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Asthenik

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Tout ce qui a été posté par Asthenik

  1. En général, un contrat formalise juridiquement les termes d'un échange (biens, services...) en particulier quand il y a une forme de durée dans cet échange, d'asynchonicité. Si une des parties honorent ses engagements et pas l'autre, le reliquat est une forme de "vol". Il y a une continuité de la personne et donc une responsabilité. Les contrats ne sont pas enforçables, mais il doit au moins y avoir un remboursement, et une pénalité compte tenu du fait qu'au moins le coût de la procédure de règlement du conflit incombe à qui en a la responsabilité fautive. Je ne vois pas très bien pourquoi, Métazét, en raisonnant ainsi tu ne considérerais pas tout vol comme simplement immoral puisqu'à te lire on pourrait se dégager à tout moment de la responsabilité de ses actes passés...
  2. Il y a bien les Hues de Philips par exemple qui sont directement programmables et même contrôlables par f.lux si j'en crois les paramètres de configuration disponibles dans ce logiciel.
  3. Merci Nirvana. En fait, j'ai essayé cette application, mais je n'ai pas réussi à m'y faire. Et puis elle m'a fait planter mon PC plusieurs fois.
  4. Les soucis d'endormissement, j'ai l'impression que c'est devenu un problème courant assez récemment... On lit que ce serait lié aux écrans (ordinateurs, tablettes, télés...) dont la balance des blancs envoie un signal bleuté que le cerveau interprète comme la lumière du jour, et donc de l'éveil, ce qui retarde l'activation normale de notre système de mise en veille. Je travaille sur écran à haute dose (souvent 15 heures dans la journée) et j'ai du mal à m'endormir. Mais quand je suis à la campagne et que je ne travaille pas, ma capacité à m'endormir redevient normale. Sinon, ce n'étaient, je pense, pas des terreurs nocturnes, mais quand mon fils avait 2 mois, il n'était pas sensé savoir ramper ou se retourner, et une fois que nous l'avions laissé au beau milieu de notre lit (180*200) moins d'une minute, le temps d'aller chercher quelque chose dans la salle de bain, le bougre a réussi, je ne sais comment, à parcourir la distance qui le séparait du bord du lit... et tomber par terre. Il n'a rien eu du tout, mais notre lit est assez haut, le sol est du parquet, et bref, j'ai été bizarrement marqué par sa mésaventure : pendant pratiquement 6 mois après sa chute, 4 ou 5 fois chaque nuit, dès que ma femme bougeait un petit peu, je me réveillais paniqué en cherchant fiston dans le lit pour lui éviter d'en tomber. Il dormait évidemment dans son propre lit. Ça a l'air assez ridicule, mais je crois que j'avais une sorte de syndrome post-traumatique. C'était éreintant en tout cas. Le cerveau, le sommeil, les rêves, c'est curieux.
  5. C'est un peu pratique pour charger quelque chose qui flotte.
  6. Un exemple : mon père est né en Indochine, son père et sa mère aussi, ses grands parents aussi et tous ses arrières grands-parents y ont fait toute leur vie (arrivés entre 1880 et 1885) et y sont morts. Quand mon père a eu à faire refaire sa carte d'identité il y a quelques années, il a dû prouver devant une fonctionnaire ostensiblement dubitative qu'il était français en apportant les extraits de naissances de tout ce petit monde jusqu'à son arrière-grand-père alors même que pratiquement tous les hommes de la famille sont chevaliers ou plus de la légion d'honneur. C'était pour lui une insulte terrible. La relation à la France de nombreux colons est d'une force que les métropolitains ne soupçonnent pas toujours. Et pourtant, ma famille est culturellement très métissée par son passage en Asie, nous ne sommes effectivement plus tout à fait "français". Alors quand Miss Liberty insiste sur la nationalité française des pieds noirs, je pense que c'est pour insister sur le fait que quand on compare les pieds noirs à des roms, on en fait des étrangers à la France, et que c'est intolérable à leurs oreilles.
  7. Personne n'en fait un drame. Il faut juste ne pas se sentir obliger de déblatérer des critiques qui flirtent avec une méchanceté gratuite sur toutes les nanas non-conformes à sa check-list de harem imaginaire. Nous ne sommes pas des rustres, non ?
