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Boz

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Tout ce qui a été posté par Boz

  1. Boz

    Le fil des questions alakons

    Pourquoi tant de haine envers le comic sans ? Snobisme ou raison objective ?
  2. Je crois que cette blague n'est pas aux normes.
  3. De toutes façons végétalien ça n'existe pas, en pratique. Toutes les plantes récoltées, cultivées et préparées pour la consommation comportent des insectes et autres rongeurs hachés (très) menus.
  4. Ah oui @Jesrad il faut en dire plus là on salive !
  5. Boz

    Supa Playlist!

  6. Tiens si tu as plus de temps à perdre va nous faire un point sur tes positions actuelles en nutrition, ça m'intrigue. ?
  7. Bienvenue ! Es-tu affilié ?
  8. Parfait, merci !
  9. Ouais c'est triste la paresse intellectuelle, alors qu'avec un peu d'imagination et de boulot, l'explication de ce genre de fait "anti-historique" pourrait déboucher sur de superbes histoires. Mais bon c'est plus une approche d'auteur de SF que de fantasy. (Ceci dit je connais moins bien la fantasy, peut-être que ça existe déjà quelque part).
  10. Idem.
  11. Sauf quand l'un des protagonistes surclasse l'autre et joue avec lui.
  12. Je crois que c'est un universitaire (version arrogante) à la retraite qui se fait chier en attendant la mort, et qui cherche donc un nouveau public de "cons" pour étaler sa suffisance.
  13. Je ne pense pas. Les distances me semblent plus réalistes que 99% de ce qu'on voit habituellement, où les mecs envoient des grands coups qui de toutes façons ne toucheraient même pas l'adversaire. Là il y a plusieurs moments où je serre les fesses en me mettant à la place des acteurs. Ce que j'aime bien aussi, c'est la mise en scène de la différence de niveau : le "mauvais" fait de grands gestes et des pirouettes ridicules (genre Star Wars), la fine lame est dans l'économie de mouvement et le minimalisme. On sent aussi qu'il joue avec sa proie. Je ne suis pas un spécialiste donc je peux me tromper, mais j'attends avec curiosité l'avis du maître de @Alchimi.
  14. Le meilleur des duels cinématographiques (au sabre) est polonais :
  15. 3h ! J'ai la flemme...
  16. Je me suis infligé le premier épisode de the Witcher hier soir. C'est mauvais mais je vais quand même continuer pour pouvoir mater plus tard des vidéos YouTube de geeks qui aiment critiquer. Il faut savoir profiter des petits plaisirs que la vie nous offre.
  17. Bien sûr, c'est un des moyens éprouvés (et c'est celui que j'ai utilisé). Je ne sais pas. D'après ce que j'ai compris (mais je ne jure plus de rien), si tu es en bonne santé avec un métabolisme fonctionnel, ni l'un ni l'autre. La source de ce fameux état d'inflammation faible mais perpétuelle, le syndrome métabolique (si je comprends bien ta question), serait en fait un problème de trop plein d'énergie. L'origine ou la nature exacte de trop plein ne serait pas fondamental, contrairement à ce qu'énonce le CIM. Lorsque tout fonctionne bien, ton corps fabrique ses propres anti-oxydants, bien plus efficaces que n'importe quel supplément.
  18. Oui c'est pas si nouveau mais disons que ça l'est pour moi. J'étais devenu un peu fainéant intellectuellement... Merci pour la réf.
  19. Merci j'ai corrigé.
  20. L’hypothèse la plus relayée ici quant à l’efficacité du régime low-carb est celle qu’on trouve dans la littérature sous le nom de CIM (carbohydrate-insulin model). En gros, les glucides c’est pas bien parce que ça déclenche de grosses sécrétions d’insuline qui à leur tour piègent l’énergie dans les cellules adipeuses, font croire au corps qu’il est affamé, diminuent le métabolisme et sont donc la cause principale de la prise de poids et par conséquent de moult maux qui affligent le monde de riches dans lequel nous vivons. Un modèle simple, qui permet d’expliquer beaucoup d’observations. L’avantage des modèles simples, c’est qu’ils sont simples. Le problème des modèles simples, c’est qu’ils finissent en général par être testés expérimentalement, sans trop de difficultés. C’est ce qui a été fait (plusieurs fois). Et le modèle ne tient pas... https://undark.org/wp-content/uploads/sites/2/2017/02/HallEJCN2017-1.pdf En résumé : Lorsqu’on contrôle strictement les variables (en particulier les protéines et les calories), un régime LCHF n’est pas meilleur qu’un régime HCLF pour la perte de poids ni pour le métabolisme. Comme je