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Asthenik

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Tout ce qui a été posté par Asthenik

  1. Je suis d'accord mais c'est aussi une aporie qui ne permet pas de comprendre les ressorts spécifiques de la violence. Elle est probablement consubstantielle avec l'homme, mais il y a bien quelque chose qui fait qu'elle est activée ou non.
  2. Quand nous prétendons pouvoir définir ce qu'il y a de criminogène dans le système de pensée collectiviste, que faisons-nous de si différent de celui qui s'interroge sur le système de pensée de la religion musulmane en tant que système de pensée ? Je me méfie de ceux qui n'ont cette approche que pour la religion musulmane, mais il ne me semble pas que ce soit le cas sur Liborg. Une religion a bien sûr une dimension civilisationnelle qui dépasse la question religio-religieuse, mais pourquoi cela permettrait-il de la soustraire à une "critique" des tensions qui la parcourent, et des énergies endormies qu'on peut craindre de voir être activées ? Le libéralisme n'est-il pas précisément une réponse à ce genre de questionnement critique ? Cela se fait probablement avec délicatesse compte tenu du fait qu'on touche à l'identité de personnes. L'idéal serait naturellement de l'autocritique au sein du monde musulman, mais extérieurement j'ai l'impression que la réaction commune est de se différencier et d'exclure les déviants plutôt que de comprendre comment on les a enfantés. Je crois que c'est aussi cette tendance - perçue j'espère à tort - qui nourrit la critique extérieure à l'Islam. Je précise aussi que la question de l'enfantement des monstres est une question que l'on peut se poser à de multiples niveaux d'analyse, y compris internes aux sociétés occidentales. Je ne vois cependant pas de raison d'exclure des approches à priori.
  3. J'imagine que quand nos besoins s'orientent davantage vers les produits à consommation de plus en plus rapide au fur et à mesure que nos besoins en produits à consommation plus lente sont comblés...
  4. Ça dépend : si tu as besoin d'une voiture, je pense que la Dacia marchera mieux.
  5. On supprime aussi la fonction génétique de la mère, puisque dans le cadre du clonage, elle est une simple mère porteuse, une gestatrice. Par rapport à FIV habituelle, la différence est au niveau de la façon dont est obtenu l'embryon. Le clonage, c'est quand au lieu de mettre en présence des gamètes féminines et mâles de deux sujets sélectionnés, schématiquement on prend l'ADN d'un seul animal qu'on veut cloner et on l'injecte dans un ovocyte énucléé.
  6. Ça dépend de comment la guerre se passe, il faut bien l'admettre. Une armée qui tient sous sa dent une maigre pitance après avoir essuyé des pertes significatives, a bien plus de mal à tenir ses soldats, aigris par leur impuissance et malheureux d'avoir perdu tant d'amis. En 40 par exemple, c'était pas forcément joli. Même dans l'armée de l'air, une composante plutôt chevaleresque à l'époque au moins, où, mon grand-père me le racontait, des pilotes français n'hésitaient pas à tirer sur des allemands pendouillant à leur parachute.
  7. Asthenik

