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Apollon

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Tout ce qui a été posté par Apollon

  1. Je note.
  2. Pas mal du tout ce débat. J'ai écouté la radio donc je n'aurais pte pas les mêmes impressions que ceux qui ont regardé. Les deux étaient très bon. C'était très agréable de voir Hollande draguer le centre tandis que Sarko expliquait qu'il taxait le plus les riches. Pas un mot sur le libéralisme et quasiment rien (voire rien du tout) sur la finance. Avec le temps, Hollande bafouillait et Sarko divaguait parfois. Hollande a réussi à se montrer en modéré soc-dém et Sarko à établir sa volonté. Vraiment bon, largement mieux que du foot. C'était le pire moment du débat. Quand est-ce qu'il allait arrêter avec sa formule…
  3. Au passage, on remarquera que le relativisme n'est pas du côté de la gauche. Et oui.
  4. Vu sur facebook, tombe à pic pour illustrer ce que je disais : http://www.robertmen…7/100-a-gauche/ 100% à gauche ! Difficile d'expliquer le vote des étudiants journalistes par l'intérêt et le calcul, il faut donc bien admettre que c'est la mode qui gouverne. Autrement dit, les journalistes ne sont pas à gauche parce que ça permettra d'attraper le bon poste, non c'est juste parce qu'ils y croient, qu'ils partagent des préjugés de groupe en ce sens.
  5. Oui j'ai lu les conditions avant de répondre. Le cas des époux et ascendants n'est pas un cas marginal. Quel débat ? Tu fais une affirmation et j'apporte un bémol, rien de plus.
  6. Pas d'accord mais peu importe. J'ai simplement écrit que ce n'était pas tout à fait ça. Il y a notamment le cas du titulaire d'une carte de résident. Tous les étrangers qui en bénéficient de plein droit comme conjoint ou parent n'ont pas besoin de passer les 5 ans. ça fait du monde. Il y a aussi des facilités pour les pays proches comme l'Algérie.
  7. Pas tout à fait cf http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F15553.xhtml étrangers pouvant prétendre au RSA Peuvent prétendre au RSA : les européens, citoyens de l'Espace économique européen ou suisses, qui remplissent les conditions pour bénéficier d'un droit de séjour et qui résident en France depuis au moins 3 mois au moment de leur demande, Toutefois, aucune condition de durée de résidence n'est exigée pour ceux qui exercent une activité professionnelle déclarée ou qui ont exercé une activité en France et qui sont en incapacité temporaire de travailler pour raisons médicales, en formation professionnelle, ou inscrits sur la liste des demandeurs d'emploi, ni pour leurs ascendants, descendants ou conjoint. les étrangers titulaires d'une carte de résident, les étrangers (hors Espace économique européen et Suisse) titulaires d'un titre de séjour les autorisant à travailler depuis au moins 5 ans, les réfugiés et apatrides, les bénéficiaires de la protection subsidiaire
  8. ça ce n'est pas contesté. Seule l'explication diverge.
  9. Note que la négation de l'Etat n'a rien à voir avec le libéralisme et tout à voir avec des doctrines et postures élevant leur sujet comme seul réalité, à un niveau qui peut être celui de l'individu mais aussi de la classe sociale ou autre chose encore. Enfin bon, pas besoin de faire du réalisme platonicien pour admettre l'existence de l'Etat. En 2007 la mode c'était Sarkozy, aujourd'hui la mode c'est Hollande. Les calculs sont secondaires. D'ailleurs, l'hostilité des médias contre Sarkozy est bien plus ancienne que la campagne.
  10. La citation du mois De l'art d'expliquer que le droit naturel est une erreur puisque de toute façon les hommes obéissent à un code de lois non écrites sinon dans leur être.
  11. Je crois au contraire que la presse est en roue libre, au service des idées qui naissent spontanément entre ses membres. Or les journalistes étant de gauche, la presse est antisarkoziste. Et lorsque le patron entre en conflit avec les rédacteurs, il apparait tout naturel à ces derniers qu'ils doivent avoir le dernier mot au nom de la liberté d'expression. Pourtant c'est le contraire qui est juste. Reste que la presse mange d'une certaine manière dans la main du pouvoir, sauf que ce pouvoir n'est pas la politique mais l'Etat, et c'est pourquoi on assiste à la fois à l'incrédulité permanente envers les politiques et la complaisance à l'égard de l'action de l'Etat. Cette domination n'a aucune réalité.
  12. J'avais acheté le figaro il y a deux semaines et on y trouvait une photo de Hollande assis dans un car, et autour de lui étaient agglutinés les journalistes. Une jolie façon de le dire sans le dire. Oui mais c'est nul.
