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Gio

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Tout ce qui a été posté par Gio

  1. Gio

    Arbres, termites & confiture

    En disant "on a jamais été aussi libre que sous l'occupation" Sartre voulait juste dire qu'il y a rarement une situation où on a été amené à faire de choix aussi décisifs, engageants, existentiels que sous l'occupation...bon, c'est une conception personnelle assez hors-sujet me semble t-il, que l'on soit d'accord ou non avec Sartre.
  2. Gio

    Arbres, termites & confiture

    Cyrille Michon.
  3. Purée on est sur le topic des images là ! Pour les vidéos, il y a le topic des vidéos comiques.
  4. Gio

    Arbres, termites & confiture

    C'était juste une bande annonce pour t'inciter à en lire plus.
  5. Gio

    Arbres, termites & confiture

    Lire également Isaiah Berlin :
  6. Gio

    Arbres, termites & confiture

    Comme Hollande ? Les mecs normaux sont-ils plus ou moins soumis au déterminisme que les autres ?
  7. Gio

    Arbres, termites & confiture

    Je voudrais juste re-insister sur le fait que la vidéo postée par Nihiliste frustré (message #270) que j'ai reposté moi-même (j'avais pas vu qu'il l'avait déjà postée) est une excellente synthèse de l'état du débat sur la question. Je l'avais d'ailleurs postée dans le topic "vos vidéos les plus instructives". Le conférencier est l'auteur d'un petit livre sur le sujet :
  8. Gio

    Arbres, termites & confiture

    Rappel : dans un débat sur le déterminisme, la notion de "libertarien" n'a pas de rapport avec le sens politique de ce terme tel que nous l'utilisons habituellement ici. http://en.wikipedia.org/wiki/Libertarianism_(metaphysics)
  9. Gio

    Arbres, termites & confiture

    J'ai pas lu tout le topic, mais juste pour donner quelques références sur la question libre-arbitre/déterminisme : Raymond Boudon a beaucoup travaillé sur la question, en fait il a notamment critiqué le déterminisme en montrant que certaines situations étaient nécessairement imprévisibles. Voir l'article Déterminisme sur Dictionnaire critique de la sociologie. Isaiah Berlin, sans prendre une position tranchée, rappelle dans Éloge de la liberté, que si le déterminisme est vrai, alors aucun des tenants de cette thèse n'est cohérent avec lui-même. D'ailleurs c'était déjà ce que disait Bastiat à la fin de son chapitre sur la Responsabilité dans les Harmonies économiques : « Mais dès que le libre arbitre, qui est le point de départ de toutes nos études, rencontre une négation, ne serait-ce pas ici le lieu de le démontrer ? Je m’en garderai bien. Chacun le sent, cela suffit. Je le sens, non pas vaguement, mais plus intimement cent fois que s’il m’était démontré par Aristote ou par Euclide. Je le sens à la joie de ma conscience quand j’ai fait un choix qui m’honore ; à ses remords, quand j’ai fait un choix qui m’avilit. En outre, je suis témoin que tous les hommes affirment le libre arbitre par leur conduite, encore que quelques-uns le nient dans leurs écrits. Tous comparent les motifs, délibèrent, se décident, se rétractent, cherchent à prévoir ; tous donnent des conseils, s’irritent contre l’injustice, admirent les actes de dévouement. Donc tous reconnaissent en eux-mêmes et dans autrui le libre arbitre, sans lequel il n’y a ni choix, ni conseils, ni prévoyance, ni moralité, ni vertu possibles. Gardons-nous de chercher à démontrer ce qui est admis par la pratique universelle. Il n’y a pas plus de fatalistes absolus même à Constantinople, qu’il n’y avait de sceptiques absolus même à Alexandrie. Ceux qui se disent tels peuvent être assez fous pour essayer de persuader les autres, — ils ne sont pas assez forts pour se convaincre eux-mêmes. Ils prouvent très-subtilement qu’ils n’ont pas de volonté ; — mais comme, ils agissent comme s’ils en avaient une, ne disputons pas avec eux. » Fernando Savater rappelle dans son essai sur l'éthique (c'est l'argument de Lucilio) : Si quelqu'on s'obstine à dire que les hommes ne sont pas libres, je te conseille de lui appliquer le test de philosophe romain. « Dans l'Antiquité, un philosophe romain discutait avec un ami qui niait la liberté humaine et assurait que les hommes n'ont pas d'autres choix que de faire ce qu'ils font. Le philosophe prit sa canne et se mit à le frapper de toutes ses forces. "Arrête, ça suffit, arrête de me frapper !" criait l'autre. Mais le philosphe, sans cesser la bastonnade, continuait d'argumenter : "N'as-tu pas dit que je ne suis pas libre et que je n'ai pas le choix de faire autre chose que ce que je fais ? Alors, ne gaspille pas ta salive en me demandant d'arrêter : je suis un automate." Et le philosophe ne suspendit sa râclée que lorsque l'ami eut reconnu que le philosophe pouvait librement cesser de le battre. » Tout les libéraux n'étaient pas nécessairement adeptes du libre-arbitre. Locke ne l'était pas spécialement il me semble. Schopenhauer ne l'était pas du tout, ça ne l'a pas empêché d'avoir des positions libérales en terme de Justice. Hume a même tenté de montrer que la Justice nécessitait le déterminisme dans une certaine mesure. Hayek et Mises ont je crois dit que c'était hors-sujet vis à vis du libéralisme, tout comme Mill qui débute son essai De la liberté, en dissipant cette confusion. Et une vidéo fort intéressante (que je recommande vivement) qui résume les différentes positions, et les différents arguments. Elle donne une idée sur l'état de la philosophie sur cette question.
  10. Gio

