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Tout ce qui a été posté par free jazz
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Images fun et leurs interminables commentaires
free jazz a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
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Le Roi Philippe
free jazz a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
Rex regnat sed non gubernat : « Le roi règne mais ne gouverne pas. » -
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Euh, toute l'histoire de la civilisation ancienne et moderne est remplie de ces conflits de classes et de révolutions qui font résonner aux oreilles des classes vaincues le Vae Victis.
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C'est intolérable, je suis bien d'accord, ça sent la bigoterie catholique à plein nez: « La vie de l’enfant à venir [“el concebido”, le conçu, ndlr] et pas encore né représente une valeur fondamentale. » Tous les démocrates européens et les défenseurs des droits des femmes doivent entrer en lutte.
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Régression, obscurantisme et retour des heures sombres en Espagne. http://www.rue89.com/2013/12/20/avortement-droit-femmes-prend-grande-claque-espagne-248502
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Bon je vois que tu es en mode pilote automatique et je te laisserai le dernier mot, mais non tu as tort du seul fait que l'éducation pour le socialiste est le moyen, pas la fin (qui est le bonheur et l'émancipation des individus).
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Non, tu confonds tout. D'abord contrainte n'est pas synonyme de pessimisme, c'est un sophisme grossier. Ne pas laisser faire, ce qu'on appelle le volontarisme, implique l'optimisme dans les moyens. Typiquement, un moyen socialiste pour modifier les comportements humains, c'est l'éducation. Un socialiste est persuadé que la société peut être améliorée par la sexualité libre, la théorie du genre, la fin des préjugés et des stéréotypes, etc. C'est l'optimisme dans les moyens. C'est sûr qu'à la fin il te pique ton pognon, mais du point de vue de la croyance, le socialisme est une idéologie aussi optimiste que le libéralisme.
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L'homme libre est nécessairement à la fois lion et renard. L'esclave est le doux mouton qui se laisse tondre en courbant l'échine. Conclusion : pour être libre, il faut être davantage méchant.
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Alors ça, l'optimisme des moyens aussi c'est typiquement une idée socialiste. Imprudence et présomption fatale. Pessimisme de la raison et optimisme de la volonté, ça fait plus sérieux.
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Le socialisme dans sa version progressiste ne diffère en rien sur le plan de l'optimisme béat, puisqu'il en est directement issu. Quoi de plus crétin que les rêvasseurs de fraternité humaine, d'émancipation sociale et d'amélioration de l'humanité? Le socialisme est l'enfant dégénéré du libéralisme des Lumières ayant forniqué avec la gnose.
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Mouais ça se discute. Le sourire à visage humain, on sait où ça mène. Ce qui me gène dans cette théorie de l'homo oeconomicus, c'est qu'elle évacue les rapports de force et la politique, il y a donc en effet un côté naïf, car ce sont les rapports de force qui in fine, déterminent le bon droit sur cette terre. Finalement parmi nos belles âmes libérales, peu sont prêts à accepter une dose de darwinisme social. Il faut donc d'une manière ou d'une autre à un moment acheter la paix civile.
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Ah mais c'est la théorie classique des avantages comparatifs : chaque pays doit se spécialiser dans son domaine d'excellence. C'est pourquoi j'aime beaucoup cette idée de l'artisanat pour tous. Ce qui est incroyable en France, c'est que l'Etat détruit systématiquement les secteurs où il y a une tradition d'excellence française, à commencer par la gastronomie et l'art de vivre. Voilà, en effet.
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Je ne cache pas que la théorie selon laquelle dans un monde libertarien pur et parfait il n'y aurait pas de chômage, j'ai du mal, en dehors du côté gnostique de la chose. Vous oubliez le décalage dans le temps entre la destruction créatrice et les grappes d'innovation. Il y a tous ces gens qui sont inadaptés aux nouveaux emplois et qui ne sont pas capables d'être auto-entrepreneurs. Or ces gens là votent. Et puis je ne crois pas que ce soient les immigrés qui manquent actuellement, donc ce n'est pas ça qui résoudra le problème, encore faut-il qu'ils soient qualifiés. Transformer l'Europe en atelier africain, bof. A mon avis le problème est largement une question d'éducation, avant tout. Regardez en Allemagne, ils sont bosseurs et ça marche. Bon, avec l'introduction du salaire minimum ils se tirent une balle dans le pieds, les socialistes français vont être contents.
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Au fait, le sens de "Shiva 88"? Le premier terme je vois bien, c'est une marque de whisky qui se boit avec du coca, mais 88 c'est pas un code nazi?
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Tiens ça me fait penser que je me suis fait traiter de sale microbe libertarien cette semaine dans un débat sur la théorie du genre, sans avoir décliné mes préférences et d'ailleurs sans être libertarien. Il va falloir que je change un truc.
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'tention par acceptable en remplacement de la jungle des programmes sociaux, je parlais de l'impôt négatif. Sinon neuneu ton truc de financer l'alloc par une tva sociale modulable, c'est un jeu de bonneteau finalement. Je sais pas si la plèbe est assez bête pour se laisser avoir.