  13. Les deux candidats ont des atouts. Avec Hollande : * la gauche dure sera captive et la gauche molle captivée, Hollande pourra donc faire avec elle ce qu'il veut et comme c'est un techno il prétendra qu'il est obligé de réformer sinon c'est la déroute -> la réforme sans manif. * la gauche arrêtera de rationaliser tous les problèmes contre les libéraux, et la population contre la droite. Et donc la mode antilibérale passera. Avec Sarkozy : * On aura dimanche à Paris le plus beau concert de pleureuses concevable, * On aura l'assurance d'une politique du centre : pas libérale, mais pas non plus de grand soir, * On a plus de chance d'éviter les réformes sociétales. Ah si quand même.
  14. Une pinte réelle. héhé Comme pour les protestants, tiens tiens. Apocryphes oui mais pas pseudépigraphes.
  15. Non non le principe de non-agression c'est des cacahuètes sauf pour les Rothbardiens. Et ça ne veut pas dire qu'on a le droit d'agresser autrui bien sur.
  16. Aaah l'exemple historique fictif. C'est bon ça. +1
  17. Il faut dire la vérité : Hitler lui-même était un sarkoziste.
  18. Tout à fait. Il aura en plus une bonne marge de manoeuvre puisque l'EG va se coucher un moment, et que toute la vindicte est concentrée sur la tête de Sarko. Un peu comme Obama avec Bush, qui peut continuer les politiques de son prédecesseur dans le silence total des anciens manifestants.
  19. Peut-être mais :
  20. La une de the economist va aider Hollande.
  21. Même si le goût varie, il reste objectif car il dépend de circonstances qui sont objectives (bis). Non, ces critères sont dans sa nature humaine, qu'il a en commun avec tous les autres hommes. L'éducation ne crée pas le goût, elle favorise ou abaisse la sensibilité au beau ie le goût. Ta position pourrait se réfuter par l'absurde car à poursuivre dans cette fois, on devrait conclure qu'on ne peut juger de rien. Mais ce n'est pas tant du relativisme que du scepticisme. Tu peux donc te reporter aux réfutations de cette doctrine.L'argumentation de Pascal recoupe largement la mienne : Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le coeur. C'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part, essaie de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point. Quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais non pas l'incertitude de toutes nos connaissances, comme ils le prétendent. Car les connaissances des premiers principes: espace, temps, mouvement, nombres, sont aussi fermes qu'aucune que celles que nos raisonnements nous donnent et c'est sur ces connaissances du coeur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie et qu'elle y fonde tout son discours. Le coeur sent qu'iI y a trois dimensions dans l'espace et que les nombres sont infinis et la raison démontre ensuite qu'il n'y a point deux nombres carrés dont l'un soit double de l'autre. Les principes se sentent, les propositions se concluent et le tout avec certitude quoique par différentes voies - et il est aussi inutile et aussi ridicule que le coeur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre pour vouloir les recevoir. Cette impuissance ne doit donc servir qu'à humilier la raison - qui voudrait juger de tout - mais non pas à combattre notre certitude. Comme s'il n'y avait que la raison capable de nous instruire, plût à Dieu que nous n'en eussions au contraire jamais besoin et que nous connussions toutes choses par instinct et par sentiment, mais la nature nous a refusé ce bien; elle ne nous a donné que très peu de connaissances de cette sorte; toutes les autres ne peuvent être acquises que par raisonnement. Cette citation vaut aussi le détour : Ceux qui n'aiment pas la vérité prennent le prétexte de la contestation, et de la multitude de ceux qui la nient. Et ainsi leur erreur ne vient que de ce qu'ils n'aiment pas la vérité ou la charité; et ainsi ils ne s'en sont pas excusés. Et cela se constate, et de ce constat on doit induire les règles qui déterminent le beau. Les théories de Lévy-Strauss comme celles des autres grands auteurs ne font qu'expliquer ce constat, elles ne le démontrent pas et n'ont pas à le démontrer. C'est fini les déviations de sujet ?
  22. Pourquoi ne suis-je pas surpris ? Au passage, j'ai vu que le livre s'était fait une page de promo sur wikipédia (corrigée depuis dans un sens moins promotionnel), c'est rare.
  23. Je passe souvent à Montreuil et ça ne me frappe pas plus que ça. Identité : l'achèvement est l'autre nom de la perfection. Inversion cause-effet. Tous les dégoûts sont dans la nature mais l'exception - à savoir le goût du moche - ne réfute pas la règle, elle la confirme - à savoir l'objectivité du beau. Et quand bien même le canon de beauté varie en fonction des circonstances, le goût n'en demeure pas moins objectif car ces circonstances sont des faits extérieurs à l'observateur.
  24. La force primordiale de la marche du monde, ce sont les passions des masses, péniblement orientées par quelques rares démagogues talentueux.
  25. C'est la définition cf celle que j'ai donnée ci-dessus. Ce ne sont que des variations d'un modèle absolu. Prenons une femme. Le canon d'une femme a-t-il jamais été une vieille vérolée et plate ? Jamais. La beauté féminine varie autour de la forme de ses attributs, douée de la jeunesse et la santé.
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