    Bar du football

    Disons qu'on va reprocher à un mec en particulier de ne pas chanter l'hymne du pays pour lequel il joue quand il donne par ailleurs le sentiment de ne pas jouer vraiment avec un esprit au moins d'équipe, sans même lui demander d'être particulièrement patriotique. Après, on en demande probablement plus aussi aux gens issus de l'immigration, c'est bien possible, il y a biais de confirmation quand on suspecte une personne de quelque chose.
  8. Notre Y-MRCA (ancêtre commun patrilinéaire le plus récent à l'actuelle entière humanité, notre père à tous) est estimé avoir vécu il y a 200 à 300 000 ans. Tristement, Adam et Ève ne sont pas connu malheureusement puisque notre Ève mitochondriale vivait à priori il y a 150 000 ans. C'est l'état de la science, il suffit qu'on trouve de nouveaux haplogroupes pour que de nouveaux calculs fassent encore reculer dans le temps ces MRCA. Quand on circonscrit un peu géographiquement les choses, le MRCA des européens traditionnels arrive très rapidement. Moi par exemple, je suis R-L21, ce qui signifie que je partage le même arrière-*-grand-père patrilinéaire que 80% des irlandais (4000 ans environ). http://www.eupedia.com/europe/Haplogroup_R1b_Y-DNA.shtml#L21
  9. Tu parles des haplogroupes. Genghis Khan est sensé être C-M217, qui est assez commun dans les populations asiatiques et mongoles en particulier. Même si ce groupe est bien plus vieux que Genghis Khan, on considère en effet qu'une proportion anormale des lignées patrilinéaire asiatiques sont de ce groupe : statistiquement il est peu probable que la distribution de ce groupe soient purement liées à des questions purement biologiques. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1180246/
  10. Si tu remontes ton arbre généalogique, le nombre d'ancêtres pour chaque génération est 2^(index de la génération). Cela signifie que, théoriquement, tu aurais, si tu remontes sur 40 générations, 2^40 ancêtres vivants il y a mille ans (40 générations de 25 ans), c'est à dire 1 099 511 627 776 ancêtres juste dans cette génération. Hors il y avait dans le monde 300 millions d'êtres humains à cette époque, une dizaine de millions en France, donc une fraction seulement a une descendance de nos jours. Nous descendons donc des milliers de fois des mêmes personnes, et les personnages connus dont on parle ayant eu des descendances nombreuses, il est presque certain que nous les comptons de nombreuses fois parmi nos ancêtres. Dans la pratique, c'est en général via des mariages entre laboureurs un peu fortunés et filles cadettes de lignées nobiliaires désargentées, qu'on pourra tous ou presque se relier avec Charlemagne.
  11. On peut écouter ici : http://tunein.com/radio/Radio-Freedom-FM-974-s16223/
  12. Je connaissais directement les fils Sarko et le frère de Nicolas Sarkozy, Guillaume, m'a même raccompagné chez moi en voiture quand j'étais gosse. J'ai serré la main de Chirac plusieurs fois, ne me demandez pourquoi Par mes grands pères et mes arrières grands pères, je dois être à 2 ou 3 personnes de la plupart des gens qui sont dans les bouquins d'histoire du XXeme. Comme j'ai un trisaïeul qui était un habitué du café de Madrid à Paris et a été un collaborateur de plusieurs députés de l'époque, je ne dois guère être plus loin que 4 chaînons avec la plupart des gens connus - politique et littéraire - de la deuxième moitié du XIXème. J'ai une photo d'un de mes arrières grands pères avec Bao Dai, ce qui doit me permettre de couvrir pas mal de trucs aussi dans d'autres zones du globe !
  13. Asthenik

    Bar du football

    Historiquement, le rugby s'est d'abord développé dans le nord, à Paris et en Normandie en particulier, et l'effet d'éviction du rugby par le foot dans les villes ouvrières (et leur aire d'influence) est assez connu. Je parle plus d'une opposition entre ouvriers et paysans dans leur préférence pour le foot ou le rugby, qu'entre ville et campagne. Ça n'explique pas tout, mais je pense que c'est une des raisons qui fait que le rugby est plus associé à des valeurs de convivialité que le foot.
  14. Asthenik