croyais à fond au modèle, j’ai mis un peu de temps à tout digérer. Petit retour en arrière : Tout a commencé avec “The Game Changers”, dont on a déjà parlé ici. Je ne reviens pas dessus, c’est un documentaire de propagande vegan mal déguisé. Il a déclenché chez moi une nouvelle poussée de lectures, parce que mine de rien vouloir réfuter proprement du bullshit ça demande des efforts. Quelque part au milieu de mes recherches, je suis tombé par hasard sur cet épisode de Rogan : Je ne conseille son visionnage qu’aux personnes motivées. C’est désagréable, les deux invités ont visiblement un passif et semblent se détester. J’avais décidé de le voir “à la cool”, persuadé que Gary Taubes (qui est le défenseur/vulgarisateur le plus célèbre du CIM) allait aisément pourfendre ce jeune paltoquet dont je n’avais jamais entendu parler. Sauf que peu à peu, j’ai été intrigué par les arguments du bonhomme, et aussi par les esquives et les artifices rhétoriques un peu trop voyants de Taubes. Alors j’ai disséqué tout son site, j’ai acheté et lu son livre : http://www.stephanguyenet.com/ https://www.amazon.fr/Hungry-Brain-Outsmarting-Instincts-Overeat/dp/125008119X Je cite Guyenet qui résume lui-même sa position : “The brain (because it generates hunger and cravings, determines what and how much we eat, how much we move, and regulates body physiology) is the primary determinant of body fatness, while fat tissue is more of a receptacle and buffer for excess energy. Obesity is caused primarily by a food environment that makes it easy to eat calorie-dense, tasty food rich in both carbohydrate and fat, and insufficient physical activity, in genetically susceptible people. This causes overeating and changes in fat-regulating brain circuits that promote obesity and “lock in” fat gain, making weight loss challenging. Carbohydrate intake, including sugar, contributes to obesity but isn't the primary factor. Insulin levels are not an important determinant of fat gain in the general population. “ Ca ressemble à mais ce n’est pas la vieille thèse combattue depuis l’origine par les low-carbistes (à juste titre je pense, et Guyenet le pense aussi), qu’on peut résumer par “ les personnes en surpoids n’ont qu’à manger moins et bouger plus, ces loosers”. J’essaye de résumer ce que j’ai compris : Il y a des zones du cerveau, issues de notre évolution, qui régulent notre appétit, notre satiété, notre adiposité, notre métabolisme et nos pulsions. La compréhension de leur fonctionnement a accompli de grands progrès depuis quelques années. Le livre vulgarise tout cela en présentant quatre grands systèmes : Le système de récompense, situé dans les ganglions de la base (le coeur primitif du cerveau). A partir d’indices extérieurs (odeurs, visions, habitudes) et intérieurs (notamment la densité calorique perçue par le système digestif), il permet d’apprendre/renforcer des comportements jugés avantageux via la dopamine. C’est là que les pulsions vont naître. C’est ce qui fait que la simple odeur des frites nous fait saliver. Le système de calcul économique, situé dans le cortex orbito et pré-frontal. C’est la couche récente dans l’évolution, énorme chez l’homme. A partir de tout plein d’autres zones du cerveau, de processus conscients et inconscients qui lui envoient leurs inputs, elle calcule les rapports coûts/bénéfices de divers comportements. Malheureusement pour nous, il y a une forte pondération en faveur des calories et de la facilité d’obtention (ce qui était clairement un avantage évolutif à l’origine). C’est ce qui fait qu’on sacrifie volontiers ces 3€ qu’on aurait pu épargner contre une délicieuse pâtisserie. Bien sûr, les humains ont la capacité de préférer le long terme au court terme, il faut juste savoir qu’on est de base bien biaisés vers le court terme (sur les questions de bouffe en tous cas). Le “Lipostat” aka “Régulateur d’adiposité”. Situé dans l’hypothalamus, à la base du cerveau, c’est un mécanisme de rétroaction négative des tissus adipeux. Ceux-ci sécrètent de la leptine qui, une fois réceptionnée, va réguler l’appétit à la baisse tout en modifiant le métabolisme. C’est une partie fascinante du bouquin et la narration des différentes découvertes des chercheurs au fil du temps est excellemment racontée. Donc, si on mange beaucoup de calories et qu’on grossit, les tissus adipeux envoient plus de leptine, ce qui décroit l’appétit et augmente le métabolisme, et