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Apollon

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Tout ce qui a été posté par Apollon

  1. C'est pas compliqué pourtant. Je vais pas me repeter encore. Si toi pas comprendre toi relire.
  2. Aucune difficulté là-dessus. Perseverare diabolicum. Mea culpa je croyais que vous continuiez à défendre votre position quand vous pinailliez sur mes termes. Désolé, quand je parle à des profanes, j'oppose le contrat au délit mais je regroupe sous le délit aussi bien les quasi-délits que les quasi-contrats quoiqu'ils forment également des catégories autonomes à un niveau inférieur. Cela ressortait d'ailleurs de la structure du code citée plus haut. A contrario rien du tout. ça ne marche pas toujours le raisonnement a contrario. Avec cet article, le législateur n'a pas voulu dire que les contrats autres que le cautionnement étaient tacites mais que ce contrat appelait un engagement au formalisme plus poussé.
  3. Allons allons, ne me volez pas la vedette.
  4. Qui sérieusement lit ces documents ? Qui lit ses licences ? Qui lit ces encadrés tout petits avec ces textes énormes ou à l'inverse ces textes gigantesques écrits tout petits ?
  5. Tu joues sur les mots. La preuve en est que si on suit ton raisonnement alors tout contrat est implicite puisque tout n'est pas exprès. Replaçons le débat à sa place : tu nous soutenais qu'un contrat était implicite non pas parce que son cadre conceptuel comportait sa part d'implicite, mais parce que les termes de la formation du contrat étaient implicites, exemple de la bière à l'appui. Or l'achat d'une bière dans un bar encore une fois n'est pas un contrat d'implicite puisque chaque terme de l'accord est explicite. L'offre est explicite, elle est sur la carte ou au tableau. L'acceptation est tout aussi explicite qu'elle se formalise par une phrase classieuse, une demande rauque et lapidaire voire un bifton tendu désespérément. Ergo pas de contrat implicite.
  6. Bah précisément non, la source de ton obligation de payer les droits c'est la législation, pas le contrat.
  7. On en arrive au niveau du toi-même là parce que c'est en gros ce que je viens de dire à Jabial. Il faut arrêter de craquer à un moment. Quand on demande une bière dans un bar c'est qu'on accepte l'offre explicite du barman d'échanger de la bière contre de l'argent. Ce contrat verbal n'est pas implicite. Ta jurisprudence m'oblige à te renvoyer à ce que j'ai écris plus haut sur le quasi-contrat, source d'obligation autonome du contrat.
  8. Le cadre conceptuel du contrat est informel mais sa formation est toujours explicite. Mais j'apprécie le glissement sémantique et le prend comme un discret compliment et un aimable aveux. Ou pas du tout. Tu contredis ta proposition précédente.
  9. Le client voit l'offre, ou quelqu'un l'a vue pour lui, ou il l'a entendue, en tout état de cause il a eu connaissance d'une offre ferme, précise et extériorisée et donc explicite. Alors ça on s'en tape complètement. Bah voyons. Dans la réalité il y en d'autres, dans le monde parallèle des libertariens je dis pas.
  10. Le brasseur propose une bière contre une somme d'argent, explicitement par écrit. Le client accepte cette offre, consistant donc pour lui à payer la somme et recevoir la bière en échange, ce verbalement et donc explicitement. La rencontre de ces consentements, exprimés par définition explicitement, forme le contrat. Ensuite oui, il existe d'autres sources d'obligations que le contrat mais vouloir les rationaliser par le contrat, moi j'appelle ça un épicycle d'une théorie qui n'admet pas fondamentalement la réalité de ces autres sources. Voir ma réponse à FJ.
  11. Ah bah si ça a été déclaré en off ça doit être vrai. En plus comme chacun sait les juifs ont des choses à cacher donc même si on est pas sur, ils méritent bien que cette fois on les croit. Non mais tu réfléchis des fois avant d'écrire ?
  12. C'est de la maïeutique. Non, laisse tomber. Implicite renvoie à ce qui n'est pas exprimé. Si tu écris, si tu parles, tu t'exprimes et donc tu quittes l'implicite. Adios implicite. Et donc en l'espèce, quand tu commandes une bière, il y a une offre explicite écrite et une acceptation explicite orale. bye now
  13. Oui mais ce n'est pas un contrat, c'est un délit civil. Il ne tire son nom que du fait que son régime suit celui du contrat sans être un contrat. cf en plus la structure du code civil : ... titre III : Des contrats Titre IV : Des engagements qui se forment sans convention (Article 1370) Chapitre Ier : Des quasi-contrats. (Articles 1371 à 1381) Chapitre II : Des délits et des quasi-délits. (Articles 1382 à 1386) Non
  14. oh oui, de la bonne.
  15. Le contrat implicite ça me rappelle surtout de gros échanges entre AB et moi-même il y a un bail. ça n'a rien d'implicite. Implicite ne signifie pas non-écrit.
  16. Dans ce passage, il n'a pas l'air de condamner.
  17. Ah je te bats, j'en ai finis environ 5%.
  18. Trop tard, ils ont perdu. Et vu leur niveau, c'est mérité. Franchement s'entrainer à la guerre en matant Rambo...
  19. Le gros ennui évidemment, c'est qu'on ne peut pas faire croire qu'on a lu un livre numérique autrement qu'en en parlant, alors que le livre classique il suffit de quelques lancers dans l'escalier et d'une mise en évidence pour asseoir un statut passivement d'intellectuel accompli.
  20. Curieusement, ou pas, on constate que la qualité de la reliure augure mal du contenu. On met de belles reliures sur le livre à la mode, vite oublié. Le livre qui reste a rarement sa belle reliure.
  21. C'est en fin de compte cette difficulté à formaliser l'adhésion politique par un ensemble doctrinal qui pourrait se révéler la clé du problème. Le conservatisme, le socialisme ou toute autre doctrine politique n'est peut-être pas tant un ensemble de conceptions, idées, propositions, qu'un vulgaire camp - au moins pour le vulgum pecus dont bien sur nous ne sommes pas. Dans une société où les frontières raciales, culturelles, religieuses et autres tendent à s'effacer plus ou moins, la division de la société, phénomène endogène et nécessaire, se fait sur des lignes politiques. Le cas le plus frappant est celui du communiste, partisan de l'humanité, qui au fond pense que les gens de droite ne font pas partie de l'humanité, et pas davantage les riches, leurs séides, et autres classes ennemies, de sorte que son humanité se réduit à lui-même, ses copains et les gens qui vivent au loin et qu'il n'a jamais vus. Pour la plupart, l'adhésion à un camp précède la formalisation des opinions politiques. En fonction de son expérience personnelle et de ses erreurs de raisonnement, chaque individu énonce son opinion politique dans les termes de son camp. Ces termes, ce langage, ferment sa sensibilité aux camps adverses de sorte que le vrai que lui procure sa doctrine lui interdit de voir le vrai que comprennent les autres doctrines. En d'autres termes, les idéologies politiques sont des paradigmes exclusifs (des autres) que peu savent comprendre comme tels (comme moi). Voici un texte fameux de Kolakowski un peu sur ce sujet : http://www.politique-autrement.org/spip.php?article221 Seul problème, je crois que je fais du Carl Schmitt sans le savoir. Il l'aurait dit en plus court : la politique c'est désigner l'ennemi.
  22. En gros d'accord. Difficile de cotoyer les pro sans avoir l'impression de se faire baver dessus de moraline bien satisfaite.
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