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Asthenik

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Tout ce qui a été posté par Asthenik

  1. C'est bien possible, je ne sais pas. J'ai quand même un peu plus de raisons de penser que les études qui montrent un lien sont honnêtes que manipulées. Il n'est vraiment pas invraisemblable que la symbiose entre la femme et son bébé qu'est l'allaitement, fasse que les nutriments du lait fournis par la femme soient mieux digérés et utilisés par le bébé, que le lait d'un animal très différent qu'on a essayé de rapprocher du lait maternel. Mais encore une fois, 6 points de QI, quelle importance quand on sait que nos enfants auront tous entre 150 et 160 de QI
  2. Il y a tout à fait des cas où l'allaitement n'est pas conseillé, la prise de médicaments, un environnement quotidien riche en certains produits toxiques (pesticides par exemple). Sur le stress, je ne me souviens pas avoir lu ça mais c'est possible. En tout cas, certaines femmes ont le sentiment que le stress et la fatigue influencent négativement leur production de lait. Si c'est l'allaitement qui stresse la femme, il faut vraiment dédramatiser ! Des millions d'enfants bien portants et intelligents sont nourris au biberon... Il y a aussi des scénarios de naissances qui rendent l'allaitement très difficile, en particulier s'il y a séparation (même quelques heures) de la mère et du petit juste après l'accouchement, la prématurité du petit, etc. Sur l'étude sur le QI, il semble qu'ils aient corrélés le bénéfice pour le QI de l'allaitement à la présence chez l'enfant d'un gène qui joue un rôle dans le traitement des acides gras (étude 1, 2). Ce qui est assez convaincant est que les enfants qui n'ont pas ce gène (10% à ce que je sais), ne bénéficient pas d'un QI supérieur grâce à l'allaitement. Ce variant génétique est distribué à priori de manière homogène dans la population. Ceci étant dit il semble qu'il y ait une étude plus récente qui n'arrive pas aux mêmes conclusions (étude 3). Bref
  3. Les pâtes ont été introduites en Italie bien plus tard.
  4. Ce serait lié à la présence d'un gène précis (FADS2). À moins que les bébés de bourgeoises en soient pourvus et pas les autres, le biais ne tient pas...
  5. Sur les questions de santé, le lien semble tout de même avéré. Il y a un bénéfice pour l'enfant et pour la maman. Les autres ne sont pas du tout de mauvaises mamans pour autant bien sûr. La différence statistique existe malgré tout. Il ne faut en faire un drame ceci dit, si la maman ne veut pas ou ne peut pas, bébé ira très bien aussi selon toute vraisemblance. Dans tout ce qui touche à l'éducation et aux enfants, les différences sont souvent perçues comme des critiques, cela radicalise tout le monde.
  6. Oui il y a des hystériques sur ce sujet. Si je me fais l'avocat du diable je dirais que c'est un peu une contre-attaque contre certaines feministes qui sous-entendent que les femmes dites "maternantes" sont des potiches écervelées. Après ça part dans les aiguës...
  7. Le tire-lait, c'est le double du boulot... La femme doit se réveiller toutes les 3-4 heures pour tirer son lait, et puis donner les biberons à bébé, soit le double du temps au moins la journée si le papa n'est pas là. Et c'est plus douloureux que la bouche de bébé. Par ailleurs, l'allaitement mixte, ça ne marche pas super souvent : bébé s'habitue à la tétine et finit par refuser le sein qui lui demande trop d'efforts. Sans compter que la technique de succion est différente et que les bébés ont du mal parfois à faire les deux en même temps. Si on commence à tirer son lait, c'est fini le sein dans bien des cas.
  8. Normalement, c'est bon pour le bébé, surtout dit-on au début (le colostrum en particulier), et pour la maman, au début aussi et même plus à long terme (re-contraction de l'utérus, cancer du sein). Mais c'est fatigant pour la maman parce que les prises de lait sont plus fractionnées qu'avec des biberons ; et les papas peuvent aider pour les biberons tandis que... pas beaucoup dans l'autre alternative. En France, une part importante allaite le premier mois, et abandonne ensuite très rapidement. Dans pas mal de pays étrangers, toutes les femmes allaitent et ne pas le faire est mal vu (pays nordique en particulier). Souvent l'allaitement fait peur aux jeunes mamans et elles ont besoin de conseils, d'être rassurées sur leur capacité à nourrir leur enfant (surtout si bébé ne grossit pas beaucoup, le stress est difficile à vivre pour certaines). De plus en plus de maternités ont des sages-femmes spécialisées qui se déplacent chez la maman pour l'aider à prendre confiance.
