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Asthenik

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Tout ce qui a été posté par Asthenik

  1. Parce qu'on a des raisons légitimes de craindre pour sa vie, pas parce qu'on va être volé. On a le droit de défendre sa propriété par la violence s'il le faut pour faire cesser l'intrusion ; et si notre défense amène l'intrus à adopter un comportement menaçant plutôt que fuyant la menace vitale commence à prendre corps. Le fœtus ou l'embryon ne peut pas cesser son intrusion sans mourir, dès lors toute défense contre l'intrusion équivaut à le tuer. Donc la femme doit subir cette intrusion. Elle peut demander un dédommagement au violeur...
  2. On n'a pas le droit de tuer pour défendre son bien, évidemment. Si on a des raisons de penser que sa vie est en danger, alors c'est différent. On ne défend pas son bien mais sa vie. Une femme en France a une chance sur 10 000 de décéder à cause de sa grossesse.
  3. L'expression d'"humain potentiel" concernant l'embryon ou le fœtus, est incorrecte me concernant. C'est une personne humaine. Tout court. À un stade peu avancé de son développement. Si pendant mon sommeil, tu me mets sur ton bateau. Est-ce qu'une fois en pleine mer, tu peux me jeter à l'eau ? Et si c'est quelqu'un d'autre que toi qui m'y a mis, qu'est-ce que cela change ? Si tu t'embarques dans un avion en pensant avoir acheté un billet valide à un tiers, et qu'une fois dans les airs la compagnie aérienne s'aperçoit que ton billet n'était pas licite, tu peux être jeté de l'avion ? On n'est plus très loin des canapés explosifs... Il y a une hiérarchie du droit et en haut de la pyramide, il y a le droit de ne pas être supprimé. Le droit sur son propre corps existe bien sûr mais il lui est inférieur. Comme l'est celui que tu as sur ton bateau ou la compagnie aérienne sur son avion.
  4. Il faut être lucide Chitah, toute la défense de l'avortement est une réflexion sur la définition permettant d'exclure les embryons et les fœtus de l'humanité en toute bonne conscience, et les autres classes d'humains qui sont accidentellement embarquées dans cette définition sont ensuite réintégrées à l'humanité pleine et entière parce que ce serait des sortes d'exceptions, si bien que finalement rien d'autre que les fœtus et les embryons n'est exclu de la protection du droit par cette définition. Et les animaux qui rentreraient dans la classe de "sujets de droits" par cette définition en sont ensuite exclus parce qu'ils ne sont pas humains, en même temps que l'on nie que l'humanité soit une donnée de nature à protéger les embryons et les fœtus. Tu n'as pas une petit système d'alarme contre le bullshit intellectuel ? Vous aviez une conclusion, vous cherchez la théorie qui va avec. En passant, j'étais favorable au principe du droit d'avorter pendant le dernier débat avec Mélodius sur le sujet.
  5. Petite nature.
  6. Meuh non, ça fait épilation en même temps
  7. Selon les conceptions de chaque époque, des pans de population ont été exclus du droit, lépreux, pestiférés, juifs, esclaves, cagots... Le débat sur la définition du "citoyen" est vieux comme le monde et souvent pas dénué d'arrière pensées. Et aujourd'hui donc, dans l'unique but de pouvoir exclure le fœtus et l'embryon du droit, vous cherchez le caractère qualitatif qui explique pour vous que l'on mérite la protection du droit... comme si cet axe des réflexion avait été choisi par hasard alors qu'il porte en lui-même sa propre conclusion. On n'a pas des droits parce que nous sommes des êtres merveilleux pour telle ou telle raison, mais simplement parce que nous vivons ensemble et qu'il est nécessaire de se demander ce qu'il est juste de faire aux autres, à ses semblables. Et les fœtus sont plus que nos semblables, ils sont nous-mêmes, nous avons tous été un fœtus et un embryon.
  8. C'est dur tout ça Je ne sais pas comment ce syndrome évolue mais ce sera sûrement moins difficile à gérer au fur à mesure du développement de votre enfant, en particulier quand il saura boire les quantités d'eau requises... Bon courage en tout cas.
  9. Le gua sha se fait en faisant des mouvements d'une dizaine de centimètres avec une cuillère, une pièce de monnaie ou normalement une corne, c'est dur à supporter sur l'os. Avec les mains ou un instrument plus souple, la sensation est probablement effectivement très différente.