entraîne une perte de poids. Et vice-versa. Le problème est que le mécanisme tendant à faire regagner du poids quand on en a perdu est beaucoup plus efficace et tenace que l’autre (ça se comprend encore une fois du point de vue évolutif). C’est ce qui cause les plateaux de perte de poids lors des régimes, et aussi le fait que lorsque les gens arrêtent et reprennent leur alimentation habituelle, il regagne souvent plus de poids qu’ils n’en avaient perdu. C’est vraiment un point clef. Le corps défend un certain niveau de gras, et celui-ci est beaucoup plus facilement perturbé vers le haut que vers le bas. Et notre environnement moderne crée beaucoup de perturbations. Le système de satiété, situé dans le tronc cérébral (la tige sous le cerveau). A partir d’indices du système digestif (en particulier le volume ingéré, la quantité de fibres et de protéines), c’est lui qui va nous indiquer qu’on n’a plus faim à un repas donné. Mais il est aussi activé ou inhibé par les systèmes précédents. Par exemple, les nourritures très récompensées par le système 1 (comme les “bombes” nutritionnelles inimaginables dans un environnement ancestral qui combinent plein de calories avec plein de sucre et de gras - je vous laisse deviner ce que ça peut-être) inhibent ce système. De même, le lipostat (système 3) peut l’inhiber ou le renforcer selon les scénarios. C’est par exemple le court-circuit de ce système par le système n°1 qui fait qu’alors qu’on avait plus faim du tout, on va finalement se laisser tenter par un dessert lorsque la carte arrive. A ces éléments, il faut ajouter l’importance du stress (qui, par exemple, via le cortisol, va diminuer la sensibilité de l’hypothalamus à la leptine). Le manque de sommeil, lui, va renforcer la sensibilité des circuits de récompense aux nourritures très caloriques, et diminuer la résistance aux pulsions courts-termistes du système n°2 (calcul économique). C’est ce qu’on appelle le biais d’optimisme. Note pour moi-même : je me demande si c’est la même chose que provoque l’alcool et qui fait qu’on se fout davantage des conséquences de nos actes. Ce livre et les lectures des articles scientifiques correspondants m’ont convaincu que je savais beaucoup moins de choses sur le sujet que ce que je croyais. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain : le low-carb fonctionne très bien, mais pas pour les raisons souvent avancées, pas forcément pour tout le monde et il existe d’autres voies : Les preuves expérimentales sont là : il est possible d’autant maigrir avec un régime LFHC, à calories égales. L’insuline, chez une personne en bonne santé, n’a pas du tout les effets négatifs prédits par le CIM. Il y a des données sur des peuples qui ont très bien vécu avec beaucoup de glucides “ancestralement corrects” comme les patates douces et autres tubercules. Mais il faut souligner quand même que Guyenet confirme (sans apporter d’explication) que les données anthropologiques montrent une préférence pour les produits animaux partout où cela est possible. Le niveau d’activité physique est très important. Ce n’est pas qu’une question de calories in/out, mais aussi d’activation dans le bon sens de certains processus biologiques “à double tranchant”, importants pour un bon vieillissement (par exemple utiliser m-Tor pour créer du muscle plutôt que pour faire proliférer un cancer). Une grande partie des réussites du LCHF peuvent sans doute s’expliquer (dans cette perspective) par une augmentation de la quantité relative de protéines et/ou de fibres ingérées (effet de satiété décuplé) ainsi qu’une diminution de la force des récompenses “dopaminées” par l’arrêt de la consommation des bombes nutritionnelles modernes. Certaines personnes réussiront aussi bien ou mieux avec un régime LFHC de qualité (pas de bouffe raffinée, en gros). Oui il n’y a aucun glucide essentiel, contrairement aux acides gras, mais la quantité nécessaire n’est pas si grande que je croyais. Il est par exemple probable qu’il existe des différences génétiques importantes dans la capacité de néoglucogenèse du foie. Guyenet a fourni, sur son site, une liste incroyable de références correspondant à son débat avec Taubes. Je suis loin d’avoir tout lu.
  21. C'est parce qu'il est cohérent et pourtant parfaitement stupide. Malgré l'amour des liborgiens pour la cohérence, la stupidité est souvent rédhibitoire.
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