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Sloonz

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Tout ce qui a été posté par Sloonz

  1. Je ne comprend pas la remarque. La "volonté" n’est pas simplement la combinaison de objectif + raisonnement ? Les IA actuelles n’ont pas de "volonté propre de coder". Tu peux les faire coder juste avec un prompt "Tu es un développeur expériementé. Créé moi un programme qui..." Rien n’empêche un prompt du style "Tu es un investisseur expérimenté chargé de faire fructifier un capital, en gestion active". "Tu es un entrepreneur expérimenté chargé de créer et diriger l’entreprise XXX, dont l’objectif est de fournir le service YYY". Et plus important : rien n’empêche le second prompt d’avoir été généré par le premier ! Oui, ça nécessite de remplacer l’interface bien connue "prompt - réponse" par une architecture plus complexe où l’IA peut créer des sous-tâches, répondre à des événements, faire des actions et réagir aux résultats de ces actions, etc. Mais c’est déjà quelque chose de possible, cf https://github.com/e2b-dev/awesome-ai-agents. Voir aussi des choses comme https://docs.anthropic.com/en/docs/build-with-claude/computer-use, https://docs.anthropic.com/en/docs/build-with-claude/tool-use ou https://docs.anthropic.com/en/docs/build-with-claude/mcp. Dario dit qu’il n’aime pas le terme "AGI" parce que trop flou, mais sa vision ne laisse guère de place au doute. Je te conseille de lire la section commençant par "By powerful AI, I have in mind an AI model—likely similar to today’s LLM’s in form, though it might be based on a different architecture, might involve several interacting models, and might be trained differently—with the following properties". Mais le point central est qu’une boite dirigée par une IA sera économiquement beaucoup plus compétitive qu’une boite gérée par un humain, et que dans un marché libre la seconde disparaitra. Et j’ai déjà répondu à ça ? Dans ce cas tu paies plus cher pour un hobby (la cuisine). Ce qui est une préférence valide, mais bel et bien un hobby (un drain sur tes finances), pas un métier (une source de revenus). La relation entre un monarche âgé de 7 ans et un conseiller de 40 ans n’est pas décrite comme "un monarche assisté par un conseiller". C’est une régence. Dario parle d’un écart de capacité équivalent (« In terms of pure intelligence4, it is smarter than a Nobel Prize winner across most relevant fields – biology, programming, math, engineering, writing, etc. This means it can prove unsolved mathematical theorems, write extremely good novels, write difficult codebases from scratch, etc. ») Si tu es face à un problème de Maths, et que tu as embauché Terence Tao pour le résoudre, je ne pense pas que "je suis assisté par Terence Tao" soit une description très fidèle de la dynamique sous-jacente. Tu vas me dire : "si : le problème de Maths n’est qu’un sous-problème d’un problème plus large, Terence Tao m’assiste sur le problème plus large en résolvant cette sous-tâche". Qu’est-ce qui empêche une IA avec de telles capacités de résoudre le problème plus large ? Si on itère suffisamment sur cette question, on retombe sur "l’humain donne un objectif global, l’IA exécute". (ceci dit cette nuance de l’artisan est correcte : tant qu’il y a des humains pour donner de la valeur en soi à "fait par un humain", indépendamment du prix et de la qualité objective du produit fini, il restera une petite place dans l’économie pour une petite partie de la population — mais ça me semble un point de détail plutôt que la dynamique global)
  2. Sloonz

