Asthenik

J'avais commencé à répondre un peu précisément, mais après réflexion, je ne veux pas nécessairement me faire l'avocat de toutes les positions Fromantin, mais surtout je ne crois pas que tu aies vraiment lu les "principes" dont il est question, tant tes critiques me semblent un peu bizarrement à côté des questions abordées. Tu peux parcourir les recommandations pour chaque principe, je ne les cautionne pas toutes évidemment, loin de là, cela va sans dire, mais je trouve son approche assez nettement plus intéressante que les simples questions d'économie d'échelle de fonctionnement (foireuses vraisemblablement) qu'on nous sert actuellement. Cela reste constructiviste et manifestement loin d'être dans une logique libertarienne, mais, s'il faudrait tout privatiser et déréglementer, tout semble se tenir comme les maillons d'une chaine, le système est verrouillé dans sa configuration actuelle. Si on trouve une façon de retourner l'opinion, ce sera merveilleux, mais d'ici là, il faut trouver une formule qui améliore peut-être un peu les choses tout en étant vendable aux gens. Là, Fromantin vend un projet qui régionalise en donnant du symbolique avec la question des métropoles, ensuite viendra peut-être le temps de la concurrence entre les régions, et on pourra avec un peu de chance en tirer quelques avancées pour notre cause.

J'aime bien mon maire - en tant que maire surtout - et il se trouve qu'il a pas mal axé son profil sur la question du "grand Paris" et que cela l'a amené à faire des propositions sur la question du découpage administratif. Je ne trouve pas idiots du tout les grands principes de ses propositions, dans un esprit d'écosystème et de visibilité internationale, et la carte de France sur laquelle il aboutit est intéressante. Par ailleurs, les points à définir, ce ne sont pas seulement des questions de frontières mais surtout le cadre institutionnel qu'il faudrait faire évoluer si on veut instituer plus de concurrence entre les nouvelles régions : les impôts, le nerf de la guerre, si on ne touche pas à ça, on ne touche à rien en réalité.

Les FPS, ce sera probablement très cool avec ce genre de casques, mais ce qui à ce jour va vraiment donner une claque, ce sont les jeux de courses et les jeux de combats aériens ou spatiaux. Pour l'instant ce sont surtout des questions de vision et d'oreille interne mais à plus long terme, ce sera intéressant de voir les casques quand ils vont s'intéresser directement aux messages neuronaux et truquer certaines de nos perceptions...

L'outil de Lenovo t'indique simplement à quelle fréquence fonctionnent tes composants et non pas leur taux d'utilisation effective. Pour faire des économies d'énergie, certains constructeurs ont des systèmes qui va ralentir ou accélérer le rythme de croisière de ton ordinateur (GPU Boost de Nvidia, Turbo boost d'Intel par exemple, celui de Lenovo ne désignant si j'ai bien compris qu'un boost sur la vitesse de ventilation) selon les besoins. Ces gauges sont simplement des indicateurs utiles en terme de gestion d'alimentation. Si ton GPU n'est pas chaud, alors il tourne à sa vitesse normale et les 150% sont une anomalie, et tu peux ignorer la gauge à 150%. Il y a probablement une incompréhension entre la carte graphique (vérifie les paramètres de ta carte graphique, une forme d'overclocking doit être paramétrée) et le gestionnaire de Lenovo.

La question du libéralisme à l'échelle étatique est celle sur laquelle on se penche le plus souvent, mais on aurait tort d'appliquer par automatisme les mêmes schémas de pensée à l'échelon ultra-locale. Le niveau municipal est celui qui se rapproche le plus d'un idéal où les niveaux de décisions sont proches des électeurs, où la facilité de déménagement est aussi grande qu'il est possible qu'elle soit, où la concurrence aiguillonne et sanctionne. Il y a des différences institutionnelles bien sûr et la municipalisation de la délégation des services publics n'est sans doute pas assez poussée, mais nous ne sommes pas si loin que cela d'une situation où les municipalités pourraient être considérées comme des entreprises privées, les élections étant alors une forme d'assemblée générale de sociétaires. On peut bien sûr avoir comme idéal une municipalité dont l'action est modeste et qui prélève peu d'impôts ; mais on n'est pas moins libéral si l'on est favorable à une politique municipale d'embellissement, d'amélioration du cadre de vie, de dynamisation commerciale, etc. qui a un coût mais qui un impact réel sur la qualité de vie et valorise notre foncier. Je ne sais pas trop en fait ce que le libéralisme a à dire en matière d'action municipale tant que cette dernière reste dans les clous du droit naturel. L'échelon municipal est en lui même un cadre libéral, celui qui permet la concurrence, la responsabilité et l'expérimentation "politique". Avoir pour seul cadre "politique" des communes dont les résidents seraient les sociétaires, ce serait le bonheur pour moi.