  10. C'est possible, mais je ne crois pas. Mes parents étaient parfois surpris par la réaction dans un sens comme dans l'autre. Je précise un truc, la rougeur n'est pas du tout une abrasion de la peau, c'est plus un effet "suçon" disons. C'est pour cette raison que la force que l'on met sur la corne ne modifie pas l'effet de rougeur mais peut provoquer une douleur, en raclant les os (colonne vertébrale et côtes en particulier) ou en appuyant trop fort sur les muscles par exemple.
  11. Je ne sais pas pourquoi mais je l'ai constaté un nombre incalculable de fois. Impossible d'arnaquer mes parents par exemple pour rater un jour d'école. C'était évident, en un ou deux passages de la corne. C'est de la médecine traditionnelle donc sa pratique est très empirique et les explications "scientifiques" traditionnelles font toujours un peu sourire. Il y a un effet comparable aux ventouses qu'on utilisait en Occident autrefois, l'effet du baume du tigre (plantes donc par la peau et la respiration) et tous le côté acupuncture puisque le but est de libérer des énergies bloquées à des nœuds spécifiques. C'est le folklore disons, mais c'est aussi une pratique plus que millénaire et elle perdure aujourd'hui encore dans la familles asiatiques ou asiatisantes même en Occident. Ça ne veut pas dire que c'est vrai, mais une telle confiance, ça me rend prudent. J'ai parcouru cet article qui a l'air assez intéressant : http://www.pacificcollege.edu/acupuncture-massage-news/articles/1199-the-science-of-gua-sha.html
  12. Le rendu ne me surprend pas trop. Tu devais avoir une bonne grosse crève, d'expérience si on fait un gua sha a quelqu'un qui n'a rien, il ne rougit pas ; et on rougit d'autant plus qu'on est malade. Selon le problème, le dos peut être traités très localement (juste la nuque par exemple) ou plus globalement. Par contre, la douleur, ça m'étonne. Bien fait, on ne sent presque rien. Cela dépend de la force que l'on y met et de l'angle de la corne... Ou alors j'y suis tellement habitué que je ne sens plus les choses normalement.
  13. Puisqu'on cause des remèdes un peu particuliers, dans ma famille qui a vécu toute entière en Indochine entre 1885 et 1955 du côté de mon père, on utilise couramment le Gua Sha pour les états grippaux. C'est pas du tout douloureux quand c'est fait correctement, mais c'est très impressionnant à voir, le dos est très rougi. Je me souviens d'une visite médicale impromptue à l'école élémentaire le lendemain d'une petite séance pour traiter un léger état grippal. Disons qu'il a fallu fournir quelques explications
  14. Le seul truc que j'ai remarqué, c'est concomitamment les fesses un peu rouges - qui peuvent rendre un peu ronchon, on peut le comprendre - et un bébé qui bavouille abondamment. Je n'ai jamais réussi à lier ça à la moindre apparition de dents. Ça peut tout aussi bien être des selles acides + une forme de traitement de l'acidité gastrique par sécrétion de salive... Enfin, non, c'est le dents, et même certains pédiatres te sortent ça comme le joker, la limite de leur savoir...
  15. S'il y a bien un sujet où les commentaires des parents sont de l'ordre des croyances vaudou, c'est celui des dents de bébé : homéo, ambre... Dès que bébé est un peu grincheux, tac, les dents et on se rassure, tout va bien. Et même quand elles ne percent pas dans la foulée, 3 mois après, hop, une dent, et ça explique tout : c'était bien les dents, ça le travaillait... Et comme il y en a pas mal qui poussent, c'est une source presque inépuisable d'explications toute faite qui au fond sont quand même bien utiles parce qu'elles rassurent les mamans : bébé va bien, il pousse, il est casse-pied parfois mais il ne faut lui en vouloir, il a mal aux dents pauvr' chouminou. Ils sont forts les bébés.
  16. La politique de l'Autruche, Nicolas, dont descendent les économistes kényans. Rien à voir avec l'Autriche.
  17. Le droit s'intéresse aux rapports entre soi et autrui, dès lors le caractère de semblable - et donc d'humain - est évidemment une donnée nécessaire et suffisante. On pourrait faire un droit différent selon la définition du cercle de semblance (âge, intelligence, conscience, etc. il y en a une infinité), mais une base libérale étant l'isonomie, c'est une piste difficilement tenable, d'où la possibilité de l'écarter aussi concernant la définition qui permet d'écarter les foetus - et eux seuls - du champ des chanceux êtres dotés de droits inaliénables.