  8. Peu importe les critiques et leurs fondements, il serait juste plus agréable de rester positif et de contenir son irrépressible besoin de dézinguer tout ce qui ne correspond pas à ses critères personnels. Par ailleurs, la minceur, on peut bien sûr ne pas l'aimer, mais ça n'est pas un problème de santé chez la plupart des filles minces, encore moins chez les mannequins dont c'est en général simplement la conformation.
  9. Il faut singulièrement manquer d'empathie pour ne pas comprendre qu'un fil où 1 commentaire sur 2 revient à dire que des filles tout à fait jolies sont moches comme des poux (trop maigre, trop ceci, pas assez cela...) est un peu blessant pour des filles qui vont pratiquement toutes se trouver moins jolies que ces horreurs intersidérales. Les photos ne posent pas de soucis, mais les commentaires niveau salon de l'agriculture sur la croupe des bovins, c'est vraiment pas indispensable.
  10. Pas d'avis, je n'y connais rien. Par contre, j'adore ce passage : Franchement. Si ça n'est pas du sensationnalisme à 3 sous
  11. Si tu en as besoin pour une prochaine fois, l'adresse du fichier mp3 n'apparaît pas vraiment dans le html, mais pour chaque podcast, tu as dans le html de la page, quelque chose comme ça : var so = new SWFObject("/typo3conf/ext/fe_flash_flv_player/res/mp3player.swf", "", "465", "45", "7", "#000000"); so.addParam("wmode", "transparent"); so.addVariable('file','http%3A%2F%2Fwww.quaibranly.fr%2Ffr%2Fprogrammation%2Fmanifestations-scientifiques%2Fmanifestations-passees%2Fcolloques-et-symposium%2Fsaison-2012%2Fgeorges-balandier-et-la-reconfiguration-des-sciences-sociales.html%3Fitem_uid%3D440%26item_pid%3D0%26mode%3Dmp3%26xml%3D1'); La variable qui t'intéresse, c'est 'file' qui a pour valeur : http%3A%2F%2Fwww.quaibranly.fr%2Ffr%2Fprogrammation%2Fmanifestations-scientifiques%2Fmanifestations-passees%2Fcolloques-et-symposium%2Fsaison-2012%2Fgeorges-balandier-et-la-reconfiguration-des-sciences-sociales.html%3Fitem_uid%3D440%26item_pid%3D0%26mode%3Dmp3%26xml%3D1qui est l'adresse url encodée du fichier xml qui indique le fichier mp3 à charger. Tu peux la décoder ici par exemple, et cela donne : http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/manifestations-scientifiques/manifestations-passees/colloques-et-symposium/saison-2012/georges-balandier-et-la-reconfiguration-des-sciences-sociales.html?item_uid=440&item_pid=0&mode=mp3&xml=1qui est l'adresse d'un fichier xml où la balise <location /> t'indique : /uploads/tx_feflashflvplayer/x_2012-02-02_session1_g.balandier-et-l-histoire.mp3qui t'indique donc l'adresse "http://www.quaibranly.fr/" + "/uploads/tx_feflashflvplayer/x_2012-02-02_session1_g.balandier-et-l-histoire.mp3" soit : http://www.quaibranly.fr/uploads/tx_feflashflvplayer/x_2012-02-02_session1_g.balandier-et-l-histoire.mp3
  12. Il n'y a pas d'obstacle technique à charger les plugins sociaux quelques secondes après le chargement de la page, au passage de la souris sur une zone, ou que sais-je...
  13. Le sentiment de sécurité naît de l'harmonie entre nos anticipations et notre environnement. On peut écouter un concert sans sentiment d'oppression, et sursauter quand un moustique s'approche de notre oreille en pleine nuit. Selon nos expériences et notre milieu en particulier, on va ainsi vivre un même événement comme traumatisant ou bénin. La réaction des gens face à la violence, il y a peut-être en effet un part de psychologie des foules, le côté lynchage, mais il y a aussi il me semble une part de dissonance entre certaines parties de la population ; et cette dissonance accentue l'antagonisme ambiant, l'incompréhension qui s'installe. Et quand, par exemple, dans une discussion, on rejoue cet antagonisme à travers les différences de perception de la réalité, alors finalement on voit bien apparaître les tensions sous-jacentes qui chauffent le corps social. Bien sûr dans le ressenti des gens, il y en a une part sous l'influence de facteurs politiques, électoralistes et économiques. Mais bien malin, celui qui arrive à mesurer le différentiel sur l'opinion induit par des facteurs aussi nombreux, hétéroclites et contradictoires.