Attention quand même, une ville n'a rien à voir avec un état. Elle n'a en particulier pas le droit de s'endetter pour assurer son équilibre budgétaire (ref par exemple). Toute la dette de Levallois, ce sont des investissements dans des équipements municipaux et du portage des droits à construire. Le budget de Levallois est "équilibré" sans que ses impôts locaux soient spécialement importants. Le vrai signal qu'une ville est mal gérée, c'est quand il n'y a plus de budget d'investissement, quand tout passe dans les frais de fonctionnement et dans le remboursement de la dette et de ses intérêts, et qu'il n'y a pas de marge fiscale. C'est très loin d'être le cas de Levallois.

J'en parlais pas plus tard qu'hier avec une tante agrégée de biologie dans un collège tranquil de la banlieue bordelaise aisée : même quand on est un bon prof, compétent, motivé, qui aime son métier, qui essaye de remettre constamment en question sa pédagogie pour mieux intéresser les élèves, il est très difficile de capter leur attention. Les profs se sentent parfois devant les élèves comme une famille face à un parent atteint d'un Alzheimer, suspendus à des éclairs de lucidité ponctuant une longue atonie... Les enfants sont collectivement anesthésiés par la succession de cours à prendre, d'exercices, de directives à suivre, etc. Même un bon cours ne saurait plus les sortir de leur léthargie. Il leur faut 15 minutes pour sortir leur trousse, ils ne sont pas méchants, ce sont de gentils zombies... En dehors de la salle de cours, les enfants retrouvent leur énergie, leurs envies, etc. C'est triste pour les professeurs qui s'épuisent à essayer de faire passer un chameau par le chas d'une aiguille, pour les élèves qui perdent beaucoup de temps inutilement et passent à côté de nombreuses opportunités en tout genre... Comme facteur lourdement contributif, sortis de l'école, la télé, le sport, les jeux vidéos, etc. procurent des types de satisfactions dont l'intensité, la facilité, le caractère addictif, éclipsent les plaisirs scolaires. Aussi, déjà à notre époque, on entendait des enfants qui ne comprenaient pas la nécessité du calcul mental alors que les calculettes existaient. Aujourd'hui à l'ère d'Internet, avec un mobile dans la poche et Wikipedia au bout des doigts, à quoi bon les connaissances ? Tout leur semble vain. Il faut revoir toute la pédagogie, les outils qu'on utilise, les connaissances et les compétences qu'on veut enseigner, etc. Quelque chose de bien peut parfaitement en sortir, je doute cependant que l'école collective, qui plus est publique et déconnectée du monde réel, en accouche...

La question de la compétence des parents est certainement le principal angle par lequel l'étatisme vient s'immiscer dans la question éducative. C'est aussi par ce biais que l'élevage mercenaire se développe si bien dès le plus jeune âge, en mettant en doute la capacité des parents à offrir un bon cadre de développement à leurs enfants, en créant de toute pièce des problématiques sans rapport avec les réalité des âges d'enfants dont il s'agit (comme la fameuse sociabilisation), etc. Petit à petit, on fait passer quelque chose de parfaitement naturel comme une chose à la limite de l'irresponsabilité... et la vérité aussi est que cette culpabilisation tombe souvent dans une oreille tout disposée à abandonner cette "charge" décidément trop lourde.

Oh mais j'en suis conscient Bisounours ... je trouve juste qu'on en fait des tonnes sur le coût des couches et du lait infantile, alors que ça n'est vraiment pas grand chose par rapport au coût de son enfant quand il fait ses études, surtout s'il doit prendre un logement en ville quand les parents n'y sont pas. Ou bien le coût indirect (que je trouve assez contestable sur le principe, doutant que ce soit un vrai surcoût nominal) sur le logement, la voiture, etc. des parents.