  9. Pourquoi "fou" ? Honest question.
  10. Comme tout arbitrage, on ne peut pas gagner sur tous les plans. Si s'occuper à plein temps des enfants nécessite de faire des sacrifices dont l'impact négatif sont supérieurs à ce que l'on attend d'effets positifs, c'est assez rationnel de ne pas faire ce choix. Je ne juge pas du tout personnellement mais c'est un calcul quasi économique, amoral. Alex et Vincent touchent quand même quelque chose de juste à mon avis : on ne devrait pas se cacher derrière de fausses nécessités absolues, il n'y en a pas, ce sont des choix qui ne sont pas pour moi indéfendables du tout, mais qu'on doit assumer complétement personnellement. On pourrait aller élever des chèvres dans le Larzac mais on ne le fait pas. Pas seulement pour soi d'ailleurs, mais aussi pour ses enfants si ça n'est pas un environnement qu'on pense fécond pour eux.
  11. Je n'ai pas une énorme expérience mais j'ai l'impression qu'en fait moins les parents s'occupent de leurs enfants, plus les petites sont pénibles. Ils jouent sur la culpabilité souvent sous-jacente en faisant plus de caprices, ils attirent l'attention des parents en somatisant, il y a les influences des autres enfants de la crèche avec l’agressivité et la possessivité qu'elle provoque parfois, etc. Je n'ai qu'un petit (et une petite en route !) mais il ne nous a jamais embêté du tout, c'est un vrai plaisir de s'en occuper. Il est très vivant, dynamique et espiègle, mais chiant, vraiment non, fatigant sûrement. J'apprends beaucoup de choses grâce à lui, sur moi même mais aussi sur l'éducation, la pédagogie, etc. Nous occuper de lui, nous a beaucoup enrichi ma femme et moi.
  12. Sur la forme traditionnelle de la famille, il suffit de bien connaître la généalogie en particulier et d'avoir feuilleter les recensements de population qu'on trouve pour tout le 19ème : en ville ou à la campagne, les familles vivaient plusieurs générations sous le même toit. Les épouses jeunes travaillaient en général et confiaient leurs enfants aux grands parents qui n'étaient pas du tout morts en général, les grands enfants aidaient beaucoup aussi tant professionnellement que les jeunes filles en particulier qui étaient un peu les bonniches. Dans les milieux plus aisés, la pratique de la nourrice est très courante, il y avait même des régions réputées pour le lait des femmes. Sur la question de s'arrêter de travailler, je comprends très bien les raisons qui amènent à ne pas s'arrêter : l'investissement dans les études est difficile à sacrifier, le sacrifice en argent et en standing de vie est grand, la vie de mère au foyer seule toute la journée dans une société où ça n'est plus la norme de s'occuper à plein temps des enfants n'est pas folichonne. Ma situation professionnelle est très particulière, et le fait que puisse rester à la maison pour bosser à plein temps est une chance que très peu ont. C'est essentiellement ça qui permet à ma femme de faire ce choix.
  13. Je ne sais pas vraiment ce que cela vaut mais les taux d'illettrisme en France par tranche d'âge sont : 4 % des 18 - 25 ans (4,5 % en 2004) 5,5 % des 26 - 35 ans (6 % en 2004) 7,5 % des 36 - 45 ans (9 % en 2004) 8 % des 46 - 55 ans (13 % en 2004) 12 % des 56 - 65 ans (14 % en 2004) J'aimerais avoir plus d'informations sur les seuils qu'ils utilisent, mais on s'en contentera, cela remet quand même un peu les choses en perspective. Quoiqu'il en soit actuellement le débat entre méthode globale et syllabique a eu lieu un peu partout dans le monde et semble avoir été quasi tranché en faveur de la méthode syllabique. Reste à mesurer le différentiel réel entre les méthodes en terme de résultats... Aux USA, il y a ce rapport qui fait référence semble-t-il : https://www.nichd.nih.gov/publications/pubs/nrp/Documents/report.pdf Rien trouvé pour le français encore...
  14. Moi j'ai un machin qui depuis deux semaines m’appellent sur le fixe à 12h, si je décroche, il n'y a pas personne à l'autre bout, je raccroche, ils m'appellent immédiatement sur le portable et si je décroche il n'y a toujours personne au bout d'une minute. Et rebelote le soir à 18h. Pfft... Pénible.
