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Nicolas Azor

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Tout ce qui a été posté par Nicolas Azor

  1. J'avoue que ça me rassure et me fait assez plaisir que la réponse #4 semble l'emporter largement pour l'instant.
  2. Moi je dis qu'un petit sondage serait pas mal, mais la liste est longue donc ça serait pénible à éditer. Si quelqu'un a du temps à perdre…
  3. Tiens en parlant de polio, vous pensez quoi de la théorie du vaccin anti-polio comme origine de l'épidémie du sida?
  4. Pas évident après ça de se lancer dans de grandes campagnes de propagande sur la sécurité routière.
  5. Moi mon western préféré de Eastwood c'est "l'homme des hautes plaines", parce que le final a un coté absolument fascinant.
  6. Pardon de simplifier mais personne n'a réagit à mon propos plus haut, alors je réitère et reformule: Est-ce que j'ai le droit, oui ou merde, de copier les données que je veux sur un ordinateur que je suis sensé posséder, et de communiquer ces données à quiconque me les demande si ça me chante ? Moi je pense qu'il faudrait vraiment avoir du toupet pour répondre non.
  7. En Amérique du Nord je suis tout disposé à le croire. Par contre en Amérique du Sud c'est bel et bien dans le sang que la plupart des conquètes ont été faites.
  8. Ah j'aurais du ajouter une question sur l'âge, afin d'essayer de détecter une éventuelle correlation. J'ai une théorie selon laquelle l'attirance pour la musique est un caractère juvénil, et que donc il s'atténue avec l'âge.
  9. Bonne suggestion de réponse possible. Ajoutée :-)
  10. Un de ces quat' faudra que j'écrive un texte sur la musique, mais pour l'instant je me contente d'un petit sondage. PS. j'ai voté #4
  11. Ben avec le too big to fail, c'est pas si sûr.
  12. Les échos du discours de François Hollande me sont parvenus et ses propos sur "le monde de la finance" me laissent songeur. J'avoue penser moi aussi que la finance dispose de nos jours d'un pouvoir disproportionné et illégitime. Par contre, je ne fais confiance en aucun homme politique pour résoudre ce problème. Je pense que la solution est d'abord et avant tout technique. Je vais essayer de résumer ici mon point de vue sur le sujet. D'abord, il faut tout de même rendre à Caesar ce qui est à Caesar: on ne peut pas reprocher grand chose à la finance car jusqu'ici elle était un mal nécessaire: sa fonction était claire et il n'existait que peu d'alternatives à son modèle de fonctionnement. Ceci étant je pense qu'il en est autrement maintenant que Satoshi Nakamoto a résolu le problème du double-paiement. Peut-être avez-vous entendu parler du flash-trading et du fait que cette pratique pousse les opérateurs de marchés à se rapprocher de plus en plus d'un lieu particulier, en l'occurence celui où se trouve les serveurs du London Stock Exchange. Cette course à la nano-seconde et la centralisation qui l'accompagne a quelque chose de profondément absurde pour un système financier qui se prétend mondial et ultra-moderne. On pourrait espérer d'une finance mondiale qu'elle ne priviligie pas une ville ou un lieu par rapport à un autre. On ne peut pas reprocher à quelqu'un de ne pas être génial. Par contre on peut reprocher à quelqu'un de s'entêter dans une voie qui le mêne manifestement dans une mauvaise direction. Tel est le cas avec le modèle technique utilisé par les salles de marchés de nos jours. Clairement, cette centralisation outrancière s'explique par le recours à une référence temporelle unique, nécessairement géographiquement localisée. Hors, la vitesse de la lumière n'étant pas infinie, l'augmentation des performance et le souhait de ne pas subir de "front-running" amène forcément les intervenants d'un tel système à vouloir se rapprocher le plus possible de l'horloge. D'où les aberrations du flash-trading. L'absurdité de cette pratique aurait dû pousser les techniciens à chercher une alternative plus décentralisée. Tel n'a pas été le cas: ils ont continué dans cette voie, toujours plus rapide, toujours plus prêt de l'horloge. Franchement, honte à eux. Je pense que les choses vont vite devenir très différentes dorénavant. En mettant bitcoin au point, Satoshi Nakamoto a montré la possibilité d'une mesure décentralisée du temps, et ce faisant il ouvre la voie à une finance entièrement logicielle. En utilisant le concept de preuve de calcul en lieu et place d'une référence temporelle, Nakamoto montra qu'il est possible de mettre chaque élément d'infrastructure sur un pied d'égalité du moins sur le plan géographique. A terme, ce nouveau paradigme devrait permettre de créer une finance basée non pas sur une confiance placée dans des intervenants humains qui disposent d'une logistique ou une infrastructure privilégiée, mais uniquement sur l'utilisation d'une architecture logicielle commune et standardisée. En gros, l'équivalent de TCP/IP pour la finance. Acheter ou vendre une action, prêter ou emprunter de l'argent se fera avec un logiciel. Les intervenants financiers seront identifiés par une clef publique, et ils pourront être aussi bien un particulier, qu'une entreprise, une association, un Etat ou même une entité anonyme dont on ignorera tout hormis son historique financière. Une base de données décentralisée répertoriera les évènements de crédits et ainsi permettra à chaque intervenant d'attribuer un niveau de confiance lors des transactions. Tout sera régulé non pas par des hommes politiques ou par des bureaucrates, mais par du code informatique. Dans cette optique, les propos de François Hollande me paraissent atrocement ridicules et dépassés. Pour moi il fait vraiment office de dinosaure, là. Quand la finance deviendra entrièrement logicielle, il ne sera pas possible d'imposer une taxe tobin, des règles de Bâle II, III ou XIII… Un éventuel FESF ne sera qu'une clef publique parmi tant d'autres… Pour moi, l'avenir de la finance est logiciel, pas politique.
