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Largo Winch

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Tout ce qui a été posté par Largo Winch

  1. On va voir. Je ne suis pas sûr qu'il faudra attendre une troisième vague. Les manifs de Naples, relayées sur les réseaux sociaux, pourraient peut-être faire tache d'huile en Europe...
  2. Ah ! Le troisième scénario est celui que j'ai prédis. Je sens que je vais gagner le concours Paul le Poulpe d'@Alchimi !!
  3. Bon alors je remets ma prédiction (faite sur l'autre fil) ici : Je parie sur un reconfinement localisé, en IdF et quelques autres grandes métropoles, annoncé par Macron en milieu de semaine. L'extension à l'ensemble des zones de couvre-feu actuelles dans un deuxième temps.
  4. Je parie sur un reconfinement localisé, en IdF et quelques autres grandes métropoles, annoncé par Macron en milieu de semaine. L'extension à l'ensemble des zones de couvre-feu actuelles dans un deuxième temps.
  5. J'aime beaucoup aussi "Vivre libre ou mourir". Mais en y réfléchissant, je me demande si, dans le contexte actuel, la formule "Vivre libre ET mourir" n'est pas mieux. Comme dans la formule "Voir Venise et mourir". On accepte d'autant mieux la mort si on a vécu libre. Et puis le "ET" peut signifier aussi qu'on n'a pas peur de la mort. Le risque zéro de mourir, prôné par la social-démocratie, cette idéologie triste à mourir, je n'en veux pas si c'est pour avoir une vie sans sel. Je sais que je vais mourir. Je ne sais pas quand, comment et pourquoi. Mais cela ne doit pas m'empêcher de vivre. En attendant la mort, vivons libre. La mort n'a de sens que si l'on vit libre jusque là. Priver la vie de liberté, c'est déjà mourir.
  6. "Vivre libre ou mourir" était la devise des Jacobins.
  7. J'en propose un en 2 mots : "Laissez vivre !"
  8. J'ai du mal à voir l'intérêt de se barrer dans un des pays de l'UE, tous gagnés grosso modo par le même délire hygiéniste...
  9. D'après un commentaire en dessous de la vidéo, ce serait pour évacuer un début de manif anti couvre-feu.
  10. C'est plutôt la consternation et le dégout vis-à-vis de cette action de police.
  11. Les bras armés de notre belle dictature sanitaire à l’œuvre : https://www.linkedin.com/embed/feed/update/urn:li:ugcPost:6725825146134781952
  12. Une analyse de Patrick Artus qui tente d'identifier les éléments économiques qui pourraient faire dégénérer tout ça en grosse crise sociale : Analyse complète avec données statistiques à lire ici : https://research.natixis.com/Site/en/publication/-IX22crpaZo5J2m3mMfPWg%3D%3D?from=share
  13. If everybody knew what they wanted, There'd be nothing, nothing left. People would do what they wanted, And there'd be no government.
  14. La jeune bassiste polonaise Kinga Glyk
  15. Oui, il faudrait que je trouve le temps de faire l'article que je t'avais promis avant l'été sur les leçons à tirer de la gestion sanitaire en termes de management. Peut-être ce week-end... Mais ce n'est pas joué : il est annoncé un grand beau temps, idéal pour une rando de montagne. Sinon nos échanges sur les problèmes de gestion de la fonction publique me font penser à cet article d'il y a 2 ans, que j'avais réussi à faire passer dans "Acteurs Publics" la grande revue des fonctionnaires, et qui me semble plus que jamais d'actualité : ActeursPublics-juillet2018.pdf
  16. C'est exactement ça. Et ce sont souvent les mêmes qui dénoncent la "logique comptable" qui détruirait le service public. Les médecins qui dénonçaient la "culture du chiffre" qui a conduit à la fermetures de lits dans les hôpitaux sont les mêmes qui aujourd'hui s'appuient sur les deux ou trois indicateurs du ministre de la Santé (nb de testés positifs, nombres de personnes hospitalisés, nb de personnes en réa) pour prôner comme solution unique couvre-feux ou confinements. Les mêmes erreurs produisent les mêmes effets. Un tel aveuglement et un tel entêtement à reproduire toujours les mêmes âneries est fascinant.
  17. Je suis d'accord sur le mécanisme que tu décris, à la différence près que, la plupart du temps, il n'y a strictement aucun risque que quoi que ce soit pète à la gueule d'un fonctionnaire. Un fonctionnaire est indéboulonnable. Avec son emploi à vie quoi qu'il fasse, il ne risque rien. Il peut faire d’énormes conneries, être sous-performant, refuser de réaliser les tâches pour lesquelles il est payé, pratiquer de la corruption, taper dans la caisse ou faire de l'abus de biens sociaux, même quand il est pris la main dans le sac, la plupart du temps, on va préférer camoufler l'affaire. Après 25 ans passés dans la plus grosse administration publique, j'ai déjà pu observer plusieurs situations de ce type. Le plus incroyable est que, malgré cette impunité, les fonctionnaires restent terrorisés, préfèrent adopter un comportement conformiste et sont totalement paralysés dans leurs actions. Edit : je vois que dans ton dernier message tu dis la même chose. Là, c'est le prof de management de projet qui te répond : J'aimerais tellement qu'un ministre se comporte en chef de projet !! Je suis d'accord avec les processus que tu décris. Et si bien sûr on a tous connu de mauvais chefs de projet ce que tu décris là est l'exact opposé de ce qu'est le management de projet. C'est du management bureaucratique qui, justement, est inapte à mener correctement des projets (il n'y a même plus de discussion là-dessus, toute la littérature scientifique sur la question est unanime). Ce que tu décris là est une organisation pyramidale bureaucratique, et certainement pas une organisation par projets. Parler de gestion de projet là où il y a justement absence de gestion de projet, c'est un peu comme si je concluais après avoir lu un bouquin des Pinçon-Charlot que la sociologie c'est vraiment de la merde. On va sans doute penser que je chipote, mais non. Selon moi, le plus gros problème des bureaucraties publiques (et des politiques) est leur totale méconnaissance de ce qu'est la gestion. Et donc de nommer par ce terme ce qui n'en est pas. Un peu comme quand les sociaux-démocrates nomment "néolibéralisme" la merde qu'ils ont eux-mêmes produite. Quand j'entends depuis plusieurs mois des médecins mettre en cause sur les plateaux télé la "logique gestionnaire" ou expliquer que l'hôpital public souffre d'un excès de "managérialisme", mon sang ne fait qu'un tour, car ils sont dans le déni. La "gestion" n'est que le bouc-émissaire facile des travers bureaucratiques, de même que le libéralisme est le bouc-émissaire des travers de la social-démocratie.
