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Domi

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À propos de Domi

  • Date de naissance 18/03/1978

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    PARIS XX

Idées

  • Tendance
    Libéral classique

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  1. Cinquante ans après Lully, le prochain grand représentant de la tragédie lyrique française sera Jean-Philippe Rameau (1683 - 1764). Auparavant reconnu comme théoricien, auteur d'un traité sur l'harmonie, il connaitra à partir de 1733, à l'âge de cinquante ans, alors que son oeuvre musicale était encore très mince, une impressionnante série de succès au théâtre. Je n'ai jamais assisté à un opéra de Rameau mais leur déroulement, qui correspond aux habitudes de l'époque, peut étonner. Les danses et scènes joyeuses succèdent systématiquement aux airs mélancoliques ou tragiques selon une alternance codifiée. Voici en tout cas quelques uns de ses airs les plus fameux : Forêts paisibles (les indes galantes) : "Puissant maître des flots" (Hyppolite et Aricie) : Tristes apprêts (Castor et Pollux) : et enfin "Nature, amour qui partagez mon coeur" du même Castor et Pollux :
  2. Domi

    Chanson franchouille

    A condition de préciser la catégorie auquel il appartient, "chanson populaire amusante", on peut sans doute parler de chef d'oeuvre.
  3. Pas de souci. Je ne voyais pas de meilleur terme à opposer aux catégories des étrangers et immigration récente.
  4. Si je compte bien 20 % qui font 80 % du travail, cela représente un écart de 1 à 20 entre la moyenne des 20 % les plus productifs et la moyenne des 80 autres % . Si on évoque les personnes exerçant le même poste, mon ressenti serait plutôt de 1 à 2 entre les extrêmes et au doit mouillé 50 % de productivité en plus pour les plus productifs par rapport aux autres.
  5. Je précise que mon propos n'était pas de plaider pour un départ massif des populations immigrées mais de dire pourquoi selon moi, il n'y a pas de fatalité au fait que les "français ne veulent plus travailler" si les conditions étaient réunies. Sinon, je suis plutôt d'accord avec ton message.
  6. J'ai tendance à penser (je suis là aussi dans le ressenti) que si la main d'oeuvre immigrée/étrangère disparaissait de certains métiers, elle serait partiellement réinvestie par les français de souche. Ils y travaillaient avant et certains métiers strictement immigrés en ville sont occupés par des populations d'ancienne souche française en ville. Et à l'inverse le même raisonnement vaut pour la délinquance qui serait davantage réinvestie par les français de souche si les immigrés s'en allaient.
  7. Plusieurs points. D'abord, il est impossible d'argumenter sur des chiffres que tu tires de ton ressenti personnel sans aucune évaluation sérieuse. Ensuite, les écarts de productivité ne posent pas de problème d'emploi si salaires s' ajustent sur les productivités respectives de chacun. Enfin, il faut distinguer les écarts de productivité entre postes équivalents et postes différents.
  8. Comme symptôme de la mentalité française, on peut rappeler également le succès du discours selon lequel les entreprises auraient reçu énormément de cadeau pendant le Covid alors que dans le même temps les français trouvaient normal d'être payés à ne rien faire.
  9. Ils vont également dans le même temps comptabiliser les charges patronales dans les taxes sur les salariés mais présenter les réductions de charges comme des cadeaux aux entreprises.
  10. En réalité, une "victoire" paradoxale du libéralisme car le discours libéral prouvant que les gens payaient plus de prélèvement obligatoire que ce qu'ils pensaient a été entendu et utilisé par Zucman pour montrer que les classes populaires et moyennes avaient des taux de prélèvement obligatoires (par le biais des charges sociales et patronales) plus importants que les "ultra-riches" mais les gens en ont tiré des conclusions socialistes. J'aurais tendance à en conclure que le libéralisme est une doctrine plutôt rationnelle et vouloir trop l'axer sur les intérêts et les passions ne fonctionne pas.
