finalement assez idéaliste en France dans notre rapport aux faux-semblants.
  14. Je suis heureux que cela s'arrange pour ton petit, Nicolas Je me souviens très bien du pépin de santé qu'a ton bonhomme depuis sa naissance. J'espère que de ce côté-là aussi, les choses se sont arrangées. Le nettoyage du nez, c'est tout un truc. Le sérum phy ne marche pas très bien je trouve, du sterimar par exemple est quand même plus efficace. Mais il faut en mettre beaucoup en positionnant bébé sur le côté, le menton collé à la poitrine. Vous verrez le liquide sortir par la narine opposée. Puis on active le "mouche bébé", longtemps (genre 20 vraies secondes par narine) en bouchant la narine opposée pour bien créer la dépression qui va drainer les saletés. À faire de chaque côté. Il faut le faire très souvent quand il y a un petit rhume qui arrive, 15 fois par jours s'il le faut. La bronchiolite, c'est une saleté. Et le bébé crie, c'est normal, mais ce n'est pas parce que ça lui fait mal. C'est juste du stress. Paradoxalement chez les miens, plus ils sont tenus fermement, d'une main sûre et sans leur laisser la moindre latitude, plus ça se passe bien. Comme si ça les rassurait. Idéalement il faut le faire à deux si on peut. Taille et poids des enfants, c'est aussi toute une histoire. Si bébé ne pleure pas quasi en permanence et qu'il est bien présent, c'est que ça roule. Par contre, le manque de lait, ça arrive mais il ne faut pas le dire à sa femme. Certaines femmes ne donnent pas assez pour certains bébés, mais ces bébés se rattrapent après.
  15. Bon, globalement, tout le monde est d'accord, chacun parle d'autre chose. - Cette voiture est rouge ! - Mais pas du tout puisque je te dis que les fraises tagada sont sucrées ! - N'importe quoi elle est rouge...
  16. "Comment répartir les revenus et la richesse ?" J'ai du mal à voir comment faire tenir cette question dans un framework descriptif. On est dans du prescriptif par rapport à un objectif d'ordre politique implicitement accepté. On peut répondre évidemment à la question sans tomber dans de l'économie politique, mais c'est un numéro d'équilibriste.
  17. Oui, enfin Gio, tu dois savoir par exemple que quand on fait un sondage la formulation des questions a une influence sur les réponses. C'est un procédé dont on peut quand même soulever le caractère manipulatoire...
  18. Autre curiosité du sud-ouest, la mère de ma femme qui me parle parfois de "faute de grand-mère". Faut suivre.
  19. Il y a des choses qui restent encore. Par exemple, dans la famille de ma femme, au moment du fromage, on me proposait souvent du "bleu d’Écosse". J'étais très surpris, je ne comprenais pas trop, mais à chaque repas, ça revenait, et je prenais autre chose que cette bizarrerie. J'ai fini par comprendre
  20. Asthenik

    Bar du football

    Le foot us est juste un peu difficile d'accès quand on n'a pas baigné dedans étant jeune. Il faut avoir un œil exercé pour apprécier ce qui se passe simultanément au moment du snap. Rien que suivre le ballon, ce n'est pas toujours évident. Et tant qu'on ne voit pas la complexité des phases de jeu, on ne peut pas vraiment apprécier.
  21. Difficile de comprendre ce qu'a fabriqué le pilote de l'hélicoptère de prise de vue. Peut-être que l'autre hélico a modifié sa vitesse verticale, c'est difficile à dire. En tout cas, il y avait une prise de risque dans la prise de vue. Ils ont voulu faire hollywoodien et viril. L'hélicoptère en phase ascensionnelle, à l'intérieur, il devait y avoir un pilote, 3 sportifs, un cameraman, le preneur de son et la nana. Les uns avaient les yeux bandés, les autres devaient être soit en train de filmer l'intérieur de l'hélico, soit des prises de vues paysagères, ils ne devaient en tout cas pas s'occuper trop de l'autre hélico. Dans l'autre hélico, il y a avait un pilote et deux autres cameramans qui normalement ne faisaient que regarder l'autre hélico pour le suivre et le filmer. Il y a obligatoirement eu une prise de risque qui a mal tourné.
  22. C'est officiel pour Arthaud, Muffat... et Vastine à l'instant.
  23. Oui c'est un vrai plaisir et ne t'en prive pas. Mais avec le temps, les bébés commencent parfois à avoir plus de mal à trouver le sommeil. Les bras marchent parfaitement avec un nouveau né et c'est la plus belle chose au monde, mais de moins en moins bien ensuite. Le bruit blanc ou rose, c'est une sorte de ronron qui va aider bébé à s'isoler des bruits ambiants et qui va le relaxer. On pense que les bébés y retrouvent une ambiance qu'ils ont connus in utero, les sons assourdis, les battements du cœur, le flux sanguins, etc. Il existe des machines à bruit blanc, mais sinon il y a aussi des applications sur portable, des CDs, etc. Chez ma deuxième, cela m'a énormément aidé. Elle n'arrivait pas s'endormir seule, je l'ai bercée des heures et des heures en usant de tous les artifices possibles, et je n'arrivais à l'endormir qu'au bout d'une heure. 4 fois par jour, c'était un peu usant. Avec le bruit blanc ou rose, elle n'a plus jamais mis plus de dix minutes toute seule à trouver le sommeil. Du jour au lendemain vers ses 3 mois. Et aujourd'hui à 7 mois, elle n'en a plus besoin. Maintenant, mon premier n'en a jamais eu besoin du tout.
  24. Félicitations Une boîte (ou une app sur ton portable) à bruit banc ou rose peut vraiment beaucoup aider bébé à s'endormir. De le savoir avant m'aurait évité d'user mes chaussettes à faire des milliers de tours de table pour bercer bébé !
  25. Oui, moi aussi, l'agrément de vie pour ma femme avec de jeunes enfants, c'est la principale raison pour laquelle je ne me vois pas à la campagne, hormis le week-end de temps en temps. Le parc pour jouer, les magasins à 50 mètres, les activités à proposer au quotidien, le pédiatre à rien du tout, les autres mamans et papas pour causer de la vie locale, etc., j'ai du mal à voir comment faire sans. Enfin, j'imagine que c'est aussi une question d'habitude. Je vois mon fils par exemple, 3 ans, juste sur le chemin du parc, tous les jours, c'est au moins 5 personnes qu'il salue (commerçants, voisins, amis, passants qui aiment les enfants [mes petits font un tabac auprès des petites vieilles !]) et je suis sûr qu'il aura du mal quand il aura l'âge de faire ses choix de vie à trouver "normal" de voir peu de monde dans sa journée. C'est triste à dire mais une forme d'"entre soi" est un critère qui dans mon expérience aide à ce que la mayonnaise prenne entre les gens. Il suffit de peu de chose pour que le soufflet retombe. La qualité du cadre de vie commun, les apriori que les gens ont les uns sur les autres, le savoir-vivre général, etc. Une ville peut en fait avoir un côté village (enfin "village" comme on l'entendait il y a 100 ans) si les gens sont dans un esprit de confiance et de bienveillance. Une communauté plus qu'un endroit où on vient dormir en rêvant d'ailleurs... Les villages, c'est particulier de nos jours, il n'y a plus de vie agricole, c'est vraiment vide la journée. Autrefois je ne dis pas, mais aujourd'hui... Chacun son truc disons, et c'est très bien comme ça
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