-
Compteur de contenus
1 610 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par Asthenik
-
Pardon Hayek's plosive, j'avais raté ton message. Alors pourquoi ne poser la question qu'à une partie des protagonistes ? Une attention de chaque instant, beaucoup répéter, montrer l'exemple, féliciter. Je ne dis pas que c'est facile. Je précise que me concernant, j'élève mon enfant avec ma femme à la maison, d'où je travaille. J'ai peut-être plus que d'autres parents le sentiment de contrôler son éducation, son tempo, ainsi que le rythme et les capacités de mon enfant.
-
Le fait que ce soit en public ou non ne change rien à la donne, d'ailleurs avant les cabinets fermés, les lieux d'aisance étaient collectifs et à ma connaissance, les enfants devenaient quand même propres.
-
Non, la fonction d'évacuation de ses déchets n'a rien d'humiliant, elle est normale, mais pour des raisons d'hygiène, ces déchets sont traités d'une manière particulière, évacués et éliminés de l'environnement immédiat. L'enfant a au départ au contraire une grande fascination pour ses déchets qu'il considère comme une partie de lui-même. L'apprentissage de la propreté est un phénomène d'imitation qui marque une étape que perçoit très bien l'enfant : il n'est plus un bébé. Et sérieusement, les pédiatres te parleront volontiers des générations de constipés que le dressage par la honte a engendrées.
-
J'ai l'impression de lui apprendre la valeur de sa volonté, le fait qu'il doit voir ce qui est possible et ne pas trop se focaliser sur ce qui est impossible, d'en faire une personne armée pour une coopération harmonieuse, ainsi qu'une personne qui ne considérera pas comme normal de se faire marcher sur les pieds. On verra
-
L'exemple des parents peut-être.
-
Je ne considère pas que bien se comporter par peur soit supérieur à bien se comporter par intérêt : bien se comporter n'est de toute façon pas spontané ou naturel, et il faudra bien influencer l'enfant d'une manière ou d'une autre. Pourquoi privilégier le premier terme sur le second ? L'honnêteté par la peur d'être attrapé ou par l'intérêt qu'on a d'être une personne de confiance ? On a souvent un a priori moral sur la question en faveur de la punition, moi y compris dans le passé.
-
Je n'essaie jamais de convaincre mon enfant, il est trop petit et il le sera encore pour une dizaine d'années. Je n'ai pas à justifier auprès de lui l'autorité que j'ai sur sa personne : c'est juste un fait qu'il doit accepter et qu'il est incité à accepter par un ensemble d'incitations positives. Par ailleurs, j'essaie toujours de formuler ma volonté positivement : je dis rarement fait pas ci ou ça, mais fait autrechose (que ce qu'il fait et que je ne veux pas qu'il fasse). C'est toujours ce que je dis : l'absence de violence n'a aucun rapport avec l'emploi de l'autorité parentale. C'est même souvent l'absence de la seconde qui finit par rendre la première acceptable.
-
Et tu ne poses la question qu'à ceux qui ne sont pas d'accord avec toi...
-
J'ai un enfant. Et une femme.
-
Faire preuve d'empathie, essayer de comprendre l'enfant, ses buts et ses attentes, créer les incitations positives à bien se comporter.
-
Les enfants ne deviennent pas propres par répulsion de leurs déchets, mais alors pas du tout. C'est le genre de réflexion d'une personne auquel on a fait un dressage sphinctérien trop précoce et culpabilisant. Non, les enfants deviennent propres pour devenir grands, passer un cap et en tirer une grande fierté.
-
Eviter dans l'urgence un accident n'est pas une violence, la violence dans l'éducation, c'est infliger un mal physique ou moral après les faits dans l'espoir de dissuader. Et personnellement, si mon enfant continue à vouloir courir vers un endroit dangereux en dépit de mes efforts pour lui en faire passer l'envie, je crois qu'il peut alors être judicieux d'y voir un appel à remettre un peu à plat les techniques éducatives que j'emploie. Les enfants sont irresponsables, c'est normal, on n'a pas à les punir pour ça, et c'est à nous parents de les aider, et on peut les aider autrement et plus efficacement.