    IA d'auteurs libéraux

    Je ne connais pas l’interface de venice.ai, mais n’as tu pas moyen de tout simplement mettre la liste des écrits dans le prompt, avec un lien ?
  3. Il faut différencier trois choses dans ce cas de figure : L’humain l’investisseur qui fait fructifier son capital initial. Et effectivement, c’est un point que je n’ai pas abordé, rien n’empêche l’humain d’investir son capital dans l’équivalent du SP500 et de profiter de ces fruits. L’humain entrepreneur, qui utilise du capital pour monter une entreprise pour fournir un produit ou service. Dans ce cas-ci : l’humain est moins efficace que l’IA, et l’allocation efficace des capitaux par un marché libre signifie que l’entreprise fera faillite. Que l’origine du capital vienne du même humain ne change rien au résultat. L’humain travailleur, dont on a déjà parlé. C’est toi qui introduit cette notion de valeur objective à travers "fonctionnellement équivalent". Mon point sur l’inefficience économique porte sur la méthode d’acquisition d’un même produit (achat direct du produit fini vs achat de biens intermédiaires puis fabrication du produit). J’ai dit que l’IA supprimera le capital des humains qui seront assez stupides pour : Consommer plus qu’ils ne gagnent (ce qui ne nécessite aucune IA pour ça, le marché actuel s’en charge déjà très bien) Essayer de concurrencer l’IA sur le marché de l’investissement actif (ce qui inclut l’auto-entreprenariat) Effectivement j’aurais du pointer qu’une stratégie d’investissement passif permet à un humain de garder et faire fructifier son capital.
  4. C’est essentiellement pour ça que j’ai introduit la seconde variante, où on regarde plus la productivité marginale du capital. Et le point principal n’est pas "échange entre pays", c’est l’existence d’une présupposition implicite "existence garantie d’une capacité de production de la partie désavantagée".
  5. Je ne comprend pas le rapport. Le très célèbre marché du luxe, image du marché indirect où les clients achètent des triboulets pour se mettre à l’orfèvrerie ? C’est l’essence de ma discussion avec Lancelot. Je ne comprend vraiment pas ce que vous ne comprenez pas. Ça me paraît niveau Econ 101 pourtant. Un humain, comme une IA, a besoin d’une certaine quantité de capital pour complémenter son travail — la combinaison des deux forme une capacité de production. Dans la théorie classique des avantages comparatifs, qui se focalise sur l’échange entre pays, cette capacité de production est présupposée. Parce qu’un pays sans capital, ça n’existe pas. Mais cette suppositon est importante : sans elle, pas de théorie classique des avantages comparatifs. C’est sauvable en ajoutant une possibilité, celle que la partie moins avantagée n’a pas de capacité de production par manque de capital, mais que la productivité marginale du capital de la partie moins avantagée excède la productivité marginale du capital de la partie plus avantagée. Dans ce cas la théorie des avantages comparatifs est restaurée. Mais ces deux suppositions ne sont pas automatiquent satisfaites (il y a d’autres suppositions implicites dans la théorie qui sautent probablement également dans le monde de Dario, mais ne rentront pas dans des détails inutiles). La version intuitive du point précédent est : si 1€ investi dans la capacité de travail d’un humain produit moins que 1€ investi dans la capacité de travail d’une IA, alors la théorie des avantages comparatifs ne sauvera pas le travail de l’humain. (exercice pour le lecteur : pourquoi est-ce que la théorie des avantages comparatifs n’a pas sauvé les chevaux de la révolution industrielle ?)
  6. Ça ne résout toujours pas le problème ? Tu as de l’argent. Tu veux acquérir des biens de consommations. Route directe : argent -> achat de biens de consommation auprès de l’IA. Route indirecte : argent -> achat de biens de production auprès de l’IA -> production de biens de consommation. La seconde est économiquement moins efficace. Toute personne qui s’y essaie verra son capital fondre plus vite que celui qui prend la route directe. Allocation efficace des capitaux dans un marché libre, tout ça.
  7. La destruction créatrice c’est le marché qui réalloue le capital. Au producteur qui fait le meilleur usage économique du dit capital. Il faut différencier deux cas, un cas UBI et un cas non-UBI. Cas UBI : tu peux t’acheter du capital avec ton UBI, et avoir un "métier". En vendant extrêmement à perte. On appelle ça un hobby, financé par le robo-contribuable (je suis sur qu’il y a un jeu de mot à faire là dessus, mais je ne le trouve pas). Cas sans UBI : si tu vends à perte, ton capital ne va pas durer très longtemps. L’hypothèse "mais je ne vend pas à perte" est incohérente avec les prémisses "l’IA connait mieux que toi l’état du marché et de la demande et l’IA est meilleure que toi pour mettre en valeur un capital dans le cadre d’une activité entrepreneuriale" (activités cognitives).
  8. Le capital disponible dans l’économie sera toujours limité, et chaque unité de capital bien plus efficace et rentable dans les "mains" d’une IA que d’un humain. On apprendra à personne ici que pas de travail sans capital.
  9. Le problème est là. Tu te focalises sur les IA actuelles. Pas celles IA décrites par Dario. Celles qu’il essaie de construire. Évidemment que Claude et ChatGPT dans leur état actuel sont une bonne chose. Personne ne remet en cause ça ici.
  10. Ah ? L’humanité a inventé l’AGI plusieurs fois dans le passé ? J’ai l’impression que tu réagis réflexivement sans prendre la peine de te projeter dans le monde tel que décrit par Dario. Les révolutions précédentes, c’est "automatiser un domaine" (agriculture par exemple) pour "se concentrer sur des tâches plus importantes" (industrie puis services). La révolution décrite par Dario a pour objectif de faire la même chose mais récursivement. C’est à dire automatiser pas seulement les tâches existantes, mais les tâches de remplacement. Et les tâches qui remplacent les tâches de remplacement. À un certain point la tâche de remplacement est elle-même imaginée par une IA et probablement difficilement compréhensible par un humain. C’est qualitativement différent.
  11. Ça n’a aucun rapport avec le monde de Dario où la production est non-humaine et la consommation humaine. Ta remarque parle de la consommation, Dario parle de la production. (et la prochaine remarque étant "lol faut bien produire pour gagner de l’argent pour dépenser pour consommer" : d’où la défense par Dario de l’UBI)
  12. Tu tapes à côté. Dario dit explicitement "à terme l’IA va remplacer les êtres humans dans la totalité de la sphère de la production économique". Pas "pour ceux qui veulent". Parce que son objectif est de créer une IA qui surpasse l’humain dans toutes les tâches cognitives, sur tous les aspects : capacité, vitesse, prix, fiabilité. (et sur les tâches physiques : la robotique est une tâche cognitive) Tu peux penser "il est drogué, c’est impossible", mais ce n’est pas la question. La question est : un tel monde est-il désirable ? Dario dit oui. Je dis non. Ça tombe bien, ce n’est pas la base de la théorie.
  13. Sloonz

