Apollon

Tu intellectualises trop àma. Ce qui motive la vengeance, c'est les tripes et la haine. La démocratie est au contraire le régime de la division de la foule électorale entre deux passions concurrentes, empêchant cette masse de se coaliser.

Je pense immédiatement à la citation suivante. La démocratie, cela ne consiste pas à s'unir, comme l'annoncent sans cesse les conservateurs attardés. C'est au contraire l'art de se diviser. (Alfred Sauvy) Accessoirement, la définition libertarienne de la démocratie comme régime rationnel de transfert des ressources des travailleurs vers les parasites s'inscrit dans le schéma de pensée décrit dans un autre fil.

Il y a cela mais je pense que le meilleur argument contre la vengeance, ce n'est pas tant l'inopportunité sociale que l'aberration qu'il y a à confier la décision de la peine et son infliction à la personne qui se dit victime ou ses alliés. Avec un tel système, le plus gros groupe d'abruti impose son joug.

On ne dira jamais assez de bien de l'argumentation ad personam.

C'est qui ?

J'aurais dit ça pour Nicolas Cage.

Comme il était dit sur un autre fil, on ne peut que constater que tous les grands auteurs autrichiens ont fait leur droit et pas une grande école.

Régularité intéressante vue par hulsmann. Ouf, vérification faite, HHH n'a pas fait de droit. Donc ça marche.

ça c'est pour sciences pipo.

Tu nous réinventes la critique de l'équilibre général. bah non, la loi de l'offre et de la demande passe par-dessus tous les paramètres.

Déjà c'est quoi cette interface de m*. Avant on pouvait citer bien plus facilement. C'était mieux avant. Mais cela répare mieux ton amour-propre. La peine remplit trois fonctions : réparation, dissuasion, réinsertion (non je plaisante).

Sans oublier le héros de la grande farce de clearstream.

La vengeance est-elle plus qu'un mode de réparation ?

Comme Jospin.

Facile : c'est impossible et il faut faire avec un processus institutionnalisé d'infliction de condamnation et d'application des peines.

On voit mal la différence entre "justice-vengeance" et "justice-réparation".

Pas dans la société européenne.

Si l'entreprise réalise un profit, c'est déjà que le salarié est payé. Dès lors pourquoi partager le profit avec lui ? Le principe du salaire, c'est qu'on a la sécurité de toucher sa paie, ni moins, ni plus. A supposer même que le salarié touche un intéressement sur le profit, cet intéressement est aléatoire et dépend de faits dont il ne veut pas dépendre et de connaissances qu'il n'a pas envie d'avoir. Il est donc bien disposé à échanger cet intéressement inconstant contre un fixe plus faible, en un mot un salaire sans intéressement... On peut pousser le raisonnement. En dernière analyse, vouloir inclure les salariés dans l'intéressement, c'est vouloir les faire participer au risque dont ils n'ont pas la maîtrise. Une ruse du capitalisme, héhé

bof

Battu par l'orthographe.

J'ai vu son coeur dur s'éveiller auprès du plombier oriental, et entamer sa parade.

Supérieur à peu de frais oui, mais non courageux à peu de frais comme tout le monde. Fake ou pas, ça n'a franchement aucun intérêt.

+1 héhé