-
Compteur de contenus
11 323 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par free jazz
-
Images fun et leurs interminables commentaires
free jazz a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
À quoi ressemblent les militants du Front de gauche ? À ça. La révolution citoyenne tourne À la méluche pride. Un vaste programme de stérilisation collective serait prévu… -
Je me dévoue pour boucler cette page assez dense, avec de l'ambiant Berlin oldschool. Analogique forever. Richard Wahnfried (1980) http://www.youtube.com/watch?v=qTBQr1rY2tI Papa Schulze, Floating Sequence (1975) http://www.youtube.com/watch?v=NOfpApA298w&feature=related
-
Qqs bons arguments contre la rhétorique des déterminismes qui tente d'évacuer le choix politique du terroriste.
-
Prézidentielles 2012, la suite
free jazz a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
Libéral économique: 87% Libéral au niveau des moeurs: 7% Vous correspondez totalement à: Ron Paul (cotation: 99.2% ) ———————————————————————————- Vous vous situez à droite. Aucun parti ne correspond exactement à vos opinions. - ah bon, sans blague - Cependant, les partis dont vous êtes le plus proche (dans l'ordre) : 1. l'UMP (tendance libérale) 2. Le Parti Libéral Démocrate (anciennement Alternative Libérale) mais vous ne partagez pas toujours les mêmes opinions sur l'importance de la responsabilité personnelle des gens, ni sur l'évolution des moeurs. -
Cf les articles compassionnels ahurissants de Libé sur le "gamin des cités", ce "Robin des beurs" fabriqué par "les systèmes sociaux de la république". La machine à victimisation est en marche, moi je te parie que d'ici peu Merah sera considéré comme le nouveau héros des quartiers.
-
Disons que là encore le raisonnement sociologique part d'une inversion des responsabilités: ce n'est pas la "précarisation" qui cause l'augmentation des divorces (dans les familles ouvrières, on ne divorçait pas), c'est la tendance des individus à divorcer à la moindre contrariété qui engendre l'augmentation de la précarité. Quant à la radicalisation de l'islam et à sa contagion du Moyen Orient au Maghreb, il me paraît clair que tu regardes aussi le film à l'envers. Il est facile de répondre à ça, car dans les années 60, contrairement à la légende colportée par les sociologues d'Etat, les cités étaient habitées par des classes moyennes, il y avait de la mixité sociale et pas de voyoucratie. Par la suite, que les politiques de clientélisme et d'assistanat socialistes, la culture de l'excuse dans l'éducation et la justice pénale, aient facilité la guettoïsation et entretenu les stratégies d'évitement des "quartiers sensibles" (selon l'expression consacrée par la novlangue), c'est certain. De même, il est évident que l'augmentation du nombre de caïds favorise les associations de malfaiteurs et l'émergence des bandes violentes. Je te rejoins aussi sur le rôle de la culture victimaire post-marxiste dans l'apprentissage précoce de la détestation de la France et le développement du ressentiment à l'encontre du pays d'accueil - phénomène porté jusqu'à la haine par des groupes tels que les Indigènes de la République. Cependant c'est une erreur de dire que c'est le HLM qui fait le délinquant ou la déviance sociale.
-
Appliquées à la criminologie, leurs prémisses sont fausses, car les sociologues raisonnent à l'envers, inversent la cause et l'effet en évacuant la responsabilité individuelle, ils tiennent ainsi le symptôme pour la maladie. Exemple typique: lorsqu'ils affirment que c'est la "ségrégation urbaine" ou les ghettos, ou encore la prétendue discrimination, qui causent la criminalité. Une observation plus fine montre que c'est le contraire qui se passe: ce sont les activités criminelles qui créent les ghettos et chassent les gens honnêtes. Il en va de même des explications psychologisantes des pseudo experts qui insistent lourdement sur le malaise social ou familial. Ce ne sont pas les souffrances psychiques qui causent les déviances sociales, ce sont les déviances, les tendances criminogènes de tel ou tel qui causent les comportements pathologiques.