Je m'attendais à ce que notre bébé coûte plus cher personnellement... Les couches. Au plus haut de sa consommation, il n'avait besoin d'être changé que 4-5 fois par jour, et aujourd'hui à 23 mois, il est en culotte la journée et salit à peine une couche en moyenne par jour pendant sa sieste ou nuit. Avec l'abonnement aux couches d'Amazon, la couche Pampers nous revient à 0.24€, soit un budget mensuel au pire de 30€, et actuellement de 10€ à peu près. Le lait. Nous faisons moitié lait entier bio (1.8€/L), lait de croissance (2.9€/L), 500mL/jour soit un budget de 35€, normalement jusqu'à 3 ans, et cela baissera petit à petit. La nourriture. Grossomodo, 600g par jour de fruits et légumes. En comptant une moyenne de prix au Kg de 4€/Kg, cela nous revient à à peu près 65€ par mois. Plus les petits à côté, mettons 20 euros dans le mois, 85€ au total. Vêtements. 4 fois par an 250€. 85€/mois. Loisirs/Jeux/Autres. 85€/mois. Soit au total, actuellement, notre enfant nous coûte à peu près 300€/mois. Je m'attendais à plus.

Ça me surprend aussi, je trouve ça très "beau" perso. Rien à voir avec image gore ou de mort, je ne vois pas de douleur, ni rien de négatif. Pas vraiment de différence pour moi avec la vidéo d'un coeur artificiel. D'ailleurs, je déteste le gore

Beh une condition de null sur un champs de la table de droite dans une left outer, ça n'est pas non plus trop bizarre, non ? J'ai plusieurs cas dans mes propres bousins (en particulier pour vérifier s'il n'y a pas d'anomalies)...

En PMA, il y a tout de même de grosses différences (protocoles et produits) entre différentes problématiques. Il y a des stimulations simples (Clomid), où si le gynéco a été prudent sur son dosage, le risque de porter à maturation plusieurs ovules en même temps et qu'ils soient fécondés est raisonnable. Dans les protocoles des FIV (qui ne sont qu'un type de PMA), il y a bien presque nécessairement sélection de l'ovocyte fécondé...

Aucun soucis normalement. Il peut y avoir trop de geocoding à faire pour rester dans l'offre gratuite de Google Maps API. C'est la seul inconnue que je vois. On parle de combien de lignes ?

Il te faut un parser de fichier excel (genre http://code.google.com/p/php-excel-reader/) et des requêtes Geocoding vers Google Maps API par exemple pour transformer tes adresses en coordonnées lat/long, puis stocker tes données (dans une petite bdd ou juste une chaîne json par exemple), et enfin un peu de Javascript pour dessiner ta carte et placer tes puces (toujours avec Google Maps ou autre chose).

C'est tout à fait vrai au moins pour le côté commercial avec le commerce en ligne qui déshabille les villes d'une partie de leur valeur ajoutée... Reste le côté sorties.

Perso, c'est la largeur des trottoirs qu'il faudrait essayer d'augmenter sur pas mal d'axes en sacrifiant ici des voies de circulation, là des emplacement de parking, etc. Quoiqu'il en soit, c'est un débat qui va s'éteindre de lui-même... Dans une ou deux décennies, le parking ne sera plus un problème probablement, les voitures nous déposerons et viendrons nous chercher toutes seules avec un trafic régulé informatiquement à grande échelle ; et leur bruit ne sera plus une nuisance comme aujourd'hui.

Il y a un paquet d'alcooliques, mais sans avoir de statistiques particulières en tête, juste autour de moi, le rapport alcooliques / consommateurs occasionnels d'alcool est beaucoup plus fort que celui des fumeurs dépendants / fumeurs occasionnels... et par ailleurs, la plupart des gens que je connais qui sont à la limite de l'alcoolisme sont aussi des fumeurs invétérés.

Les cigarettes s'achètent par paquets, se fument à la chaîne en général, font partie d'une attitude (par exemple celle d'un ténébreux détective privé...), c'est un peu une tétine pour adulte. D'ailleurs, les seules personnes que je connaisse qui en fument seulement quelques-unes tous les jours essaient seulement d'arrêter... L'alcool, c'est en général dans des endroits et à des moments particuliers, c'est nettement moins un truc de toxicomanes...

Sans même parler du fait qu'Humphrey et son cancer de l’œsophage sont les plus lumineux ambassadeurs de la clop' Ça doit être le charme des autodestructeurs romantiques...