  14. Tu ne trouveras pas beaucoup de bourgeoises dans les rallyes... Pour ne pas dire aucune. C'est plus Versaillais que Neuilléen. Et puis il faut danser le rock. À 4 temps. Uniquement. Et sans tomber la veste. Jamais.
  15. Les goûts esthétiques des uns et des autres sont ce qu'ils sont, mais il faut bien noter que toute minceur - ou même maigreur - n'est pas nécessairement le fruit d'un régime alimentaire restrictif. Chez beaucoup de gens, et chez pas mal des demoiselles qui font de mannequinat, c'est probablement essentiellement leur métabolisme naturel. Il faudrait voir des études là-dessus mais il ne me semble pas correct de considérer à-priori qu'une personne est sous l'emprise du "diktat de la minceur" parce qu'elle est mince. Avant de juger et de psychologiser avec si peu d'éléments en main, il faudrait déjà un peu connaître les personnes en question. Je dis cela en pensant à ma femme (170cm, 48kg) qui mange sans aucune restriction : elle n'est sous l'emprise de rien, ce n'est pas une victime d'un bourrage de crâne, elle est juste comme elle est. Et le fait d'être sortie avec son poids habituel de la maternité où elle venait d'accoucher, ne l'a pas empêché d'accoucher d'un bébé de 4kg
  16. Je n'y connais rien dans le traitement des phobies, mais mon feeling, c'est que le forçage, c'est un peu quitte ou double. Ça règle le problème ou ça le double d'une perte de confiance en ses parents. J'imagine qu'il n'y a pas de généralité, que ça rentre dans un cadre plus large, la relation globale qu'on a avec ses parents en particulier.
  17. C'est bien possible mais c'est vraiment difficile à dire. J'ai vraiment été surpris avec mon fils de voir à quel point la part de l'innée est importante dans sa personnalité. Je ne pense pas avoir spécialement tenté d'en faire une caricature de petit mec, et pourtant, c'en est une. Il y a une part d'acquis sûrement, mais je n'ai pas vu ce papa avec son enfant et quand bien même, ça n'est pas évident de faire la différence entre un père qui incite son fils à *chochotter*, et un père qui s'adapte comme il peut à un fils... délicat (qui plus est dans un lieu public où il va être tenté d'éviter la crise et la gêne qui va avec). J'ai eu le cas dans la famille. Un cousin. Et les vacances avec mon contre-amiral de grand père, du genre "rien de tel qu'une bonne tasse d'eau de mer !", n'y ont rien fait, au contraire peut-être même, ça lui a vraiment fait prendre conscience de sa différence, qu'il a un peu cultivé ensuite.
  18. Le petit faisait peut-être son intéressant auquel cas il vaut mieux l'ignorer, ou bien il a vraiment peur de l'eau, une vraie phobie, auquel cas aucune argumentation ne peut convaincre, et la force est probablement contre-productive. Si c'est un phobique de l'eau, il vaut mieux je pense y aller doucement, et certainement pas à la mer (il y a des pataugeoire pour ça), et le plus tôt est le mieux bien sûr. Si c'est juste une petite appréhension, il faut transformer ça en jeu. Avec les vagues par exemple, les coquillages qu'on attrape avec les pieds, en faisant un château de sable près de la mer, en jouant à s'arroser avec des fusils à eau, une fois mouillé, ça devrait aller mieux... Quelque chose me dit de toute façon qu'un enfant qui se comporte comme ça a un fond de personnalité un peu pleutre et que son père en a pris son parti, ça n'est pas quelque chose que le papa vient de découvrir, et c'est pour ça que sa réaction peut surprendre quelqu'un qui a pour l'instant un enfant fictif dans sa tête.
