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Tout ce qui a été posté par free jazz
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Tremendo a raison, sur le plan strictement économique la colonisation européenne a eu plus d'effets positifs que négatifs pour les pays colonisés (ne serait-ce qu'à cause de l'ouverture du commerce et de l'investissement), et plus d'effets négatifs pour les pays colonisateurs. Tout est démontré dans cet article fondamental de Peter Bauer: "Qui a causé la pauvreté ?" http://www.unmondeli…eque?q=node/250 Jacques Marseille avait d'ailleurs montré la même thèse concernant la colonisation française en Algérie, largement en défaveur de la métropole quant au rapport coût-bénéfices.
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J'ai l'impression que ça commence à sentir le roussi. Tous les blogs et articles que je lis à droite ou à gauche vont dans le même sens: la contagion gagne l'Espagne et le Portugal, dont les taux sont en train de devenir incontrôlables, vu que la dernière adjudication espagnole s'est très mal passée. On entend déjà les lobbies habituels réclamer un nouveau plan de sauvetage des eurozonards à base de LTRO n°3 et d'augmentation des garanties du pyramidal FESF, futur MES. Pendant ce temps l'Allemagne ne se plie toujours pas aux injonctions d'eurobonds, et va commencer à essayer de sauver ses propres fesses. Tous ces voyants au rouge laissent supposer que les taux français vont se tendre dès le résultat de l'élection et me font dire que ça va chier dans les ventilos.
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Après les expériences récentes de faillites frauduleuses , de multiples sauvetages aux frais de la princesse, peu de gens sérieux au fait des gigantesques pyramides financières construites sur des effets de levier délirants avec des produits toxiques doutent que le système bancaire actuel relève de l'escroquerie, et in fine, du droit pénal. Pour ma part je n'ai aucune confiance dans les banquiers depuis qu'on m'impose toujours plus de difficultés pour retirer mon argent des banques, avec des montants plafonds qui se réduisent comme peau de chagrin et des frais bancaires prohibitifs en cas de dépassement ou même de retrait modeste dans un autre réseau.
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Je vois, il s'agit d'imiter les antilibéraux primaires qui appellent libéralisme tout ce qu'ils n'aiment pas, ou les natio qui appellent mondialistes tous les partis qui ne sont pas nationalistes. Peu importe le flacon pourvu qu'il y ait l'ivresse. Je ne sais pas si les enculés sont centristes, en tout cas le missionnaire est de droite. Mais non, au final il s'agit de comprendre qu'il y a une géographie des passions humaines et que cette carte est invariante, sauf changement dans les instincts dominants. Le réalisme est une passion de droite. Il ne faut pas avoir honte de ses valeurs, et bien affirmer que la liberté est supérieure à l'égalité.
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Dans la série l'UE ce machin.
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A propos d'identité, un beau texte de Habib Sayah sur les politiques d'arabisation forcée de la Tunisie, qui nient la diversité de ses influences. http://retrodevelopp…-un-pays-arabe/
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Prézidentielles 2012, la suite
free jazz a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
On prend les noms. http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/17/nous-economistes-soutenons-hollande_1686249_3232.html -
Et le centre est un concept socialiste? Ou plutôt: le coeur est de gauche, mais le portefeuille est à droite.
