Asthenik

C'est très bien d'aborder le problème ainsi, plus pragmatiquement... L'activisme légal me semble vraiment contre-productif tant cette position est incompréhensible pour la plupart des gens aujourd'hui. En tout cas en France. La question de l'avortement est liée à des dizaines de facteurs allant de la libération sexuelle aux questions de remboursement par le système de santé, en passant par tout ce qui infantilise et déresponsabilise les gens. On peut jouer sur des facteurs psychologiques (aider à créer un attachement avec l'être qu'elle porte, activer des peurs sur les conséquences psychologiques pour elle-même) mais je crois qu'il faudra aussi essayer de voir comment des associations pourraient concrètement aider davantage ces femmes et ces couples à gérer un bébé imprévu, un bébé qui tombe mal, un bébé "seule" souvent. Aussi essayer de ne pas stigmatiser ces filles, et peut-être même admirer le courage qu'elles ont de braver l'évidence rabâchée qu'un avortement s'impose, pour elle, pour leur avenir... En amont, contraception, abstinence ou au moins réserve, que sais-je ? La culture du cul est tellement présente qu'un retour à une plus grande retenue là-dessus me paraît un peu lointain... Des questions d'éducation aussi probablement. Les maisons closes comme déversoir des pulsions ? Beaucoup de choses doivent évoluer pour réduire drastiquement le recours à l'avortement (qui stagne en France autour de 200 000 avortements...). On a en général de l’empathie pour quelque chose dans la mesure où nous en sommes plus proche biologiquement. C'est très net par exemple qu'on préfère sentimentalement en général les mammifères aux reptiles, les primates aux baleines, etc. J'imagine que tu es "visuel" et que tu ne rentres pas dans une relation d'identification avec l'embryon parce qu'il ne te ressemble en rien. C'est de l'ordre du symbolique tout ça évidemment. En d'autres temps, les bébés n'étaient pas nécessairement identifiés comme on les identifie aujourd'hui. Ils mourraient souvent les premières années, on ne s'attachait pas trop à eux. On se protégeait d'une peine inutile. Le rapprochement progressif du moment de l'attachement avec la fécondation n'en est pas au même point chez tout le monde, j'imagine... Une amie m'a racontée comme elle a été traumatisée par la vision de son grand père dans la campagne profonde de chez profonde décapitant tous les chiots dont sa chienne venait d'accoucher. Ce n'était pas de la cruauté, c'était rapide, sans douleur inutile mais sans sentiment, sans culpabilité du tout... Bref, nos rapports d'empathie évoluent. Et ils ne fondent de toute façon pas vraiment le droit. On ne pleure pas sur un riche qui se fait voler, ça n'en est pas moins punissable en droit.

J'ai déjà posté cette photo de mon fiston mais pour mémoire voici l'état de développement d'un fœtus à 13 semaines aménorrhée, c'est à dire une semaine avant la limite légale pour les IVG. Et imaginez-le en mouvement. Je ne trouve pas sans intérêt de "voir" un peu de quoi - qui ? - on parle. C'est un débat un peu vain, trop de femmes ont pratiqué ou pratiqueront un avortement pour que machine arrière soit faite prochainement. Et les frontières sont ouvertes et si les IVG étaient interdites, les femmes traverseraient juste la Manche... La seule question, c'est Jim qui la pose et c'est de se demander ce que l'on peut faire pour aider des femmes à ne pas pratiquer une IVG, et donc d'abord comprendre pourquoi tant d'IVG ont lieu. Les progrès de l'imagerie médicale vont avoir des répercussions psychologiques sur le statut du fœtus, mais il y a probablement encore beaucoup de choses à faire pour éduquer, sensibiliser, aider, faire prendre conscience, etc. les femmes et les couples... En ça, le débat n'est pas vraiment inutile mais probablement trop frontal pour vraiment faire réfléchir.

Le créneau de livraison de Monoprix est de 2 heures, et en plusieurs années, il n'y a peut-être que 5 pépins réglés en 2 minutes au téléphone. J'ai jamais regardé les prix par contre, mais il est probable que ce ne soit pas bon marché. En soi je m'en fiche un peu, mais de toute façon, faire ses courses en ligne, c'est aussi les faire "à froid" sans les tentations et le gâchis qui viendraient probablement alourdir la facture. L'un dans l'autre, plus le temps gagné, c'est très bien pour moi.

