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Apollon

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Tout ce qui a été posté par Apollon

  1. On a affaire à une formidable ruse de classe, c'est acquis. Je remarque au passage que bichette persiste à dénoncer Sarkozy comme président des riches hautains, mais quand il s'agit de s'intéresser à l'électeur frontiste, elle moque avec la dernière morgue le pauvre plouc sous-diplômé ! Pays de fous ! J'adore. Le principe unique du bobo c'est la lâcheté : penser en groupe, dénoncer des ennemis imaginaires, exciper une pensée critique de seconde main et en prose, crier contre les riches puis traiter les pauvres d'abrutis, proclamer aimer les autres pour se retrouver entre soi à admirer sa bonne conscience et son nombril
  2. Si le vote des jeunes va vers Le Pen alors que les étudiants sont anti-Le Pen, il y a une conclusion simple à tirer, qui risque de ne pas plaire à bichette indignée.
  3. En ne procédant pas à des négociations, il affecte un complet désintéressement en faveur de la défaite de Sarkozy. A l'inverse, des négociations signifieraient l'importance d'autres objectifs de nature politique ou de rétributions bien vilaines. Je parierai que sa vanité va le pousser à maintenir le front de gauche, qui est le fondement de sa nouvelle stature. Oui ça pleurniche dans tous les sens, c'est insupportable. Les frontistes pleurnichent, les bobos pleurnichent, les candidats leur tendent des mouchoirs. Ce spectacle est atroce et me donne envie de distribuer des piqures pour abréger ces souffrances. Contrecoup, Hollande et Sarkozy m'apparaissent sympathiques, eux qui doivent subir ce cirque. On peut critiquer Hollande pour recadrer le vote frontiste comme un vote de détresse contre les inégalités économiqus, mais il n'a pas de marge, il ne peut pas faire autrement si il veut s'adresser à cet électorat sans perdre le sien.
  4. yep c'est l'idée mais à sa place je préfèrerais rester la diva de son camp plutôt que cramer son capital pour un poste de ministre.
  5. Est-ce qu'on a déjà des rendus sociologiques des votes histoire de vérifier qu'on a les bobos pour le PS, les intellectuels pour Mélonchu, les ouvriers pour Le Pen et les cathos pour Sarko ?
  6. L'appel à voter Hollande sans négociation est habile car les négociations auraient fait passer Méluchon pour un vendu. Et puis qu'y a-t-il à négocier quand on est depuis le début en service commandé pour siphonner l'EG, avec succès.
  7. Je suis influençable. Mes amis libertariens me permettent de rester centriste. Quand je vois labération et marianne je vote Sarkozy, quand j'entend Dupont-niannian je souhaite Hollande, et je fais bien de ne pas prêter trop d'attention aux commentaires des bobos sur FB qui seraient capables de me rendre Le Pen sympathique. Comme disait Churchill, best case against democracy is five minutes talk with the average voter.
  8. Pas encore vu mais j'ai hâte.
  9. Mais précisément cette indifférence participe de la corruption de la société comme corps politique. C'est inséparable. Regardons le cas de Marianne, journal qui pleurniche constamment sur le manque de stature de Sarkozy tout en empêchant à celui-ci de l'avoir en la lui déniant. Autant s'interroger sur le bien-fondé de la gravité. Le suffrage universel n'est pas un choix politique, c'est un fait. Ce serait donner de fait le pouvoir à l'administration qui mécaniquement ferait grossir son poids, en fin de compte on aurait du socialisme antidémocratique.
  10. Est-ce que ce ne serait pas plutôt l'effacement des illusions, le désenchantement politique, qui ouvre la voie au cynisme, à une classe politique sans scrupule ? Je pense que nous ne sommes pas de simples spectateurs d'un régime extérieur à nous, que nous pouvons approuver ou sanctionner. Je crois que le régime et ses caractéristiques reflètent nos propres comportements. L'abstention, le vote sanction, le cynisme, la complaisance des mélanchonistes, la faiblesse pleurnicharde des frontistes, tout ceci n'est pas une réaction à une classe politique criticable, ça en est plutôt la cause. Si le peuple ne se laissait pas aller à la critique facile, ré-apprenait que la politique est un art difficile, arrêtait le caprice de renversement systématique des majorités etc alors nous n'aurions plus cette classe politique qui ne croit pas au peuple et gère en mentant.
  11. héhé En quoi donc s'abstenir est préférable au juste ? Comme tu le sais, la politique, ce n'est pas choisir le bien contre le mal mais "le préférable contre le détestable".
  12. Confronté à une décision de la modération qui ne lui plaisait pas, il a aimé se rouler par terre en agitant des bras et claquer la porte, il s'est viré tout seul et donc bien fait pour sa gueule. Il aurait pu montrer sa supériorité, mais non. C'est son choix, celui d'un homme libre, et nous devons le respecter.
  13. Oui Non Oui Gouzi gouzi areu areu
  14. Ce soir c'était bon : * pas de pluie lors du barbecue, beau soleil, * Efa Joly se prend une tôle, * à boire, * Jean-*u* Mélanchon se prend une tôle, * à manger. Dommage qu'on n'ait pas de candidat écolo et que les ouvriers votent le pen mais on survivra.
  15. Apollon

