-
Compteur de contenus
1 610 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par Asthenik
-
"La Police avec nous !"
-
Il y a eu semble-t-il un petit raté concernant la personne en question. Quant à l'article que tu fournis, la police fait manifestement son boulot avec une sévérité ridicule mais on constate encore une fois la naïveté des manifestants.
-
Dans la maison familiale de Bandol, il n'y a que des pins et des cactus qui arrivent à pousser. Même pas de l'herbe. Au moins on a pas un gros budget en produit désherbant. Alors mes cerises sont parisiennes et normandes, et c'est le drame.
-
C'est malheureux, il aurait en fait fallu, un peu comme ça se fait aux USA, préparer vos militants aux interactions avec la police : les gestes qu'ils peuvent faire, les réponses qu'ils peuvent donner, le comportement à avoir dans les différentes éventualités possibles, etc. À droite, on a souvent un peu la naïveté de penser que la police est à son service, qu'il y a une forme de sympathie qui amènerait à une tolérance plus grande, mais, si c'est vrai dans une certaine mesure, l'histoire que tu rapportes montre que cela ne suffit pas.
-
Il faut les emballer dans des petits sacs, c'est horrible à voir mais autrement ces imbéciles d'oiseaux te gâchent tout un arbre en quelques heures. Ils ne font que piquer les cerises ici et là, n'en mangent vraiment qu'un quart tout au plus, c'est vraiment du gâchis, même si cette année je les leur laisse plus volontiers... Non seulement elles sont gorgées d'eau en région parisienne, donc assez fades, mais elles pourrissent très vite pour la même raison. Bref. Pas une belle année pour les fruits... On en fera des clafoutis.
-
Elles sont pleines d'eau cette année...
-
Je suis d'accord. Ce qu'on appelle classiquement les time-out ne devraient pas pour moi être pratiqués sous la forme d'une menace ou d'une punition. Il faut les voir comme des moyens permettant à tout le monde de reprendre ses esprits, de réfléchir à la situation, de reprendre le contrôle que l'on est en train de perdre sur l'enfant comme sur soi. Et on devrait essayer de limiter leur usage aux moments où l'on se sent vraiment fatigué, où les recettes habituelles échouent, etc. Dans mon petit arsenal éducatif, c'est un peu le dernier recours, mais je n'hésiterai pas à l'employer pour casser le plus tôt possible tout emballement excessif. La différence avec une punition en fait, c'est plus dans la façon de dire à l'enfant d'aller dans sa chambre jusqu'à ce qu'on vienne le chercher : si on le dit en criant, en étant physiquement menaçant ("hors de ma vue !"), etc. ce ne sera pas perçu de la même manière que dit le plus calmement possible simplement sous la forme "je veux que tu ailles maintenant dans ta chambre, et je viendrai te chercher quand tu seras à nouveau calme". La différence peut sembler simplement formelle mais je crois vraiment que cela change autant pour soi que pour l'enfant comment est compris le time-out et l'enfant en tirera plus d'enseignements.
-
Merci pour ce retour d'expérience. C'est très proche de ce que j'essaie de faire, donc ça ne me paraît pas débile du tout On appelle ça éducation positive, discipline positive... Petit ajout, il est bon aussi de cadrer les activités des enfants, une règle du jeu à laquelle ils s'engagent à se soumettre explicitement avant de jouer. Cela évite les crises sur la durée du jeu, cela responsabilise petit à petit et cela contraint les parents à anticiper un peu les problèmes qu'un jeu peut provoquer (casse, bruit...). La conséquence de tout ce petit fonctionnement est que cela oblige les parents a un assez haut degrés d'exemplarité et un vrai investissement dans l'éducation des enfants. En France, la tendance est souvent plus à s'en laver les mains au profit de la prise en charge collective, mais j'ai quand même le sentiment que ça vient petit à petit.