Je ne crois pas que le cas de la crèche clandestine à l'origine du billet d'h16 ait quelque chose à voir avec l'emploi en CDI partagé dont il s'agit ici. J'imagine de toute façon que le nombre d'enfants concernés est un critère dans la requalification. Sinon sur le principe, je trouve ça très bien 2 ou 3 familles qui embauchent en CDI une bonne nounou, et administrativement ça n'est pas bien compliqué à faire... Reste le problème des nounous : ses congés, ses absences si maladie, etc. et puis il faut vraiment trouver la perle, une nounou médiocre comme j'en vois tous les jours étant probablement moins "bonne" qu'une bonne crèche...

Il y a tout de même des personnes qui sont contre l'allaitement (en particulier certaines féministes qui y voient un asservissement inégalitaire) et des personnes qui sont - plutôt ou hystériquement - pour. Après, tu as raison, l'allaitement n'est pas nécessairement évident, même quand on est motivé... Ma femme s'est faite suivre par une sage femme conseillère en allaitement. Elle avait été séparée plusieurs heures du bébé après sa naissance parce qu'il avait eu une mise au monde un peu sportive, et cela avait amené ma femme à ne pas bien commencer l'allaitement, à rater le coche de la montée de lait : fatigue, stress, sages-femmes qui ont donné d'office un biberon et surtout trop de temps entre l'accouchement et la première tétée... En plus, fiston a ensuite passé 15h en caisson ultra violet pour une jaunisse qui pouvait être nucléaire à cause de l'incompatibilité rhésus entre ma femme et notre enfant... ce qui a encore compliqué les choses dans notre cas. Toujours est-il que ces conseillères peuvent bien aider, rassurer, donner des conseils techniques, etc. Il y a des maternités où les sages-femmes sont formées à cette problématique, et d'autres où l'allaitement s'il ne démarre pas très bien est surtout vu comme un surplus de travail puisque ces mamans et leurs bébés demandent plus d'attention. Avec l'aide de la conseillère qui a suivi ma femme, mon fils a pu avoir un allaitement mixte (2/3 lait maternel, 1/3 lait infantile) au biberon. On a trouvé ça éreintant, ma femme ayant dû se lever artificiellement toutes les 3 heures pour utiliser son tire-lait pendant 3-4 mois afin de maintenir sa lactation. Sinon, cela m'a surpris aussi, mais j'ai lu que les femmes qui allaitent sont moins fatiguées que les mamans de bébés biberonnés.

En plus du coût, dans les pays peu développés, il y a les questions du caractère potable de l'eau et de l'hygiène du biberon qui se posent. C'est je crois ce qui amène l'OMS à plutôt conseiller l'allaitement.

Peut-être qu'un jour, on fera du lait infantile meilleur que le lait maternel. Le mode de production aujourd'hui cependant ne me le laisse pas penser: on part de lait de vache, qu'on démonte, et qu'on ré-assemble en se rapprochant le plus possible du lait maternel. On y ajoute quelques petites choses qui ne sont pas présentes dans le lait de vache, et certaines même qui ne sont pas présentes dans le lait maternel, comme la vitamine K. Donc à des égards, il y a des progrès (vitamine K) mais pour l'instant, on est dans l'imitation. Un peu comme les membres prosthétiques qui sont de plus en plus hallucinants, peut-être en effet qu'un jour la technique nous permettra de surpasser les conditions naturelles pour la lait maternel/infantile. Il y a aussi des bénéfices pour la maman remarque bien. L'allaitement permet une meilleur contraction de l'utérus pour le préparer au mieux à une prochaine grossesse, cela aurait un impact positif sur les cancers de l'utérus et du sein (étude 4), etc. Tout à fait. Tenir mordicus à un accouchement par voie basse, c'est très dangereux, il y a plein d'indications qu'il faut prendre en compte. C'est quelque chose de psychologiquement assez profond chez certaines femmes, l'accouchement par voie naturelle. Certaines déclarent ne pas se sentir mère après une césarienne. J'imagine qu'il y a une part de dépression post-partum dans ce genre de réflexion. Et puis la cicatrice peut-être aussi. Il y a comme tu dis des avantages à la césarienne : pas d'épisiotomie, pas de rééducation du périnée, pas de risque d’étouffement du bébé avec le cordon ou de blocage quelque part au cours de la descente, pas les douleurs du travail, meilleur contrôle du moment, etc.

D'ailleurs, si c'était dans l'autre sens, on accuserait déjà le lobby des producteurs de lait infantile... qui existe si j'en crois ce que je lis partout, avec leur lait de croissance qui n'existe qu'en France semble-t-il