Aller au contenu

Hank Rearden

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    3 517
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    4

Tout ce qui a été posté par Hank Rearden

  1. Joli. A conserver.
  2. L'irresponsabilité pénale, c'est l'absence de responsabilité. N'y aurait-il pas une gradation ? D'autre part, l'absence de volonté exprimée n'exonère pas de ses responsabilités un sujet dit normal (homicide involontaire), pourquoi serait-ce different pour un fou, un mineur, etc..?
  3. Le juge et l'expert psychiatre partagent effectivement une responsabilité, l'un par sa décision, l'autre par son expertise. Je ne sais pas si le libre-arbitre est une fonction biologique. Mais je conçois que le libre-arbitre puisse être altéré par une maladie psychiatrique, une tumeur cérébrale, par des drogues, par de l'alcool mais pas totalement aboli. Et que de toute manière, non plus en terme biologique (ou philosophique) mais en terme de droit, une certaine notion de reponsabilité doit être préservée. D'ailleurs, parmi les facteurs altérant le libre-arbitre, certains sont considérés par les juges comme agravants (facteurs exogenes: drogues, alcool) d'autres comme atténuants (facteurs endogènes: maladies).
  4. Personne n'a jamais dit ça, seulement qu'un psychiatre qui ne répond pas à son obligation de moyens (en terme d'une coercition de son patient afin de protèger son entourage) par négligence , imprudence, etc... commet une faute ou une erreur et doit être mis devant ses responsabilités. Et une majorité ici (a priori) pense que ce qui est illégitime, c'est la notion d'irresponsabilité légale du malade psychiatrique. Ce qui arrive aux psychiatres, c'est simplement la conséquence de leur croyance en l'irresponsabilité d'un malade, engageant de fait leurs propres responsabilités. Et c'est normal. De manière plus générale, quiconque qui, par son acte, abolit (factuellement ou déclarativement) les capacités de libre-arbitre d'une autre personne, engage sa propre responsabilité dans les actes des la personne dont il a aboli le libre-arbitre: -le terroriste qui pointe son arme sur la tempe d'un quidam en lui demandant d'actionner une bombe pour sauver sa peau abolit de fait les capacités de libre-arbittre de sa victime -le psychiatre en déclarant un malade irresponsable abolit de droit les capacités de libre-arbitre de son patient. Si un psychiatre n'assume pas , il faut qu'il renonce à la notion d'irresponsabilité de son patient.
  5. Sauf que le juge s'en tient à l'avis du psychiatre qui lui a fait un beau certificat . On tourne en rond. Et le fait statistique ne diminue en rien la responsabilité d'un médecin sur un fait unique.
  6. Ce devrait être effectivement la réponse logique. Mais bon...
  7. Tout à fait. C'est exactement la même question que celle du fil sur la responsabilité des psychiatres
  8. Pourtant assez nombreuses sont les affaires impliquant un meurtrier, pédophile, violeur, ravisseur récidiviste aux antécédents psychiatriques connus. Les journalistes s'en régalent, tout comme ils le font avec les mass-murderers. Pourtant, s'ils sont prompts à engager la responsabilité des armes dans un cas, ils ne soulèvent guère la responsabilité des psy dans l'autre. Jusqu'ici, la psychiatrie est une specialité très protégée du point de vue médico-légal (l'hospitalisation psychiatrique est essentiellement publique), peu mise en cause en comparaison avec les autres spécialités médicales alors que la responsabilité des psychiatres devrait être aussi lourde que celle d'un obstétricien, d'un anesthésiste, particulièrement quand on considère les patients violents susceptibles de mettre en danger les autres. Dans ma région, la fille d'une femme assassinée à coups de couteaux sur une place publique par un schizophrène, a eu la désagréable surprise de se trouver nez-à-nez avec l'assassin de sa mère sur la même place publique une petite année après le meurtre. C'est surement ce que les psychiatres appellent une prise en charge normale: un assassinat, des gouttes et la liberté.
  9. OK mais ça, c'est plutôt inhérent au système judiciaire en place plutôt qu'à la demande du plaignant. En France, les gens portent plus plainte au pénal qu'au civil parce que c'est gratuit et que c'est plus dégradant pour le médecin. Oui, quand ils auront un gars susceptible d'être violent, ils seront plus prudents.
  10. C'est vrai mis encore faut-il se donner les moyens adaptés. Personne ne demande qu'il soit condamné pour les agissements de son patient. Par contre il est juste qu'il réponde de négligence ou d'erreur dans la prise en charge adapté de son patient si ce manquement a entrainé un meurtre. (tjs dans le contexte où on considère que la responsabilité du malade psychiatrique est abolie) Et personne ne demande à un psychiatre de guérir un schizophrène.
  11. Il faudrait des explications sur ce qu'est un "internement administratif" (hospitalisation d'office? ). En général, il y a un gars qui signe: un psychiatre ou le préfet (pour les hospitalisations d'office). Et si c'est le préfet, il s'empresse de demander l'expertise d'un psychiatre.
  12. On est d'accord et globalement cette décision va dans ce sens. On dit attention aux psychiatres, si vous déclarez un tel irresponsable, c'est vous qui devenez responsable de ses actes. Cela rend prudent.
  13. Effectivement, si on ne croit pas à l’irresponsabilité des malades psychiatriques (ce qui n'est pas le cas des psychiatres a priori), ce transfert de responsabilité du patient vers le psychiatre peut paraître choquant. Par contre, si on pense (comme la grande majorité des psychiatres) que les maladies mentales sont susceptibles d'abolir le libre-arbitre ou le discernement alors il est normal que celui qui décide d'un traitement, des mesures coercitives (ou de leurs absences) en prenant des décisions à la place du patient et contre sa volonté soit mis devant ses responsabilités. Il engage sa responsabilité par une éventuelle mise en danger du patient lui-même mais aussi de son entourage au sens large. Grâce à cette jurisprudence, les experts psychiatres, mis devant leurs responsabilités, prendront plus de précautions avant de déclarer pour un oui, pour un non, un meurtrier irresponsable de ses actes. Et, à mon avis, c'est une bonne chose.
  14. Exactement. Un gros nuage d'un côté et un seul point de l'autre ...drôle droite de régression
  15. Ouais ben justement, c'est pas du nez dont on parle...
  16. Foutre, c'est exactement le mot. Sinon, plus sérieusement je crois que cela relève d'une relation dominant/soumis (un jeu donc) mais pas toujours dans le sens auquel une femme pense de prime abord. Sa situation n'en fait automatiquement une soumise pour préciser ma pensée.
  17. Effectivement les points 2 et 5 paraissent primordiaux. Les deux endroits par lesquels une femme tient son homme: la b.te et l'estomac.
  18. "Poney" + "bdsm" sur google images
  19. Poney aime manifestement se faire punir. Il en redemande.
  20. Aujourd'hui, à 40 ans, les minettes de 20 ans ne m'excitent plus guère. J'ai l'impression de regarder des petites filles. Je préfère la milf de 35-45 ans avec un back-ground et un cerveau même si ses seins tombent un peu et qu'elle a mis des hanches. Voilà , ça c'est pour me mettre dans la poche des femmes de liborg...mais en plus c'est vrai.
  21. Les canons toujours dirigés vers la cible...règle de sécurité.
  22. Vichy non ?
  23. merci.
×
×
  • Créer...