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Très bon. http://www.contrepoints.org/2012/04/15/79569-egypte-le-massacre-des-candidats
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La planification décrite par Mises et Hayek comme pathologie de la démocratie, une pente totalitaire pour le premier ou une route de la servitude pour le second, c'est autre chose que la règlementation. La planification a pour conditions l'abolition de la concurrence et la destruction du système des prix. Encore que pour nuancer chez Hayek, au plus fort de sa période anticonstructiviste, il y a l'idée que toute introduction de règles rationnelles non catallactiques est déjà un pas franchi vers la tyrannie. Et chez Mises, on trouve aussi l'idée que toute mesure bureaucratique est déjà un embryon de totalitarisme. D'où leur grande méfiance envers la démocratie, qui leur est justement reprochée par les antilibéraux. Or le paradime néo-libéral (bien compris) s'inscrit dans une toute autre orientation : un Etat qui agit dans le cadre de l'économie de marché, produit les conditions techniques de la concurrence dans un souci d'efficacité économique, soit par le pilotage de la monnaie et du système bancaire, soit par la construction institutionnelle du marché. Typiquement comme je l'ai rappelé, c'est la logique de la réglementation européenne, avec ses commissaires tatillons chargés de surveiller le bon déroulement de la concurrence. En quoi est-ce différent? L'ordre politique essaye généralement de faire correspondre les moyens aux fins. Si l'on prend comme critère la méthode d'organisation, il s'agit du même paradigme technique, qu'on peut résumer par le concept de gouvernance. La gouvernance implique à la fois une orientation donnée par des experts, des agents rationnels et calculateurs, et une efficacité dans la gestion. La gouvernance peut s'appliquer à une entreprise ou à toute organisation politique. Fins et moyens, deux plans de la même organisation. D'ailleurs la théorie des choix publics suppose que les politiciens vont se comporter comme des agents rationnels, et les partis comme des entreprises visant à maximiser leurs gains.
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Faites buzzer cet article (d'un auteur libéral), enfin une analyse lucide. Djihad : La face cachée du salafisme en Tunisie par Habib Sayah http://retrodevelopp…sme-en-tunisie/
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Sympa ta musique de boîte de nuit dans la banlieue de Roubaix, j'imagine déjà la faune interlope J'avais oublié ce morceau mythique de l'album Amour Anarchie. Et pourquoi pas un peu de nostalgie
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Comme souvent je suis d'accord avec toi en théorie (tes théories sont généralement bien huilées), mais en pratique c'est juste pas possible dans un régime démocratique si on veut éviter d'avoir des populistes rigolos ou moins rigolos au pouvoir, ainsi que des poussées de fièvre socialiste. Laisser les banques faire faillite je suis d'accord, mais il faudrait au moins un fonds pour dédommager les déposants.
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Historiquement l'utilitarisme correspond à la forme anglo-saxonne du libéralisme. C'est d'ailleurs pourquoi Pascal Salin qu'on entend dans cette émission préconise de revenir au libéralisme continental, fondé sur une éthique des droits individuels. Je pense exactement le contraire, c'est abandonner la critique de la construction utilitariste du marché par la technocratie bruxelloise qui fait le jeu des anti-libéraux. On ne peut pas à la fois se plaindre que le libéralisme serve de bouc-émissaire de la crise et faire l'impasse sur une analyse critique sérieuse de l'ordolibéralisme, dans sa forme monétariste de pilotage de la monnaie, ou dans sa forme bureaucratique européenne. http://fr.wikipedia….ib%C3%A9ralisme Serge Audier dénonce justement cet usage soupçonneux à toutes les sauces du terme néo-libéralisme comme épouvantail, son tableau brosse au contraire les différentes nuances et les discontinuités du libéralisme contemporain, notamment celle introduite par l'école autrichienne du laissez-faire. Tu apprécieras l'archive sonore de Aron, toujours aussi mesuré, au moment où il passe au libéralisme par anti-communisme. Mais on a la même difficulté qu'avec d'autres idées clefs démonétisées comme "tolérance", "droits de l'homme" ou "esprit critique".
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L'émission est dispo en streaming sur le même lien. En tout cas le déboulonnage de la statue de Bourdieu et ses épigones conspirationnistes fait plaisir. Je pense que si le terme n'était pas autant galvaudé, il y aurait une critique féconde à faire du néo-libéralisme entendu comme Etat managérial, ingénieur et manipulateur de monnaie - typiquement l'idéologie de la concurrence organisée et réglementée par Bruxelles. C'est h16 qui va être content.