Ouvrez les images dans un nouvel onglet. On ne les voit pas parce que le site qui les héberge ne veut pas de hotlinking.

C'est peut-être un tout petit peu moins évident à utiliser qu'un disque usb, mais, s'il y a pas mal de données à sauver, je conseillerais un disque réseau que tu branches à ta box et grâce auquel tu pourras backuper tous les ordinateurs de la maison. C'est plus pratique que d'avoir un gros boîtier à la patte du portable de ta fille... Par exemple : http://www.materiel.net/nas-serveur-de-stockage/synology-ds-213j-82174.html et 2 disques durs identiques à acheter S'il y a peu de fichiers importants, achète juste une clé USB pour sauver les fichiers importants régulièrement. Ou DropBox par exemple...

En redémarrant, l'ordinateur devrait reprendre ses esprits. Donc il faut l'éteindre pour avoir une chance de le redémarrer proprement.

Yep pour le shopping effectivement Et c'est un hub intéressant pour les transports dans l'absolu (tram, rer, metro) mais aussi en ce qu'il complète bien Saint-Lazare vers l'ouest (de Saint Cloud à Versailles pour s'aérer) et vers Paris centre par le RER A et la ligne 1.

Je dirais plutôt Bécon-les-Bruyères qu'Asnières si Bisounours a le choix. Asnières est un peu casse-pied pour certains trajets (La Défense en particulier), et les prestations générales de Bécon sont meilleures (commerces, parc de Bécon, etc.)

À mon avis, soit Paris, mais dans des conditions un peu spartiates ; soit la banlieue proche, Courbevoie, Bécon, Asnieres, certains coins de Levallois, etc. où on peut avoir un studio tout à fait correct dans tes prix, et à moins de 10 minutes de Saint Lazare, mais ce n'est pas Paris et ta fille se sentira peut-être un peu à l'écart de la vie estudiantine... Un studio à Bécon, c'est un très bon compromis, pour une première année loin du bercail (quartier un peu commerçant et pratique, metro 3 de l'autre côté du pont et qui passe dans le quartier de l'école, train de banlieue vers Saint Lazare, trajet faisable en vélo jusqu'à Paris...).

Personne n'a encore cité Thomas Szasz ?

Un critère des maladies mentales, c'est que les malades ne se sentent pas malades, et moins ils le sentent plus ils le sont. Lancelot m'inquiète. Les électrochocs me paraissent indiqués

Tu ne devais pas avoir le langage corporel qui fallait Je plaisante mais j'ai une expérience aux USA du même genre sans être aussi effrayante, où j'ai vu une armoire à glace faisant le double de mon épaisseur et 20 cm de plus que moi (je ne suis ni petit ni gringalet... pour un français) adopter une posture de sécurité avec main sur sa matraque et l'autre qui a déboutonné son holster... parce que je me suis approché un peu trop vite, un peu trop prêt... Ça surprend Sinon Sanksion, je ne pense pas que ce que tu dis sois faux du tout, mais je crois que cela existe un peu dans toutes le relations sociales. Je ne dirais pas vraiment qu'il faut être froid, mais il ne faut pas donner beaucoup plus de signaux d'intérêt et d'amitié que ceux que l'on reçoit. Ta difficulté en tant qu'Asperger fait que tu as peut-être du mal à bien comprendre les signaux sociaux des autres, donc tu as tendance à essayer de systématiser ton attitude et tu as probablement raison dans ce cas de procéder ainsi.

Mouai, les idées un peu farfelues ne sont pas le monopole du public... La pédagogie Steiner-Waldorf par exemple, c'est un peu particulier... ou l'école Summerhill aussi...

Dans Wikipedia, ils disent de Coco Lapin : "lapin jaune qui préfère parfois ses carottes à ses amis"... Sous entendu, réalité gastronomique, nul ne sait. Une seule façon de trancher : jouait-il à la poupée petit ?

