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José

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Tout ce qui a été posté par José

  1. Pour mémoire, les théories à la manière de Haeckel sur les étapes du développement humain ont été mises au rencart par la théorie de l'évolution qui explique bien qu'il n'y a pas de changement d'espèce tout au long de l'embryognèse : du génome d'un reptile sort un reptile et du génome d'un être humain sort un être humain.
  2. Vraiment ? À tout le moins, on voit très clairement que l'embryon humain est une unité biologique autonome et différente des cellules et des tissus de la mère. Wiki.
  3. Et un foetus de 8 mois et demi hors du sein de la mère ne développera non plus jamais un être humain complet. Que des conditions environnementales soient nécessaires, c'est évident. Mais si elles sont réunies, le zygote développe bien un être humain, avec un certain taux de réussite. Par contre, le spematozoïde seul, ne développera jamais un être humain. Voilà la différence de nature qui indique le commencement de l'être humain.
  4. Encore une fois : l'embryologie, la génétique et même les techniques de FIV montrent clairement que l'embryon humain est, dès le premier instant de son développement, un individu de l'espèce humaine, une unité biologique autonome et différente des cellules et des tissus de la mère ; l'embryon humain constitue une unité somatique humaine, c'est-à-dire un corps humain dans les premières phases de son développement. Embryon humain de 5 semaines (grossesse tubaire) ; on note la tête en haut avec l'ébauche des yeux ; les bras et les jambes sont à l'état de bourgeons.
  5. Comme le foetus n'est pas un homme et comme le bébé n'est pas un homme, mais ce sont bien des êtres humains et des personnes. Ou devrait-on comprendre que l'on peut liquider un foetus jusqu'à sa naissance et même l'enfant qui viennent de naître parce que ce ne sont pas des "hommes" ?
  6. Le spermatozoïde n'est pas de nature humaine parce que, seul, il ne développera jamais un être humain, contrairement au zygote.
  7. Sans doute, mais ce ne sont pas ces conditions (remplies ou pas) ni le milieu (toujours le même) qui définissent la nature de l'être humain. Ce sont là des conditions nécessaires, mais le fait essentiel est la fécondation qui voit la matière changer de nature : de deux morceaux de matière appartenant à deux êtres humains différents - qui, chacun de leur côté, ne peuvent donner forme à la vie - jaillit un nouvel être humain. Que cet être humain doive passer par diverses étapes périlleuses avant de s'épanouir complètement en un être humain adulte, complet et autonome n'altère en rien sa nature qui reste inchangée dès la fécondation jusqu'à sa mort.
  8. Justement, il a tout à dire. Contrairement au droit positif pour qui, une fois, un jour l'avortement est légal, le jour suivant non, le troisième, légal, mais uniquement pour les cas des mères dont la vie serait en péril, la semaine suivante, légal si on est trop feignasse pour supporter une grossesse, légal en Italie, mais pas en Irlande, etc. Bref, le règne de l'arbitraire démocratico-démagogique le plus complet.
  9. Je ne toujours comprends pas : pourrais-tu me dire quelle est la différence de nature entre l'embryon d'une minute après la nidation d'avec l'embryon d'une minute avant. Personne n'a jamais dit cela. Ce qui est dit, c'est que le moment où la nature humaine commence, c'est la fécondation, moment où apparaît un nouvel être humain dont le matériel génétique est différent de celui du père et de la mère.
  10. Non, ce stade montre simplement que 20% arrivent à poursuivre le processus. C'est tout. Cela n'indique rien sur la nature : une minute après la nidation, l'embryon n'est en rien plus humain qu'une minute avant. Ou indique-moi alors en quoi il est différent dans son essence. Si, parce que le nouvel être humain est tout entier déjà dans le premier moment de la fécondation, lorsqu'il devient un nouvel organisme différent des cellules de son père et de sa mère.
  11. La viabilité n'est pas le critère qui détermine la nature nouvelle de l'être humain, qui apparaît lors de la fécondation. L'embryon n'est pas plus humain parce qu'il s'accroche à la paroi utérine. Tu auras quand même remarqué que je n'ai jamais eu recours à l'hypothèse divine pour étayer mon argumentation.