  15. Je n'ai pas du tout le sentiment que les bourgeois choisissent plus de s'occuper de leurs enfants que les milieux moins argentés. Je vis dans un endroit pas vraiment connu pour ses fins de mois difficiles, et la journée quand je vais au parc avec le petit, je croise 15 nounous pour une maman. Et encore. Plus on gagne d'argent, plus on a à perdre à s'arrêter (en argent, statut, investissement dans les études...). En fait, je pense qu'en France les femmes qui s'arrêtent, c'est surtout la classe moyenne très légèrement sup' de Province. Et peut-être les catholiques, mais c'est un peu la même chose...
  16. Le problème me concernant est que je suis un faussaire né et qu'en regardant ce que j'écris après coup il est quasi impossible de voir quel a été le sens du tracé de mes lettres. En fait je prenais les lettres comme des dessins... Instits, profs ou mes parents n'ont jamais rien remarqué. La rééducation est très pénible et cela aurait pu me coûter cher si je n'avais pas eu d'autres capacités par ailleurs. Merci Chitah pour l'article que tu as lié. C'est un sujet assez passionnant. Sur le homeschooling, il y a aussi quelque chose d'intéressant par rapport à ce que tu disais précédemment : c'est un peu contre-intuitif mais il apparaît que quelque soit le niveau d'étude des parents, le bénéfice est important pour la plupart des enfants, en particulier pour ceux dont les parents n'ont pas fait d'études. En France, aujourd'hui, l'échec scolaire pour cette tranche de population est sidérant. Une étude américaine sur le sujet : http://www.hslda.org/docs/study/ray2009/2009_Ray_StudyFINAL.pdf
  17. Tiens c'est marrant, j'ai eu le même problème. sauf que je m'en suis aperçu à la fin du lycée, quand j'ai essayé de commencer à prendre en note mes cours et à ne plus seulement me reposer sur ma mémoire et mon attention. Il faut s'en occuper sérieusement, c'est un sacré problème si ça n'est pas traité... Aujourd'hui j'ai encore une drôle d'écriture (pas adulte) parce que je n'ai essayé de me corriger qu'à 30 ans
  18. On a tous besoin d'assistance pour plein de choses... Pas nécessairement sous une forme étatique, évidemment. Je ne vois pas plus une jeune mère sans beaucoup d'instruction arrivant d'un pays étranger naviguer avec succès dans les subtilités des cursus scolaires, qu'un grand père tout ce qu'il y a de plus bourgeois de 90 ans comprendre instinctivement comment fonctionne un iPad. Des associations et des entreprises peuvent parfaitement s'acquitter de cette tâche... L'entraide individuelle, sur Internet en particulier aujourd'hui, peut aussi beaucoup aider dans de nombreux cas.
  19. Je suis bien d'accord, je crois aussi qu'il y a une fixette excessive là-dessus du point de vue du débat pédagogique. Personnellement, j'utilise le problème des méthodes d'apprentissage de la lecture pour souligner le risque qu'il y a à décréter les pédagogies pour des générations entières sans vraiment passer par la mise en concurrence et à l'adaptation locale (et sociologique) des pédagogies des établissements scolaires.
  20. Tu parles du no-schooling ? C'est très courant dans les pays qui pratiquent le home-schooling, et cela donne de bons résultats en général. De plus en plus d'écoles s'intéressent aux bénéfices de cette pratique. Le no-schooling ne veut pas dire que le parent n'a aucun rôle à tenir dans l'instruction de l'enfant, mais que son rôle n'est pas professoral, qu'il est un créateur d'environnement et d'opportunités. Je ne fais certainement pas confiance à 100% à quiconque, et certainement pas un "expert" donné. Je compare, m'informe, confronte les sources sur une variété importante de sujets. Avec Internet, le chemin est vraiment plus court vers l'information. On ne vit jamais en autarcie et on doit bien faire confiance à certaines personnes mais on peut choisir à qui on fait confiance d'après les infos qu'on a rassemblées. Sur la nourriture, j'accorde ma confiance à certains producteurs et on n'achète quasi aucun produit fini, encore plus pour notre enfant. Les petits pots sont absolument dégueulasses en goût et pas terribles diététiquement. Je crois que les profs sont plus à même de juger cela pour une classe d'âge, mais que des parents le sont bien plus pour leur propre enfant. On le voit évoluer jour après jour, acquis après acquis. Vraiment des parents normalement attentifs sont mieux placés qu'un enseignant normal pour juger de ces choses. Après il y a bien sûr des parents qui infantilisent leurs enfants, d'autres qui vont plus vite que la musique, il y a des parents qui ne s'intéressent que superficiellement à leurs enfants, etc. Et au deuxième enfant, tu ne seras pas plus avancé, il y a d'énormes différences entre chaque enfant. Les parents ce sont aussi des experts... de leur propre enfant.