    Conseils d'investissement

    Et dont les pertes arrivent à compenser les gains de Microsoft/Apple/Google/Amazon/Meta ?
  14. OK. Donc la vision c’est plus de travail et l’UBI pour tous. L’AI s’occupe de la science, l’économie, la gouvernance. Mais on peut jouer à des jeux vidéo toute la journée ! Je suis le seul à mettre ça dans la case "dystopie" plutôt que "utopie" ?
  15. Toi peut-être, mais tout le monde non.
  16. https://twitter.com/wallstengine/status/1885253685090930780
  17. Une blockchain aussi est append-only et n’est pas faite pour rechercher dedans. C’est pour ça qu’il y a des outils au-dessus pour le faire. Il n’y a pas besoin de blockchain pour la transparence, il suffit de… publier les données.
  18. Le front républicain n’avait pas commencé à se fracturer à droite avec Ciotti ? Ou ça s’est passé après les législatives ?
  19. Je crois qu’on aura résolu beaucoup de problèmes ouverts en mathématiques avant qu’on puisse être certains de "ce que croit réellement Trump". Ce sera un problème pour les historiens et je leur souhaite bien du courage. Rien que le fait "est-ce que Trump croit réellement en quelque chose" pourrait être sujet à débat…
  20. Je ne suis pas convaincu, mais c’est un argument qui se défend.
  21. Et je pense que la manière de voir est : si on veut mettre une place une taxe en plus de la TVA, qu’est-ce qui est le mieux ? Une taxe sur tous les biens de consommation, une taxe sur le travail, une taxe sur le capital, une taxe sélective sur les biens de consommation (comme des taux différents de TVA sur différents produits, ou l’origine) ? Et je pense que l’ordre reste le même, consommation non-spécifique > consommation spécifique > travail > capital. Je ne vois pas pourquoi "consommation spécifique" est tellement pire relativement à "consommation non-spécifique" que ça le met au niveau de la taxation du capital.
  22. Un principe c’est ce qui devrait venir avant toute autre considération. C’est pour ça qu’on a inventé le mot "hypocrisie", pour nommer la différence entre "ce qui devrait" et "ce qui est". Qui sait, peut-être que dans la situation imaginaire que tu présentes, il se pourrait que le principe prévaille ! Je ne m’attend pas à autant d’intégrité de la part de Trump/Vance, mais je peux être agréablement surpris.
  23. Ça arriverait sûrement, et ce serait à la fois une erreur et une hypocrisie. Ce qui n’invalide toujours pas le principe. (et pour l’instant, ce n’est arrivé que dans ta tête, dieu merci)
  24. Ce qui est précisément ce qu’ils essaient de changer ? Je ne comprend pas pourquoi c’est censé réfuter mon explication ?
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