-
C'est toi qui caricature. Je n'ai jamais dramatisé l'usage exceptionnel de la violence dans l'éducation. Il faut juste appeler les choses par leur nom : une gifle est une violence dans sa définition la plus limitative. Et je ne caractérise pas une éducation où la violence est un ultime moyen comme une "éducation violente", mais il n'en demeure pas moins vrai que ces techniques d'inhibition des pulsions font appel à la violence et que c'est inutile et inefficace.
-
Il faudrait prouver que la violence est le meilleur moyen d'arriver à ces fins d'éducation et de sécurité dans enfants. Ce n'est absolument pas évident. Et les limites, il en faut toujours une. Pourquoi pas le martinet pour que les enfants n'avalent pas d'eau de javel ? Ton raisonnement semble permettre cette proposition...
-
La responsabilité des parents ne modifie pas la définition de la violence. Ou alors, dans le sens où on double la violence d'un abus de pouvoir....
-
Il ne s'agit pas de protéger son enfant des autres mais de montrer un exemple cohérent en tant que parent et d'employer des techniques éducatives efficaces. L'éducation par la violence et la peur, ça marche très mal. Les enfants voient bien à l'école, dans la rue, à la télé, dans la pratique d'un sport, etc. que la violence existe et apprendront à la gérer dans ces contextes. Le foyer n'a pas à préparer à ces situations en tant que telles mais doit donner à l'enfant des clés pour comprendre et adopter le comportement adéquat.
-
Bien sûr que c'est une violence. D'ailleurs il ne te viendrait pas à l'idée de prétendre le contraire si cette baffe, c'était moi qui te la mettait. Par ailleurs, une gifle donnée froidement à son enfant, tu y crois vraiment ? Je n'ai jamais vu un parent être violent avec son enfant autrement qu'en perdant ses moyens et en habillant sa perte de contrôle avec différentes stratégies de rationalisation qui lui donne le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait faire. Enfin, si, évidemment, les défenseurs de la violence éducative attaquent ceux qui ne le sont pas en leur affligeant une réflexion sur l'enfant roi ou que sais-je.
-
Je ne vois aucun intérêt aux gifles et aux violences éducatives. Ce ne sont pas des drames, mais ces violences sont des manifestations d'impuissance et souvent même d'incompétence (quand on voit par exemple une mère secouer son enfant en lui disant de ne pas taper la petite sœur). Il y a d'autres techniques pour inhiber les pulsions aux effets négatifs et aider son enfant à bien grandir, à devenir poli et respectueux ; et refuser d'exercer une violence physique ou morale n'a aucune équivalence avec du laxisme, même si les 2 se retrouvent parfois ensemble, leur lien n'a rien de fatal. On peut en effet être sévère en général et jamais violent, comme on peut être violent à l'occasion et négligent en général.
-
Les Français, Ces Gros Brâleurs
Asthenik a répondu à un sujet de Brock dans Politique, droit et questions de société
Dans le rayon des explications, je me suis souvent fait la réflexion que la société française est encore une société de classes antagonistes, où on en vient à devoir être sur la défensive pour ne pas être symboliquement dégradé. Je me souviens d'une étude qui montrait que plus on est issu d'une couche élevée, moins on sourit ; comme si la gentillesse était la vertu de celui qui n'a rien d'autre à offrir, un aveu de faiblesse. En France, cette société de classe dont nous avons hérité plus qu'ailleurs, a peut-être comme conséquence que nous avons tendance à associer tous les rapports de services et plus généralement les relations sociales accommodantes comme une rétrogradation de classe. Et les personnes d'extraction modeste finissent peut-être par prendre en grippe un comportement qu'elles vivent comme une humiliation permanente d'autant plus intolérable qu'il est considéré comme injuste parce qu'inégalitaire, socialisme ambiant oblige. -
Les Français, Ces Gros Brâleurs
Asthenik a répondu à un sujet de Brock dans Politique, droit et questions de société
Il faut que tu reviennes en France régulièrement faire une piqûre de rappel -
Et c'est aussi un petit inconvénient du svg, les gens sauront moins bien l'intégrer ailleurs.
-
C'est vrai.