-
Aucun personnellement. Pas de stimulus désagréable. Que du positif. Une inflexibilité totale sur la règle qu'on veut que l'enfant respecte, dans le calme, sereinement mais sans faille. Il faut essayer de canaliser l'enfant, constamment lui proposer des activités, de rendre des services, etc. et l'en féliciter concrètement par des faveurs que l'enfant valorise. La vision traditionnelle mène à une escalade dans le "non" "fait pas ci, fait pas ça", où le gosse finit par ne plus RIEN entendre de ce qu'on dit. Les enfants adorent faire ce qu'on leur demande jusqu'à longtemps dans leur développement. Avec des nuances, il y a différents profils d'enfants bien sûr. En général par exemple un petit garçon énergique et intrépide adorera qu'on lui confie des tâches valorisantes manuelles, ramasser les aiguilles des pins du jardin, déplacer la brouette, conduire le tracteur, etc. Enfin... l'enfant adorera ça tant que les parents articulent adroitement leurs demandes avec des récompenses : aller pêcher des grenouilles demain, aller au terrain pour piloter sa voiture télécommandée... Il faut essayer de garder la main, de contrôler, manager son enfant dans une bonne dynamique où personne ne perd son temps à donner des leçons verbales. La leçon au bout du compte l'enfant la tire tout seul : quand je fais ce que mes parents me demandent, ma vie est encore plus agréable. Cela veut dire que les choses doivent être contingentées (télé, livre, jeux vidéo, sport, etc.), c'est un équilibre à trouver selon l'enfant en question. C'est paradoxal quand même quand on y pense : une même personne peut passer un temps considérable à réfléchir à comment au bureau gérer Micheline et l'amener à faire ceci ou cela, et considérer qu'à la maison, les mêmes questions ne doivent demander aucune réflexion, efforts et imagination pour arriver aux mêmes genres de résultats ; à la maison, l'efficacité éducative serait miraculeusement spontanée, nos pures intuitions géniales...
-
Ce genre d'événements qui arrive une fois ou deux dans sa vie, ce ne sont pas vraiment des actes éducatifs, ce sont vraiment des exceptions, on sort du quotidien, du prévisible ; et je crois que toutes les bonnes intentions ne pourront pas les éviter, ce sont les tripes qui parlent, une émotion nous submerge et on a une réponse intuitive. En disant ça, je ne veux pas dire que ça n'a pas in fine une fonction éducative, mais je crois qu'elle est simplement une incidence. Dans le domaine éducatif, comme ça froidement, en dehors de débarquement d'aliens, de maisons qui brûlent et de petites sœurs qu'on trépane, il me semble bon d'exclure ces possibilités du champs normal des réponses qu'on fait devant le comportement et les bêtises des enfants. Un petit commentaire par ailleurs. Il y a de nombreux pays où chacun considère comme abusif de donner une baffe à son enfant. Je ne sais pas si des gens sur le forum ont une connaissance particulière de l'Islande en la matière par exemple, mais ça aurait été intéressant d'avoir quelques infos là-dessus. Je ne crois qu'il y ait là-bas une avalanche de bébés écrasés sur les autoroutes, donc il doit bien y avoir des "méthodes" qui ne marchent pas trop mal, sans recours aux caresses un peu appuyées.
-
Malheureux !
-
C'est exactement la différence entre la force et la violence. La force, c'est on empêche ; la violence, c'est on punit, on fait mal. Mais de toute façon, on s'arqueboute sur ce point alors que ça n'a aucune incidence sur ce que je raconte. Je précise par ailleurs que pour moi que la violence n'est pas nécessairement tabou en elle-même, elle peut parfaitement être légitime, elle n'est pas connotée si négativement que ça dans mon esprit.
-
J'ai très bien compris. On se cache derrière les mots. Le terme n'est chargé que par le sens qu'il a dans le dico. C'est hallucinant.
-
et cela change quoi ? Cela rend la baffe plus efficace, plus indispensable, plus incontournable que de la qualifier de "force" ? Je propose "vecteur éducatif facial", ça va mieux ?
-
Tu devrais te réfreiner de le faire alors, parce qu'il est désagréable de te voir entrebâiller la porte toutes les 10 minutes pour faire un commentaire, et la refermer aussitôt parce qu'en fait, tu n'as pas envie de discuter de ce sujet.