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Moi aussi, mais pas dans les monastères. Plutôt à Cayenne ou sur leur terre d'origine, si tu vois ce que je veux dire.
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Abrégé de "Capitalisme, désir & servitude" - Frédéric Lordon
free jazz a répondu à un sujet de Gio dans Lectures et culture
Lordon est un charlatan, inutile de le préciser. -
Du point de vue des incitations à participer à la production, l'impôt négatif semble avoir moins d'effets pervers que l'allocation universelle, à cause du caractère inconditionnel de cette dernière. Dans une perspective pragmatique, c'est acceptable, en remplacement de la jungle des programmes sociaux existants, evidemment. L'allocation inconditionnelle n'est pas de nature à enrayer le processus de décivilisation et d'aléas moral.
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Suite aux réclamations des ligues de vertu, je me rabats sur ce fil. "Love is love" "Always look on the bright side of life" "Embauche au Parti de Gauche" "A table" " Red Glasnost "
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Abrégé de "Capitalisme, désir & servitude" - Frédéric Lordon
free jazz a répondu à un sujet de Gio dans Lectures et culture
Encore une fois Lordon est un âne qui n'a rien compris à Spinoza, doublé d'un fraudeur qui falsifie grossièrement sa pensée pour donner un vernis d'autorité philosophique à ses élucubrations marxistes. Bref un imposteur, je l'ai déjà prouvé en montrant qu'il confondait la liberté négative du libéralisme avec une caricature du libre-arbitre, et partant, qu'il combattait des moulins. Précédent Hayek, la catallaxie est l'idée au cœur de la philosophie spinoziste des affects. Ainsi, observant la société des marchands d'Amsterdam, Spinoza - marchand habile de verres et lunettes qui a toujours refusé les postes publics qui lui étaient proposés - explique la liberté qui émane de cette « foule sans unité, où chacun se préoccupe de ses propres affaires » indifférente aux identités particulières ou aux croyances religieuses des guildes, par le cours spontané des affaires et la propension au commerce entre les hommes. « Pour octroyer un prêt à quelqu'un, ils se soucient seulement de savoir s'il est riche ou pauvre, s'il agit habituellement de bonne foi ou frauduleusement. Pour le reste, la religion ou la secte ne les concerne en rien. » (Traité Théologico-politique, chap. XX, §15) « Si deux personnes s’accordent entre elles et unissent leurs forces, elles auront plus de pouvoir ensemble et conséquemment un droit supérieur sur la nature que chacune des deux n’en avait à elle seule, et, plus nombreux seront les hommes qui auront mis leurs forces en commun, plus aussi ils auront de droit à eux tous. » (Spinoza, Traité Politique, Chap. 2, § XIII). « Plus chacun s’efforce de rechercher ce qui lui est utile, c’est-à-dire de conserver son être, et en a le pouvoir, plus il est doté de vertu ; et, au contraire, en tant que chacun néglige ce qui lui est utile, c’est-à-dire de conserver son être, en cela il est impuissant. » (Ethique, proposition XX) « Agir par vertu absolument n’est rien d’autre en nous qu’agir, vivre et conserver son être (ces trois choses n’en font qu’une) sous la conduite de la Raison, d’après le principe de la recherche de l’utile propre. » (Spinoza, Éthique, IV, Prop. XXIV) Toujours dans L'éthique : « Est dite libre la chose qui existe par la seule nécessité de sa nature. » « Avoir commerce avec d’autres choses, c’est être produit par d’autres choses, ou produire d’autres choses. » « Le Corps humain a, pour se conserver, besoin d’un très grand nombre d’autres corps, qui pour ainsi dire le régénèrent continuellement. » « Nous ne pouvons jamais faire de n’avoir pas besoin de quelque chose d’extérieur à nous pour conserver notre être, et de vivre sans avoir commerce (nullum commercium […] habeamus) avec les choses qui sont à l’extérieur de nous. » « Les choses qui ont commerce avec d’autres choses, comme sont toutes celles qui existent dans la Nature, seront comprises, et leurs essences objectives auront également le même commerce. » -
Sa première sortie sur le travail volé par les machines était débile, par contre sur la question de la paix sociale et de l'ordre public je ne suis pas d'accord, c'est une question très légitime et même essentielle qui doit se poser à des libéraux cohérents. Après son idée de libéralisme social avec redistribution de bonbons pour tous, dans les faits ça s'appelle le social-libéralisme, qui est appliqué dans pas mal de pays en Europe. Ce n'est pas satisfaisant selon nos critères, mais pas de quoi en faire un ennemi du genre humain. Si ça ne marche pas on le sait, c'est parce qu'il y a un continuum du social-libéralisme au socialisme, et qu'au fond la seule façon qu'a le libéralisme de se protéger de ses propres travers égalitaristes, c'est en s'alliant avec les conservateurs pour ce qui est de l'ordre public et de la conservation de l'ordre social.
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Arrêtez avec votre politiquement correct, j'ai l'impression d'entendre des socialistes qui crient au dérapage, à cause d'un mot qui n'est pas dans le lexique officiel du parti. Larbin ce n'est pas un gros mot.
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Cépasfaux.