    Liens à la con

    http://sosiesdemerde.tumblr.com/
  11. http://www.senscritique.com/liste/Liberalisme_made_in_France/273322 (Commentaires) Je crois qu'il n'y a rien qui m'énerve plus que "le libéralisme ça ne veut rien dire".
  12. Et puis les États-Unis hein on connaît : Une société entièrement gouvernée par l'argent. Aucune autre valeur, ni morale, ni culturelle, ni humaine, ni familiale, ni civile, ni religieuse, ni professionnelle ou déontologique, ni intellectuelle n'y a cours par et pour elle-même. Toutes ces valeurs sont rapportées à l'argent. Chaque chose est marchandise, vue et utilisée exclusivement en tant que marchandise. Un individu n'est estimée qu'en fonction de son compte en banque. Tous les présidents sont vendus soit aux pétroliers soit aux trafiquants d'armes, soit au lobby agricole ou alors aux spéculateurs de Wall Street. L'Amérique est la "jungle" par excellence du libéralisme et du capitalisme "sauvages". Ensuite, et en quelque sorte par voie de conséquence, les riches y sont de plus en plus riches et de moins en moins nombreux, cependant que les pauvres, dont la foule en revanche ne cesse de grossir, sont de plus en plus pauvres. La pauvreté est la plaie dominante des États-Unis. On y voit partout croupir des hordes de miséreux affamés, parmi lesquelles circulent les luxueuses "chauffeured limousines" aux vitre opaques des milliardaires. Cette pauvreté et ces inégalités font légitimement horreur au Français. D'autant que n'existent en Amérique — on le sait de source sûre — ni sécurité sociale, ni allocation de chômage, ni retraites, ni secours aux plus démunis, ni la moindre solidarité. Seuls les riches peuvent se faire soigner, puisque là-bas, pour les médecins comme pour tous les autres Américains, seul le profit est sacré. Les riches sont également les seuls à pouvoir faire des études poussées, puisque les universités sont payantes. D'où le niveau très bas des connaissances aux États-Unis, niveau d'autant plus consternant que les enseignements élémentaire et secondaire sont d'une nullité notoire. Autre vice typique : la violence. En Amérique, aussi bien sous la forme d'une délinquance et d'une criminalité uniques au monde que dans la fièvre quasi-insurrectionnelle qui agite en permanence les "ghettos". Cette dernière résulte inévitablement du racisme, ancré au cœur de la société américaine, où il oppose d'une part les "communautés" ethniques les unes aux autres et d'autre part l'ensemble des ethnies minoritaires à la majorité de leurs oppresseurs blancs. L'impardonnable lâcheté — doublée sans doute de vénalité — qui retient depuis toujours les dirigeants politiques d'interdire la vente libre des armes à feu aboutit périodiquement à cette horreur que les adolescents ne se rendent guère à l'école que pour y ouvrir le feu sur leurs professeurs et condisciples.
  13. C'est juste un aperçu, il faut consulter leur dossier après. Il y a même un encadré sur les libertariens, toussa.
  14. Silicon Valley : le plan fou des nouveaux maîtres du monde
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