  13. Peut-être un peu, j'ai écrit un peu vite. Mais ça n'est pas si contradictoire si on fait bien la distinction entre la force utilisée de façon défensive (protéger un terrain) et offensive (détruire une cloture et tuer les gardes). Mais là mon coté nihiliste te dira que les deux aspects sont tout autant légitimes, que quelqu'un qui est plus fort que quelqu'un d'autre n'a pas de raison de s'empêcher d'utiliser cette supériorité pour parvenir à ses fins. Mais bon si je soutiens cette idée on va me conspuer. Sans aller jusque là, l'essentiel est que la nature n'appartient certes à personne, mais que justement c'est pour ça qu'on peut se l'approprier.
  14. Je crois que Jabial a développé assez correctement les idées libérales sur le sujet, mais personnellement j'ai des convictions différentes de la plupart des libéraux concernant la légitimation de l'acquisition de la propriété. Je vais les balancer ici, mais j'insiste bien: ce sont mes convictions et elles ne sont pas du tout représentatives de la pensée libérale. La nature n'appartient en effet initialement à personne, mais cela ne veut pas dire qu'on n'a pas le droit de l'acquérir. Pour moi le droit de propriété est une organisation de la notion de possession. Son but est d'éviter le recours à la violence pour l'acquistition des choses possédées. Lorsqu'un individu trouve quelque chose dans la nature qu'il souhaite utiliser, il fait en sorte que personne d'autre ne puisse y avoir accès. Il met une cloture autour d'un terrain, il place une pépite d'or dans un coffre, etc. Bref il utilise la force pour acquérir l'objet et défendre cette possession. En faisant ça, il ne blesse personne, et ne prive personne. A ce titre cette aquisition est donc supposée légitime. Dès lors que la possession est reconnue légitime (par une autorité quelconque, un juge, un seigneur, …), alors le seul moyen pour autrui d'acquérir la chose possédée de façon tout aussi légitime, est d'effectuer une transaction volontaire, le plus souvent marchande. Bref, pour moi la propriété n'est pas une question de "rationalité". Les choses n'appartiennent pas à quelqu'un pour des raisons propres à la chose en question uniquement. Il n'existe pas d'autorité morale transcendante et supérieure qui dirait: "cette chose devrait appartenir à X, et cette autre chose à Y. Car ainsi les choses iraient mieux.". La propriété n'est pas une qualité intrinsèque, contrairement à ce que l'éthymologie laisserait penser. La propriété est un constat basé sur une observation sociale relevant des relations de dominations entre les hommes (car celui qui contrôle une cloture et qui paie des gardes armés pour protéger un terrain fait preuve d'une supériorité logistique par rapport a celui qui pourrait souhaiter acquérir le terrain mais n'a pas la force nécessaire pour le prendre de force).
  15. Moi j'aimerais bien que tu précises à quels types de propos (sur quels thèmes, dans quel fil etc) tu fais allusion. Oui, des anarcap il y en a ici, mais je n'ai vraiment pas l'impression qu'ils sont majoritaires.
