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Apollon

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Tout ce qui a été posté par Apollon

  1. Si la stochocratie est limitée ce n'est plus une stochocratie. Soit le régime consiste en une assemblée aléatoire et on a une stochocratie (qui a donc le droit en tant que souverain de réviser les règles constitutionnelles), soit il consiste en une constitution intangible assortie de tirages aux sorts auquel cas le vrai souverain est celui qui a mis en place la constitution et on n'a donc pas une stochocratie. En tout état de cause, ça me parait vain de chercher le régime bon et stable dans la bonne articulation des organes politiques. (je me faisais la même remarque en lisant jackie v et F. mas dans un autre fil) Cet état est inexistant. Absolument, la démocratie est le mode moderne de la légitimité. Comme pour le communisme et n'importe quel système politique, la démocratie est ce qu'elle fait, pas ce qu'elle croit devoir être en théorie. Donc oui elle existe et on remarquera même que c'est un phénomène homogène, comme le communisme justement.
  2. La stochocratie consiste à tirer au sort une bande de branquignols et à les doter des pouvoirs les plus absolus. Elle suppose un démocratisme total, négateur du libéralisme politique et des médiatisations qu'il préconise. A bannir.
  3. Si l'anarchisme est une "tendance" du libéralisme, son "aboutissement", alors ce n'est pas sa "nature". cqfd Il y a une marge entre admettre la propriété privée et en faire une prémisse unique et totale. A mon sens, la propriété privée est une institution de premier ordre, mais n'en demeure pas moins une institution parmi d'autres, dont l'Etat et logiquement l'impôt. On peut aussi ajouter que les populations sans Etat moderne sont les grands perdants de l'histoire contemporaine. Qu'il s'agisse des peuples envahis, de ceux soumis à la famine ou de ceux envoyés dans les camps. On peut objecter que l'Etat est le vecteur de ces maux mais il faut ajouter qu'il en protège.
  4. J'adore l'accent allemand, j'aime tous les accents mais l'accent allemand est délicieux. Seul le parigot sait gouter le vrai plaisir des accents, lui qui vient du village qui les nie.
  5. Je pense que les deux premiers termes du titre anglais sont accolés à dessein pour bien les distinguer (law, legislation) et donc les opposer. En français, on perd cette articulation négative entre les notions, le droit et la législation ne s'opposant pas.
  6. Je pense qu'on aurait du traduire le titre par : "loi, législation et liberté".
  7. Je vois ce que tu veux dire. Tout à fait d'accord dans ce cas.
  8. euh tu as lu un peu trop vite.
  9. bien vu !
  10. Dommage qu'il n'y avait pas d'économiste de gauche pour apporter la contradiction à Garello.
  11. Lu dans private eye,
  12. Des boulangers qui feraint du pain en permanence avec de la farine, du seigle puis du malt, du sable, de la poussière de Lune, des mines de crayon, de la mousse de canapé piégé et ainsi de suite.
  13. Je ne reproche rien, je constate que des économistes libéraux vont jusqu'à investir l'explication des institutions par des mécanismes économiques, y appliquer leur vocabulaire, en reformuler la logique. Encore une fois, il n'y a pas de reproche mais juste le constat du primat de l'économie.
  14. A la décharge de Hollande, on sait que les socialistes sont très capables de fabriquer une loi réalisant cette promesse avec des modalités d'application la ramenant au néant.
  15. Les interprétations des institutions par le marché ou autre mécanisme prisé par la doctrine sont des bonnes illustrations dudit primat de l'économie. Il y en a d'autres telles que l'interprétation des combats politiques et syndicaux (des adversaires) comme superstructure d'une logique économique de captation des revenus des autres classes, ce qui se traduit par la négation de l'existence ou de l'importance des logiques non économiques, des contraintes politiques, de l'erreur voire par une certaine déshumanisation de l'adversaire politique, mis à nu par la doctrine et révélé être un porc égoïste. Aucun domaine ne me semble à l'abri d'une interprétation économiciste (qui d'ailleurs est loin d'être inintéressante) : outre les institutions, la politique, le mouvement social, on peut citer l'histoire, le droit et plein d'autres choses encore. C'est dans ce primat de l'économie que repose le rapprochement àma le plus pertinent entre marxisme et libertarianisme.
  16. On a oublié de parler du matérialisme et du primat de l'économie.
  17. Ouf j'ai eu peur de répéter MH, ou pire, de m'en inspirer. Heureusement après avoir lu en partie, je vois qu'il ne dit pas la même chose que moi. J'en tremble encore. (JB ne m'oblige pas à te rappeler qui doit un verre à l'autre)
  18. Bien sur : la paresse est le commencement de la civilisation, quand l'homme réfléchit au lieu de faire le boulot.
  19. C'est vrai, et les abonnements se sont généralisés.
  20. L'euro est un projet politique. Ses créateurs ont pensé que l'intendance économique suivrait.
  21. Il y a quelques années, c'était Mariton qui s'était pris les pieds dans ce tapis.
  22. Tiens, est-ce qu'on pourrait y vendre le best-of ? Le 2e tirage est arrivé.
  23. Oui, le FN a su devenir un parti de taille mais il est totalement impuissant politiquement. Difficile donc de parler de succès stratégique.
  24. Apollon

    Pauvres pauvres

    Je crois qu'aux USA ils ont un indicateur absolu mais je ne suis pas certain. J'avais d'ailleurs écrit un court article sur le sujet : http://hyperboree-apollon.blogspot.com/2008/05/pauvret-et-taux-de-pauvret.html +1
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