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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Non, mais y faut pas lui dire. I'm pretending
  2. Moi en temps normal, je vis à Dubai en semaine, où je suis cost killer pour une boîte qui travaille dans l'armement, et le ouik ende je vogue entre Ibiza et les îles Caiman, en tant que DJ,surfer et conseiller en vêtements de plage pour Cathy Guetta. Mais là, momentanément, pour des raisons pratiques, je vis à Paris depuis 2003 après avoir vécu près de 20 ans dans le Nord Pas de Calais. Under normal circumstances, I live in Dubai where I'm a (famous) cost killer for an arming company, and for the week end I move from Ibiza to Caiman Islands as a DJ, but also surfer and Cathy Guetta's bikini counsellor. But right now, for technical reasons, I've been living in Paris since 2003 after being in northern France for too much time.
  3. C'est un parcours particulièrement intéressant ! Bienvenue, au plaisir de vous lire.
  4. L'un des thèmes de prédilection de deux de mes auteurs préférés, les frères Joel et Ethan Coen, est la connerie sous toute ses formes. J'ai vraiment l'impression que la stupidité les fascine (et ça depuis Miller's crossing au moins). Mais attention, pas seulement la connerie du petit redneck sous éduqué, car ils traitent aussi de celle de l'"overeducated twit" : le crétin à diplômes, le niais pontifiant ou l'ex de la Ivy League totalement aveuglé d'orgueil est un thème récurrent. On le retrouve par exemple dans Ladykiller (T Hanks), O brother (G Clooney), ou Burn After Reading (J Malcovitch). D'ailleurs, je remarque qu'au moins deux des derniers Coen décrivent des situations absurdes où les personnages sont tellement idiots ou limités que l'intrigue se conclut par une impasse totale.
  5. Ca représente quoi, l'Islam libéral, par rapport aux autres courants de l'Islam contemporain ? Ma boutade était en fait une vraie question.
  6. L'Islam libéral, combien de divisions ?
  7. oui pas bon goût à ce point
  8. Bien vu. Il me semble d'ailleurs que ce que dit Anthony de Jasay du libéralisme résume à lui seul cette mesure de l'éthique (qui intervient indirectement dans toutes les théorisations politiques contemporaines du libertarisme) : "Liberalism is not about making people better off in any immediate and pragmatic way. It is about the organising principles of a society where people are most likely to learn to make themselves better off". (in Choice, Contract, Consent, A restatement of liberalism) Si je n'avais pas aussi bon goût, je m'aurais fait tatouer cette phrase sur la poitrine.
  9. ces requalifications partisanes donnent le tournis…
  10. Une occasion supplémentaire de distribuer postes, prébendes et passedroits à une minorité de privilégiés (à nos frais), d'institutionnaliser la nouvelle idéologie du moment ("diversité" ou "multiculturalisme", ce machin que l'Etat doit subventionner pour garantir la bonne tenue de notre démocratie représentative adorée), et de poser un voile pudique sur les problèmes d'ordre public liés à l'immigration-intégration forcée.
  11. F. mas

    Supa Playlist!

    yep ! je connais et je suis un grand fan de Joy (et de tous les groupes de Factory records). Les Cure sont très bons (je viens de me réécouter a forest à l'instant),mais je les préfère dans leurs interprétations originales (je ne suis pas grand fan des reprises : je mets deux exceptions à ce principe : la reprise de Jealous Guy par B Ferry et Alabama song interprété par Bowie). free jazz : Sun Ra +1 vraiment déjanté, vraiment excellent…
  12. F. mas

    Supa Playlist!