    Bar du football

    Le foot est en France traditionnellement le sport des cités industrielles, et le rugby celui des campagne, héritier des machins comme la soule ou la barette. Le genre de "popularité" du rugby, c'est aussi celui d'une nostalgie de la campagne et de l'esprit de cohésion qu'on aime penser qu'il y régnait ; par rapport à la modernité du foot. L'attrait pour le rugby, c'est souvent aussi une forme de réaction. En dynamique de jeux, le foot a une dramaturgie différente. Le rugby, le basket, le handball, le foot us (ou même le tennis dans une certaine mesure) sont des sports de "break" avec des phases d'attaque et de défense distinctes et un système de décompte des points qui permet les retournements en une marque. Le foot, c'est différent évidemment.
  15. Et dans le web aussi. Côté éditorial surtout en proportion. Il va y avoir un paquet d'autoentrepreneurs dans quelques mois
  16. Par curiosité, tu avais des contraintes dans ton énoncé pour employer une méthode aussi "tatonneuse" ? Habituellement, on fait d'abord les sauts d'années, on ajoute ou on soustrait les jours des mois de différences, puis on ajuste aussi avec les jours dans le mois. Et puis pourquoi ne pas valider les dates en input ? Pourquoi cette contrainte sur la chronologie des 2 dates (un résultat négatif est tout à fait pertinent) ? Aussi, une remarque, tu emploies ta méthode dateIsBefore comme condition de ta boucle, alors que ce que tu fais en réalité, c'est de rechercher quand les dates sont égales. Il faut essayer d'employer des méthodes bien en rapport avec leur finalité.
  17. Oui mais la finalité de la catégorisation des bobos est plus de disqualifier leurs goûts et leurs opinions qu'autre chose. C'est peut-être une catégorie pertinente sociologiquement, mais c'est surtout une insulte en général.
  18. J'ai l'impression que bobo est un terme que les provinciaux utilisent à l'encontre des citadins qu'ils estiment être "déconnectés de la réalité". C'est une technique rhétorique qui permet de rationaliser un désaccord en disqualifiant une opinion parce qu'elle serait une pose construite sociologiquement, par effets de mode, plus que par analyse et observation. Au niveau des opinions politiques, je vois plutôt ça dans l'antagonisme "dits bobos" / "dits populistes". Bref, c'est un terme qu'on entend essentiellement dans la bouche de trouducs.
  19. Personnellement, j'ai eu la particularité d'atteindre ma taille adulte à 13 ans (1,80m) ce qui fait qu'on m'a très rarement cherché des noises à l'école, mais je dirais que le moyen d'autodéfense le plus important, c'est en général d'être bien entouré. Ce sont les personnes pour lesquelles personnes ne bougera le petit doigt qui deviennent les souffres douleurs des petites brutes. Après, pour les agressions dans la rue, la pratique d'un art martial est probablement intéressante, même si moins que d'avoir juste une bonne course. Mais il y a aussi une dimension comportementale, il y a une façon d'être qui peut projeter à la fois de la confiance en soi et une forme de profil bas. D'expérience, ce sont mes amis les plus compétents en combat qui se sont pris les plus grosses dérouillées : le fait de savoir se battre peut conduire à ne pas éviter le conflit, à avoir un excès de confiance et un côté justicier au final cherche merde.
  20. Je crois que la plupart des gens sont sincères quand ils se promettent fidélité . S'il y a une forme de "contrat" lors d'un mariage, il porte essentiellement sur cette intention initiale. Sur la durée d'une union, l'engagement moral que l'on a pris envers son mari ou sa femme vit en termes concrets avec l’évolution de la relation. Les difficultés surgissent quand les évolutions de part et d'autre ne sont plus compatibles. Le degrés de fidélité peut manifestement être pour certains une de ces variables. Fidélité en pensée ? en sentiment ? sexuelle ? simple loyauté quotidienne ? Selon les moments de la vie et d'innombrables circonstances, ça bouge ces choses-là. C'est toute la base d'entente d'un couple qu'être capable d'encaisser ces variations en posant la primauté de son union sur les autres contingences. Bref on ne peut pas réduire ces questions avec un vocabulaire de droit commercial. Donc on pense ce qu'on veut, mais on ne se mêle pas des affaires des autres quand ça touche à leur couple.