  18. Le souci est que les gens respectent une règle non pas lorsqu'elle est simple à comprendre, mais lorsqu'elle est légitime à leurs yeux.
  19. Non non. Les Gilets jaunes c'est franco-franchouille. Or on constate de mêmes mesures liberticides disproportionnées partout. L'explication la plus plausible àmha est la fuite-en-avant auto-entretenue par un phénomène de mimétisme international.
  20. Les restrictions iront bien au-delà de l'été prochain, j'en suis maintenant convaincu...
  21. Il y en a un. Lis la présentation de ce bouquin (grand classique de la littérature en management) : https://www.dunod.com/entreprise-economie/auto-qui-n-existait-pas-management-projets-et-transformation-entreprise Face à une concurrence exacerbée et à des exigences accrue de la clientèle, l'industrie automobile a été capable de transformer radicalement et rapidement ses modes de développement de nouveaux produits : en passant de "bureaucratie mécaniste" à des modes d'organisation par projet, cela lui a permis de diviser par 3 le temps de développement d'un produit, d’être plus réactive, créative et de mieux coller aux exigences volatiles de la clientèle. Le challenge à relever par l'hôpital est comparable : son mode d'organisation est une "bureaucratie professionnelle". Faire de la gestion de crise avec une telle structure est totalement aberrant.
  22. Oui, ça c'est la réponse prévisible des bureaucrates : "vous croyez quoi ?! Qu'on peut en un claquement de doigts développer une nouvelle offre de soin ?" Ce genre de réponse ne fait que confirmer mon propos. Ce n'est plus un problème sanitaire mais un problème de gestion. Ce que les bureaucrates ignorent c'est que, dans l'industrie automobile, entre le moment où quelqu'un dans un Codir se dit "et si on lançait un nouveau modèle de voiture ?" et le moment où les premières voitures sortent de l'usine, on est désormais capable de faire ça en un temps très court (2-3 ans...). Les bureaucrates sont totalement ignorants des diverses modalités de gestion et de management à leur disposition. De ce que j'avais pu lire, pour un lit de réa on a besoin de quelques heures d'un médecin dans la semaine et surtout de plusieurs aides-soignants. On ne parle pas de grandes qualifications qui nécessitent un temps long de formation. L'incapacité de l'hôpital à faire face en 6 mois à cette nouvelle donne est clairement un problème de gestion.
  23. En fait il y a bien un dérapage que l'on peut factuellement observé : avec 1700 lits de réanimation occupés pour Covid, le système hospitalier français a priori dimensionné pour 67 millions d'habitants est au bord de la saturation. Pourtant le rebond était annoncé depuis 6 mois et il se comporte grosso modo tel qu'il était annoncé : une propagation du virus selon une courbe linéaire et non exponentielle comme la 1ère vague. Il n'y a donc pas de "dérapage" du côté de l'épidémie qui se comporte désormais telle qu'elle pouvait être attendue. Le "dérapage" se situe donc plutôt du côté de l'offre hospitalière qui n'a pas été en capacité, en 6 mois, de se préparer à gérer une évolution de courbe prévisible. En février dernier la France faisait clairement face à un problème sanitaire avec un dérapage épidémique. Aujourd'hui elle fait face à un problème de gestion sanitaire. Toute l'entourloupe gouvernementale consiste à décharger la responsabilité du système de santé pour sa gestion calamiteuse en accusant la demande de soin. On arrive à la situation ubuesque où ce n'est plus au système de santé d'avoir la responsabilité de déployer des services de soin proportionnés à la population, c'est à la population d'avoir la "responsabilité" d'alléger les services de soin. On renverse totalement la relation de service. C'est toute la beauté du Service Public ! Quelques mots supplémentaires concernant les notions de responsabilité et de relations causales débattues précédemment. Il y a une confusion à mon avis : ce n'est pas parce qu'une cause produit un effet, que cette cause doit être tenue pour responsable de l'effet. Lorsqu'un commerçant voit son chiffre d'affaires baisser en raison d'un changement de comportement des consommateurs, quelle est la cause de la baisse du CA ? Le CA baisse-t-il parce que les consommateurs ont modifié leur comportement ? Clairement oui. Le CA baisse-t-il parce que le commerçant n'a pas su anticiper le changement de comportement des consommateurs ou s'adapter à celui-ci ? Oui aussi. Mais a qui incombe la responsabilité de développer le CA ? Au commerçant uniquement. Le commerçant qui n'assume pas pleinement ses responsabilités accusera les consommateurs de la déroute de son magasin. Le commerçant responsable cherchera à faire évoluer son offre commerciale au regard de l'évolution du comportement des consommateurs. On est actuellement dans la même situation : c'est le système hospitalier qui fait preuve d'irresponsabilité en accusant les Français de comportements "irresponsables".
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