    Le néo-libéralisme

    Plus exactement "la paresse est le fondement de la civilisation." Si l'intelligence pallie la paresse physique, concernant la paresse intellectuelle (ou la limite de l'intelligence), le mécanisme correcteur est l'institution. Architectonique dans ta définition et c'est ce qui fait sa faiblesse : elle a bon dos la gouvernance, en fin de compte une cause supérieure et générale, abstraite, génératrice du mal. Trop confortable. Pour autant on sera d'accord, parmi ceux qui suivent cette discussion, sur le caractère néfaste de la démission du politique. Je serais toutefois le seul à en tirer les conséquences en allant voter aujourd'hui.
  16. Apollon

    Le néo-libéralisme

    Il ne faut pas confondre l'usage et la paresse. Il faut déterminer si le management est une source, néfaste, de la conduite des affaires de l'Etat ou si c'est un épouvantail du genre du néolibéralisme par lequel on assimile paresseusement un mot que nous n'aimons pas à une réalité qui nous fatigue l'esprit.
  17. Apollon

    Le néo-libéralisme

    Oui oui : la gouvernance, que vous paraissez assimiler au management. Je peux me gourrer mais selon moi le management ne désigne pas l'effort d'organisation rationnelle de l'entreprise mais la connaissance et le contrôle des mécanismes affectant l'organisation et les personnes d'une entreprise au regard de la production. Il s'agit de conduire tout à la fois les méthodes d'organisation rationnelle ainsi que les forces moins rationnelles (ou du moins d'une rationalité extérieure à l'entreprise) tels que les appétits de liberté et de pouvoir.
  18. Apollon

    Le néo-libéralisme

    Même en admettant tout cela, ça ne m'avance pas beaucoup sur la réalité de l'emprise du management sur des réformes telles que la LOLF. Ce qui serait bien, ce serait que Largo nous donne une bonne définition du management, histoire de fixer le sujet.
  19. Apollon

    Le néo-libéralisme

    Mises en place par des conseils en management peut-être mais pas réalisées par ces conseils. La LOLF c'est la loi du 1er août 2001. J'en ai lu une partie. Une passion rationaliste bien française, la volonté de supprimer des illogismes, l'espoir d'améliorer l'efficacité (et l'efficience) par un meilleur ordonnancement de la machinerie administrativo-légale, du positivisme, et en creux le pendant de tout cela à savoir le déni des mécanismes de pouvoir, d'auto-adaptation, de politique. Mais quid du management, ça m'échappe un peu.
  20. Apollon

    Le néo-libéralisme

    Concrètement, en quoi la LOLF s'inspire-t-elle du discours managérial ? Il s'agit bien entendu d'un effort de rationalisation du droit existant, et comme tout effort de rationalisation législatif, ça ne marche pas très bien. Mais quid du management dans tout ça ?
  21. Les USA n'ont certainement pas fait la guerre pour le pétrole. C'est au moins un bon détecteur de mal-comprenance.
  22. En plus court : L'Etat est cette grande fiction etc.
  23. Comme le fait remarquer Rincevent, ces stats sont à bien comprendre : sous Thatcher toutes les catégories de revenu se sont enrichies sauf la dernière, non pas parce que les pauvres se sont appauvris mais parce l'enrichissement général fait émerger de nouvelles catégories de pauvres qui ne pouvaient pas exister avant, à savoir les mères célibataires (famille monoparentale en novlangue). Contrairement à ce qui est largement admis, le libéralisme est une doctrine plus égalitaire que le socialisme en ce que l'un et l'autre n'abolissent jamais la hiérarchie mais que le premier permet la circulation verticale tandis que le second la bloque et fournit des privilèges à la classe dominante plus violents et iniques, énoncés en termes de pouvoirs plutôt que de voitures de luxe. ps on remarquera que les militants socialistes aiment contester les indicateurs type PIB au motif qu'ils ne prendraient en compte que des critères matériels, mais les mêmes n'ont rien à redire à un indicateur d'inégalité qui ne s'intéresse qu'à l'argent… Remarquable quoique pas étonnant.
  24. Apollon

    Le néo-libéralisme

    +1, encore qu'on n'est pas sur qu'il entende la dimension sociale du libéralisme au sens de critique du socialisme et de l'Etat comme vecteurs de désocialisation.
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