-
Les Français, Ces Gros Brâleurs
Asthenik a répondu à un sujet de Brock dans Politique, droit et questions de société
Et si on se posait plutôt la question des déterminants de l'émergence d'une norme sociale, en particulier relationnelle ? Vaste sujet, mais le recensement des différents cas et différences est sans fin lui aussi, et plus stérile. Sinon un petit commentaire : les différences de normes comportementales font que les français à l'étranger traduisent mal le comportement qu'ils y trouvent : ils y voient du respect, de la gentillesse, etc. quand ce ne sont que des curseurs qui sont ici ou là. On peut tout à fait trouver qu'il est plus agréable de vivre comme ci ou comme ça. Mais ça reste essentiellement un sentiment d'étranger. Dès qu'on assimile la nouvelle norme, on redécouvre les mêmes agacements : en France par exemple, c'est le gars qui grille une priorité à droite, et aux US, c'est le gars qui te grille ton tour à un quadruple stop. -
J'ai proposé un svg ici sinon. Quant au choix entre logo html/css et format image, je trouve que la question se pose de plus en plus, surtout concernant des logos peu graphiques. Fondamentalement, le couple logo/insigne forme un entre-deux entre du texte et de l'image, avec des extrêmes à chaque bout, et le cas où l'insigne prend le pas sur le logo est en général celui de la boîte qui a une très forte notoriété, c'est ainsi un cas assez particulier où l'on communique aussi sur la familiarité de la marque. Il y a un rapport entre le logo et l'insigne qui dépend de chaque cas, et si l'insigne est graphique, le logo est toujours une donnée lisible, un texte. Ce qui m'inquiète le plus dans le choix html/css, ce sont les possibles incompatibilités avec les systèmes qui manipulent les tailles de police (portables et outils de lecture pour les mal-voyants). Je ne vois pas d'inconvénient pratique à utiliser du svg, ça m'irait donc très bien ; mais au fond, je trouve ça absurde.
-
Les Français, Ces Gros Brâleurs
Asthenik a répondu à un sujet de Brock dans Politique, droit et questions de société
Tout à fait Jim... J'ai découvert cette importance des identités régionales pour elles-mêmes mais aussi en opposition à Paris, avec la famille de ma femme. Je n'en avais pas conscience avant, et c'est ce qui m'a amené à faire ma généalogie. Résultats de comptes : 4 pays, 27 départements français... Me voilà bien avancé ! Au delà de la blague, plus que l'absence des parisiens, c'est le calme et le peu de touristes que tu peux apprécier en août.... À part ça, je ne vois que du négatif : il n'y a pas d'expo, la plupart des restos sont fermés, toutes les boutiques ne sont pas ouvertes, les mondanités sont réduites à peau de chagrin, pas de spectacles... Vraiment, venir en août à Paris, c'est passer à côté de l'essentiel de la ville. Il ne faut pas réduire Paris à sa dimension monumentale et historique. Le reste de l'année, cela m’étonnerait que l'on soit vraiment importuné par les parisiens... qui travaillent en général en semaine en tout cas. Et puis combien de parisiens vivent près des lieux touristiques ? Dès qu'on s'éloigne ne serait-ce que de 50 mètres des couloirs à touristes, on voit bien que les touristes ne sont déjà plus là. Alors d'où tirent-ils leur effroyable expérience des parisiens ? Des serveurs sous-motivés, des gens dans le métro, pressés de rentrer chez eux, des livreurs en scooter... Il y a des gens qui n'aiment pas Paris et qui y vivent confortablement. Ceux-là je veux bien les écouter sérieusement, les autres, ce sont, je le crains, beaucoup d'aigreur et d'a priori qui parlent. En effet, ceux qui ont ont quitté la capitale, c'est en général à cause des prix de l'immobilier et des sacrifices qu'ils imposent en qualité de vie ; et je pense probable que beaucoup d'entre eux travestissent cette éviction économique en un départ motivé par des raisons qui n'ébranlent pas leur orgueil. Si l'on ne peut vivre à "Paris" que dans un petit appartenant de Nanterre où les slips des voisins sèchent sur le balcon et où on est contraint de supporter quotidiennement la promiscuité et la puanteur des transports en commun, alors il est certain que ces conditions vont vous dégoûter de vivre à Paris. Il n'y a aucune espèce de raison d'en avoir honte, mais il faut être lucide avec soi-même et faire avec ses moyens sans débiner les autres. Toutes les critiques de Paris n'ont pas ces motifs inconscients, mais je crois que agglomérées avec l'antagonisme traditionnel entre Paris et la Province, elles forment un prêt à penser provincial qui constitue un biais de confirmation où l'on ignore les signaux contraires à notre hypothèse pour n'accorder de l'importance qu'à ceux qui la confirment.