  12. Pour rappel, et même si je sais que ce forum est fréquenté par plein de petits coeurs sensibles, en l'état actuel des choses, "ne pas prendre en charge" signifie très concrètement découper en petits morceaux unêtre humain avant de le jeter dans un sac poubelle en plastique. Si j'ai bien lu, ces traditions disent grosso modo la même chose que moi : l'embryon et le foetus sont aussi bien des êtres humains que des personnes, que l'avortement est criminel. Mais que la punition de ce crime peut être atténuée ou supprimée dans quelques cas rares et spécifiques (danger pour la vie de la mère, viol, etc.) C'est là un seuil parfaitement arbitraire. Certes, le nouvel être humain a besoin de la nidation pour poursuivre son évolution, mais ce n'est pas çela qui détermine sa nature d'être humain et de personne, mais bien la fécondation. Allez, on est bon prince : le Droit naturel se fonde sur la Loi naturelle, pas sur un fantasmatique axiome de non contrainte.
  13. Mondieumondieumondieumondieu…
  14. Aucun fixisme quelconque (surtout que le "fixisme aristotélicien", ça n'existe pas : cfr la cause finale), mais une détermination exacte du moment précis du changement de nature qui crée un nouvel être humain : le moment de la fécondation, c'est-à-dire le moment où deux cellules différentes - l'une de la même nature que le père, l'autre que celle de la mère - se mêlent pour créer un nouvel être humain différent du père et de la mère. Alors, certes, tout au long du processus, l'embryon, le foetus, le bébé, l'enfant évolueront jusqu'à l'être humain adulte, complet et totalement autonome, mais leur nature reste toujours la même. Or, la personnalité ne s'acquière pas peu à peu, progressivement : aujourd'hui, je suis un peu plus une personne qu'hier, mais moins que demain. Non, on est une personne ou on ne l'est pas. C'est une alternative qui ne se résoud pas avec le temps qui s'écoule et l'évolution physique ou psychique de l'être humain, mais en se basant sur le changement de nature qui justifie cela : l'apparition d'un nouvel être humain au moment de la fécondation.
  15. Bon, plusieurs l'ont déjà dit avant, mais autant le redire : cette argumentation ad hominem est con de chez con.
  16. Une solution proposée par Dianne Irving.
  17. Je pense que oui. Mais, bon, là, on est en plein futur antérieur.
  18. Bien sûr que la mère a le droit de refuser d'accueillir un être humain dans son sein. Et cela se fait de manière très simple : elle n'a qu'à ne pas avoir de relations sexuelles ou de s'assurer que le mode de contraception est 100% sûr. Par contre, dans une grossesse, ce n'est pas un embryon en stand by au coin de la rue qui a demandé à être accueilli dans un utérus, c'est la mère qui est celle qui a volontairement introduit celui-ci dans son corps et, dès lors, a placé un être humain dans une situation de dépendance vitale. Or, comme en l'état actuelle de la science, l'éviction non mortelle n'existe pas, la mère n'es pas légitimée à refuser l'aide à un être humain qu'elle a, elle-même, placé en danger de mort. Justement si, c'est bien une personne.
  19. Simplement faux. Pour ne prendre qu'un exemple, les droits liés à la filiation (héritage, droit au nom, etc.) peuvent déjà jouer dès le premier jour supposé de la fécondation.
  20. Expliquer pourquoi l'avortement est criminel est déjà une action en soi. Pas faux. Mais pas tout à fait vrai non plus : la seule manière qui pourrait légitimer le fait de tuer un être humain, c'est que ce dernier s'est rendu coupable d'une agression. Or, ni l'embryon, ni le foetus ne commettent aucune agression, dès lors, leur mise à mort est illégitime et, partant, criminelle.
  21. Il s'agit là d'un faux débat, dès lors qu'aussi bien l'embryon que le foetus sont des êtres humains et des personnes. On se fiche de savoir ce que désire l'enfant ou pas : personne n'est autorisé à tuer un être humain innocent. De fait, c'est la simple application du droit à la vie qui rend l'avortement criminel. Ceci dit, pour éviter que nos amis du libéralisme mosaïque axiomatique ne viennent pourrir le débat avec leur fétichisme linguistique ("Le droit à la vie n'est pas un vrai droit parce que c'est un droit à…"), je montre comment même la simple application du principe de non agression indique clairement que l'avortement est un crime.
  22. … Sibélius ? J'ai l'impression que la Finlande ne t'est pas étrangère. Sinon, bienvenue.
  23. Moi, j'ai pris Michael Jackson comme avatar parce que j'aimais bien son rôle dans La panthère rose, aux côtés de Sean Connery.
  24. Je crois que tout le monde peut comprendre sans trop de problèmes ce qui s'est passé.
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