  11. L'opéra Italien a globalement dominé l'Europe musicale des XVIIème et XVIIIème siècle, les grandes capitales étrangères important des compositeurs italiens. Un pays toutefois fit une résistance particulière : la France. Alors qu'existait un lien manifeste entre les premiers opéras et les ballets de cours, les français ne comprenaient visiblement pas l'intérêt d'une action théâtrale mise en forme par le chant. Mazarin fit des tentatives infructueuses pour importer des opéras Italiens. Ce fut finalement Jean-Baptiste Lully, qui , sous la protection de Louis XIV, adapta le principe de l'opéra en France par des compositions originales (non reprises des succès italiens), en français et adapté au goût des français de l'époque (plus soucieux notamment de compréhension du texte que d'exploits vocaux). Lully composa essentiellement, des ballets de cour, des comédies ballets (sur des livrets de Molière) et enfin des tragédies lyriques, équivalent français de l'opéra seria italien. Voici un extrait d'Armide, une de ses plus fameuses tragédies lyriques (de 1686) : et du bourgeois gentilhomme (1670) : On voit dans l'extrait précédent le chef d'orchestre marquer le rythme avec un bâton. En répétant ainsi lors d'un Te Deum destiné à la guérison du roi, Lully s'est blessé au pied. Cette blessure a provoqué une gangrène dont le compositeur est mort.
  12. Après l'émergence de l'opéra à Florence, différentes écoles domineront la péninsule italienne, l'école romaine particulièrement faste entre 1620 et 1660 et la Vénitienne durant la même période. Le public vénitien sera plus populaire que les publics romains et florentins. A partir de 1770, c'est l'opéra napolitain qui triomphera, pas seulement en Italie mais dans toute l'Europe, les compositeurs d'opéras Italiens s'exportant dans de nombreux pays. Malgré son nom il serait légitime de douter du caractère "sérieux" de cet opéra "Seria" : compositions en série (certains compositeurs atteignent facilement la centaine d'opéras), souvent sur les mêmes livrets, des représentations présentant un patchwork de divers opéras sous le nom d'un opéra célèbre, dont les scènes sont représentées dans le désordre, devant un public désinvolte, discutant sans se gêner le moins du monde durant les récitatifs avant d'applaudir et de hurler à tout rompre lorsque la soprano ou le castrat vedette chante un aria ! Pour se faire une plus juste idée de ce type d'opéra, voici quelques arias d'Alessandro Scarlatti, père de Domenico :
  13. Question naïve : comment les post-libéraux parviennent-ils à prendre le contrôle de ses revues/Think tank ? Entrisme ? Certains changent d'opinion ? Si le post-libéralisme a le vent en poupe, il serait plus logique que ses propres revues gagnent en lectorat et influence à l'inverse des revues du conservatisme américain traditionnel.
  14. Pour mémoire, dans A la recherche du temps perdu : https://www.lelivrescolaire.fr/page/7366024
  15. Résumons très grossièrement l'histoire de la musique savante occidentale. Du VIIème au XIème siècle domine le chant grégorien, "un chant pour voix d'hommes, parcourant théoriquement deux octaves, exclusivement homophone (à l'unisson), en diatonique pur, sans note sensible" (Une histoire de la musique, Lucien Rebatet). Vers la fin du XIème siècle apparaissent les troubadours et les trouvères, aristocrates écrivant, composant et chantant pour leurs pairs et qui joueront un rôle important jusque vers 1300. A la fin du XIIème siècle, avec l'école de Notre-Dame et ses représentants Léonins et Pérotin, le chant Grégorien évolue vers la polyphonie. La polyphonie vocale dominera sans partage la musique occidentale jusqu'aux environs de 1600. A ce moment apparaissent deux innovations importantes qui font entrer la musique dans son âge classique : les débuts de la musique instrumentale avec les Sacrae Symphoniae de Giovanni Gabrieli, première pièce dans laquelle le compositeur précise les instruments avec lesquels le morceau doit être joué en 1597 et en 1600, ce qui est généralement considéré comme le premier opéra, l'Euridice de Jacopo Peri, jouée à Florence lors du mariage par procuration de Marie de Médicis et de Henri IV : Toutefois, c'est probablement (le thème était décidément à la mode) l'Orfeo de Monteverdi de 1607, qui représentent le mieux pour nous l'innovation constituée par les premiers opéras :
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