    Siouxie ! spécial dédicace à
  13. Ai vu le film sur Gainsbourg ont j'ai oublié le titre exact (de j Sfar) : pas mal du tout, même laetitia Casta en Bardot et P Katerine en B vian étaient crédibles. C'est dire !
  14. Le livre de Huguenin est intéressant, mais il manque un peu sa cible : il vise le libéralisme de Rawls, qu'il assimile un peu vite à tout le libéralisme. McIntyre n'est pas à proprement parler communautarien : il se définit plutôt comme républicain (in after virtue), contrairement aux Sandel, Walzer, etc.
  15. Alors on va bien s'entendre, bienvenue !
  16. Ce débat sur Lincoln est très intéressant, je me suis moi-même penché sur la question parce que sa source vient à mon avis du texte ratifié lors de la convention de Philadelphie (1787), qui donne naissance à une constitution mi-nationale, mi fédérale. Le problème, c'est que ce qui lie une confédération, c'est un traité entre états souverains, qui peuvent donc se retirer à tout moment s'ils estiment que leurs droits sont bafoués. A l'inverse, le principe unificateur d'un état national est une constitution : ses éléments sont solidaires et ne peuvent se retirer sans légitimement attirer l'intervention du pouvoir central. Jusqu'à la remise en cause du compromis du Missouri, puis la guerre civile, la question qui demeurait implicite était de savoir quel était le statut de la constitution fédérale (un traité ou une constitution ?). Je pense que ses contours étaient assez flous pour que les deux interprétations soient possibles (celle des fédéralistes, qui au moment des débats conventionnels, étaient des partisans radicaux de l'union consolidée, comme celle favorable aux états de J Calhoun). L'adoption de la constitution a été possible en mettant entre parenthèse la question de l'esclavage, par souci de préserver l'union entre états esclavagistes et ceux non esclavagistes. Cet équilibre a été rompu par l'adoption du Kansas Nebraska act de 1854, qui a réouvert la compétition entre les deux camps, au profit des états esclavagistes. Le propos de Douglas était de type démocratique ou "populiste" : les nouveaux états étaient selon lui les plus à même de décider s'ils devaient adopter ou non l'esclavage comme une institution normale. Même si l'esclavage était immoral, c'était à la majorité de la population d'en décider. Le débat s'est poursuivi avec Lincoln en 1858 au moment de l'élection pour le poste de sénateur de l'illinois, qui s'est cristallisé autour de la portée de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis (Lincoln au fil des années va en faire son argument clef) : celle-ci commence par all men are created equals…et par conséquent, cette égalité doit aussi s'appliquer aux noirs. Sinon, soit l'union est partie sur des bases fausses (il n'y a d'égalité qu'entre hommes blancs, et, comme dit Calhoun, la servitude des noirs n'existe que pour témoigner de cette égalité conquise), soit les noirs ne sont pas des êtres humains (l'ambiguité est d'ailleurs présente au sein du texte constitutionnel, qui parle de temps à autres d'hommes ou de bétail). Il me semble que sur le fond, les arguments sudistes (ceux de Douglas) étaient plus faibles que ceux de Lincoln (curieusement, c'était des arguments "souverainistes" ! pas de droit naturel là dedans). Toutefois, en burkien conséquent, je ferais une distinction entre la fondation (imparfaite) et la pratique qui s'est révélée plutôt bonne, du point de vue de la division des pouvoirs entre état fédéral et états fédérés au profit de citoyens libres : la vigueur des états empêchait au moins en partie la naissance d'une union consolidée par essence anti-majoritaire et bureaucratique (qui n'a cessé de grossir après). Maintenant, une autre remarque : si l'esclavage était immoral, et en contradiction avec le fondement de l'union des états, cela donnait-il le droit d'intervenir contre une éventuelle sécession des états du Sud ? Non si l'aspect fédéral prévalait (la souveraineté des états), et si, si l'aspect national était essentiel (le droit des individus). Il y avait comme un vide juridique, et en situation d'exception, Lincoln a tranché pour l'aspect national, dans le souci de préserver l'union. Le problème, c'est qu'en tranchant de cette manière, il a changé la nature du régime, qui s'est "nationalisé" : les Etats-Unis ont peut-être une seule constitution depuis l'origine, mais se sont succédées des ruptures assez fortes pour qu'on puisse parler de trois régimes successifs (B Ackerman parle de la république des origines, de la république intermédiaire d'après la guerre civile, et de celle post rooseveltienne). Ce qui me fait finalement pencher plus pour la république des origines (malgré le problème de l'esclavage, je le reconnais), c'est que si le fondement moral de la confédération n'était pas top, l'usage de la force pour les ramener dans le droit chemin s'est révélé plus catastrophique encore (en termes de libertés publiques, et surtout de checks and balances), sans que le problème de la ségrégation ne soit réellement résolu (au moins jusqu'en 1964). Mais bon, mon avis n'est pas encore totalement fait sur le sujet.