-
Je connais cette théorie, mais si tous les jeunes délinquants qui "souffrent" d'un manque d'autorité paternelle (ce qui est banal, y compris chez les jeunes musulmans mâles) ou de prétendues injustices sociales étaient fortement susceptibles d'être embrigadés par une organisation terroriste, il y aurait en effet de quoi s'inquiéter. Au demeurant, l'affaiblissement des autorités est une conséquence de l'anomie générée par l'ingéniérie socialiste, et non une cause. A mon avis il faut plutôt s'interroger sur la condition qui permet de faire des prisons françaises des centres de conversion au salafisme. Mais surtout sur le lien de la fratrie Merah avec les filières égyptiennes.
-
Cette idéologie de l'indignation est implicite dans sa description d'un antisionisme rabique et largement répandu dans une certaine vulgate intellectuelle "anti-impérialiste". Si tu me permets, je te répondrai par une citation du moustachu: En somme, le culte de l'altruisme est une forme spécifique de l'égoïsme qui se présente régulièrement dans des conditions physiologiques particulières. Lorsque le socialiste exige, avec une belle indignation, la " justice ", le " droit ", les " droits égaux ", il se trouve seulement sous l'empire de sa culture insuffisante qui ne sait pas comprendre le pourquoi de sa souffrance.(…) Mais ce n'est pas là une raison pour prendre au sérieux ses criailleries. Dans les deux cas, nous sommes encore parmi des malades à qui cela fait du bien de crier, à qui la calomnie procure un soulagement. Car, c'est de cela qu'il s'agit, on a besoin de coupables. Les déshérités, les décadents de toute espèce sont en révolte contre leur condition et ont besoin de victimes pour ne pas éteindre, sur eux-mêmes, leur soif de destruction (ce qui en soi, pourrait paraître raisonnable). Mais il leur faut une apparence de droit, c'est-à-dire une théorie qui leur permette de se décharger du poids de leur existence, du fait qu'ils sont conformés de telle sorte, sur un bouc émissaire quelconque. Ce bouc émissaire peut être Dieu - il ne manque pas en Russie de pareils athées par ressentiment -, ou l'ordre social, ou l'éducation et l'instruction, ou les Juifs, ou les gens nobles, ou bien, en général, tous ceux qui ont réussi de quelque façon que ce soit. "C'est un crime d'être né sous des conditions favorables : car de la sorte on a déshérité les autres, on les a mis à l'écart, condamnés au vice et même au travail"… "Qu'y puis-je, si je suis misérable ! Mais il faut que quelqu'un y puisse quelque chose, autrement ce ne serait pas tolérable !"… Bref, le pessimisme par indignation invente des responsabilités, pour se créer un sentiment agréable - la vengeance… Non, sur le plan criminologique, ni l'absence du père, ni le manque de repères (expression vague et générale), ni les "injustices sociales" n'expliquent le basculement dans l'action terroriste et le nihilisme destructeur. Pour réaliser ses opérations, il a fallu une organisation, des moyens, une formation technique très poussée, bref des méthodes d'embrigadement professionnelles dont on sait maintenant qu'elles trouvent leur point de départ en Egypte. Analyse sociologique sérieuse, c'est un oxymore périlleux. De façon surprenante, les sociologues adoptent systématiquement un biais sociologique, selon lequel les actions individuelles résultent d'un certain état de la société. La production d'excuses est la misère de la sociologie contemporaine.
-
Je suis d'accord avec ça, chacun rationalise en fonction de ses propres passions et instincts. Chacun voit donc midi à sa porte, mais pour ma part je ne crois pas aux théories psychanalytiques rabâchées sur l'absence du père. Pas plus qu'au charlatanisme sociologique qui représente la dérive criminelle d'un "pauvre gamin des cités" comme le résultat des inégalités de la société française. Le point de vue libéral de Abdennour Bidar me paraît néanmoins intéressant dans le cadre d'une analyse critique dont il ne faudrait pas laisser le monopole aux laïcards de service. Non, c'est pour ça que l'ai posté. Car la montée de ce nouvel antisémitisme, à mon sens, ne provient pas de nos compatriotes musulmans (bien qu'il puisse conforter leur ressentiment), mais d'une idéologie de l'indignation qui est un produit de la culture occidentale moderne.