  21. Le professeur est certes un expert de la transmission des connaissances, mais c'est surtout vrai dans le contexte particulier de la salle de cours, avec une part de discipline, de gestion d'un groupe, de rapport avec les parents ou la hiérarchie... De la même façon qu'un orateur ne fait pas nécessairement un bon débatteur, l'efficacité d'un enseignant dans sa mission finale d'apprentissage ne peut pas être isolée du contexte dans lequel l'instruction prend place. Dans le cas des parents IEF, ces derniers n'ont pas la prétention de remplacer l'enseignant dans la salle de cours mais ils ont la conviction d'être aptes à créer un environnement tout aussi capable, sinon beaucoup plus, de donner une bonne instruction à leurs enfants. Par ailleurs, il y a tout un matériel éducatif dont les parents peuvent s'entourer et qui ne diffère pas de celui utilisé en classe. Enfin, il n'est pas certain non plus, plus politiquement, que la finalité des écoles soient d'instruire les enfants. Ce n'est en tout cas pas la seul : aspect citoyenneté, obéissance à l'autorité, discipline collective, ingénierie sociale, garderie pour des parents qu'il faut actifs, etc. Par ailleurs, la question de la bonne instruction n'est pas aussi tranchée qu'il paraît. Je pense en particulier à la pratique de no-schooling qui se développe dans certains systèmes scolaires (en Suisse dans certains cantons par exemple) avec l'idée des apprentissages autonomes. Enfin, je trouve qu'il faut faire très attention à la remise en question des compétences des non-professionnels : si des professionnels font toujours mieux que des amateurs, devrions nous finalement confier dès leur naissance les enfants à des puéricultrices plutôt qu'à d'incompétentes mamans ? tous les restaurants sont-ils meilleurs que ce que l'on prépare à la maison ? peut-on critiquer les hommes politiques, nous simples gens ? Dans le cas des parents qui remettent en cause le travail des enseignants et critiquent leur compétence d'enseignants, je suis plus réservé mais la critique me paraît légitime dans de nombreux cas.
  22. Euh c'est quand même nickel Neuilly sur quasi tous les axes. Peut-être quelques soucis avec les chiens mais vraiment pas grand chose. Je laisse courir mon petit garçon sur les trottoirs en toute tranquillité, il n'a jamais rien ramassé de suspect. Quelques axes n'ont pas encore été entièrement "végétalisés", et font un effet un peu moins propres que le reste, mais rien à voir avec Paris. Alors j'ai du mal à imaginer "infiniment plus propre"... Non mais oh Un petit soucis sur les clochards j'admets, mais ça, ils sont libres d'aller où ils veulent...
  23. Ok. J'avais l'impression que tu défendais tes goûts en insistant sur le fait que les musiciens en question étaient compétents. Et j'avais l'impression que tu sous-estimais la critique "c'est commercial" alors qu'elle est intimement liée à la problématique qui nous fait consommer de la musique: je suis comme ceux qui aiment la même musique que moi. Quand une musique devient populaire, elle finit par être rejetée au dessus d'un certain seuil de succès et de similarité avec ce qui a du succès parce que les nazes finissent par l'aimer aussi. Pour la même raison, on ne veut pas que la musique que l'on aime (si on l'aime vraiment beaucoup, le narcissisme que j'évoquais, surtout s'il y a un phénomène communautaire autour) devienne populaire et tous les groupes qui la rendent plus grand public sont détestés, c'est vraiment normal. Et j'avais l'impression que tu n'en avais pas conscience. Désolé si c'est le cas
  24. L'émotion prime tout de même dans ce que tu dis, c'est du feeling. La virtuosité participe à l'émotion certes, mais elle est accessoire en général (quelle proportion des gens dans la foule d'un concert d'AC/DC connait réellement quelque chose à la guitare ? à la musique ?). La réaction d'un public dans la musique populaire est participative, il vibre à la fois intimement et collectivement, on est dans un cérémoniel vieux comme le monde, c'est quelque chose de super intense, très personnel. C'est impossible à débattre, la musique que l'on aime est à notre reflet (psychologique, culturel, intellectuel) et on ne se renie pas, pas si vite. Et quand on essaie d'en discuter, cela devient logiquement un débat sur la technique, le virtuosité, alors que ça n'a jamais été la question.
  25. Beh en guitare classique un type comme John Williams par exemple... mais quoiqu'il en soit, je ne te dis pas qu'il n'y pas d'instrumentalistes géniaux en musique populaire, mais que son ressort est ailleurs et que c'est un alibi inutile. Si les gens aimaient surtout la virtuosité, ils en trouveraient beaucoup plus dans d'autres genres de musique dont la plupart se foutent royalement.
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