  17. Bonjour, bienvenue. Une étudiante en droit sans opinion sur la justice ? Comme c'est curieux, et en même temps, comme c'est répandu.
  18. ah bah la part du pauvre, ce n'est pas propre à la culture polonaise. Je connais plein de gens qui font ça ici.
  19. J'inverserais le rôle de vos propositions, ce qui donne un éclairage différent à propos du cni et du nc : l'après Sarkozy se profilant à l'horizon, on commence à s'agiter dans le landernau politique. Certains au nc commencent à sentir le vent du boulet et à chercher à exister en dehors de l'orbite présidentiel (pas tous, loin de là, mais quelques uns avec un peu de pouvoir et un peu de pognon), ce qui les rend curieusement attentifs à tout ce qui passe en matière de réflexion politique (je vous accorde qu'ils sont encore bien loin de vouloir prendre politiquement le large). Mais bon, pas d'illusion effectivement, il est tout à fait probable que le nc préfère ne rien faire plutôt que de risquer de sortir de la ligne élyséenne. La stratégie du cni est différente: ils se disent qu'il y a une place à prendre à la droite de l'ump, et qu'ils ont encore des reliquats de popularité dans les campagnes. Le parti s'est dissocié de parti frère récemment et va partir pour les régionales. Seulement, c'est un petit parti avec une organisation minuscule, et qui n'a pas renouvelé sa matrice intellectuelle depuis René Coty. Par l'appel d'air récent créé par la stratégie d'ouverture du gouvernement, ils ont réussi à ramener quelques milliers de jeunes droitards qui se sont stratégiquement assez bien placés dans l'appareil. Leurs responsables sont plutôt intellectuellement open en matière de conservatisme libéral. Dans les deux cas, la demande se fait dans le domaine des idées, qui me semble être le point fort des libéraux. En tout cas, ils sont beaucoup plus habiles pour les présenter, les défendre et les faire circuler que pour militer en politique. C'est pour cette raison que jusqu'à nouvelle ordre, je n'ai pas l'impression qu'ils puissent faire autre chose que des clubs, des cercles ou s'agréger à des mouvements existants pour tenter d'en influencer une fraction à la marge. J'espère me tromper, mais jusqu'à présent, c'est l'impression générale que me donnent les organisations libérales en France.
  20. Je ne voudrais pas relancer une discussion qui a déjà eu lieu ailleurs, mais tenter quoi que ce soit à l'ump me paraît impossible : sa structure oligarchique empêche par principe toute remontée d'idée de la base au sommet. Il est plus raisonnable de s'intéresser aux formations qui cherchent à exister à côté d'elle, et qui pr conséquent peut accueillir avec bienveillance des idées nouvelles et (surtout) des cadres pas trop cons (donc Modem, mais aussi Nouveau centre, PS, CNI, AL, PLD, souverainistes). Maintenant, contrairement à ce que pense Nick de Cusa, j'ai plutôt l'impression que l'époque est à l'acceptation générale de la tutelle bienveillante de l'Etat (#ironie#) et de la règlementation pour contrer les effets dévastateurs de la crise (mais bon, c'est perception contre perception). J'en veux pour preuve les changements de discours des formations politiques au pouvoir (UMP NC) qui de plutôt libérales se font maintenant néokeynesiennes (Sans trop virer complotiste, je pense d'ailleurs que cette remise en selle des états est perceptible à travers l'élection de Van Rompuy à la tête du conseil de l'Europe : en désignant un type insignifiant au conseil, la commission et donc les Etats gardent les mains libres pour faire ce qu'ils veulent). Mais peut-être que les élus et les représentants se trompent, et que les citoyens conspirent réellement contre leurs pouvoirs indus. Mais entre une hypothèse optimiste et une hypothèse pessimiste, j'ai toujours tendance à prendre la seconde Je pense qu'à une époque où l'une des plus grandes interrogations du moment est de savoir si le capitalisme est mort, ça va pas être de la tarte pour les libéraux, quelque soit la formation (où alors il va falloir finauder, mais bon, là, les libéraux ne sont pas très bons à ce jeu là).
  21. Je suis aller voir hier : comédie britannique très drôle et très grinçante sur les relations usa uk à propos du déclenchement d'une guerre au moyen orient.
  22. Je comprends rien à cette histoire de gâteau d'électeurs qui grossit quand on est plus nombreux sur le marché de l'offre politique. Et quand je comprends rien aux querelles entre chapelles, comme je suis un peu ignare, paresseux et sous informé, j'ai tendance à me rabattre sur des marques repères, peut-être moins inventives et moins conformes à mes attentes, mais aux effets garantis. Je me demande si cpnt se présente…
  23. Il y a aussi la solution de militer et de recruter, qui n'est pas à écarter d'un revers de la main non plus
  24. Je ne connaissais pas le Monsieur, je viens de faire un tour sur son blog : il m'a l'air très bien.
  25. F. mas

    Top ringardos

    et qui connaît jean-pierre Sauser ?
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