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Domination économique et hégémonie culturelle
free jazz a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Politique, droit et questions de société
Le vous ne s'adressait pas spécialement à toi, mais à tous ceux qui croient naïvement que l'usage de l'Iphone et de Facebook produisent une occidentalisation des autres cultures, dans le même sens (de l'Histoire) où Marx affirmait que l'expansion du machinisme capitaliste produisait l'uniformisation du monde par la civilisation occidentale bourgeoise. -
Entretien ce matin avec l'auteur. Il développe l'opposition entre néo-libéraux et libertariens, avec Hayek comme pivot à partir de la critique constructivisme. Il démonte au passage Bourdieu et les théories sociologiques du complot, c'est pas mal foutu. http://www.francecul…isme-2012-04-13
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Prézidentielles 2012, la suite
free jazz a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
Oui.Pour la critique de la religion "les Thèses sur Feuerbach". En économie son "Introduction à la critique de l'économie politique", où l'on voit qu'outre Proudhon & Malthus, le grand ennemi de Marx n'était ni Smith ni Ricardo (ils les admirait), mais J-B Say. Son texte sur la Question juive mérite le détour si on s'intéresse à l'histoire de l'antisémitisme socialiste, à la critique des Lumières et des droits de l'homme. -
Prézidentielles 2012, la suite
free jazz a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
Tout dépend de ce qu'on appelle normal, enfin pourquoi pas. La citation du jour du camarade Poutou, qui a paraît-il mis les rieurs de son côté - il faut croire que le rire porte à gauche : http://www.lemonde.f…05_1471069.html -
Hollande veut supprimer le mot "race" de la constitution
free jazz a répondu à un sujet de Libdem dans La Taverne
Intéressante, cette position pas très éloignée de la mienne: une sorte de jus sanguinis profondément individualiste. -
Sur le même sujet, j'avais parcouru et trouvé des choses intéressantes dans celui-ci. Je signale aussi la parution de cet essai rafraichissant de Jean-Marc Daniel, économiste et chroniqueur sympathique à BFM - version libérale d'Elie Cohen. "Ricardo reviens ! ils sont restés keynesiens" http://economiemagazine.fr/actualites/jean-marc-daniel-ricardo-reviens-ils-sont-restes-keynesiens-ed-francois-bourin
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Encore une discrimination insidieuse d'Eva Joly. Même pas impressionné, nous on aura Martine Aubry.
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Prézidentielles 2012, la suite
free jazz a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
Perso je n'ai jamais été sensible à la dialectique marxiste, ni à la critique marxienne (comme Aron), avec ses grosses catégories d'exploitation et d'aliénation, de grosses catégories comme en produit habituellement la philosophie allemande. Peut-être parce que j'étais trop imprégné de Hobbes & Nietzsche, qui ont mieux compris le rôle fondamental des passions et des instincts dans les rapports sociaux. Même sa critique de la ploutocratie est empruntée aux classiques, à Ricardo. Pour moi quelque soit le bout par lequel on le prend, ça reste un historicisme manichéen prolongé par une gnose socialiste qui transpire l'hérésie chrétienne, avec sa glorification de la fraternité ouvrière. Sinon ce qui me frappe alors qu'on arrive au terme de ce cirque démagogique qui tient lieu de campagne, c'est à quel point on sent son intelligence salie et insultée par les politiciens et les partis. Toute cette crasse publicitaire conforte ma conviction de vieil anar droitier. -
Au fond peu importe, les curieux peuvent remonter le fil pour lire nos contribution. Mais pour le présent ça m'intéresserait de savoir si tu penses encore que le problème n°1 de la Tunisie (et du Maghreb), c'est l'U.E. J'ai parlé d'islam politique, pas d'islamisme - justement pour éviter ces confusions. C'est marrant comme le cerveau interprète toute lecture par un biais cognitif. D'ailleurs en passant, s'il y a un bien un sujet qui m'emmerde profondément, à peu près autant que Israël-Palestine, c'est celui du 9/11. Quand des gens se répandent la-dessus, je sais tout de suite avoir affaire à des agités du bocal.
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On t'a répondu ça ici? * Pique inutile * Je me souviens qu'à cette époque tu expliquais surtout que le principal problème des tunisiens était l'Union Européenne, que l'islam politique était un fantasme agité pour servir le maintien du système d'oppression en place.