Les personnages de Sesame Street, une émission pour enfants. Les deux personnages Bert et Ernie ne sont pas homosexuels mais il y a eu des spéculations là dessus, et c'est rentré dans la culture populaire US.

C'est juste. Dans un cadre professionnel, la rémunération est le principal pendant de son travail, mais quand on fait les choses par passion et bénévolement, la satisfaction est plus personnelle, ce qui rend plus susceptible peut-être.

D'accord avec Hemrick. Les propositions désordonnées, irréalistes ou évidentes aux yeux de certains sont les symptômes d'un entrain confronté à une difficulté pour savoir comment être utile. Je ne sais pas quelle forme doit avoir ce nécessaire outil de coordination, mais il me semble évident que pas mal de bonnes volontés n'attendent qu'à être un peu plus orientées et canalisées...

J'apprécie justement peu le cheap talk et les échanges stéréotypés qui sont une quasi perte de temps. En fait, c'est même l'inverse de ce que tu sembles comprendre : j'aime beaucoup écouter les gens, mais je remarque que j'en croise peu adoptant cette attitude, et c'est cette absence d'écoute spontanée des autres que je trouve dommageable (pour ceux qui veulent toujours parler), parce que c'est beaucoup plus intéressant en général d'écouter. Je ne me plains pas pour moi, mais pour les autres

[minute grognon] Difficile de discuter sans soliloquer. Les gens préfèrent souvent parler d'eux que s'intéresser aux autres, peu d'"écoute active" comme on dit. Partant de là, ce sont en général les points communs qui créent une accroche entre deux personnes et c'est dommage, c'est ce qu'il y a de moins intéressant, mais c'est la configuration permettant de donner l'illusion d'écouter tout en ne s'intéressant qu'à soi. Une illusion tacite utile pour créer une forme de reconnaissance sociale réciproque, ce dont on a tous besoin, mais c'est bien pauvre en définitive. [/minute grognon]

En général, il faut recourir à la chirurgie. En enregistrant les réactions du cerveau à certaines images troublantes (mèches blondes, pantacourts, etc.) pour mesurer la gravité de la parisianite et en plaçant des électrodes pour inhiber les zones du cerveau défectueuses, on arrive aujourd'hui à faire des miracles.

Je parle de chaleur humaine, mais en fait, je me suis exprimé de manière imprécise : il y a en France une forme larvée d'agressivité qui donne aux relations sociales une tonalité souvent désagréable. Les Français ne manquent pas de "chaleur humaine" stricto sensu dans leurs rapports les uns avec les autres, mais un caractère émergeant de l'ensemble de ces interactions (étendues à la circulation automobile, dans l'entreprise, dans la rue, état d'esprit général...), par rapport à d'autres sociétés, est la forte impression d'être dans un milieu hostile où l'autre est considéré sans bienveillance et sans grand respect.

Sur le fond, je n'ai rien à ajouter à ce que Lancelot en particulier explique depuis pas mal de messages. Tout ceci est à relativiser. Reste qu'il est tout à fait vrai qu'il est très agréable de voyager quand on est français, et plus encore de vivre à l'étranger quelques mois par an, tant le niveau normal de ce que l'on perçoit comme de la chaleur humaine en France est bas par rapport à la pratique dans pas mal de pays. C'est très agréable quand on y est, mais le retour est assez déprimant : j'ai mis 3 mois à ma réétalonner à la France après juste 2 mois aux USA. C'est en fait impressionnant dès que l'on entre dans la zone d'embarquement puis surtout dans l'avion du retour... Alors je comprends les expatriés dans leur ressenti : même s'il y a une part importante d'illusion culturelle, c'est un sentiment bien réel.

Petit correctif, je n'avais pas fait attention mais Amaury de Hauteclocque est le petit neveu du général, pas son petit fils. Ce n'est pas un Leclerc tu remarqueras.

Leclerc a été au Maroc après tout, c'est légitime. Je peux t'aider sur l'orthographe quand même : c'es Hauteclocque, avec un c devant le q, comme une cloChe en hauteur si tu veux.

Ça va être compliqué Chitah.