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Atika

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Tout ce qui a été posté par Atika

  1. Ok Lancelot mais il y a des actions plus arbitraires que d'autre même d'un point de vue libertarien. D'ailleurs ce terme normalement recouvre anarcaps ET minarchistes, il est un peu utilisé n'importe comment, certains réduisent ça aux anarchistes seulement, certains l'utilisent pour être sûr de marquer leur radicalité, alors qu'à la base c'est un jeu de traduction et y'a pas de doctrine pure libertarienne, pas même l'axiome de non-agression. Bastiat est à la fois libertarien ( un petit pont, chipottons pas) et libéral par exemple. je dis pas tout ça juste pour faire chier pour un mot Si l'Etat se sert des impôts pour redistribuer aux pauvres ou financer des camps de concentrations, c'est pas la même chose, y'a des jugements de valeurs différents. j'sais pas si je suis clair. Sinon oui Bisounours le libéralisme avec la libre association et liberté d'expression ça peut être des groupes qui, ne menacent pas avec la force mais qui essaient d'influencer comment la société doit se comporter, faire des jugements moraux sur des gens qui vendent des livres pédophiles etc. Si le libraire retire l'ouvrage il n'y a rien à redire. Et non c'est pas du tout quasiment la même chose, quand l'Etat interdit, ayant le monopole de la force il peut légalement te piquer ton fric avec une amende ou carrément te séquestrer légalement. D'un point de vue libéral c'est pas du tout la même chose et le libéralisme ne se prononce pas sur la moralité d'un lobby.
  2. Les exemples de taxe anti-obesité peuvent se légitimer du point de vue d'un socialiste puisque le système de santé est collectivisé, y'a une certaine cohérence. Or un libéral même classique ne défend pas le système actuel donc rattacher les libéraux classiques avec le paternalism libertarian, pas convaincu du tout.
  3. Donc tu penses que le statut-quo est moins constructiviste ? Très dur à dire Autocitage : "A partir du moment où l'Etat intervient sur un secteur donné où il n'a rien à y faire, les uns disent qu'il faut aller plus loin car si on en reste là c'est légitimer un statut quo injuste dans des cas précis, à savoir l'irrespect de l'égalité en droits (et le privilège de fait de la liberté des uns par rapport à celle des autres). Et les autres disent que c'est jouer le jeu de l'Etat que de vouloir aller plus loin et que légitimer son intervention c'est aller vers l'injustice puisque dans des cas précis par sa logique anti-discriminatoire égalitariste, il chamboule l'ordre naturel etc.
  4. Contrôle qui laisse passer l'ISF, la loi gayssot et la loi renseignement ( il y en a eu plein d'autres mais ces exemples sont incroyables) ça fait mal au cul d'appeler ça démocratie libérale quand même.
  5. Sans raison valable dans le sens où le refus de coucher avec son supérieur n'est pas dommageable pour la bonne santé de l'entreprise etc ? Moi je suis d'accord que c'est déraisonnable et qu'objectivement ce refus n'est pas un critère légitime pouvant être retenu pour briser un contrat. Ce qui me chiffonne c'est la capacité des prud'hommes d'estimer objectivement si c'en est un ou pas, dans la tête du patron ça a l'air d'en être un.
  6. je dis que la raison invoquée pour le faire n'est pas bonne. > Et qui es-tu pour décider de ce qui est légitime ou pas pour briser un contrat ? Rien dans le contrat n'indique ça non ? Je troll mais bon.
  7. C'est sur quoi est fondée toute la pensée social-libérale et c'est au nom de la liberté réelle que Rawls lutte contre la propriété privée. Donc beurk
  8. Dénoncer l'entente on peut le faire sans la force. L'entente et la concurrence ne sont que la conséquence de la liberté et les deux face d'une même pièce.
