free jazz

Oui, enfin à moins d'être marié et de ne pas sortir, tu ne peux pas tout contrôler dans les cercles concentriques des amitiés. Et quand je parle de solidarité masculine, ce n'est pas pour faciliter les tromperies, mais au contraire pour les empêcher, restaurer les relations de fidélité et l'honneur perdu par les allumeuses.

Par expérience, j'ai observé qu'il y a quand même un paquet de pétasses immatures à Paris dont le passe-temps consiste, par hybris de séduction, à monter les mecs les uns contre les autres. Dans ce contexte, un peu solidarité masculine (justement pas pour faciliter les tromperies, mais au contraire les rendre plus difficiles) m'apparaît comme un réflexe d'autodéfense et de survie en milieu urbain décadent.

C'est sûr, on connaît les méthodes de ces apparatchiks, il y a aussi le réseau RESF qui est un nid de trotskistes à l'E.N. Sans supputer une manœuvre ourdie par des officines, il y a un paquet de politiciens à gauche qui rêvent de se faire mousser en se payant Valls (cet épicier). Et puis il y a une solide division entre la gauche techno gestionnaire et les marxistes, avec au milieu la bourgeoisie humanitaire, plus quelques bisbilles entre différentes loges. Un bon thermomètre de la connerie ambiante, c'est la une de Libé. On voit que Valls n'est pas encore représenté comme un sbire de Vichy avec des problèmes de bras qui se lève, mais c'est pas loin. Nofreedom : hier le grand prêtre trotskiste Edwy Plenel a lu à la radio culturelle d'Etat l'Homélie du Pape François à Lampedusa en commençant par "Où es-tu mon frère?"

Il y a aussi un groupe de soutien. https://www.facebook.com/nonecotaxebretagne

http://www.contreculture.org/

Entre les somaliens, les gitans, et les nomades aux identités multiples, ça fait rêver votre système. C'est une généralisation de la théorie du genre.

C'est un peu le sens de ma question : selon l'axiomatique libertarienne, il n'y a pas de droit d'auteur. Du coup si l'usurpation d'identité se fait sans violence, en recueillant des informations par les moteurs de recherche, il n'y a pas de crime à se faire passer pour quelqu'un d'autre, à lui prendre son nom pour trouver un boulot, écrire un livre, se faire des faux papiers pour voyager, etc. Tant qu'on ne lui pique pas son compte en banque. Dans une société civilisée, bien entendu, c'est un délit.

A peine, mais je trouve que ma question sur l'usurpation d'identité est vachement pertinente, du point de vue de la casuistique liborgienne.

A propos, je pose la question à tous les libertariens en mode bisounours sans frontière : l'usurpation d'identité c'est liberhalal ou pas?

C'est quand même paradoxal, alors que les héros libertariens comme Snowden et Assange de wikileaks promeuvent une société de la transparence totale, avec libre circulation sans limite des informations. Les libertariens devraient donc vénérer Google et les architectures panoptiques. Sinon te fais pas de mouron, même les paranos ont des ennemis.

Ben écoute, si ça peut te rassurer, rien sur moi non plus en tapant mon nom et prénom. Juste un homonyme en Italie. Nada, pas une photo. C'est pas faute d'être beau, brillant, d'écumer les cercles de dandys parisiens et d'y faire des coups d'éclat. Du coup c'est limite inquiétant. Je commence à être jaloux de la notoriété de Chitah.

Ah, c'est bien la preuve que tu as des trucs à te reprocher! C'est moins pire que si on t'avait violé tout court quand même. Note que j'ai fait gaffe au moins, contrairement à ces traîtres.

Si c'est pour Bisounoursette, je peux dire déjà dire que je m'appelle pas Mokhtar, ni Kévin, ni Brandon. En revanche, et c'est véridique, j'ai un cousin au second degré qui s'appelle Horus-Adolf et sa sœur, Hermelinde. Autre chose de marrant quand on tape le prénom de Chitah dans Google (qui n'est pas Djihad), le moteur propose directement son nom et sa photo! C'est dire s'il est surveillé et a des choses à se reprocher, ce qui confirme ma théorie.

Bien-sûr il y a des cycles, mais qui précisément correspondent à des stratégies de démarcation pour la bourgeoisie. D'où le retour actuel des prénoms à l'ancienne qui étaient tombés en désuétude il y a 30 ans, et redeviennent tendance chez les CSP+. En revanche, pour les Brian, Brandon, Jordan, Jason, Jennyfer et autres étrons américains, je ne crois pas que l'explication Freakomics tienne la route. Ce n'est pas qu'ils soient déphasés dans le temps, c'est qu'ils correspondent au comportement d'un milieu social ploucogène de groupes passant leur temps à regarder les séries télé et en particulier les grosses bouses émotives. Cf le film Idiocratie. Or comme vous savez, aujourd'hui dans les milieux aisés qui élèvent leurs enfants en vue d'une stratégie élitiste, on ne regarde pas la télé (sauf les documentaires en dvd), et dans les familles vraiment en pointe sur l'éducation, on n'a pas de télé à la maison jusqu'à l'adolescence de la progéniture. Ce qui est d'ailleurs en soi la marque d'un groupe social intelligent.