-
Deux articles pas mal. http://www.lemonde.f…74747_3232.html Sur le nouvel antisémitisme "progressiste", pas si nouveau que ça en fait. http://www.lemonde.f…74750_3232.html
-
Un élément qui ne cadre pas avec le schéma classique de la racaille précoce islamisée en prison par besoin de rédemption: c'est en Egypte, sous l'autorité du frère, que la fraterie Merah serait passée au fondamentalisme. http://www.lemonde.f…74086_3224.html
-
Disons qu'il en va de l'immigration massive comme des autres produits de l'ingéniérie étatique. Au début c'est doux, agréable, festif, multikulti au bon sens du terme. Puis l'on découvre que l'industrie gouvernementale des populations produit des conflits de toutes sortes et qu'il faut de plus en plus de lois liberticides pour les canaliser, toujours plus de constructivisme pour promettre un enrichissement grâce au vivre-ensemble. Après un certain temps, les groupes d'intérêts s'opposant dans le champs politique détruisent les équilibres sociaux spontanés qui permettaient une certaine civilité. La démagogie égalitariste s'empare alors de l'éducation et de la justice pénale. A la fin on se rend compte que l'Etat a créé une situation inextricable où personne n'est responsable, que le phénomène est beaucoup trop gros et rapide pour avancer sur les rails de la coopération pacifique, et que finalement ce n'était pas une si bonne idée. Dans le torrent médiatique de conneries, on entend déjà se mettre en branle la machine à fabriquer de l'excuse avec de curieuses balances entre Gaza et Toulouse. Les journaux expliquent ce qu'il faut comprendre pour éviter les zamalgames. L'inversion des responsabilités est en marche, bientôt ce sera la faute à Sarkozy. On nous dit que le plus important pour préserver l'unité nationale et la paix des familles est d'empêcher tout lien entre islam et islamisme. Ce en quoi je suis d'accord. Mais ce n'est pas nous qu'il faut convaincre, ce sont les radicaux. Grosso modo, je partage donc l'avis de Jean Daniel dans son édito (qui infirme l'hypothèse d'une violence mimétique que j'ai pu lire ici), en particulier sur le rôle du nihilisme. http://tempsreel.nou…-combattre.html
-
Même réponse qu'à Johnny: Des néo-cons isolationnistes, anti-démocrates, contre la guerre juste? Je pouffe. Ah j'avais oublié que tu vois la main du grand dessein néo-con de Washington absolument partout, jusque chez les réalistes, et probablement sous le bureau de Sarkozy. Hélas ta prose "anti-impérialiste" est de plus en plus prévisible, on a l'impression de lire un mauvais article du Monde diplo.
-
C'est une vision simpliste et assez naïve pour le coup. Ainsi, avec le libre échange, il n'y aurait plus de guerre et on l'on irait vers la paix universelle. Premièrement c'est faux parce que la guerre est une institution humaine. Qu'on le veuille ou pas, il y aura toujours des guerres. Ensuite c'est factuellement faux. La Fance occupe-t-elle Gaza? Non. Pourtant ça n'empêche pas des bandes de fanatiques (y compris des indignés français bon teint) d'utiliser cette "cause" compassionnelle pour justifier leur propre désir de violence politique et d'extrêmisme.
-
Je ne sais pas en quelle langue il faut le dire, ce que je conteste c'est l'usage de l'expression "légitime défense" rapporté à un acte terroriste sur le sol national. C'est tout simplement insensé. D'autre part je conteste le passage du descriptif au normatif, car comme je l'ai montré, cette représentation totale de l'ennemi entraîne inévitablement un cycle de vengeances - représailles dans la société civile. Si certains souhaitent importer les conflits extérieurs, ce n'est pas mon cas, et je prétends que la rhétorique victimaire de Highlife n'a rien d'une logique inéluctable.
-
La faute à la société (méchante), et à l'occident néo-colonial, on connaît la chanson.
