POE

C'est lumineux pourtant.

Le pb dans la démarche d'arrêter une addiction qu'elle qu'elle soit c'est qu'on se place dans une situation de conflit intérieur entre d'un côté le désir de la substance, de l'autre la volonté d'arrêter. C'est très compliqué de maintenir longtemps une telle situation avec la culpabilité, la frustration, la honte, la colère..que cela engendre.

PAB est puceau ?

Ben oui, quand on voit tout ce monde qu'on arrive à nourrir avec une petite redevance.

C'est juste qu'il va vous falloir un peu plus d'arguments, de chiffres pour convaincre du bien fondé de l'ouverture totale des frontières. Evidemment, si vous considérez que toute personne qui ne pense pas comme vous est un con ignare, ça risque pas d'arriver.

Ni le Saoudiens, ni les yéménites ne sont des enfants de coeur, il parait difficile de prendre parti.

Il ne semble pas seul. Pas mal de libéraux du forum semble lui vouer une estime toute particulière.

Pas d'accord. Il existe une sensibilité écolo naturelle qui ne demande qu'à s'exprimer. Sauf que les écolos élus et leur programmes c'est de la m... et donc les gens finissent pas ne plus voter pour eux.

Quel fil actif ! Dommage que Lucilio soit pas là pour voir ça ! Sinon, je trouve bizarre cette histoire de frontière européenne ouverte au XIX siècle qui a vu la colonisation se développer ?

Vraiment ? Surprenant, surtout quand on voit comment le 20ème a évolué, une explication ?

L'existence même d'une frontière est une entrave à la liberté de circulation puisque qu'elle que soit la nature de la juridiction elle n'a aucun contrôle sur la possibilité de franchir la frontière dans l'autre sens.

Pour qu'il y ait liberté de circulation, il faut déjà admettre qu'il y a des frontières, qu'on est censé les respecter, que les individus ont des papiers en règle permettant des les identifier et qu'ils ont une nationalité. Au départ de ce débat, j'ai cru comprendre que certains ne reconnaissent strictement aucune valeur aux frontières, que la nationalité est une fiction totale pas non plus reconnue, dans ces conditions, je ne vois pas comment mettre en place une liberté de circulation, et ce que vous défendez est autre chose : abolition des frontières des pays des nations et des nationalités.

La rue ne t'appartient pas plus que le reste du territoire, s'ils montent un bidonville dans ta rue, tu feras quoi ?

D'abord, forcer la mixité est impossible sauf si les gens sont parqués dans des camps, le discours est de l'encourager. Cela ne pose pas de problème particulier dès lors que chacun reste libre de choisir son lieu d'habitation. Enfin, des discours aux faits, il y a un gap, et on constate que loin de forcer la mixité les politiques pratiquées ont plutôt tendance à l'aggraver.

Bizarre pourtant c'est un sujet qui concerne bcp plus de personnes ici que les flux migratoires issus du maghreb. Ensuite, tu es toi même concerné par la problématique et tu n'as pas exprimé de grief particulier sur tes difficultés à travailler au Canada, difficultés qui ont pourtant été évoquées. Les occasions existaient de s'exprimer sur le sujet à plusieurs reprises, la possibilité de créer un fil également, tu m'as pas l'air du genre timide pour t'exprimer, alors ?

Une fréquentation -trop- régulière du forum.

m'étonne de toi ça, les livres parlent de tout, de la moto, de la guerre, de la paix, de la prison, des voyages à quoi peut bien servir de vivre les choses ?

Personne ne se semble se choquer des règles qui régissent l'immigration au Canada, en Suisse ou ailleurs, pourtant certains semblent bien désireux de s'y rendre. Pourquoi la France devrait obéir à des règles différentes, et pourquoi les mêmes qui ne sentent pas fondés à critiquer la politique d'immigration du Canada ou de la Suisse se sentiraient plus fondés à critiquer celle de la France puisque les mêmes ne se sentent pas appartenir à la communauté française ? Je ne suis pas spécialement en train de défendre les nationalistes ni ceux qui sont désireux de fermer complètement les frontières, mais je ne saisis pas bien la cohérence de votre réflexion.

Ce que j'explique c'est que cela n'a rien à voir avec la démocratie ni avec la modernité. Le fait de se sentir appartenir à une communauté et par là définir les règles qui régissent l'appartenance à la communauté est un processus universel et autonome. Il est tout simplement impossible de l'ignorer sauf à vivre complètement déconnecté des autres et des réalités de toute société. Pour le coup, c'est ton individualisme libertaire qui n'est absolument pas naturel, pur produit de la démocratie moderne.

De même que la redistribution souvent organisée par le culte religieux.

Il existait probablement même si pas théorisé par des penseurs. Le bien public peut s'assimiler au bien pour la communauté, qui ne me parait un concept particulièrement moderne ni complexe à appréhender.

On en sait rien en fait. Faut tester. Je peux pas me le permettre pour des raisons familiales, mais les plus jeunes d'entre vous peuvent tenter le coup. Cabane abandonnée au fond de la Sibérie ou dans une forêt canadienne pour les plus timides, île paradisiaque perdue au milieu du Pacifique, tribu isolée au fin fond de l'Amazonie, hutte misérable sur l'Athos, oasis paumé au milieu du désert...profitez en, les endroits sauvages sont de plus en plus rares.

La question n'est pas de savoir si l'immigration est une inquiétude pour eux, mais sur ce quoi se fonde leur sentiment national, sentiment national qui justifie ensuite le fait de décider qui est accepté ou pas dans la communauté. Dans n'importe quelle communauté, il y a des barrières à l'entrée et il ne suffit pas de se pointer, ni d'être utile pour être accepté comme cela. Le fait que les frontières soient en partie arbitraire, que le sentiment national soit en partie abstrait, tout cela ne change rien au fait que des nationaux se sentiront légitimes pour juger qui ils doivent ou pas accepter sur leur territoire.

Rien à voir. Tu n'as pas besoin d'y croire pour que cela marche.

Bien évidemment, tous les éléments du confort moderne ont été adoptés par ceux qui ont les moyens, mais est ce pour autant quelque chose qui faisait rêver les générations antérieures ? Je ne crois pas.