  21. Et un jour, je vais découvrir qu'elle est capable seule d'ouvrir un pot de confiture Mais sérieusement, une relation aussi capitale que son couple, ça s'entretient aussi avec des réflexions de ce genre. Je suis à peu près certain que ma femme pourrait faire plein de choses que je fais à la maison, mais elle sait bien que ça fait plaisir de se sentir utile dans ces tâches un peu rébarbatives. On ne reste pas avec quelqu'un pour ce genre de raison, mais ça participe à un équilibre. Ça fait pas rêver sûrement, mais justement il ne faut pas rêver
  22. En fait, c'est plus "aide moi" à me sentir bonne dans ce que je fais, qu'autre chose.
  23. "Continuer à exister en tant qu'individu adulte", je crois que c'est vraiment toute la difficulté. J'ai l'impression que beaucoup se sentent contraint de changer de façon d'exister et que ça leur est difficile à vivre quelque soit l'amour qu'ils portent à leurs enfants. Et je parle des hommes comme des femmes. Je vois une différence peut-être dans les reproches que les uns et les unes font aux autres. Je crois que schématiquement la plupart des femmes changent très concrètement en devenant mère (hormones, poids...) et qu'elles sont parfois un peu envieuses de leur homme qui est plus dans une continuité sur ces aspects. Et puis classiquement, les femmes vivent un truc particulier psychologiquement en devenant mère par rapport à la relation prise de choux qu'elles ont souvent avec leur propres mères. C'était ma minute BIBA. Yep, ça, c'est très agaçant pour ceux auxquels ça arrive. En fait certaines veulent à la fois être secondées dans les tâches liées aux enfants mais aussi rassurées sur leur supériorité en la matière. Très ambivalent, et il ne faut pas s'étonner que certains gars se désinvestissent de ces tâches où ils sont si navrants. Pour la paix du ménage, il faut accepter que les femmes se narcissisent bien souvent dans leur rôle de mère par rapport à l'incompétence du père. On fait tous, je pense, des trucs mal exprès pour remotiver sa femme grâce au caractère indispensable de sa vigilance domestique ! Faut la jouer finement : moi par exemple, je ne trouve jamais rien. Jamais. Et il faut voir comme elle est heureuse ensuite de trouver, elle, le pot de moutarde au milieu de l'étagère du milieu du placard du milieu
  24. Mon impression est qu'ils explosent essentiellement parce que la volonté d'accomplissement personnel et le sens du devoir familial tendent à entrer en conflit à partir du moment où l'on définit l'accomplissement personnel comme la poursuite d'une vie sans contrainte. Quand l'idéal projeté socialement est une forme d'adolescence éternelle, il est plus difficile d'être des parents avec bonheur tant c'est un état contraignant.
  25. Sur la liberté qu'il faut savoir laisser à l'autre dans son couple, bien sûr (encore que dans le détail ça dépend de chacun) mais quand on a des enfants, c'est bon de savoir se passer de qui est devenu un luxe pour que le couple tienne le coup. Simplement à cause de la charge de travail que ça représente et la fatigue qui s'accumule. Je ne me vois pas par exemple très régulièrement sortir le soir en laissant à ma femme seule le soin de donner les bains, préparer les repas, jouer avec les enfants, faire manger les enfants, accompagner ce petit monde aux toilettes pour les uns et changer les couches pour les autres, lire des histoires, remplir le lave-vaisselle, ranger tous ce qui a été déranger dans la maison, préparer les vêtements pour le lendemain, etc. Ce boulot est en grande partie lié au bas âge, mais c'est un passage dans la vie d'un couple qu'il faut bien être capable d'assurer, tout en étant relativement fatigués. Ce sont pas loin de 6-9 ans (si on fait 3 enfants) pendant lesquels le créneau de 18-21h me semble trop intense pour être compatible avec ce genre d'aspirations. Bref, pour moi, c'est plutôt avoir le soucis d'apporter à l'autre ce dont il a besoin qui compte le plus je trouve dans un couple. Ça peut être la liberté à un moment et au contraire une forte solidarité à un autre moment. Obvious probablement, mais beaucoup de couples explosent quand ils ont des enfants...
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