  16. Voilà un point de vue intéressant auquel je suis tout à fait disposé à adhérer, alors que moi aussi j'aime beaucoup Wikipedia. En fait, compiler les connaissances des gens, à défaut d'être une bonne démarche encyclopédique, ça constitue quand même certainement une bonne base de travail. L'autre jour je feuilletais l'encyclopédie de d'Alembert et Diderot et je tombais sur pleins d'articles tout à fait saugrenus, liés à des méthodes de travail rurales complètement obsolètes de nos jours. Je suis sûr que dans quelques siècles des gens liront cet article sur le pokemon rouge feu et ça leur fera le même effet. Je pense maintenant que ce genre d'article a sa place dans une encyclopédie, parce qu'on ne peut pas objectivement juger de la valeur culturelle d'une information. Il existe certainement des articles que tu peux juger inappropriés aujourd'hui mais qui s'avèreront très importants dans dix ans. Moi ce que je reproche le plus à Wikipedia, c'est son coté centralisé et la lourdeur de la licence d'utilisation. Mais Wikipedia reste un site extraordinaire, la meilleure chose qui soit sortie du Web, selon moi. Encore récemment je lisais un article, en l'occurence celui sur la pomme de terre, et je tombais sur un de ces paragraphes qui achèvent de me convaincre que Wikipedia c'est vraiment super: « Voyez chez un Irlandois la gamelle de pommes de terre placée sur le carreau ; toute la famille est accroupie autour, et chacun en mange des quantités presqu’incroyables. Le mendiant qui passe est admis à en prendre sa part, et le cochon a la sienne, pêle-mêle avec la femme, les coqs, les poules, les dindons, les oies, le chien, le chat, et peut-être aussi la vache ; tout cela mange au même plat. Quiconque a vu ces repas aura pu juger de l’abondance, et j’ose dire, de la gaîté qui y règne. » Arthur Young, voyage en Irlande http://fr.wikipedia.org/wiki/Cuisine_de_la_pomme_de_terre#Irlande
  17. Vouloir interdire d'enregistrer la radio c'est particulièrement délirant. Que je sâche, les ondes radios sont émises de façon indiscriminées, dans les airs pour que n'importe qui puisse les recevoir. Reprocher aux gens d'enregistrer la radio, c'est aussi absurde que quelqu'un qui gueulerait au milieu d'une foule avec un mégaphone et qui leur en voudrait d'écouter ce qu'il dit.
  18. En même temps c'était pas toi qui payait mais papa/maman, j'imagine. Donc pas étonnant que tu ne te sentais pas floué. Je ne considère pas non plus que le fait de pouvoir écouter de la musique gratuitement soit un droit. Par contre, je considère que j'ai le droit de stocker les données que je veux sur mon ordinateur et que si des gens me demandent ces données, j'ai le droit de les leur transmettre.
  19. Les miroirs ont presque toujours besoin d'un support en verre pour les protéger. En fait je me pose la même question depuis peu, surtout depuis que j'ai appris que la technique revient à la mode ces derniers temps avec ALMA. J'imagine qu'auparavant les contraintes associées (parallélisme absolu des axes des télescopes, synchronisation, addition informatique des images, etc…) rendait la chose compliquée.
  20. Quand t'achètes un truc qui a des conditions générales d'utilisation, tu n'es pas vraiment propriétaire du truc que t'achètes. Tu n'as pas le plein usufruit. En fait rien que d'utiliser le verbe "acheter", c'est peu approprié amha.
  21. Hum… comme ces derniers temps je m'interesse beaucoup à l'astronomie, je me demande si un tel aluminium transparent pourrait être utilisé comme support pour un miroir de télescope gigantesque. (j'imagine que les limites actuelles liées aux propriétées mécaniques du verre ordinaire pourrait être repoussées avec un verre métallique)
  22. On n'a même pas à répondre à cette question. Est-ce qu'on me demande de conseiller un boucher sur sa manière de gêrer sa boutique ? Est-ce qu'on me demande mon avis sur les honoraires que doit pratiquer un médecin ou un avocat ? Non. Donc comme je le dis dans ma quatrième question, si les artistes ne peuvent plus gagner leur vie en vendant leurs oeuvres, ce n'est pas mon problème, c'est le leur.
  23. Pour moi le plagiat et la contrefaçon sont déjà deux choses différentes. Le plagiat je ne sais pas trop ce que c'est exactement mais tel que je le conçoit ça n'a rien de répréhensible. C'est juste un peu honteux mais ça n'a rien de criminel ou délictueux. La contrefaçon, elle, relève selon moi de l'usurpation d'identité. Celui qui fabrique appose parfois sa marque ou sa signature sur ses produits pour s'identifier et dans l'espoir de gagner une certaine réputation. Celui qui copie non seulement le produit mais aussi la marque ou la signature, cherche à se faire passer pour qui il n'est pas. Est-ce que pour autant l'Etat doit s'en mêler et jeter le contrefacteur en prison ? Non. Il existe de nos jours bien assez de moyens techniques pour empêcher la contrefaction du signe. La cryptographie notamment. Il appartient aux producteurs de se renseigner et d'acquérir les compétences dans le domaine. On n'a pas à lever l'impôt pour financer une protection juridique sur le sujet.
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