Ceci s'explique très bien parce que contrairement aux légendes urbaines, ce n'est pas le complot juif qui dirige le monde, mais le complot breton.

Je ne sais pas pourquoi avec votre fierté machiste toujours mal placée et votre Œdipe jamais résolu, vous faites toujours de ces histoires une affaire personnelle et un point d'honneur identitaire. Ce que je dis se fonde sur la sagesse des siècles, qui vaut mieux que tes rodomontades excessives : quand les romains sont venus civiliser les barbares gaulois en leur apportant les bienfaits du droit et de la pax romana, la première chose qu'ils ont faite fut de romaniser les prénoms, et la civilisation gallo-romaine a rapidement pris la place des coutumes barbares.

Plus précisément, la bêtise des parents renvoie aux préjugés de leur classe sociale. Appeler son gamin Kevin, Brian, Jordan, Jennifer, Jessica, etc, c'est comme leur coller une étiquette de plouc sur la poitrine qu'ils trimballeront avec eux comme une timbale en bandoulière et les suivra partout dans la vie. A commencer par l'école et dans leur vie professionnelle. C'est donc un marqueur social, de la même façon que mettre des mocassins avec un blazer, et Lucilio ne me démentira pas. On ne choisit pas mais on en hérite, comme on hérite du reste : intelligence, capital culturel, capital symbolique, richesse, etc. Quant à donner des prénoms africains ou musulmans, c'est aussi une marque de bêtise ( par crispation identitaire ), si l'on souhaite que son rejeton maximise ses chances de décrocher un emploi dans des entreprises européennes, ou trouve facilement un logement dans sa vie d'adulte.

Disons qu'on ne peut pas comme tu le fais, généraliser à partir de la situation des Balkans, qui sont un cas historique très particulier produit de l'occupation ottomane, de l'éclatement yougoslave et des guerres post communistes (merci l'Otan). Ethniquement les albanais sont européens, descendants des illyriens et des thraces. C'est d'ailleurs le même peuple dont provient la dynastie des mamelouks actuellement au pouvoir en Egypte. Culturellement c'est plus compliqué, d'où le fait qu'ils ne soient pas dans l'union européenne. Par exemple la Bosnie est encore partitionnée en entités ethniques rivales, et le pays toujours au bord de la guerre civile. http://www.slate.fr/story/78934/bosnie-recensement

Europe de l'est, tu penses à qui? Les minorités turques de Bulgarie se considèrent d'abord comme turques et non bulgares. Quant aux Balkans, ce n'est pas en Europe de l'est. Le Kosovo (cet Etat mafieux), la Bosnie et l'Albanie, de fait ne font pas partie de l'union européenne.

Tout à fait. Et les prénoms sont un excellent brevet de classe sociale ainsi que d'appartenance européenne. Je l'ai déjà expliqué en long en large, mais dans un monde libéral, les prénoms en tant que marqueur social et culturel, seront les premiers critères pertinents de discrimination.

Pardon si c'est un doublon, mais voilà encore un fait divers qui m'a fait marrer et en dit long.

http://www.rue89.com/2013/10/12/gollnisch-sexplique-quenelle-facon-dieudonne-pen-246557

Le principe des villes nouvelles, défini à la suite du Corbusier, c'était de séparer les rues et les habitations, les villes nouvelles ont été conçues comme des villes sans voiture (modèle de la cité-jardin), avec les boutiques sur des dalles piétonnes au pied des immeubles. C'est ainsi qu'ont été conçus les plans de Cergy, Argenteuil, du centre de Saint-Denis, etc. Il faut être ignorant des principes de l'urbanisme contemporain pour ne pas savoir ça. Ensuite, il est vrai que ça s'est dégradé (tiers-mondisé), mais aujourd'hui encore on y trouve des galeries de petits commerces, qui se sont adaptés aux nouvelles populations.

Tremendo, tu peux faire le fier d'être un beauf intégral encrouté dans les séries télé des années 60, à l'époque où les gens découvraient les caddies de supermarchés, mais les pratiques urbaines ont changé, ainsi que les goûts et les niveaux d'exigence. Il faut vivre avec son temps mon vieux, c'est normal que les gens des villes se payent ta tronche de fossile vu le nombre de sornettes que tu débites par phrase, comme par exemple, l'idée qu'il n'y aurait jamais eu de commerce de proximité dans les villes nouvelles autour de Paris, alors que c'est là où il y a le plus d'épiciers en tout genre, de kebabs, de boucheries halal, de taxiphones et de boutiques aux pieds des immeubles.