-
De mon expérience personnelle, je préfère l'exclure totalement, faute de quoi c'est une méthode si facile et efficace sur le coup qu'on a tendance à y recourir trop facilement. Je croise tous les jours des mamans dont je suis absolument sûr qu'elles aiment leur enfant infiniment mais qui dérivent petit à petit, dans la solitude de leur tête à tête avec leur enfant, vers un mode de fonctionnement négatif, brusque et dévalorisant pour les enfants. Vous seriez surpris de ce qu'on entend dans les parcs... et les femmes qui articulent ces mots, seraient elles-même surprises si elles s'entendaient.
-
La violence pour commettre un vol par exemple est bien un moyen ? D'où te vient que "La violence ne recherche aucune efficacité" ? Elle n'est nécessairement gratuite... Le problème n'est pas celui de la violence mais de l'efficacité de cette façon de régler un problème d'éducation. Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas donner de baffes à ses enfants parce que c'est une violence, mais parce que ça ne marche souvent pas bien, que c'est inutile, et que ça peut aussi avoir des effets néfastes pour l'enfant. Je ne distribue aucun bon point, je n'ai pas dit que les parents qui donnent des baffes à leurs enfants sont de mauvais parents, mais juste qu'ils devraient réfléchir à d'autres méthodes. On fait bien évoluer le management, les techniques scientifiques, etc. pourquoi l'éducation serait-elle une discipline finie ?
-
Pourquoi donc ? Si tu ne peux pas supporter qu'une personne ait un avis différent du tien sans intervenir par des remarques telles qu'un facepalm, alors peut-être que tu devrais te contenter d'intervenir là où tu te sens réellement l'envie d'apporter ton analyse. Pour l'instant, désolé, mais tu te pointes uniquement comme un renfort à ta dulcinée sans rien apporter au fond sinon de vagues sous-entendus.
-
Tu devrais alors peut-être te renseigner plus sur ce sujet-là, si tu as l'impression que j'utilise inutilement un jargon. C'est le vocabulaire normal du sujet qui nous occupe et il n'a rien d'obscure. Quelle partie de mon explication n'est pas claire ?
-
Je n'aime pas cette façon que tu as de glisser tes commentaires ironiques. Je ne suis pas vexé mais agacé, ça, oui.
-
La violence ne se limite aux cas extrêmes : à partir du moment où on provoque volontairement une douleur à autrui contre sa volonté, on exerce une violence. Une baffe est évidemment une violence, d'ailleurs c'est pour cette seule et unique raison qu'on constate son efficacité. Je n'ai jamais prétendu le contraire. Quelle est l'effet recherché d'une baffe d'après toi ? Infliger une sensation désagréable dont on menace de faire à nouveau l'usage si le cas se représente. La baffe est beaucoup plus qu'une façon de couper l'enfant dans sa bêtise. Je n'ai pas une "conception" de la violence, mais je me réfère simplement sa définition la plus prosaïque qui soit.
-
De nous deux, je ne suis pas celui qui persifle et glisse ses petits sous-entendus avec son air habituel de Sainte-Nitouche.
-
L'éducation que je défends est plus une attitude qu'une méthode. C'est une approche des problèmes à la fois positive et directive, ni permissive ni inhibante : aucun abandon d'autorité et une technique de communication qui va inciter l'enfant à coopérer.
-
Tu déconnes, tu déconnes, c'est bien rigolo mais c'est aussi très révélateur d'une confusion entre le fait de recourir à une éducation qui bannit la violence et une éducation qui ne laisse aucune place à l'autorité parentale.
-
Le ressort du tabou ne devrait pas être le dégoût de soi, mais la volonté de grandir, de franchir cette étape qui est un grand pas vers l'autonomie. Donc, oui, on construit un très fort interdit autour de ça mais il est néfaste de le construire dans une mécanique de honte de soi. Ce n'est pas dramatique mais ça a des conséquences en suite : méticulosité maladive, dévalorisation si par malheur il y a incontinence, etc. Tout ça pour dire qu'en tout cas, la nécessité de bâtir l'éducation sur des traumatismes de ce genre se fondent mal sur l'exemple de l'acquisition de la propreté. Je ne dis pas que ce que tu dis sur l'éducation est faux par ce que ce que tu dis sur la propreté me le semble, mais que cet exemple n'étaye pas à mes yeux ton opinion sur l'éducation.