  19. Tu crois vraiment que la ligne de démarcation dans cette discussion, c'est la virilité ou le courage ? Je te rappelle quand même que la voix de résolution la plus souvent évoquée ici a été d'insister sur le rôle de chacun dans l'observation des règles de politesse et de bienséance. Ou alors les civilités, c'est uniquement pour les tarlouzes, auquel cas ceux qui parlent de recul de la civilisation ont peut-être plus raison que je ne pensais
  20. En fait, tu donnes l'impression d'en parler surtout pour la relativiser, même si en réalité, si je t'ai bien compris, ce n'est pas tant la gravité que tu contestes, que le discours sociétal qui l'accompagne en réaction (ensauvagement, etc.). Tu prends donc le problème comme un souci causé par une politique et que de l'ingénierie sociale peut contrecarrer. Mais je trouve qu'en niant pour beaucoup la pertinence du ressenti des gens, tu sembles ne pas vraiment prendre en compte que leur ressenti, leur exaspération se nourrit de l'impression qu'il a régné en France une forme d'angélisme concernant l'immigration (il y a peu de temps, ne faire qu'effleurer la question, c'était du racisme). Aujourd'hui je ne crois pas que la même naïveté soit encore dans le climat de l'époque, mais les gens, par rattrapage, continuent à insister là-dessus parce que la parole et même la pensée concernant ce sujet ont longtemps été ostracisés. Les gens se sont auto-censurés sur le sujet pendant des années et ils ont le sentiment qu'on en paye de prix aujourd'hui. C'est le retour du bâton... À partir du moment où un phénomène semble être causé par une politique, il est normal que l'exaspération se traduise par une attente de mesure politique.
  21. Tu es d'accord je pense avec l'idée que notre ressenti sur la "gravité" de ce dont nous parlons, est intimement lié à notre vécu et à l'endroit où il a positionné nos curseurs ? En te lisant ironiser au sujet des violences au Trocadéro, je m'étais déjà fait la remarque que tu avais dû vivre des situations plus violentes que moi et qu'il n'est pas surprenant que tu sois moins sensible à la violence (non qu'elle me fasse nécessairement peur mais sur l'intensité de la demande de répression), de la même façon qu'un type de Soweto va rigoler à ce qui t'inquiète. On s'habitue à tout. Quand à la hiérarchie de la gravité des choses, elles est très personnelle en conséquence. Un même montant de dette n'a pas le même poids relatif pour tout le monde. Mes grand-pères te dirait que la guerre, c'est encore autre chose. On peut toujours trouver plus grave, ça n'est pas une raison pour fermer les yeux. D'autant que si les incivilités ne sont pas dramatiques en elles-mêmes, l'exaspération d'une bonne partie de la population pourrait suffire à t’inquiéter vraiment...
  22. Bon, au moins implicitement, tu as l'air d'être d'accord avec l'idée que la pauvreté, l'immigration et la vacance éducative est porteuse de difficultés pour tout ce petit monde. Donc logiquement, tu pourrais considérer que le développement de la pauvreté, de la consanguinité sociologique, et l'abandon éducatif que subissent les jeunes gens dans les cités, sont les causes du phénomène de société dont s'émeuvent de nombreuses personnes ici et ailleurs ? Je n'ai en fait toujours pas vraiment compris si tu vois la violence originaire des cités comme un phénomène de société qui mérite d'être étudié et résolu, ou comme une simple illusion ?
  23. Ce n'est pas nécessairement là où la densité urbaine est la plus élevée que les problèmes de délinquance urbaines sont les plus importants... Je conçois que ce soit une donnée à prendre en compte en matière de "ressenti" ou de signifiance des signaux envoyés par les faits divers, mais j'ai du mal à voir en quoi ce devrait être des facteurs à l'origine de ces problèmes. D'ailleurs, à la campagne, on parle des mêmes problèmes que dans les banlieues, avec un antagonisme entre les villes moyennes et les villages autours.
  24. Il y a un antagonisme de fait. Et de par et d'autre.
  25. Tous les jeunes sont un peu casse-pieds, mais, bon, chez moi, à Neuilly, quand ma femme était enceinte, ils se levaient par paquet de cinq pour la laisser s’asseoir dans le bus. Les jeunes bourgeois ne sont pas si navrants que ça quand même, 4/5 polis et gentils, 1/5 petits cons prétentieux, qui n'effraient personne, pas même les grand-mères.
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