  18. Concernant la location de voiture à double commandes, il faut savoir qu'en général il faut une vingtaine d'heures de conduite en auto-école pour pouvoir en louer. Ce que j'ai fait avec ma femme, c'est qu'elle a pris un forfait 25 heures en auto-école, et dès ses 20 heures, on a fait ensemble une quizaine d'heures supplémentaires sur une double-commande. Son moniteur a trouvé qu'elle a fait un bond de niveau tout à coup ... et permis du premier coup, et croyez moi ça n'était pas gagné
  19. La seule démarcation nette entre sujet de droit et pas sujet ne peut être que l'instant de la première mitose, quand a lieu la réunion du matériel génétique ; juste une cellule, cela voudrait dire que nous abritons des milliards de vies en nous-mêmes. La suite est un continuum avec quelques jalons symboliques marquants (le cœur qui bat, les mouvements volontaires, les sens, la naissance, la respiration autonome, la conscience, la marche, la parole, la propreté, etc.). Poser par exemple, la conscience comme le jalon fondateur, c'est délicat, par exemple un bébé longtemps regarde derrière le miroir quand on le place devant un. Et puis, tous les adultes n'ont pas un niveau de conscience similaire. C'est indécidable en dehors de la toute première marche de l'évolution du nouvel être humain fini génétiquement. Alors évidemment, c'est abstrait un être humain de deux cellules. C'est comme ça. Et pragmatiquement, ça n'a pas d'importance, on ne peut qu'essayer d'influencer les gens pour qu'ils s'en rendent compte.
  20. Le stérilet a une action spermicide, mais a aussi pour fonction principale d'empêcher la nidation de l'ovule fécondé.
  21. Le message inverse est très présent aussi dans la société : c'est ton corps, il n'y a pas de problème. Il ne faut pas être naïf : si on ne s'occupe pas de la vie des autres, d'autres ne vont pas se gêner. On peut donc essayer d'équilibrer les choses ou c'est déjà être un étatiste ? Tant qu'on emploie des moyens non coercitifs, je ne vois pas ce que des libéraux peuvent trouver à y redire. Quel est le problème ? Pourquoi "moraline" ?
  22. Çà n'a pas grand chose à voir avec l'étatisme. C'est le mécanisme de conviction de n'importe quelle association caritative.
  23. Si la méthode n'est pas efficace alors il faudra en changer. Je crois quand même que "concrétiser" l'enfant permet à sa mère de mieux se rendre compte qu'il est déjà là, pas fini, mais présent comme il peut ; et tant pis si ça pique un peu d'en prendre conscience et si on peut même en vouloir à celui qui est porteur de ce message. Les enjeux sont énormes pour l'enfant à venir et pour la mère. Les femmes vont de toutes façons voir ces images d'échographies, par des amies ou lors d'une grossesse ultérieures. L'esprit est très habile pour voiler à lui-même ce qui lui pose un problème moral ou sentimental, mais ça reste tapi dans un recoin, et Alex a bien raison de rappeler encore es effets négatifs d'un avortement sur la mère. Je crois que ne pas aider les femmes qui envisagent l'avortement à se voiler la face, ce n'est pas le beau rôle sur le moment, mais ça n'est pas délétère pour elles non plus, au contraire.
  24. Il y a pas mal de choses répugnantes dans la situation déjà, ça me semble un moindre mal. Je suis preneur de meilleures idées pour apporter une ultime alternative, si elles existent... C'est ainsi que l'empathie fonctionne. Si tu vois une personne qui s'apprête à sauter d'un pont, tu vas la manipuler pour la sauver, c'est normal, ce n'est pas être sectaire. Si tu es menacé par quelqu'un, tu vas lui parler de ce qui vous unit pour le dissuader de te tuer. Ceux qui pensent qu'un enfant pas encore né a des droits depuis la fécondation, peuvent quand même essayer de convaincre les mères de renoncer à l'avortement ? Ce n'est pas interdit ? Et si montrer une photo de ce que l'on s'apprête à supprimer, questionne la mère, alors c'est probablement qu'il y a matière à s'interroger.
  25. Je suis aussi souvent surpris par ce que j'entends dans la rue. Un point de vue super-technique, pas d'enjeu de "bonne vie", pas de valorisation de ce qu'il y a de précieux à garder tout ceci privé, intime, partagé par amour, choisi et rare. De la technique, c'est tout. Les enfants sont déjà dans le porno en fait.
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