  9. En fait je crois que Lancelot cherche s'il n'y a pas dans l'esprit plutôt que dans la lettre de la doctrine libérale une critique possible à la pression sociale liberhalal. > Je vois ce que tu veux dire. La critique de la pression sociale est liberhallal, mais dire que cette critique se retrouverait dans l'esprit de la doctrine libérale et se rattacherait quelque part à elle alors que ça appartient à des champs différents... Prenons l'exemple de la loi gayssot. On se contente de dire que c'est dégueulasse le délit d'opinion historique, et qu'en plus même si c'est pour limiter cette parole et que ça part d'une bonne intention c'est contreproductif parce que ça crée un espèce de mystère pour les esprits faibles. Que la liberté est la meilleure arme en toute occasion pour lutter contre la connerie de manière convaincante ( Mill). C'est la lettre de la doctrine. C'est quoi l'esprit, inviter les révisionnistes sur une chaine télé ? Je prends un exemple largement provocant mais je le trouve éclairant
  10. Oui, ça n'a rien à voir. Et le libéralisme >permet< le puritanisme ou le progressisme, il ne devient pas l'un ou l'autre puisqu'il ne s'identifie ni à l'un ni à l'autre, si on veut être précis
  11. Il ne s'agit d'empêcher aucune liberté mais d'émettre des jugements de valeurs, toutes les actions humaines n'agressant personne se faisant dans un cadre libre ne se valent pas. On est hors de la discussion politique je répète !
  12. Lancelot essaye juste de parler de ce que Lauren Southen ( canadienne libérale vite fait connu sur youtube) appelle "cultural libertarianism " pour lutter contre le marxisme culturel. Pour moi c'est en dehors du champ politique donc ça m'intéresse pas comme stratégie
  13. Ta manipulation si elle passe par instaurer une taxe elle se commet par la force. ( Même si j'ai comprit ce que tu voulais dire)
  14. J'ai répondu : non en tant que tel le libéralisme ne se prononce pas ni dans un sens ni dans l'autre. Et donc il faut baser la critique en dehors du champ politique, tout simplement en tant que futurs-consommateurs en critiquant non seulement le groupe qui a commit le boycott mais aussi l'entreprise qui se soumet
  15. Ce que t'appelles menace c'est de la liberté d'expression. C'est juste une forme de chantage : si vous sortez votre jeu on fera tout pour salir votre entreprise et on fera tout pour dissuader les gens d'acheter ce jeu
  16. Personne ne dit le contraire ( et je suis loréaliste, je fais ce que je veux avec mes cheveux). C'est pour ça que le libéralisme ne se prononce pas sur le fond mais sur la forme. La critique ou contre-critique sont liberhallal. Si on critique la stratégie d'une entreprise c'est simplement pas en tant que libéral qu'on le fait
  17. Si on peut plus critiquer alors on peut pas se réjouir que Zemmour soit viré ( et non censuré), et là c'est plus drôle
  18. Le boycott est liberhallal. L'anti boycott est liberhallal. Le développeur prend les informations qu'il veut sur le marché et si les premiers sont plus bruyants que les deuxièmes alors que plus minoritaires et que donc il pouvait espérer un profit, nous on peut toujours critiquer les décisions que l'on veut, et pas en se fondant sur le libéralisme mais en émettant un avis sur le jeu/ son choix économique. Sinon tant pis. Et si c'est juste une question de pas être éclaboussé par le scandale alors le problème est ailleurs, la société de l'outrage et de la susceptibilité en sont la cause
  19. http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/saint-denis-l-explosion-des-indemnites-de-certains-elus-fait-polemique-18-12-2015-5385033.php Heureusement qu'il n'y a aucun divorce entre la classe politique et le peuple, la crise de confiance toussa toussa
  20. Oui ironie Totalement d'accord évidemment. Le plus grave c'est même pas le délit d'opinion mais c'est clairement un crime d'arrière pensée. C'est stalinien.
  21. L'important c'est que ce soit tranché au cas par cas, l'interprétation de l'intention c'est ok!
  22. what the...
  23. Voilà pourquoi la thèse du subjectivisme radical ne tient pas selon moi. Ton "ennemi" n'est pas Mises mais Lachmann !
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