-
C'est complètement idiot. Depuis quand une population civile doit être identifiée aux méfaits de son gouvernement? C'est à peu près aussi pertinent que de répéter le mensonge "l'Etat, c'est nous". Pour ma part je ne suis pas démocrate. Il me semble aussi que tu fais une crise soudaine de démocratisme dans ce domaine. J'ai été constamment hostile à toutes les interventions militaires, que ce soit celles s'inscrivant dans la lutte contre le terrorisme ou celles effectuées sous couvert d'intervention humanitaire. Je ne vois donc pas pourquoi en tant que civil, je devrais être châtié par des fous de Dieu à cause de la politique étrangère de mon gouvernement. Encore une fois cette compréhension maximaliste de la guerre autorise le conflit total en version tous contre tous, elle justifie tant la guerre contre la terreur des néo-cons que celle des djihadistes contre un occident abstrait et diabolisé. J'ajoute que je ne me sens nullement concerné par les "victimes" de Gaza ou d'Afghanistan, les palestiniens peuvent bien continuer à pleurer et trépigner, leur sort m'est complètement indifférent. Ne vous cachez pas derrière des platitudes du style on ne fait pas d'omelette sans casser les oeufs, les mots ont un sens. Quand vous dites que le djihadiste est "tout à fait dans son droit", c'est un jugement. Quand vous expliquez que le passage à l'acte terroriste est normal et moralement "justifié", puisqu'il y a des "victimes" en Palestine ou ailleurs, c'est également un jugement. J'ai donc tendance à penser que le délire se situe dans votre "pensée"; puisqu'elle débouche sur une escalade de représailles vers la guerre civile (ce que vous avez reconnu), dès lors que le Léviathan n'est plus en mesure de tenir les factions en respect.
-
Un lecteur raisonnable aurait pu penser que c'est plutôt Highlife qui trolle sévère, aidé par notre ami SCM, jamais à court de blagues.
-
Si vous êtes dans le descriptif et non dans le normatif, c'est encore pire, puisque vous dites d'une part, qu'il y a en France une Oumma composée de joyeux combattants salafistes potentiels que seule la peur du Leviathan empêche de passer à la violence, que vous appelez "légitime défense" en vertu d'une solidarité ethnico-religieuse. D'autre part qu'il est normal de flinguer des militaires puisque nous sommes dans un conflit de civilisations total et que la France serait un pays en voie de libanisation/communautarisation avancée.
-
Hé bien c'est vous qui le dites : "On peut se sentir lié si l'on a la même nationalité, religion, appartenance ethnique, valeurs… A chacun de se sentir ou non lié à une des parties dans une guerre." Si nous sommes en guerre dans un théâtre lointain, toute faction est donc fondée à prendre partie dans cette guerre sur le sol national, selon son appartenance ethnique ou religieuse. Par extension, la lutte armée entre factions s'appelle la guerre civile. Cela suppose aussi une conception totale de la guerre, au sens de l'ennemi total schmittien.
-
Intéressant, mais un tel mode d'identification justifie donc la guerre civile de type ethnique ou religieux.
-
C'est le genre de type qu'on sort du placard quand il y a besoin d'expliquer que les civilisations sont une invention fasciste.
-
Savoureux. Soeur Caroline Fourest, journaleuse experte en antiracisme, féminisme & catéchisme républicain, se voit décerner un prix de l'islamophobie aux « Y’a bon awards ». Cette cérémonie festive grassement payée avec l'argent des contribuables, juge à la façon d'un tribunal les personnes coupables de "dérapages" nauséabonds ou à relent néo-colonialiste. Règlement de compte à O.K Corral : Fourest annonce qu'elle va porter plainte pour "incitation à la haine". Un des jurés, l'inénarrable Frédéric Martel, s'explique. http://blogs.lexpres…-ya-bon-awards/ nb: j'adore la compsition du jury Le jury 2012 de ce prix était présidé par Gilles Sokoudjou (Les Indivisibles), et était composé de : Florence Aubenas (journaliste), Jean Bauberot (sociologue), Abdelkrim Branine (journaliste), Sébastien Fontenelle (journaliste), Faiza Guene (romancière/réalisatrice), Nacira Guenif (sociologue), Olivier Le Cour Grandmaison (historien), Jalil Lespert (comédien/réalisateur), Alain Mabanckou (romancier), Aïssa Maïga (comédienne), Mokobé (rappeur), Maboula Soumahoro (civilisationniste), Youssoupha (rappeur) et donc Frédéric Martel.
-
Attentat ce matin devant l'ambassade d'Indonésie. http://www.20minutes…mes-interpelles Rien à voir sans doute, mais une grenade a explosé proche de mon quartier la nuit dernière. Tout va bien.
